RUPTURE OU ILLUSION

NDA : Voici un nouvel OS, j'espére qu'il vous plaira et que vous resentirez toutes les émotions que j'ai voulue y faire passer. Bien evidemment garder en tête que c'est du Malec et que pour moi, ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre, ils sont inséparables.
Bonne lecture à tous et toutes et comme d'habitude j'attends vos nombreux commentaires et vos avis.
A bientôt, pour un autre OS.


Nous sommes en pleine nuit, je me suis réveillé en sursaut suite à un mauvais rêve, je me suis levé sans faire trop de mouvement, ne voulant pas empêcher mon amant de dormir et je suis sorti prendre l'air tout me promenant dans les rues de Brooklyn, seul, calme, car j'ai besoin de réfléchir sur certaines choses pour mon avenir.

J'écoute cette chanson de Kyo que j'adore et qui pour moi maintenant à un sens que je n'avais pas vu alors " Je saigne encore". A travers mes écouteurs, la musique se fait entendre, je suis assis sur la rambarde du Pont de Brooklyn, les jambes dans le vide, mon corps tremblant de froid au vu du vent qui se fait sentir à cette hauteur.

Je me remémore ces derniers jours passés à tes côtés, voyant tout ce qu'il ne va pas, retirant les œillères que je m'étais mises pensant que tout allait pour le mieux entre nous, mais ce n'était qu'une illusion. Ne voyant pas le mal venir à nous alors que je sais maintenant que notre histoire est belle et bien finie.

Cette petite voix dans ma tête, ne cesse de répéter la même chose, je ne peux m'empêcher de penser que ma vie n'est qu'une erreur de la nature, mon cœur me faisant affreusement mal. Suivant l'idée de cette voix dans ma tête, je ne pense qu'à une seule chose, une chose primordiale qui m'aidera à passer le cap de notre rupture ... et qui de ce fait résoudra le souci de mon avenir ...


" Il a le droit de poser ses mains sur ton corps,

Il a le droit de respirer ton odeur,

Il a même droit au regard qui le rend plus fort (...)".


Oui, c'est tout à fait cela, je vous ai vu, cette personne et toi pendant cette fête que tu as organisée pour nos 1 an de mariage dans notre appartement, alors que tous nos amis et nos familles étaient présentes, vous vous êtes pavaner sous les yeux de tous, sans gêne aucune, même pas vis à vis de moi, aucun respect pour moi, ne pensant qu'à vous égoïstement.

Quel beau cadeau de voir et savoir que mon mari que j'aime éperdument me trompe et voir avec qui me fait encore plus de mal. Mon superbe cadeau, voir mon tendre mari plaquer cette personne contre le mur du couloir avec son corps se mouvant sur elle, l'embrasse à pleine bouche, tout en la caressant de ses mains expertes, entendre vos soupirs et vous voir rentrer dans notre chambre à la volée.

Pas un bruit n'est passé au travers de ce mur, sans doute que la musique était beaucoup trop forte, heureusement pour moi qui n'en aurais pas supporter plus, devant déjà supporter le regard des autres sur moi avec cette honte qui me ronge.

Mes yeux ne peuvent retenir mes larmes de tristesse que ces souvenirs me font revivre, mon cœur se déchirant un peu plus au fur et à mesure que cette petite voix me susurre d'en finir pour éviter de souffrir trop longtemps.


" Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur,

Et ça fait mal, crois-moi, une lame enfoncée loin dans mon âme,

Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme (...)".


Oui, ça fait mal de se sentir inutile et de trop, de se sentir moins que rien et de voir son mari se rapprocher de quelqu'un d'autre que de son propre conjoint. Je savais que cette personne était mauvaise dès la première fois que je l'ai vu et puis après j'ai suivi ma fratrie, lui laissant une chance ... et quelle chance.

Je lui ai ouvert la porte en grand, l'invitant à entrer dans notre famille, à faire la connaissance de nos amis. Maintenant cette personne en profite ouvertement, sous mes yeux ne se cachant même pas pour te toucher, te dévorer des yeux, te susurrer des mots à l'oreille, échanger des sourires, des rires et le pire de tous vos regards haineux envers moi quand je vous surprends à vous embrasser ou vous caresser, me rejetant la faute d'exister et de vous gêner de ma présence.

Cette lame enfoncée dans mon cœur par votre trahison à tous les deux, sera d'ici peu à sa place, je ne vous perturberais plus, tu auras le champ libre pour le rendre plus heureux que je n'ai su le faire.


"Et je saigne encore, je souris à la mort,

Tout ce rouge sur mon corps,

Je te blesse dans un dernier effort (...)".


Ton regard sur moi, glisse tel quelqu'un d'étranger, je ressens ton éloignement, la distance que tu mets entre nous et ton amour qui me fuit, qui n'est plus ... que poussière. Le rouge sur mes mains, coule de mes poignets et mes doigts que je regarde avec admiration, trouvant la couleur magnifique, un rouge sang brillant d'étincelles, on pourrait croire que des paillettes se sont invitées dedans ... des paillettes ... ta décoration préférée.

Quelques gouttes de mon sang d'ange très recherché tombent dans l'East River, mais je m'en fou, bientôt je ne vous ennuierai plus et ma place sera vacante, pas de divorce déchirant et larmoyant, pas de papiers à signer à contre cœur, pas de dispute ou de prise de tête, non rien de tout cela ... Rien que mon silence ... qui te laissera accès à tout ce que tu souhaites.

Me prendre mon mari a été la chose la plus dure à perdre pour moi ... alors la vie, qu'est-ce que la vie si mon tendre amour n'est plus à mes côtés ... elle ne me sert à rien ...


" Il aime caresser ton visage quand tu t'endors,

Et toi tu te permets de dire encore encore,

Je sais que ce qui ne tue pas nous rends plus fort,

Mais moi, mais moi je suis déjà mort (...)".


Cette personne a certainement déjà pris ma place dans notre lit conjugal pendant mes patrouilles avec mon parabataï n'ayant pas d'horaires pour rentrer et préférant parfois dormir à l'Institut étant trop fatigué pour rentrer chez nous ... chez nous ... vaste mot alors que cet endroit est ton appartement ... chez nous ... cet endroit où tu me laissais habiter ... sera désormais le sien ... si ce n'est pas déjà le cas.

J'ai eu le malheur une fois de te faire part de l'odeur de mon oreiller qui n'était pas la mienne, suite à ma réaction tu t'es empressé de claquer des doigts pour changer les draps, agacé de ma réflexion. J'imagine aisément que vous avez dû en profiter pour rire sur mon dos, sur la pauvre petite chose fragile que je suis, ce pauvre petit être insignifiant que je suis ... que j'ai toujours été.

Lui as-tu fais l'amour avec toute la tendresse et la douceur que tu avais pour moi ? Lui as-tu dis les mêmes mots d'amour que tu m'as déjà servi si souvent ? Es-tu aussi prévenant avec elle que tu l'as été avec moi ? Cette personne mérite-t-elle vraiment de nous sacrifier pour elle ? Je vous revois tous les deux, mains dans la main, alors que je passais par le plus grand des hasards pour me prendre un café latté au Starbucks du coin, vous promenant dans Central Park, comme nous le faisions il y a peu encore, cette vue me donne envie de vomir.

Elle a bien joué, je dois l'avouer, elle a su se placer et attendre, et pendant que j'avais le dos tourné, elle m'a poignardée en plein cœur là où ça fait le plus mal. Bravo, chapeau bas, aussi sournoise et manipulatrice que ton père. Il est bien connu que les chiens ne font pas des chats, j'aurai dû continuer de me méfier et suivre mon instinct de shadowhunter. Elle a su suivre la citation de son père qui disait souvent," soit près de tes amis et encore plus de tes ennemis", elle a réussi haut la main ... L'élève a dépassé le maître.


"Mais je saigne encore, je souris à la mort,

Mais je saigne encore,

Tout ce rouge sur mon corps (...)".


Mon sang continu de couler de plus belle, alors que je le regarde s'écouler et que je l'étale sur mes mains avec mes doigts, aimant voir cette couleur brillante, comme hypnotiser par ces petites étincelles, alors que mon poignard séraphique tombe sur le trottoir du pont, mes poignets devenant un peu plus rouge vifs, mes yeux sont larmoyants, ma vue est floue, mon cœur se sert me faisant affreusement mal, je sens ma rune de mariage me brûler la poitrine.

Ayant encore plus mal au cœur par cet amour perdu à jamais, culpabilisant de ne pas avoir su mieux nous protéger de cette sangsue qui te voulait pour elle seule, mes forces commencent à me lâcher.

Je me sens vaciller, mon corps se penche en avant comme si des fils invisibles me tiraient dans le vide et je tombe sans chercher à me retenir, tel un ange déchu, un ange dans la fleur de l'âge, tout juste vingt ans.

Il me semble entendre sa voix qui m'appelle comme un envoûtement de sa part, pour me faire encore plus de mal que déjà je n'en supporte, sa douce voix suave me fait encore frémir une dernière fois, mais ça ne peut qu'être une illusion, étant probablement mieux dans les bras de son nouvel amour, par qui maintenant il entrevoit son futur avenir certainement, moi étant déjà sorti de sa vie depuis bien longtemps maintenant.


"Tout ce rouge sur mon corps,

Tout ce rouge sur mon corps".


Alors que la descente se fait très lentement, trop lentement à mon goût, ma dernière pensée va pour mon mari que j'aimerai jusqu'à la fin de ma vie et même plus encore. Je revois ses superbes yeux de chat devant moi, me faisant pleurer pour cet amour perdu, que je ne n'ai pas su garder et protéger. Alors que je ressens comme une chaleur qui entoure mon corps, un trou noir m'envahit et je m'endors pour toujours, plus de souffrance, plus de tristesse, plus rien, tout est fini.

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Alors que je me réveille en pleine nuit sentant la fraîcheur du lit, plutôt que la chaleur du corps de mon Alexander. Je me redresse, claque des doigts pour allumer la lumière, paniquer de ne pas sentir mon mari coller à moi comme à son habitude. Je regarde dans toute la chambre ... Personne, je ne le sens pas, il n'avait pas de patrouilles ce soir et me retournant je vois son portable sur sa table de chevet ainsi que son arc et ses flèches sur la commode.

J'ai un horrible pressentiment, ma rune de mariage se met à me brûler violemment et là je n'ai plus de doute ... Mon amour est en danger. Je claque de nouveau mes doigts me retrouvant prêt à partir et un deuxième claquement m'ouvre un portail direct vers l'Institut de New-York, où à peine arrivé, je tombe sur Izzy, Jace, Clary et Simon qui allaient venir me voir, étant eux aussi très inquiet pour Alexander.

- " Magnus, on a un problème", me dit Izzy, alors que je sens dans sa voix toute son inquiétude.

- " Où est Alexander ?", je leur demande, les regardant un par un, ayant peur de leurs réponses, au vu de leurs têtes étonnées qu'ils me font.

- " C'est ce qu'on allait te demander ! Il n'est pas avec toi ?", me dit Clary, " Pourtant quand on est parti hier soir, il était avec toi", continue-t-elle, surprise de ma réponse.

- " Oui, je sais mais en me réveillant tout à l'heure, il n'était plus là, j'ai un mauvais pressentiment qui ne me lâche pas, je ... Aaaahhhh!!! ..." dis-je, alors que ma rune de mariage me brûle encore plus que tout à l'heure et que Jace est plié en deux de douleur tombant par terre et criant le prénom de son parabataï.

Alors que je m'écroule moi aussi au sol, la douleur ayant raison de moi, je sens mon visage se crisper et la souffrance étant insupportable, je m'évanouis. Quand je rouvre les yeux, c'est un tout autre décor qui s'offre à moi. Je me frotte les yeux, mais non, l'entrée de l'Institut à laisser place au château éventré de mon géniteur de père, Asmodée se tient droit comme un "I" sur son trône déformer par les attaques et le temps qui passe rapidement à Edom.

- " Bonjour fils", me dit-il de son sourire faux et sournois.

- " Qu'est-ce que tu lui as encore fait ?", le questionnais-je, tout en le regardant avec mes yeux de chat, noir et sévère, près à lui sauter au cou.

- " Pourquoi chaque fois qu'il t'arrive quelque chose ou à ce shadowhunter, tu penses que c'est moi qui suis derrière vos malheurs ?", réplique-t-il d'un air assuré et amusé, souriant à la volée.

- " Parce que dans 99.99% des cas, ça vient de toi !", affirmais-je mauvais et en colère au possible, sentant ma magie se manifester dans tout mon corps.

- " Je dois bien avouer que ... tu as encore raison fils ... ah!ah!ah!", dit-il alors que je n'ai qu'une envie, lui mettre mon poing dans la figure et l'envoyer valser dans les airs.

- " Je peux t'aider, ton cher et tendre se trouve à un endroit cher à votre cœur à tous les deux, c'est pour cela que je lui ai suggérer d'en finir là-bas, ah!ah!ah!", rit-il de bon cœur, heureux et fier de lui, alors que mes poings se resserrent et que ma magie crépite au bout de mes doigts.

- " Qu'est-ce que tu lui as dit ou fait ? Crache le morceau tout de suite !", menaçais-je rapidement voulant savoir et prêt à en découdre avec lui sur le champ s'il le faut.

- " Je lui ai mis tellement de bons moments en tête que tu auras passé avec cette chère amie Clary. Tu te rends compte mon fils que tu as osé lui révéler que tu le trompais avec elle, le jour de votre fête d'anniversaire de mariage pour vos un an. Vous avez même été jusqu'à coucher ensemble dans votre lit conjugal, vous embrassant et vous caressant sous ses yeux, lui faisant comprendre qu'il était de trop et qu'il vous gênait. Tout cela sous les yeux de vos amis et de vos familles, le faisant passer pour un imbécile. Il était si honteux, triste, rempli de douleur et de souffrance, que je m'en délecte encore tellement c'était bon de le voir aussi mal. Quel beau cadeau, tu ne trouves pas ? ah!ah!ah!", se moque-t-il une nouvelle fois, puis il reprend, " Je lui ai suggéré d'en finir que la vie sans son mari ne valait pas d'être vécu, qu'il ne servait à rien et que personne ne le regretterait, qu'il n'était qu'une petite chose fragile, incapable de garder et protéger son amour auprès de lui. Au vu de la situation, il m'a écouté et même plus. Son esprit a dépassé mes espérances", continua-t-il tellement content que son plan marche à la perfection.

- " Tu me le paieras, je te le promets !", lui crachais-je au visage, alors que je lui envoie une énorme boule de feu rouge qui reflète à ce moment toute la colère que j'ai pour lui, voulant lui faire aussi mal qu'il en a fait à mon Alexander. Alors qu'il là reçois en pleine poitrine, je reçois en retour une boule de feu de sa part me projetant plus loin dans la salle du Trône, m'assomment au passage.

Je me réveille en sursaut sur une banquette de la bibliothèque de l'Institut, alors que je me redresse, je vois dans mon champ de vision, tout le monde me regarde. Izzy, Jace, Clary, Simon sans oublier Ragnor et Catarina, qu'Izzy avait appeler par sécurité, répondant toujours à un appel à l'aide et réciproquement, étant devenu avec le temps de bons amis.

- " Asmodée ... il s'en est encore pris à Alexander", dis-je essoufflé de ce que je viens de prendre, ma poitrine me faisant un mal de chien, ayant un bleu à cause de mon géniteur et toujours ma rune qui me brûle, alors que je passe ma main sur ma rune cherchant à calmer cette douleur qui résiste à ma magie.

- " Jace l'a retrouvé, on t'attendait ... il est ...", commence Izzy avant que je ne la coupe dans son élan.

- " Sur le Pont de Brooklyn, nous dîmes en cœur, nous regardant étonnés d'avoir trouvés sans nous concerter.

- " Comment ?", me demande la fratrie d'Alexander.

- " Asmodée m'a dit qu'il était à un endroit cher à nos cœurs", répondis-je sur de moi.

- " Ah bon et pourquoi ça, si ce n'est pas indiscret ?" demande Clary intriguée et curieuse à la fois.

- " C'est là que je l'ai demandé en mariage, Biscuit", lui expliquai-je avec un clin d'œil.

- " Allez, il faut y aller", nous presse Jace, " Je le sens partir trop loin", finit-il paniqué.

Je fais apparaître un portail, que tout notre groupe passe avec succès, nous faisant arriver directement sur le lieu exact de ma demande en mariage, il y a quelques mois de cela. Je le vois assis sur la rambarde, le regard perdu dans le vague, vacillant, puis mes yeux se portent sur le poignard au sol derrière lui ensanglanté. Mais qu'est-ce qu'il a fait ?

Sans réfléchir je cours vers lui et alors qu'il se laisse tomber sans résistance dans le vide, je prends de l'élan et saute à mon tour, le suivant dans sa chute. Je fais miroiter ma magie autour de nous comme une bulle de protection, je le récupère dans mes bras sentant son corps trembler sous mes mains chaudes et alors que nos regards se croisent, mes yeux de chats apparaissent voulants l'apaiser mais à cet instant, je vois des larmes couler de ses superbes yeux où je lis tellement de douleur et de souffrance.

Ses orbes bleu cobalt brillant grâce aux reflets que les rayons de la pleine lune nous envois, mais son regard est éteint comme s'il n'y avait plus de vie en lui et puis ses yeux se sont fermés lentement comme si m'ayant vu une dernière fois, il se laissait complètement aller à sa perte.

Mon cœur se sert de le voir aussi mal, aussi vide, aussi éteint. Alors que mon cœur se brise de tant de souffrance que je ressens dans ma rune, j'essaie de lui insuffler tout l'amour que j'ai pour lui, mettant ma main sur sa rune et une des siennes sur la mienne. Notre rune brille de mille feux autant sur lui que sur moi, ce qui nous illumine tous les deux.

Je fais passer tout l'amour que j'ai pour cet homme que j'aime depuis le premier regard que j'ai posé sur lui, je lui remémore nos moments de rires, de doutes, de partage en famille et avec nos amis, je finis par lui rappeler tous nos merveilleux moments à nous, nos moments intimes où nous sommes tellement fusionnels et de notre amour inconditionnel, comme des âmes-sœurs que nous sommes l'un pour l'autre.

Je suis tellement aux faites de m'occuper de mon compagnon, que je suis surpris lorsque nous nous retrouvons sur le pont devant tous nos amis. En effet Ragnor et Cat, nous ont enroulés dans leurs sillons magiques et nous ont ramenés sain et sauf sur la terre ferme.

Alors que les barrières magiques tombent, je ressers le corps de mon tendre mari, qui ne porte qu'un bas de pyjama, tremblant de froid, je lui fais apparaitre une couverture qui s'enroule autour de son corps pour le tenir bien au chaud, au creux de mes bras, sa tête calée dans le creux de mon cou, humant mon odeur de bois de santal qu'il aime tant.

- " Ma ... Mag ... Magnus", bégaye-t-il, dans son sommeil avec peine, des larmes dévalant ses joues et ses yeux rougis par le froid de la nuit et toutes les larmes en amont qu'il a déjà versées.

- " Je suis là sayang, pour toujours et à jamais", lui dis-je en embrassant tendrement ses lèvres et en le serrant encore plus près de mon corps, comme si j'avais peur qu'il ne disparaisse de mes bras.

Alors que ses yeux s'ouvrent tout en papillonnant, il me regarde avec ses magnifiques yeux remplis de larmes et me dit :

- " Je t'aime mon chat, tellement et pour toujours".

- " Aku Cinta Kamu sayang" lui murmurais-je à l'oreille, le faisant sourire enfin, alors qu'il se cale de nouveau dans mes bras se laissant aller à dormir plus sereinement, je l'embrasse de nouveau sur le front et je lui fais la promesse de toujours veiller sur lui à l'avenir et que plus jamais mon géniteur de père ne l'ennuiera.


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