NDA : Je m'excuse d'avance car mon cerveau a une fois de plus déraillé à cause de cette chaleur, mais je vous promets que là suite sera plus joyeuse.
Bonne lecture à tous et toutes et surtout n'hésitez à commenter, dit moi ce que vous en pensez.

Rentrant de mission avec Andrew, je croise à mon retour ma fratrie en compagnie de Clary et Simon. Ils ont profités de leur soirée de repos pour faire un restau entre couple, puis ils me racontent leur soirée assez inattendue si je peux dire.

Après leurs explications, une envie soudaine de hurler reste coincé dans ma gorge, alors je pars en courant, pleurant toutes les larmes de mon corps, tout en me dirigeant vers ma chambre, je prends mon téléphone et appelle Catarina pour qu'elle me rends un service.

- " Allô, Catarina ? Pourrais-tu me faire un portail de ma chambre à la plage de Deauville, en Normandie ... oui en France ?" lui demandais-je, essayant de camoufler au mieux mes larmes qui menacent de tomber et ma tristesse qui me bloque la gorge.

- " Tu n'es pas avec Magnus ?" me demande-t-elle, surprise.

- " Non, il est ... il est occupé ... avec une cliente !" lui dis-je, me sentant au plus mal mais cachant toujours mon état lamentable à mon amie.

- " Oui d'accord, je te le fais de suite, tiens-toi prêt. Bonne soirée Alec !" me réplique-t-elle.

- " Merci à toi, aussi Cat" lui répondis-je, avant de raccrocher et laissant enfin ma douleur reprendre la place qu'elle avait juste avant mon appel, ainsi que mes larmes.

Mon portable en main, je le sens vibrer ayant reçu un message que je lis par la suite.

De ❤️mon chat❤️

- Bonsoir Sayang, fais bien attention à toi pendant ta mission, je t'aime Amour de tout mon cœur. ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

- " MENTEUR" hurlais-je, tout en balançant mon portable contre le mur de ma chambre qui explose à cet impacte plutôt violent, empli de rage et de colère.

Nous sommes le 5 mai 2020 et demain, nous aurions dû fêter nos 1 ans de mariage avec famille et amis, mais le destin en a décidé autrement.

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Assis à une table en terrasse d'un bar, seul au bord de la plage, j'ai devant moi un magnifique couché de soleil, aussi beau que celui que nous avions eu pendant la soirée de notre mariage sur l'île privée de mon futur-ex-mari.

Regardant l'horizon, plongé dans mes pensées, je me perds dans mes souvenirs, alors qu'une larme traîtresse coule le long de ma joue et que mes yeux reflètent certainement toute la tristesse qui me consume actuellement, à la vue du regard que me renvois le serveur qui m'apporte mes verres de whisky depuis tout à l'heure. D'ailleurs en regardant bien mes verres, la couleur du liquide est bizarre, plus foncée que d'habitude, cela vient de moi ou de mon état d'ébriété avancé ? Certainement une hallucination dû à mon état, n'ayant pas l'habitude de boire en temps normal.

J'ai mal, mon cœur saigne, mon ventre se tord de douleur à l'idée que mon compagnon soit dans les bras d'une autre personne, lui prodiguant tous les bons soins qu'il a su me donner à moi avec passion, enfin je crois. J'entends une voix dans ma tête me dire qu'il ne m'aime plus et qu'il préfère me le cacher et aller voir ailleurs plutôt que de demander le divorce. Ma tête me fait encore plus mal, quand j'essaie de me raccrocher à mon amour pour lui. Cette voix continue de me dire des choses horribles comme le fait que jamais il n'avouera même pris sur le fait par ma fratrie.

Jace, Izzy, Clary et Simon se sont fait une soirée entre eux pour se détendre dans un bon restaurant de East-Village. Tout se passe très bien, jusqu'à ce que Magnus arrive avec une belle blonde aux yeux bleus, plutôt bien foutue aux dires de mon frère. Mon mari la tenant par la taille, coller au plus près de lui sans gêne aucune devant tout le monde, il n'a pas remarqué nos amis, trop occupé à regarder cette blondasse qui se déhancher avec sa robe rouge sang, d'après ma sœur et un peu trop pimbêche pour être avec Magnus, d'après Clary et Simon.

Il faut croire qu'après 1 ans de mariage, les gens changent et montrent leur vrai visage, peut-être que j'ai des lacunes sur certaines choses et que plutôt que de me froisser, il préfère en profiter ailleurs.

Toujours est-il, que ça fait un mal de chien de se dire que la personne qu'on aime le plus au monde vous trompe, lui qui est ma vie, mon monde, mon univers. Si je le perds, ma vie n'a plus le moindre sens, s'il me quitte, ma vie sera finie. Cette petite voix dans ma tête de nouveau présente me dit que je ne suis rien pour Magnus, rien d'important, que je suis juste de passage dans la vie de ce Grand Sorcier de huit cents ans et que le seul moyen d'aller mieux, serait d'en finir plutôt que de souffrir pour inutilement.

J'observe avec admiration les nuages qui s'entremêlent laissant place à ce superbe couché de soleil, ses couleurs chaleureuses de rose, orange et saumon se superposent entre elles en un dégradé magnifique ne sachant pas où l'une commence et où l'autre finie. Ce spectacle m'hypnotise et me donne envie de m'évader, de partir profiter de choses que je ne connaitrais probablement jamais, mais ce n'est qu'un rêve.

Comment je pourrais partir et puis s'est impensable de laisser ma fratrie. Cette petite voix toujours présente me donne mal au crâne en continu. J'ai toujours dû me battre pour prouver qui je suis, pour prouver que je suis bien un shadowhunter, que ce soit vis à vis de mes parents ou même de l'Enclave. Toujours suivre le règlement à la lettre, "la loi est dure mais c'est la loi", "les sentiments altèrent le jugement", rester le meilleur, étant l'aîné montrer l'exemple, on est des Lightwood, rester le meilleur quoiqu'il en coûte, même au péril de ma vie et de mon bien-être.

Bien évidemment mes parents ont vu d'un très mauvais œil ma relation avec le Grand Sorcier de Brooklyn, me disant que sa réputation n'était plus à faire, que je ne serais qu'une croix de plus à son tableau de chasse. Au vu des dernières nouvelles, j'entends déjà ma mère me dire "je t'avais prévenue, tu vois, j'avais encore raison. Tu ne m'écoutes jamais".

Comment a-t-il pu me faire cela ? Je lui ai tout donné, mon amour inconditionnel, ma personne, ma confiance aveugle et sans limite et lui me trahit comme ça, d'un claquement de doigts. Comment en est-on arrivés là ?

Alors que mes yeux larmoyants imaginent au loin, nos corps enlacés se faisant l'amour avec passion et dévotion, rien qu'avec la forme explicitent des nuages. Par la suite, mon esprit par dans des idées noires sans retour possible, me montrant Magnus faisant l'amour à cette blondasse, lui susurrant des mots d'amour, mes mots d'amour, dans notre lit conjugal, dans nos draps, à ma place.

Alors que je quitte le bar, après avoir payé mes consommations qui je dois bien l'avouer, me font tituber légèrement. Comme si quelqu'un guider mes pas, j'avance tout doucement jusqu'à la plage, je retire mes bottes noires, puis tout en avançant vers la mer je m'effeuille lentement mais sûrement, jusqu'à me retrouver en caleçon devant les vagues, mes yeux perdus dans le vide et la nuit qui tombe petit à petit sur cet endroit magique que peux cacher une plage.

Je me sens comme poussé par des bras invisibles qui me dirigent sans me demander mon avis, alors que mon corps suit le mouvement sans réticence.

Les vagues murmurent mon prénom, tout comme c'est si bien le faire Magnus. Sa manière de prononcer mon prénom de sa voix suave et avec son accent indonésien, seul lui sait si bien le prononcer et ses vagues qui m'appellent de plus en plus auprès d'elles de ce même appelle, me fait complètement capituler.

Alors que petit à petit je m'enfonce dans celles-ci, me sentant léger, apaisé, comme si plus rien ne pouvait m'atteindre, plus rien ne peut me faire de mal, je suis libéré de toutes emprises.

Libre de partir, plus de combats, plus de reproches, plus d'erreurs, plus de souffrance, plus de vie. Juste moi, les vagues et le silence qui me fait me sentir tellement bien, calme et serein.

Petit à petit mes forces me lâchent, mon corps s'engourdit de cette eau qui est froide à cet instant, mes muscles se raidissent, alors que mon énergie me quitte, je vois mes runes de Parabataï et de mariage briller une dernière fois de cet éclat or qui illumine cette partie de la mer, me donnant un semblant de chaleur.

Puis porté par la houle des vagues, je me laisse aller dans les bras de celles-ci, je perçois une dernière fois le visage de mon tendre époux alors que mes yeux se ferment sur ses superbes yeux de chat qui me font tant vibrer, ma respiration n'est plus qu'un souvenir, un trou noir m'envahit, ça y est je suis enfin libre.