Une Sortie En Moto

Salut à tous, vous avez aimé Pour Les Sauver Tous, voici un OS tiré de l'épilogue, qui met en scène les jumeaux de Sirius et Hermione. J'y explique la destruction de la moto de Sirius. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire. J'espère que vous l' aimerez.
Bonne lecture.

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Leo Black venait d'avoir vingt cinq ans, et il était le portrait craché de son père, Sirius Black. Grand brun, élancé et musclé, des yeux gris rieurs maïs qui pouvaient être glacials, lorsqu'on le contrariait, il était doté du caractère explosif des Black.

Ce jour là, il était venu voir ses parents. C'était un beau dimanche, de printemps, mais lorsqu'il arriva, en début d'après midi, il ne trouva que Dobby, le vieil elfe de maison. Ses parents étaient chez Lily et James Potter. Il aurait dû les prévenir de sa visite. Il se rendit dans le garage, et retira la housse qui protégeait la moto de son père. Une BMW noire sportive, que Leo rêvait de conduire. Il monta sur la selle, et rêvassa quelques minutes. Il brûlait d'envie de l'emprunter. Mais son père le tuerait sûrement. Il sourit à cette idée.
- Leo, t'es là ?
- Ouais, dans le garage, Cass.
Sa sœur jumelle, Cassandra, entra à son tour dans le garage.
Elle ressemblait beaucoup à sa mère, Hermione Black, née Granger.
Même cheveux chataing épaix, qu'elle portait courts, à présent, même yeux noisettes, et même silhouette fine, aux longues jambes galbées. Mais si à l'instar de sa mère, elle adorait lire, elle restait avait tout une Black. Elle aimait l'action, et c'était une sorcière brillante et puissante.
Très proche de son frère jumeau, il vivaient ensemble dans un appartement en plein cœur de Londres. Tout comme leur père, ils avaient embrassé une carrière d' Aurors
- Qu'est ce que tu fais ?
- Rien. Je rêve.
- Bein, tu risques de rester au pays des rêves longtemps si papa te surprend sur sa moto.
- Bah, il en saura rien, il est chez les Potter.
- maman aussi ?
- Ouep.
- Allez, descends, on va les rejoindre.
Mais Leo n'avait pas envie de descendre. Il avait envie de sentir le vent dans ses cheveux, d'entendre le bruit du moteur, de sentir la puissance de l'engin, entre ses cuisses.
- Si on faisait un tour ?
- T'es dingue ? Il nous tuerait.
- Il en saura rien, allez. On fait juste un tour.
- T'es sérieux ? Tu te souviens de ce qui s'est passé quand on lui a pris son balai ?
- On avait huit ans. Et puis on s'était bien marré.
- Oui, jusqu'à ce qu'il nous fasse nettoyer la maison de fond en comble.
- S'il te plaît, Cass, c'est peut être la seule occasion qu'on aura.
- Je suis pas suicidaire moi. Et puis, tu sais même pas conduire cet engin.
- Bien sur que si ! C'est pas plus, difficile que de voler sur un balais.
- Bein, tu n'as qu'à y aller, toi. Moi je reste là.
- Allez, ce sera moins drôle sans toi.
- Putain, Leo, c'est l'idée la plus dingue que tu ais jamais eu. Si tu veux une moto, arrête de claquer tout ton fric en Conneries et achètes toi en une.
- J'aurais jamais assez de fric pour me payer un engin pareil. Et puis il y a longtemps qu'on a pas fait un truc rien que tous les deux. Tu es tout le temps fourré avec Ethan.
- Et toi tu es en boîte tous les soirs.
- Justement. Là on est rien que nous deux.
- Tu te rends compte que si on se fait choper on est mort ?
- Je sais. Allez, tu en meurs d'envie, toi aussi.
Elle soupira
- D'accord, mais juste un petit tour, et si on se fait prendre, je dirais que tu m'as mis sous imperium
- Si tu veux. Aide moi à la pousser dehors.
- Pffff, on est en train de faire la plus grosse connerie de toute notre vie.
- Ouais, avoue que tu kiffes !
Elle sourit
- À mort ! Ce qu'on sera bientôt, d'ailleurs, ou c'est toi qui nous tues, ou c'est lui. Alors autant que ça vaille le coup.

Ils poussèrent la moto jusque dans la rue, puis, leo l'enfourcha et la démarra.
- Tu entends ce bruit ? Cria t' il à sa sœur.
- Oui, et il va sûrement l'entendre aussi, si tu te grouilles pas.
- Accroche toi.

Il accéléra. Ce n'était pas la première fois que Cassandra montait derrière la moto, et elle adorait ça. Mais c'était la première fois qu'elle montait derrière son frère. Il prirent une petite route
de campagne, Leo accéléra. La vitesse, l'adrénaline, et le goût de l'interdit les grisaient. Ce sentiment de liberté et de puissance, était comme une drogue.
Elle poussa un cri de joie.
- Plus vite ! Va plus vite !
Une joie sauvage s'empara de Leo. Il mit plein gaz, et la moto fit un bond en avant. La roue avant se souleva, et ils roulèrent quelques secondes ainsi, sur la roue arrière.
-OUIIII ! Hurla Cassandra. Vas y, envole toi !
Leo appuya sur un bouton rouge, et la moto décolla.
Ça n'avait rien à voir avec le vol de balais. C'était bien plus rapide, bien plus fort, émotionnellement.

Ils avaient perdu la notion du temps. Serrée contre son frère, Cassandra ferma les yeux. Autrefois, ils étaient inséparables. Ils faisaient tout ensemble. Les bêtises, les punitions, leurs devoirs, mais ils étaient adultes, à présent. Et même s'ils étaient toujours très proches, ils avaient rarement des moments de complicité comme ce jour là. De plus, elle allait devoir lui dire qu'elle allait quitter l'appartement pour vivre avec Ethan.. Ils se fréquentaient depuis cinq ans, et il était temps de vivre ensemble. Ça lui arrachait le cœur, de le dire à Leo.
Ils avaient toujours vécu ensemble. Et même si elle aimait Ethan, elle avait peur de quitter son frère.
Soudain, un hibou frola la tête de Cassandra. Elle poussa un cri, fit un geste brusque, la moto fit une embardee. Leo tenta de reprendre le contrôle, mais elle semblait prise de folie elle fonça à pleine vitesse vers un lac.
- ON VA MOURIR ! Hurla Cassandra
- TRANSPLANE ! Répondit Leo.
- Mais et toi ?
- VITE !
Elle s accrocha à son frère, et transplana.
Ils se retrouvèrent sains et sauf sur la berge.
La moto heurta violemment le sol et se disloqua. Les débris fusèrent à plusieurs mètres autour.
- PUTAIN, Cass, regarde ce que tu as fait !
- CE QUE J'AI FAIT ? C''EST TOI QUI CONDUISAIS !
- tu m' as déséquilibré.
- Je t'ai.. T'es gonflé, il fallait le dire que tu savais pas. Conduire.
- JE SAIS CONDUIRE ! C'est toi qui ne sait pas te tenir sur une moto.
- Ouais bein t'iras expliquer ça à papa ! Je te rappelle que c'était ton idée de prendre la moto.
- La moto.. Gémit Leo.
Cassandra posa une main sur l'épaule de son frère, tandis qu'il regardait ce qui restait de la belle moto de leur père..
- Il va nous tuer. Gémit Leo.
- Ouep ! Cette fois on est mort. Dit Cassandra.

Leo aperçut un objet qui brillait dans l'herbe. Il tendit sa baguette, et l'objet lui saura dans les mains.. C'était une partie du guidon de la moto.
Cassandra fronça les sourcils.
- Qu'est ce que tu va faire de ce truc ?
Leo haussa les épaules
- C'est un souvenir.

Sirius et Hermione Black se trouvaient dans le jardin de James et Lily Potter.
Ils n'avaient pas de vue sur la route. Mais le wombissement d'une moto, alerta Sirius, qui fronça les sourcils.
- Mais... C'est ma moto !
- Tu sais, dit James, tu n'es sûrement pas le seul à posséder une moto, dans le coin.
- Je suis le seul, dans le quartier. Crois moi, si quelqu'un d'autre possédait une moto je le saurais.
- Mais qui pourrait conduire ta moto ? Dit Hermione. Les moldus n'ont pas accès à la maison, et des sorciers n'ont rien à faire d'une moto.
- Tu as sans doute raison, mais je préfère vérifier.
James soupira.
- Tu sais, je t'ai toujours trouvé un peu obsessionnel, avec cet engin.
- J'aime les motos, c'est pas un crime.
- non, mais l'obsession maladive ça se soigne. Lily pourrait peut être trouver une potion.
- Ça y est, tu as fini ? Je vais juste jeter un coup d'œil, et je reviens.
Hermione secoua la tete.
- il tient plus à sa moto qu'à moi. Grogna Hermione.
- Elle au moins ne me fait pas la tête, parce que je rentre en retard.
Le sang d'Hermione ne fit qu'un tour
- Tu sais très bien que c'est pas ce que je te reproche. Dit elle. Mais plutôt l'état dans lequel tu rentres.
- Une fois. Hermione. Je me suis mis minable une fois !
- Ce mois ci ! Répliqua t'elle.
- Et après on se demande pourquoi je préfère ma moto.
Elle lui donna un coup de coude dans les côtes.
- Aie ! Je plaisante, chérie, je plaisante.
Elle n'a jamais rien compris à mon humour. Soupira t'il.
- Tu parles d'un humour !
James et Lily, habitué à leurs petites chamailleries sourirent.
Sirius embrassa sa femme.
-Je t'aime. Je reviens vite
- Je t'accompagne. Dit James, j'ai besoin de me dégourdir les jambes.

Ils sortirent dans la rue, et Sirius alluma une cigarette.
- Je commence à me faire vieux. Dit il.
James pouffa.
- Tu as quarante quatre ans. Tu es dans la force de l'âge.
- La force je sais pas, mais l'âge...
- Tu nous ferais pas une petite déprime, toi ?
- Tu me connais mieux que ça, non ? Non, c'est juste de la fatigue, ça ira mieux à Tahiti.
- Mmmm, le sable chaud, le soleil.. Dit James, rêveur. Et sinon, ça va bien avec Hermione ?
- On ne peut mieux. Étant donné qu'elle n'est jamais là. Dit il, narquois.
Madame le ministre de la magie est trop occupé pour prendre soin de son Auror de mari.
James pouffa.
- Depuis quand as tu besoin qu'on prennes soin de toi ?
- Il y a des choses que j'ai passé l'âge de faire tout seul.
James éclata de rire.
- Ou qu'elle n'aimerait pas que je fasse sans elle. Ajouta t'il.
- Tu penses qu'à ça, ma parole !
- Que veux tu, il reste peu de plaisir, pour des quadras mariés.

Ils étaient arrivés devant la maison que Sirius partageait avec son épouse

- Jusque là. Tout va bien. Dit il.
Il donna un coup de baguette contre le portail, puis un second sur la porte du garage. Sa cigarette lui tomba de la bouche. La moto avait disparu.

- Qui a bien pu... Commença James.
Ils s'échangêrent un regard entendu.
- Les jumeaux ! Dirent ils en cœur.
Le visage de Sirius se durcit.
- Cette fois. Je vais les tuer ! Dit il.

James était rentré chez lui, et Hermione avait rejoint son mari. Lorsque James était revenu leur dire que les jumeaux avaient emprunté la moto de Sirius, Hermione avait pâli.
- Merde ! Ils n'ont pas osé ?
- Faut croire que si. Dit James. Hilare.
- Cette fois il va les tuer. Dit Hermione. Mais qu'est ce qu'ils ont dans le crâne !
- Ils ne sont toujours pas calmés ? Dit Lily.
- Penses tu. Ils sont indécrotables Bon, je ferais mieux d'y aller. Il vaut mieux que je sois là quand ils vont rentrer.

Lorsqu'elle le rejoignit, il faisait les cent pas devant le garage ouvert.
Tout son être exprimait une colère noire.
Hermione déglutit et approcha.
Il tourna vers elle un visage crispé de rage.
- TES ENFANTS ONT VOLÉ MA MOTO ! Accusa t'il.
- Ce sont aussi TES enfants, tu sais.
- Et alors ? Ça leur donne le droit de de prendre ce qu'ils veulent ?
- Non, bien sur que non !
- Cette fois, je vais les pulvériser. Tu entends !
- Tout le quartier t'entend, Marmonna t'elle.
- J'EN AI RIEN À FOUTRE ! HURLA T'IL. MA MOTO, HERMIONE. IL M'ONT VOLÉ MA MOTO ! TU SAIS, À QUEL POINT J'Y TIENS.
- Je sais. Mais ils l'ont juste empruntée, ils vont la ramener.
- IL VAUDRAIT MIEUX POUR EUX ! ET SI JAMAIS IL Y A NE SERAIT CE QU'UNE ÉGRATIGNURE, ILS VONT LA SENTIR PASSER. CROIS MOI.
Hermione ne répondit pas.
- C'EST PAS VRAI ! QU'EST CE QUE JE LEUR AI FAIT, HEIN ? J'AI PAS ETE UN BON PÈRE ?
- Bien sur que si !
- JE LEUR AI PAS TOUT DONNÉ ? ILS N'ONT JAMAIS MANQUÉ DE RIEN, JAMAIS !
- Je sais.
- IL ONT TOUJOURS EU TOUT CE QU'ILS VOULAIENT. JE LEUR AI JAMAIS LEVÉ LA MAIN DESSUS ! JAMAIS ! ET POURTANT, MERLIN SAIT QU'ILS AURAIENT SOUVENT MERITE UNE BONNE RACLÉE,
J'AI JAMAIS RIEN DIT QUAND ILS FAISAIENT DES BÊTISES. MÊME QUAND LES VOISINS VENAIENT SE PLAINDRE.
- Je sais chéri.
- J'AI ÉTÉ TROP GENTIL ! JE LEUR AI TOUT PASSÉ, ET VOILÀ COMMENT ILS ME REMERCIENT ! ILS NE RESPECTENT RIEN ! SI J'AVAIS OSÉ FAIRE ÇA À MON PÈRE...
- Il t'aurait tué, je sais. Dit Hermione.
- EXACTEMENT ! ET AVANT ÇA JE ME SERAIS PRIS UNE DIZAINE DE DOLORIS.
- Sirius..
- QUOI ?
Elle soupira.
- Rien.
Lorsque les jumeaux apparurent, deux heures plus tard, Sirius n' avait pas décolèré. Ils faisait toujours les cent pas devant le garage.

Ils se tenaient au coin de la rue, et observait le va et vient de leur père.
- Merde, dit Leo, il a l'air furax.
- Ouais, rencherit Cassandra. On dirait un fauve prêt à nous bouffer tout cru. Cette fois. On a merdé, on est vraiment dans la merde.
- bein, si on se barrait ?
- Quoi ?
- On rentre à l'appart et on fait genre on est jamais venu ici.
- Tu parles. Comme s'il ne savait pas déjà que c'est nous. Et puis, ce serait lâche. On est pas des dégonflés. On a fait une connerie, à nous d'en assumer les conséquences.
- Tu parles comme maman.
- Ouais, bein, si on l'écoutait plus souvent, on serait pas dans cette merde.

Ils traversèrent la rue.

Sirius les vit arriver et soupira, soulagé. Il commençait à s'inquiéter. La colère avait momentanement fait place à l' angoisse, il redoutait qu'ils leur soient arrivés malheur.
Cependant, la moto n'était pas là, ce qui ne présageait rien de bon.
Ils s 'aprochèrent du garage, tête baissées. Le regard de Sirius était insondable, mais une veine battait sur sa joue, signe évident d' un profond énervement.
- Vous n'avez rien ? Demanda t'il abruptement.
Les jumeaux s'échangèrent un regard surpris.
- non, répondit prudemment Cassandra.
- Tant mieux. Je me suis inquièté. Et la moto ?
- On la laissé dans un champ.. Dit Leo en gardant la tête baissée.
- Je vois. Dans quel état est elle ?
Ils s'échangèrent un nouveau regard gêné, et comme Leo ne répondait pas, c'est Cassandra qui le fit.
- Elle est foutue, papa.
Sirius ferma brièvement les yeux, ses poings se serrèrent. Son visage se crispa encore d'avantage.
- Je suis désolé papa. Dit Leo.
Pas de réponse.
-- Je voulais juste faire un tour, je pensais pas...
- C'est de ma faute. Dit Cassandra. On était en train de voler, tout se passait bien, et puis un oiseau m'a frolé, j'ai eu peur. Et Leo à perdu le contrôle de la moto.
Nouveau silence.
- Papa.... Dit Leo.
- Je sais que tu es en colère, et que tu nous en veux, mais...
- En colère ? La voix de Sirius était si calme, trop calme, ça lui ressemblait si peu ! Non, Cassandra, je ne suis pas en colère. Je suis au delà de la colère. Je suis déçu ! Profondément déçu.
Un éclair de panique, passa dans les yeux bruns de Cassandra. Oh non, papa, pas ça ! Mets toi en colère, frappe nous, mais la déception, ça non.

- Je sais bien que vous n'avez aucun respect pour qui ou quoi que ce soit, que vous n'êtes que des sales gosses, égoïstes, égocentriques et que vous n'avez aucune conscience du mal que vous faites autour de vous. Je trouvais même ça plutôt drôle quand vous étiez à Poudlard. Mais... Vous n'êtes plus des gosses. Et vos pitreries, ne m'amusent plus du tout. Je croyais qu'en devenant adultes, vous deviendriez responsables, mais je me suis trompé. Vous n'avez pas changé. Vous êtes toujours les même petits crétins insolents et irrespectueux et au fond ça ne me gênait pas, parce que quoi que vous fassiez, vous nous respectiez, votre mère et moi , Mais bon, là aussi, je me suis trompé. En fait, vous ne nous respectez pas plus, que que les autres.
- Non, dit Cassandra, c'est faux,, je t'assure.
- Vous savez, en fait j'étais comme vous. Sur de moi, arrogant, méprisant, persuadé que j'étais le maître du monde. Le meilleur, le plus grand. Que j'avais tous les droits, que je pouvais tout me permettre. Je pensais que les Maraudeurs, c'était cool, qu'on était les meilleurs, les plus populaires.
- Bein, c'était vrai, non ? Dit Leo.
- C'est ce que je croyais. À l'époque, il y avait un gamin, il était à Serpentard. C'était un pauvre gosse, sang mêlé, solitaire, mal dans sa peau, et sûrement pas très heureux chez lui, mais James et moi, on l'a tout de suite pris en grippe. Je saurais même pas vous dire pourquoi, mais j'ai failli l'envoyer à la mort, James a risque sa vie, pour le sauver. Pourquoi j'ai fait ça ? Comme ça, pour m'amuser, pour faire une farce, parce que je le pouvais, et puis ce gamin n'était rien, à côté de moi. Et puis un jour. Une jeune femme que j'aimais beaucoup, m'a dit que les Maraudeurs n'était que des harceleurs cruels. Et qu'ils ne valaient pas mieux que les mangemorts que nous méprisions.
- Mais. Cest faux ! S'insurgea Leo.
- Non, c'était vrai. On peut s'amuser, mais pas aux dépents des autres. Pas en faisant du mal aux gens qui ne vous ont rien fait. La différence entre vous et moi, c'est que moi j'étais en colère ! Tout le temps, j' en voulais à la terre entière. Parce que mes parents, étaient froids, durs, intransigeants, et violents. Je pensais que j'avais le droit de me défouler sur lui, c'était faux, bien sûr, mais, vous, vous n'avez pas cette excuse. Vous avez été choyés, aimés, gâtés, et pourtant, vous vous permettez de blesser les gens, juste par jeu.
- On ne voulait pas te blesser, papa. Dit Cassandra.
- Oui, on est sincèrent désolé. Renchérit Leo.
- Je veux bien le croire, mais c'est trop tard. Allez, fichez le camp, je vous ai assez vu pour aujourd'hui. .
- Papa..
- Non, Leo. Je fais des efforts désespérés pour me contenir et ne pas te flanquer la trempe que tu merites. Alors, rentre chez toi. On se verra demain au ministère.
- Papa..
- C'est valable. aussi pour toi, Cassandra.
Elle poussa un profond soupir.
- je..."heu..j'ai ramené ça. Dit Leo, en déposant par terre ce qui restait de la moto.
Cassandra saisit le bras de son frère, et ils transplanèrent.

Sirius regarda un moment le bout de ferraille tordu en secouant la tête. Quels sales gosses !
Il resta un moment adossé contre le mur du garage. Il alluma une cigarette. Il avait besoin de se calmer, avant de rentrer, sinon, il risquerait de s'en prendre à Hermione, et il ne voulait pas se disputer avec elle.

- Salut Frangin ! Dis donc, c'est pas la joie, qu'est ce qu'il se passe ? Tu t'es disputé avec ta femme ?
Sirius soupira.
- Salut Reg. Non, avec mes gosses.
- Aie, qu'est ce que les jumeaux terribles ont encore fait ?
- Ils ont bousillé ma moto.
Il lui désigna le morceau de ferraille.
- C'est tout ce qu'il en reste
- NON ! Ils ont osé touché à la huitième merveille du monde ? Et ils sont toujours en vie ? Tu ramollis, Sirius.
Ce dernier poussa un soupir exaspéré.
- Qu'est ce que tu veux, Reg ?
- Bein, je voulais te demander si tu serais d'accord pour qu'un pote vienne voir ta moto, mais.. Là, je peux oublier.
- Un pote ?
- Ouais, mon nouveau mec, Christopher. Il est dingue de motos. Alors quand je lui ai parlé de ta magnifique BM..mais bon, tant pis.
- C'est du sérieux cette fois ?
Régulus haussa les épaules.
- On se connaît depuis deux jours.
Sirius sourit.
- Donc, c'est du sérieux. Dit il.
- Peut être, on verra. En tout cas, j'aurais pas aimé être à la place des jumeaux. Tu as dû leur passer une sacrée chasse.
- Même pas. Que veux tu que je te dise ! Ces gosses sont insupportables.
- Ouais, mais, tu sais, tu as beaucoup de chance de les avoir. Et même si je reconnais qu'ils sont plutot remuant. N'empêche qu'ils t'apportent plus que tu ne le crois.
- Et bien, que de sagesse. Reg ! Qu'est ce qui t'arrive ?
- Je vieillis. Que veux tu.
- Allez viens, on va boire un verre, j'en ai besoin.

Le lendemain, Leo n'en menait pas large, lorsqu'il entra dans le bureau de son père.
- Salut papa.
- Leo.
- Je.. Heu.. Je voulais m'excuser, pour hier.
Sirius soupira.
- Qu'est ce qui t'a pris de faire ça ?
- je sais pas, je... Voulais faire quelque chose avec Cass, depuis qu'elle est avec Ethan, elle passe tout son temps avec lui, et moi, elle me calcule plus. Et puis.. Elle va déménager.
Sirius sursauta.
- Quoi ? Mais... Ou ?
- Elle va vivre avec Ethan.
- Leo, vous n'êtes plus des gosses. Tu devais bien te douter que ça arriverait, non.
- Je sais. Mais... On a toujours vécu ensemble, et maintenant.. Je le déteste ce type.
Sirius soupira.
- Tu sais, on avait pas ce genre de lien, avec Reg, mais.. Quand j'ai rencontré James, il est rapidement devenu plus qu'un ami. Et on avait un peu ce genre de rapport, très fusionnel. Et puis il est tombé amoureux, et j'étais hyper jaloux de cette fille qui me volait mon ami, mon frère. Quand on est entré dans l'ordre du Phoenix, je me suis bêtement dit que tout redeviendrait comme avant. Mais elle aussi a rejoint l'ordre, et ça m'a pris un peu de temps, mais j'ai fini par comprendre, que je n'avais pas perdu mon ami, mon frère, mais que j'avais gagné une amie, la petite sœur que je n' avais jamais eu..
- Tu veux que je devienne ami avec Ethan.
- Si tu te braques contre lui, tu obligeras ta sœur à faire un choix impossible, entre toi et l' homme qu'elle aime. Quelque soit sa décision, vous serez malheureux, tous les deux.
Il parut réfléchir.
- Ouais, t'as sûrement raison...p'pa..je te rembourserais pour la moto. Ça prendra du temps, mais...
- Laisse tomber, ce n'est qu'une machine. Mais... Si tu veux te faire pardonner, il y a le grenier à débarrasser. J'avais prévu de le faire, mais comme tu le sais, nous partons à Tahiti dans deux semaines.
- OK, pas de soucis..
- Oh, et pendant que tu y es, nettoie aussi le garage. Je veux qu'il soit nickel lorsque ma nouvelle moto arrivera.
Le visage de Leo s'éclaira.
- Tu t'es acheté une nouvelle moto ?
- Oui, mais ne rêve pas, elle sera bardée de sortilèges antivol.
- Oh, ne t'en fait pas, plus jamais je touche à quelque chose qui vous appartiens à maman et toi.
- Bien.. Parfait. Au moins tu auras appris quelque chose. Allez file, tu vas être en retard.

Une fois son fils parti, Sirius étendit ses longues jambes et saisit le magasine de moto qu'il avait acheté au kiosque, et détailla la superbe machine qu'il avait l'Intention d'acheter.
Reg avait raison. Ils avaient beau l'énerver. Et le rendre dingue, il n'échangerait ses enfants, pour rien au monde.

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