Non, je ne suis pas jaloux
Cela faisait plusieurs mois qu'Alec voyait Magnus en cachette. Le néphilim avait réussi à garder ce secret... jusqu'à ce jour...
PDV Alec
Je voyais que Jace me regardait étrangement. Je savais parfaitement pourquoi, j'avais commis une erreur, une grosse erreur. Il fallait qu'on quitte le Pandémonium avant que la situation ne s'envenime encore plus, mais je n'avais aucune idée de comment m'extirper du pétrin dans lequel je mettais mis. Tout ça à cause de ce sorcier....
Flash Back
- Faut qu'on aille au Pandémonium, apparemment il y a des vampires qui recrutent leur assujetti là-bas !
Je regardais Jace qui était déjà en train d'enfiler sa tenue de combat. Il se tenait dans ma chambre et me parlait depuis des heures de sa Clary, lorsqu'un miracle avait eu lieu. Son portable avait sonné, mettant fin à ce supplice. Enfin, jusqu'à qu'il m'annonce qu'il fallait aller au Pandémonium. Magnus se trouvait là-bas ce soir... J'étais toujours troublé quand je le voyais en présence de Jace et d'Izzy. Je ne pouvais m'empêcher de me sentir honteux à l'idée qu'ils apprennent ce que lui et moi faisions certains soirs... Jace me lança ma veste en pleine tête, ce qui me tira de mes pensées.
- Oh bouge ! Habille-toi, faut qu'on y aille !
- Heu.. Ouais j'arrive...
Jace sortit de la chambre et je m'empressais d'envoyer un message à Magnus. « C'est quoi cette histoire d'assujetti dans ta boîte ? ». Je me mordis la lèvre.. Non mais quel idiot je faisais ! Je n'aurais pas dû le lui dire ! Il allait comprendre que je me trouverais au Pandémonium ce soir et le connaissant, il ferait tout pour me déstabiliser...comme il le faisait à chaque fois... Essayant de calmer ma respiration qui s'était accélérée, je mis mon portable dans ma poche, et sortit rejoindre les autres.
Pandémonium
Comme d'habitude, la boîte était bondée. La majorité de la clientèle étant des créatures obscures, on savait qu'on n'était pas les bienvenue. De plus, ont été armés... Le videur nous lança un regard hostile et nous barra la route.
- Dégage de là ! On est là sous les ordres de l'Enclave ! Lui fit Jace avec dégoût.
Moi, en revanche, je me faisais tout petit. Si ça partait en baston, Magnus allait m'en vouloir à mort... Je regardais discrètement mon portable : toujours aucun message... Isabelle me poussa à l'intérieur de la salle ; visiblement le videur nous avait laissés entrer. Je balayais la salle des yeux : des femmes se trémoussaient sur la musique, aguichant les hommes autour, l'alcool coulait à flots et beaucoup de clients étaient déjà ivres, voire même en train de cuver dans un coin. On ne pouvait pas faire un pas sans qu'on ne vous bouscule...Ce que je détestais ces endroits... Isabelle, elle, était aux anges. C'était à se demander si Jace l'avait prévenu qu'on était là en mission et non pour s'amuser. Jace, lui, était à fond dans la mission. Habituellement, je l'aurais été aussi, mais là, je cherchais avec inquiétude une personne des yeux...Rien, aucune trace de lui. Je me détendis un peu... Peut-être n'était-il pas venu ?
- Et ben, il ne s'embête pas ! S'exclama Jace, amusé.
Je me tournais vers lui, puis vers l'endroit qu'il fixait. Et c'est là que je le vis... Au fond de la salle, dans le coin VIP, il se tenait nonchalamment assis sur une banquette, une dizaine de personnes, hommes et femmes, toutes des créatures obscures, autour de lui...Beaucoup trop proche... Mon cœur s'accéléra, mais de colère cette fois. Une des filles venait de passer une main sur le haut de son torse dénudé. Il portait une chemise violette qui laissait paraître beaucoup trop de peau à mon goût...
- Alec ? Alec ?
La voix d'Isabelle me ramena à la réalité.
- Quoi ? Lui répondis-je un peu trop durement.
- Pourquoi tu le fixes comme ça ?
- Parce que c'est un abruti !
Mais pourquoi j'avais dit ça ?! Jace se retourna vers moi, surpris.
Présent
- C'est quoi ton problème avec ce sorcier ?
- Sois pas stupide Jace ! Je le connais à peine...
J'espérais vraiment qu'il me croit, mais vu la façon dont il continuait à me regarder, j'avais des doutes. Isabelle ne m'aida pas et ricana.
- Mais oui, on te croit ! Me fit-elle avec un clin d'œil.
Je piquais un fard et m'éloignais d'eux, prétendant qu'il valait mieux qu'on se sépare pour régler au plus vite cette mission. Je n'aurais pas dû...
- Pourquoi es-tu aussi pressé de t'en aller ? Me demanda Jace, les sourcils froncés.
Je sentais qu'il se doutait de quelque chose.... Il ne fallait surtout pas qu'il l'apprenne...
- On est là pour travailler Jace ! Alors on fait ce qu'on a à faire et on rentre ! Lui dis-je d'un ton autoritaire, sachant très bien qu'il ne m'écouterait sûrement pas.
Je m'enfonçais alors dans la foule, laissant mon parabataï et ma sœur derrière moi. J'avais encore la vision de cette femme penchée sur Magnus... Une bouffée de colère s'empara de moi, j'avais besoin de prendre l'air. Je savais qu'il avait une réputation de Dom Juan, j'aurais dû rester éloigné de lui... Puis je le connaissais à peine, alors pourquoi étais-je aussi furieux ? Ma petite voix dans ma tête me dit « Parce que tu pensais être différent de ses conquêtes habituelles, tu ne pensais pas être juste un nom de plus sur la liste... ». J'avais pratiquement atteint la porte qui donnait sur l'extérieur, lorsque j'entendis un cri derrière moi. Je me retournais et vit Jace aux prises avec un vampire. Un cercle commençait à se former autour d'eux.
- Fait chié...
Je fis demi-tour, et décrochais une flèche en pleine tête du vampire, qui se retourna vers moi, tout crocs sortit. Jace en profita pour lui trancher la tête avec son poignard. Il y eut alors un silence. Je remarquais que la musique s'était arrêtée. Soudain, la foule autour de Jace s'ouvrit en deux, laissant passer le sorcier le plus excentrique que le monde ait connu. Je remarquais immédiatement son changement d'attitude : moi qui l'avais toujours vu en train de plaisanter, de jouer la séduction, de jouer le mec détaché, je fus assez surpris de voir ses yeux de chat furieux, posés sur Jace. Tout son corps semblait tendu et une orra puissance émanait de lui. Son « fan club » se tenait derrière lui. Pratiquement que des sorciers...
- Les chasseurs d'ombres n'ont aucune habilitée ici ! Annonça-t-il à Jace, avec colère.
Ma sœur me dépassa alors, et avant que je n'ai pu la retenir, elle se planta devant Magnus.
- Ce vampire recrutait des assujetti dans ce club Magnus ! C'est illégal !
- Et l'Enclave intervient où elle veut, quand elle veut ! Précisa Jace avec dédain.
Mauvaise idée, pensais-je. J'étais bien placé pour savoir que Magnus ne portait pas vraiment les chasseurs d'ombres dans son cœur et je vous parle même pas de l'Enclave. D'ailleurs, il venait, dangereusement, de se rapprocher de Jace.
- Sortez ! Tous les trois !
Tous les trois ? Donc il savait que j'étais là... Et il n'avait rien dit ?! Encore plus furieux qu'avant, je vins me mettre entre mon frère et lui.
- Recule ! Lui ordonnais-je.
Je vis son visage blêmir légèrement. Tu l'avais pas prévu ça, hein ? Étonnamment, j'eus l'impression qu'en me voyant, sa colère était un peu retombée... Mais j'avais dû rêver, il était juste surpris que je m'oppose à lui.
- Pardon ?
- Je t'ai demandé de reculer !
- Et si je ne veux pas ? Me demanda-t-il avec une lueur de défi dans le regard.
- Essaye et tu verras !
Je plantais mes yeux dans les siens, essayant de ne pas penser à la soirée de la veille, à sa peau contre la mienne, son souffle sur ma peau...
- Je ne reculerais pas ! Par contre, vous, vous allez sortir et immédiatement !
- Non ! Lui dis-je en me rapprochant un peu plus de lui.
La fille qui avait osé le toucher quelques minutes plus tôt , s'avança vers nous. Je lui jetais un regard haineux.
- Dis à ta protection rapprochée de rester en arrière ou on vous arrête tous !
- Vous n'avez pas à faire la loi ici, Alec !
Son ton avait changé et son « fan club » tourna la tête vers lui, surpris qu'il s'adresse aussi familièrement à un chasseur d'ombres. De plus, son ton sonnait plus comme un avertissement de protection qu'autre chose. Nos regards ne se lâchaient pas. Plus personne ne parlait.
- Ah oui, tu crois ça ? Si tu ne veux pas qu'on fasse la loi ici, tu n'as qu'à mieux contrôler ce qui s'y passe ! Recruter des assujetti est illégal et comme cela se passe dans ton club, tu es autant dans l'illégalité que ce vampire dont la tête gît à tes pieds ! Alors un conseil... recule ! Et ne t'avise plus jamais de menacer un chasseur d'ombres !
- Un chasseur d'ombres ou ton cher parabataï ?
- C'est quoi ton problème Sorcier ?
- Toi, c'est toi mon problème !
Si je n'avais pas été aussi furieux, je serais probablement parti en courant. Je vais devoir de sacrées explications à Jace et Izzy... Mais comment vais-je faire pour me sortir de ce pétrin maintenant ? Pourquoi n'avais-je pas tout simplement calmé le jeu, comme je l'aurais fait d'habitude ? Isabelle vint à ma rescousse.
- Bon les mecs, arrêtez là ! Magnus on est désolé, on n'aurait dû te prévenir qu'on allait faire une descente. On va s'en aller...
Elle me tira en arrière par le bras. Jace regardait la scène avec de grands yeux amusés. Son regard allait de Magnus à moi. Les bras croisés, il m'avait laissé me dépatouiller du bordel qu'il avait créé. Sous le regard tueur que la foule nous lançait, on sortit tous les trois de la boîte. On leur laissait le cadavre. Après tout, avec tous les sorciers qu'ils avaient, ils pourraient nettoyer facilement ! Je partis d'un pas furieux en direction de l'Institut. J'entendais Izzy et Jace rirent. Ça les avait amusé... On avait failli se faire tuer par leur faute (et par la mienne aussi, je devais le reconnaître...En fait, tout bien réfléchi, surtout la mienne). Mais peut-être que s'ils pensaient que j'étais furieux contre eux, ils ne poseraient pas de question... Peine perdue...Jace me donna une tape amicale sur l'épaule.
- Alors, tu comptais nous le dire quand ?
- Vous dire quoi ? Répondis-je, en essayant d'avoir l'air le plus détaché possible.
J'avais du mal à respirer et je sentais que je tremblais. Je ne pouvais pas leur dire, ils me rejetteraient, j'en étais certains... Izzy l'accepterait peut-être, mais Jace... Puis ça ne valait plus le coup maintenant.. Je pense qu'après ça, on pouvait dire qu'entre Magnus et moi, c'était fini...Enfin, s'il y avait vraiment eu un jour un « Magnus et moi ».
- Allez grand frère, avoue ! Me fit Isabelle.
- Avouer quoi ? Je ne vois pas de quoi vous parlez !
- Depuis quand tu t'envoies en l'air avec ce sorcier ? S'exclama soudain Jace.
Je faillis m'étrangler. Ma respiration s'était accélérée, mon cœur battait tellement fort que s'en était douloureux. De plus, j'étais persuadé que j'étais devenu aussi rouge qu'une tomate.
- Que...quoi ? T'es malade ou quoi ? Je suis pas...Non ! Bafouillais-je.
Comment allais-je me sortir de ça ? Ce fut à ce moment-là que je sentis mon portable vibrer, j'avais reçu un message. Pensant que cela me permettrait de faire diversion, je le sortis de ma poche ...Grosse erreur... Jace me l'arracha des mains et lut le message à haute voix, alors que j'essayais désespérément de le récupérer.
- « Peux-tu m'expliquer ton cirque de tout à l'heure Alexander ?! » Eh bien, je crois qu'il est furieux !
- Bop, tu sais ce qu'on dit, les réconciliations sur l'oreiller sont les meilleures ! Observa ma sœur, alors que je ne savais plus où me mettre.
J'avais abandonné l'idée de récupérer mon portable et n'avais plus qu'une envie, creuser un trou et m'y cacher dedans jusqu'à ma mort. Je sentis les larmes me montaient aux yeux. Mon pire cauchemar était en train de se réaliser. J'allais prendre mes jambes à mon cou, quand Isabelle me serra dans ses bras. Jace me regarda en fronçant les sourcils.
- Qu'est-ce qui a mec ? Pourquoi ça te dérange à ce point-là qu'on sache ? Honnêtement, ça me vexe ! Je pensais qu'on se disait tout !
- Moi j'en étais sure, ça se voyait à la façon dont vous vous regardez tous les deux ! Ça crève les yeux que vous êtes amoureux ! Fit Isabelle.
Sur le coup, je ne relevais pas ça dernière remarque, trop occupé à scruter le visage de mon meilleur ami. Il n'avait pas l'air dégoûté... ni en colère.
- Je...vous... vous... ça ne vous choque pas ?
- Pourquoi ça nous choquerait ? Me fit Jace. Bon, faudra qu'on parle de tes choix en matière de mec parce que bon... Les mecs qui portent des paillettes et de l'eye-liner ? Sérieux ?!
Je souris. Il l'avait bien pris on dirait...Izzy aussi, au vu de la façon dont-elle me souriait.
- Ouais... Ça n'a pas d'importance de toute façon...Après ce qui s'est passé ce soir...
- Bah...Parlez-vous... Fit Jace en haussant les épaules.
Ah Jace et les relations amoureuses... J'espère pour lui qu'il s'y prenait mieux que ça avec Clary...
- Il n'y a rien à dire...
- Vraiment ? Fit une voix derrière moi, que je connaissais bien.
Mon sang se glaça... Les ennuis reprenaient...Je me retournais et la remarque cinglante que je voulus lui lancer, mourut sur mes lèvres lorsque son regard me transperça.
- On peut se parler ? En privé !
Je prenais une grande respiration et me tournais vers ma sœur et Jace.
- J'en ai pour 5 minutes... Rentrez, je vous rejoins à l'Institut.
Isabelle hocha la tête pour me signifier qu'elle avait compris et elle entraîna Jace de force.
- Fais gaffe à ce que tu fais Sorcier ! Fit Jace à Magnus, qui pour toute réponse lui lança un regard méprisant.
Magnus ouvrit un portail et me tendit la main.
- Viens, on va ailleurs...
Je n'avais pas envie de le suivre, mais je devais reconnaître que ce n'était pas une mauvaise idée de quitter cet endroit. Se disputer en plein milieu du centre-ville de New York, ce n'était pas l'idée du siècle. Je pris donc sa main à contre cœur et il m'entraîna à travers le portail. A peine arrivé, j'enlevais brutalement ma main de la sienne et m'écartais de lui. Il m'avait emmené chez lui... bien sûr...
- Bon, tu m'expliques !
- T'expliquer quoi ?
- Alec...
- Il n'y a rien à expliquer, tu faisais ton boulot, je faisais le mien !
- Bien, donc si là, maintenant, je t'embrasse, tu ne me repousseras pas ?
Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Surpris, je ne le repoussais pas de suite mais lorsque sa langue demanda son accord pour franchir mes lèvres, je m'écartais. Il poussa un soupir d'exaspération.
- Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Pardon ? Tu te demandes quand même pas ce que tu as pu faire ?!
- Si... Je te connais, habituellement tu aurais calmé le jeu...
- Parce que tu étais calme toi ? Tu as menacé Jace !
- Ce n'était qu'un jeu Alec ! Une façade ! Personne ne devait s'apercevoir que j'étais lié, d'une certaine façon, à vous, à des chasseurs d'ombres ! Je te l'ai dit Alec, je ne veux pas être mêlé à vos affaires sur le seul prétexte qu'on est ensemble ! Je pensais que tu l'avais compris quand tu as vu que je n'avais pas répondu à ton message !
- C'est pour ça que tu n'as pas répondu ? Lui demandais-je, surpris.
- Tu pensais que c'était pour quoi ?
- Ben... Parce que tu étais trop occupé avec ton « fan club » !
- Mon « fan club » ? Répéta-t-il, amusé.
- Oui ! Ils sont tous là, autour de toi...
- Ahhhh, mais c'est ça, le problème ! Tu es jaloux !
- Pardon ? Non, du tout, tu fais ce que tu veux, on ne s'est rien promis de toute façon !
Je me détournais de lui pour qu'il ne voit pas les larmes qui étaient apparus dans mes yeux. Il se mit en face de moi et me força à le regarder.
- Lâche-moi !
- Alec, arrête ! Si tu ne me parle pas, on n'ira pas loin...
- Si tu couches avec tous ceux que tu croises, on n'ira pas loin non plus tu sais !
Ces mots avaient traversé ma bouche sans que je ne puisse les retenir. Bon sang, je détestais parler de moi, de mes sentiments, mais il avait ce « don » pour que je finisse toujours par avouer ce que je ressentais.
- Tu es le seul avec qui je couche Alec !
- Bien sûr oui... Fais ce que tu veux !
Je me dirigeais vers la porte avec la ferme intention de sortir, mais il m'arrêta et m'attira vers lui, m'emprisonnant dans ses bras.
- Arrête... Oui j'aime être entouré de gens, mais je te jure qu'il n'y a que toi !
- Tu m'expliques pourquoi cette femme te touchait alors? Tu n'avais franchement pas l'air effarouché !
- J'ai plus de 400 ans, alors non! J'ai l'habitude !
L'habitude?! Il n'était pas sérieux là ? Je le repoussais violemment mais une fois encore, il m'empêcha de m'en aller et me poussa sur le canapé. Il se mit à califourchon sur moi et releva mes bras au-dessus de ma tête, enserrant mes poignets pour m'empêcher de bouger.
- On n'a pas fini cette conversation ! Je vais te le redire une dernière fois, je-ne-couche-avec-personne-d'autre-que-toi ! Il n'y a que toi qui comptes Alec !
- Tu parles, je suis qu'un nom de plus sur ta très longue liste !
- Oui, mais tu es aussi le dernier ! Je te le jure Alec...Crois-moi, s'il te plaît... J'aurais cent fois plus préféré t'avoir à mes côtés ce soir...
- Mais cette fille...
- Quoi cette fille ?
- Elle t'a touché ! Elle te caressait...
Il se mit à rire. Génial, il se foutait de moi maintenant.
- Tu aurais dû rester plus longtemps à me regarder, tu aurais vu que je l'ai arrêtée ! Puis je suis bien obligé de jouer à ce jeu de séduction, c'est ce que j'ai toujours fait et un changement trop brutal d'attitude, leur mettrait la puce à l'oreille ! Moi je m'en fiche, mais toi non ! Tu ne veux pas que les gens sachent pour nous... Je me trompe ? Tu as changé d'avis peut-être ?
- Non...
- Alors ne m'en veux pas parce que je fais tout pour nous protéger ! Pour protéger ce secret entre nous ! Et je n'irais jamais plus loin ! Le reste t'es exclusivement réservé...
Il commença à déposer de doux baisers dans mon cou et je sursautais quand sa main descendit sur mon intimité, qu'il effleura à travers mon pantalon. Je me mordis la lèvre pour empêcher un gémissement. Il sourit.
- Alexander....On va dans la chambre...Viens...
Il se leva et je le suivis. Il avait gagné, encore une fois. Mais je m'en fichais, j'avais besoin de le sentir près de moi, de le savoir près de moi, loin d'eux...Je l'attirais à moi et passant ma main dans ses cheveux, je l'embrassais et déboutonnais sa chemise que je jetais au sol.
- Dois-je en conclure que tu ne me fais plus la gueule ? Me demanda-t-il.
- Si... Mais plus tard...
- Ça me va...
Il reprit possession de mes lèvres et fit disparaître nos vêtements d'un claquement de doigt.
- Sorcier...
- C'est pour ça que tu m'aimes !
Oui, je crois bien... Je crois bien que je suis en train de tomber amoureux de toi Magnus. Et ça me fait peur, très peur... Ses caresses sur mon corps étaient devenu comme une drogue, j'en voulais toujours plus... Il me fit basculer sur le lit et frotta son corps contre le mien. Chaque millimètre de ma peau semblait être devenu ultra-sensible à ses caresses, déclenchant en moi des frissons de plaisir. Ses lèvres descendaient sur mon torse, descendant toujours plus bas. Je poussais un gémissement... Par l'Ange, il me touchait à peine et j'étais déjà en sueur, j'avais chaud, j'avais envie de plus, de beaucoup plus. Je mouvais mes hanches, mon sexe ne voulant pas quitter les lèvres douces qui le caressait. Il remonta.
- Tu as l'air d'aimer ce que je fais Alexander... Me chuchota-t-il à l'oreille.
Sans était trop, je ne tiendrais pas longtemps comme ça...
- Magnus, s'il te...
Je ne pus finir ma phrase. Il venait de venir en moi, ce qui me fit pousser un cri de plaisir et de soulagement...enfin...Il commença des va-et-vient et serra ma main dans la sienne, alors que la mienne fourrageait dans ses cheveux, l'attirant à moi pour un baiser. Ses gémissements se mêlèrent au mien. Dans ses bras, toutes mes barrières, toutes les limites que je mettais imposées, volaient en éclats. Je ne sais pas comment il arrivait à faire ça, mais il me faisait perdre le contrôle... Je lui confiais mon cœur, mon corps, sans hésitation...Nos plaisirs se mélangèrent dans un dernier cri. Il s'allongea à côté de moi et me serra contre lui. Ma tête reposa sur son torse. Sa respiration était saccadée et son cœur battait plus vite que d'habitude. Je dessinais des sillons imaginaires sur son torse, alors que sa main caressait mes cheveux. Ce que j'aimais quand il faisait ça...
- Je t'aime...Murmurais-je.
- Je t'aime aussi Alexander...
Le pensait-il vraiment ? Comme s'il avait lu dans mes pensées, il me dit :
- Je suis sincère Alec... Il n'y a que toi... Il n'y aura toujours que toi...
Je souris. Je sentais qu'il me disait la vérité. Il avait ouvert beaucoup trop son cœur pour que ce soit faux. Puis, ils avaient beau tous lui tourner autour, c'était dans mes bras qu'il se trouvait...Il revenait vers moi...A chaque fois... Mes yeux se fermèrent. Heureusement que j'avais dit à Izzy que j'en avais que pour cinq minutes....Elle avait raison finalement... Les réconciliations sur l'oreiller sont toujours les meilleures...
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