Voyeurisme Quidditchien

j'adore ce titre il me fait trop rire xD

HP/DM

           

« Quelle fouine ! Quel sale petit cancrelat ! »

L'exclamation résonna longuement dans le dortoir rouge et or qui cet après-midi là avait été déserté par tous ses occupants, sauf un grand brun agacé. Or, bien vite on put entendre ses pas marteler violemment la pierre lissée par les semelles des centaines d'élèves qui les avaient foulés avant lui. A nouveau, il était dans une colère noire qui avait bombé son dos et plissé ses yeux. En effet, son visage déjà si sombre avait pris une superbe teinte bleutée sombre, comme un ciel étoilé. Cela ne le faisait pas du tout rire alors qu'il avait foncé dans la douche de son dortoir, une serviette sombre entre les mains. Il se jeta sous l'eau de sa douche et commença à frictionner tout son visage et son cou mais rien n'y faisait. L'eau roulait contre son torse, restant irrémédiablement claire tandis que son visage gardait irrémédiablement la couleur de cette encre. Il avait pourtant tout essayé, passant également par la magie pour se sortir de cette situation, mais lorsqu'il sorti de la douche, la peau douloureuse d'avoir tant frotté, il remarqua dans son miroir que rien n'avait changé. Ses cheveux ébènes tombaient sur son visage qui lui était défiguré. On ne pouvait voir que ses yeux vert émeraude qui brillaient sans pareil comme deux grosses étoiles mystérieuses au milieu d'une nuit sombre. Or, il ne voyait à cela aucun attrait, juste les traces d'une bien mauvaise blague et dont il n'avait aucunement besoin. Il se sécha donc rageusement, enfila ses vêtements bien rapidement avant de marcher à grands pas hors de son dortoir.

Ce jour-là, tous les Griffondors étaient partis se le terrain de Quidditch, leur équipe jouait. Malheureusement pour l'attrapeur favoris des Rouges et Ors s'était résigné à ne pas jouer ce jour-là. En effet, il s'était blessé la veille « malencontreusement » en tombant nez à nez avec un frisbee à dent de serpent. Il avait perdu un bon morceau de son oreille droite au passage et même après avoir été arrangé magiquement par l'infirmière elle lui avait interdit de jouer le lendemain, disant qu'il allait forcément se faire plus de mal que de bien. Il trouvait que cela était un peu gros surtout qu'il s'agissait d'un des matchs les plus importants de la saison, ils jouaient contre Serpentard et il s'agissait toujours du match le plus laborieux de la saison. Il y avait toujours tant de tricherie sur le terrain, et à nouveau il en avait fait les frais. Il aurait pensé que suite à la guerre tous auraient été bien plus compréhensifs, mais ce n'était absolument pas le cas. Les Serpentard n'avaient pas changé leurs habitudes et cela le désola. D'ailleurs, cette nouvelle blague de mauvais goût venait de faire exploser Harry de colère. Il se dirigea donc avec fureur vers la sortie de son dortoir et se mis à parcourir les couloirs pour retrouver au plus vite la grande porte. Sur son passage il ne croisa alors que des vieux tableaux, des armures rouillées et des fantômes, peu intéressés par le match qui se déroulait à l'extérieur, mais qui en le voyant passer ne purent s'empêcher d'émettre un gloussement amusé. Nick Quasi-Sans-Tête fut même le premier à lui faire remarquer qu'il avait l'air dans une colère « Noire », ce qui décrocha un sourire forcé à Celui-Qui-A-Survécu.

Enfin, il arriva dans le Hall où il croisa quelques élèves qui n'étaient pas intéressés par le match, et ils trouvèrent bien amusant de murmurer sur le passage du Sauveur. Il leur jeta un regard si noir que le petit groupe se tut un instant, mais dès lors où il avait passé la porte pour rentrer sur les terrains extérieurs de Poudlard, les railleries avaient reprises. Mais il s'en fichait bien, il savait qui aller réprimander -pour ne pas dire étrangler- pour cette mauvaise blague. Il se glissa donc habilement derrière les box où tous hurlaient de joie ou de colère, et lentement il se retrouva devant les portes des vestiaires. Les portes portaient les couleurs de chaque équipe, ainsi, l'une d'elle avait une bannière Gryffondor légèrement plissée, alors qu'en face, un emblème de serpent parfaitement repassé flottait sous quelques coups de vent. Harry plissa alors le nez et passa la porte en toute illégalité, après tout, ce n'était pas cela qui allait lui faire peur.
Ainsi, une fois à l'intérieur, le grand brun se glissa jusqu'aux douches lustrées qu'il dépassa silencieusement, et enfin, il trouva là un placard. Il y pénétra en soupirant, il suffisait à présent d'être patient. Il était certes entre quatre minuscules murs en bois, et il ne voyait qu'une raie de lumière qui pénétrait par la porte percée mais cela suffisait pour être sûr de voir sa proie arriver.

Il ne sut combien de temps il patienta, mais le match avait pris bien plus de temps qu'il ne l'aurait cru. De plus, il avait fini par comprendre que l'issue était également inattendue, Serpentard l'avait emporté haut-la-main grâce à leur attrapeur Blond qui semblait avoir fait des progrès. Harry sut cela simplement en écoutant les joueurs qui rentraient dans le vestiaire et qui s'esclaffaient, et hurlaient de joie.

« Malfoy, tu nous as vraiment impressionné sur ce coup-là. Même s'il faut avouer que nous avions un bel avantage avec nos cent points d'avance. »
« J'aimerai te rappeler mon cher Blaise, que si l'autre attrapeur attrapait ce fichu vif, vos cent points n'auraient pas sauvé nos fesses. Donc je mérite qu'on m'acclame. »
Harry se renfrogna et regarda par la fente qui était légèrement au-dessus de ses yeux. Il se hissa alors sur la pointe des pieds et vit l'équipe de Quidditch vert et argent approcher. « Tu as toujours été imbuvable même dans la défaite, Malfoy. Parfois je me demande même comment un être aussi sympathique moi a pu être ami avec toi. »
'C'est vrai qu'il est la modestie incarnée' pensa Harry alors qu'il voyait les deux garçons s'approcher des douches.
« Quelle modestie, cher ami. »

Harry avait alors surpris Malfoy rire, mais pas un de ces rires désobligeants auquel il avait toujours droit, non, un rire sincère et provoqué par son propre humour. Cela fit un drôle d'effet sur le visage du Sauveur qui avait fait un petit sourire, mais il ne tint pas longtemps. En effet, c'est bien rapidement que l'on avait pu apercevoir ces traits se déconfire. Il avait, tout droit devant ses yeux, un Malfoy qui se cachait derrière un rideau qui le séparait de Blaise, mais pas de lui. Il avait donc tout droit devant ses yeux, le grand blond qui commençait à se dévêtir en parlant du match à son ami qui se tenait de l'autre côté du rideau. Il se mis à paniquer et regarda autour de lui. Il était piégé comme un rat dans ce placard vide. Et c'est alors avec horreur qu'il comprit. Il s'agissait du placard où ils plaçaient leurs vêtements pendant la douche pour qu'ils ne soient pas trempés et... et Malfoy allait forcément y mettre ses affaires. Il passa ses mains partout dans le placard et jura le plus faiblement possible, la serviette de Malfoy y était déjà. Il était officiellement déjà mort. Il imaginait déjà Snape arriver en trombe, l'accusant de Voyeurisme et de toutes sortes d'infractions plus vulgaires qui le mettraient dans un nouvel état de détresse face à tous les autres élèves. Il deviendrait... Harry le Voyeur ou... Harry Pelotteur ? un frisson de dégoût le parcouru alors qu'il se mettait à réfléchir à cent à l'heure pour se sortir de cette situation.

Pendant ce temps, le plus calmement du monde, Malfoy avait ôté sa robe d'attrapeur qu'il pliait délicatement. Il s'était ensuite attelé à ses bottes et son pantalon tâché par quelques traces de gazon. Il était tombé une fois pendant le match en voyant que son adversaire préféré ne courrait pas contre lui. Il ne voyait pas ce qui avait put faire renoncer Harry à jouer, surtout lorsqu'il s'agissait d'humilier sa maison en étant bien meilleur que lui. Il ne demandait pas mieux que de gagner, évidemment mais il aurait préféré gagner contre Harry. Cela aurait rendu la victoire encore plus jouissive. Il mordit longuement sa lèvre pâle alors qu'il rejetait ses cheveux blonds en arrière. De l'autre côté du rideau son ami Blaise faisait déjà couler l'eau, et les autres aussi. Il soupira longuement, il aurait voulu discuter un peu plus mais il ne savait pas si c'était une bonne idée sachant qu'ils étaient tous probablement nus... il haussa tout de même les épaules et passa sa tête par le rideau pour regarder Blaise. Il vit alors son ami le dévisager durement.

« Ah Malfoy ! je t'ai déjà dit d'arrêter de me regarder quand je me lave. »
« Quand je veux parler j'ai besoin de regarder la personne, en plus si je le cris tout le monde va l'entendre. »
Harry, alerté par le cri du chocolaté regarda à nouveau par la fente. Il vit alors Malfoy, penché en avant, dans un simple caleçon rouge, la tête passée par le rideau. C'était sa seule chance de pouvoir espérer sortir de là ! il ouvrit alors le plus délicatement du monde le placard, jurant lorsqu'il fit grincer les gonds, alors que Malfoy s'était mis à sautiller sur ses jambes lentement comme s'il était soudainement tout heureux.
« Tu crois vraiment qu'il a abandonné pour me laisser gagner ? ça m'étonnerait qu'il fasse une chose aussi gentille Blaise. »
« J'en sais rien, moi je crois qu'il t'aime bien le Potter. »
« Dis pas ça, tu sais bien ce que ça me fait. » Rougit Malfoy soudainement alors qu'il avait serré ses genoux, Harry n'en revenait pas. Il était figé.
« Ah tu sais que ça m'écœure au plus profond de mon être quand tu dis ça Malfoy. Brrrrr »
Malfoy posa ses deux poings sur ses hanches. « Moi je dis rien quand tu parles de Seamus comme si c'était un Dieu alors qu'il est petit et quasiment alcoolique ! »
« Il est Irlandais ! il aime la bière c'est tout. Puis moi je dis rien quand tu dis être dingue d'un binoclar sans personnalité. »
Draco fronça les sourcils aussi forts que possible et tira le rideau pour s'approcher de son ami. « Retire tout de suite ! »

Harry posa une main sur sa joue en feu alors qu'il vacillait, où était-il tombé ? dans un monde de fou probablement où Malfoy était fou de lui et se battait pour lui contre un Serpentard. Il ne comprenait plus. il s'appuya contre le mur de la douche alors que soudainement un regard chocolat croisa le sien. Malfoy hurlait si fort et Harry avait si mal à la tête depuis que cette boîte de chocolat lui avait explosé au visage, il ne comprenait plus rien, il ne fit pas même attention au fait qu'un Blaise, nu, venait de le voir, là, dans la douche de Malfoy. Blaise restait bouche bée alors que Malfoy déblatérait des insultes qui n'avaient ni queue ni tête, et d'ailleurs en ne voyant aucune réponse de la part de son ami, il referma violemment le rideau et grogna.

« Dégénéré ! » s'exclama-t-il finalement avant de se retourner.

Un instant... il fixa devant lui avant de frotter ses yeux de mercure fortement. C'était quoi cette chose devant lui ? ça ressemblait beaucoup à Potter mais c'était tout noir et tout sale. Après tout Potter n'était jamais parfaitement briqué mais là.... Potter ?! Le Serpentard fit un bond d'au mois un mètre alors qu'Harry avait reprit ses esprits. Il lui fit signe de rester silencieux, espérant que cela finirait par fonctionner alors que Malfoy s'était mis à trembler fortement, les genoux serrés. Il avait tout entendu, tous les éloges, tous ses sentiments stupides ?! la colère commençait à monter en lui et il attrapa Harry par les épaules prêt à lui donner le coup le plus puissant possible.

« TOUT CE QUE J'AI DIT JE NE LE PENSAIS PAS ! » Hurla-t-il finalement avant qu'Harry ne pose une main sur sa bouche.
« Malfoy, écoute, j'ai pas le droit d'être là alors... ça m'arrangerait que tu ne dises rien. »

Harry avait offert un sourire un peu tendu à Malfoy alors qu'il espérait enfin pouvoir sortir d'ici, tant pis pour sa vengeance, il irait voir Madame Pomfresh pour retirer cette encre indélébile et puis cela serait tout. Mais, dans l'esprit blond, torturé par des sentiments si contradictoires, cette présence voulait dire bien plus de choses. Il mit alors en connexion deux petit neurones lubriques et un sourire gêné s'afficha sur ses lèvres. Harry Potter, le sauveur, était dans sa douche, et il était caché là, à l'attendre pour qu'il prenne sa douche. Il était contre le Voyeurisme mais là, il s'en contrefichait, il était l'objet du désir d'Harry Potter. Son Harry ! il le regarda alors timidement, le haut de ses pommettes rougissant faiblement.

« Je comprends, Harry... alors je serai silencieux. » Draco plaqua son corps à celui du brun, le prenant en otage sous la douche.
« Hein ?! nan mais je crois que tu m'as mal compris et... »

Malfoy ne voulait pas en entendre plus et il fut bien heureux d'entendre le brun se taire lorsqu'il posa son nez contre le sien. Il le regardait comme s'il était la chose la plus désirable jamais créée et cela fit apparaître un grand creux chaud dans le ventre du Sauveur. Jamais encore il n'avait eu droit à ce regard de braise que Malfoy parfois faisait et son corps entier avait l'air d'être devenu tout mou. Il senti pourtant une main chaude se placer sur sa taille et il ne comprit plus ses réactions. Il pensait bien être mort mais il sentait parfaitement le souffle de Malfoy, il entendait les autres joueurs arrêter leurs douches et quitter le vestiaire, il les entendait même parler. Il était un infiltré parmi des serpents, et même s'il était un lion, se sentait aussi faible qu'une minuscule souris prête à être dévorée. Il ne pensait pas avoir aussi raison alors que Malfoy imaginait déjà toutes les choses possibles, là tout de suite, et la tâche immonde sur son visage n'enlevait rien à sa beauté.

Il glissa alors ses mains claires sous la robe du sauveur qu'il enleva sans prendre le soin de la plier. Elle fut rejetée sur le fond du placard où se trouvait jusqu'alors Harry dans une grosse boule de tissu informe. Harry regarda sa robe en avalant longuement sa salive tandis que déjà, Malfoy s'occupait de sa chemise. Ses mains savaient parfaitement ce qu'elles devaient faire mais le grand blond se contenait, il ne devait pas trembler à présent, il voulait bien faire et s'il tremblait il perdrait cette occasion si magnifique. Il glisse donc ses doigts le long de tous les boutons avant d'ouvrir lentement les pans de la chemise blanche. Il regarda avec attention la peau brune qu'il avait découvrit et il glissa longuement ses phalanges fines sur la peau, goutant de la pulpe de ses doigts chaque muscle qui se laissait entrevoir. Harry était vraiment musclé pour un maigrichon et cela lui arracha un sourire tendre. Il fit donc glisser lentement la chemise blanche des épaules carrées avant de se glisser dans le creux du cou. Dès lors, Le blond put sentir le brun s'offrir à lui, tendre con cou et approcher timidement son torse au sien. La sensation vint électriser son corps tandis que la peau sombre était venue contre la sienne, une sensation de chaleur l'avait alors pris et avait fait battre son cœur plus fort.

Quant à Harry, il n'en revenait pas. Il venait de laisser Malfoy le déshabiller et à présent, il laissait ses mains vagabonder sur ses fesses et sa ceinture. Le pire restait ces soupirs qui lui échappaient et qu'il ne pouvait contrôler. Il devenait fou du corps de sa Némésis et il n'osait à peine se dire qu'il n'avait pas le droit. Dans le recoin le plus tordu de sa tête il se disait que c'était tout ce qu'il avait toujours voulu. Il se recula alors lentement lorsque Malfoy commença à se mettre à genoux face à lui, emportant sur son passage son pantalon et ses chaussures qui furent également mises de côté. Il senti pourtant une main le ramener vers lui et un sourire vint orner les lèvres déjà rouges sang du blond.

« Tu as peur, Harry ? »
« N'importe quoi, c'est toi qui aimerait bien penser ça. » Grogna-t-il alors qu'il posait timidement une main dans les cheveux blonds de Draco. Ils étaient tellement doux...
Un rire anima le blond et soudainement il retira le caleçon gris du sauveur qui laissa échapper un hoquet lorsqu'il vit son membre tendu devant lui. « Je vois... »

Le blond retira par la suite son caleçon et avec celui d'Harry ils se retrouvèrent dans le placard qui fut claqué du bout des doigts par le blond. Enfin, à l'aide d'un sort murmuré, le Serpent mis en  route l'eau chaude qui glissa lentement le long du corps du brun. Il poussa un soupire de bien être mais un autre plus fort vint prendre sa gorge lorsqu'il senti une main chaude et délicate sur un parte bien sensible de son corps. Son regard ne put que dériver vers ses pieds où un Malfoy concentré c'était mis à caresser le sexe dressé de son amant tout en s'avançant vers lui. Harry adorait cette drôle de sensation, cette idée que bientôt il serait gâté par la personne qu'il pensait détester le plus au monde. Cette pensée d'ailleurs le quitta bien vite lorsqu'une langue chaude était venue se glisser le long de son bâton de chair. Ses doigts se serrèrent dans la chevelure blonde, encourageant l'autre à en faire bien plus... il fut récompensé et c'est bien vite une bouche qui vint cajoler toute la longueur tendue alors que la douce musique de l'eau venait étouffer les gémissements du brun. Tous attendaient pourtant Malfoy à l'extérieur, jugeant qu'il commençait à tarder. C'est alors que Balise s'avança en toussotant.

« Malfoy va tarder... »
Le capitaine grogna. « Et pourquoi ? »
« v-Vous le connaissez il aime bien faire des dizaines de soins pour sa peau. »
« Franchement si je savais pas qu'il était gay jusqu'à l'os j'aurai pété un câble » répliqua-t-il en récupérant ses affaires. « Il m'entendra ce soir au repas. »
« haha, je... je le préviendrait commenta Blaise en poussant les autres joueurs dehors. »

Harry, pendant ce temps, était déjà pantelant alors que l'encre coulait peu à peu de son visage, révélant des joues rougies, des lèvres enflées et des yeux encore plus brillants. Il laissait l'eau couler le long de son visage, son torse alors que lentement Draco s'était redressé pour caresser ce corps qu'il désirait tant. Il caressa la taille, le membre, le torse et le cou avant de se jeter sans remords sur les lèvres enflées. Elles étaient délicieuses alors qu'il avait posé une main sur le mur dans son dos. il le dévorait, le prenait rien que pour lui et lui disait dans ses baisers des « tu m'appartiens » muets qu'Harry avait bien compris. Il posa alors ses mains sur son torse blanc qu'il caressa lentement puis avec plus d'insistance, essayant de rappeler de chaque texture sur ce torse tant aimé.

« Harry, je te précipite mais Blaise va pas tarder à frapper à la porte en hurlant. »
« J'ai compris Draco »

Harry avait beau n'avoir jamais fait ce genre de choses, il n'était pas dupe. Il se tourna donc, et posa son torse brulant contre le carrelage gelé, ressortant ses fesses timidement. Draco, lui offrit alors un sourire qui se voulait tendre mais qui apparu à Harry comme le plus beaux de tous les sourires. Il avait vacillé faiblement à cette idée et le blond en profita pour venir caresser les deux globes de chair, posant son torse contre le dos creux. Il caressa alors d'une main une fesse ferme avant qu'un doigt mutin ne vienne lentement préparer l'entrée serrée. Les gémissements se firent forts et Draco se régala de ce visage tordu de désir. Il n'osa croire tout ce qu'il voyait alors que lentement il guidait son membre vers l'entrée chaude. Il espérait croire que cela n'était pas un rêve que tout n'était que réalité, mais tout lui semblait flou pourtant, et Harry ne se serait jamais donné si facilement. Pourtant il continua et dans ce brouillard de vapeur il vit son amant se cambre au fil de son entrée. Il ne put empêcher ses mâchoires de se serrer fortement alors qu'enfin, il sentait son bas ventre tout contre les fesses fermes.

Il hésita à se retirer, il n'osait faire ce genre de choses surtout si Harry n'était pas consentant, mais lorsqu'il senti le brun bouger tout contre lui il semis à sourir largement et aida le mouvement. Les mains sur sa taille, il avança lentement après avoir reculé à la même allure. Or, rapidement enivré par toutes ces caresses, tous ces soupirs et toutes ces sensations, il ne put se résoudre à rester à cette allure et ses hanches accélérèrent d'elles-mêmes. Les deux amants cherchèrent leurs bouches alors que leurs souffles se mêlaient dans une vapeur claire. Les yeux mercure capturaient ceux émeraude. La main blanche de Draoc vint alors enserrer la mâchoire carrée pour avoir un accès exclusif aux lèvres, ils devaient déjà fou de cette sensation alors que lentement, l'extase s'approchait.

« Mais qu'est-ce qu'il fout... » Grondait Blaise en tournant en rond dans la pièce fermée. Il avait rendez-vous le soir-même avec Seamus et à cause de son meilleur ami il allait le rater.

Ainsi, comme prévu par le grand blond, il se jeta sur la porte et frappa avec force sur le pan de bois. De leur côté, les deux amants n'entendaient que leur puissant gémissement commun qui l'avait emporté sur la jouissance. Les deux hommes étaient fous de joies, tremblants heureux alors que le blond s'était retiré. Mais Harry voulait s'assurer que tout était bien réel et il termina cette douche d'un délice inexplicable par un long, langoureux, tendre baiser. Ils se touchaient, se redécouvraient avec plus de tendresse cette fois. Enfin, leurs yeux se rencontrèrent à nouveau et un sourire orna la bouche pâle du Serpent.

« Nous devrions retourner d'où nous venions... retrouvons nous ce soir d'accord ? »
« O-Oui. » haleta Harry avant de se sécher

C'est ainsi que les deux amants se sourirent en silence alors que tous deux ils s'étaient rhabillés. Malfoy avait bien fait attention de lisser sa chemise tandis qu'Harry, trop heureux avait remit sa cravate de travers et était retourné dans son dortoir encore tout tremblant. Or, le blond, à sa sortie, fut accueillit par son ami dans une colère noire, vexé d'être en retard car il ne pouvait pas laisser Malfoy seul dans le vestiaire et qu'il devait fermer à clef. Il expliqua tout de même au brun à quel point il était heureux à l'instant alors que son torse s'était bombé sous sa chemise clair. Il était fier, il avait eu le sauveur ! son père serait fier !

« Ah ! Harry ! te voilà ! je suis désolée, vraiment très très désolée ! » s'excusa Hermione avant de s'arrêter. « Ah, finalement tu n'as pas ouvert la boîte de chocolats... ouf ! je t'avais Ron que tu avais toujours de mauvaises idées ! »
« Oui je sais, pardon Hermione. »
« Comment ça ? tu veux dire que la boîte piégée à l'encre indélébile c'est de toi Ron ?! »
Le roux se figea. « A-Alors tu l'as ouvert ?! »
« Bah oui ! heureusement quand j'ai pris une douche c'est parti... » Harry toussota et essaya de camoufler les rougeurs sur ses joues.
« Euh... Harry cette encre ne s'en va pas avec de l'eau... Enfin c'est pas possible... » répondit Ron perturbé alors qu'Hermione avait soudainement rougit.
« C'est une encre qui en fait... enfin Ron voulait donner la boîte à Seamus pour voir s'il couchait avec Zabini, mais il a échangé les boîtes de chocolat avec toi... »
« Attend quoi ? » se figea Harry.
« Difficile a expliquer, mais si tu fais l'amour l'encre part, seul moyen de s'en débarrasser. C'est une invention des jumeaux. » Pouffa Ron. « Qui est l'heureuse élue ? »

Harry se contenta de donner un grand coup de pied dans le tibia de son ami. Il disparu ensuite dans son dortoir et ce jusqu'au moment du diner. Là, Ron ouvrait les yeux et tendait l'oreille, surveillant tous les faits et gestes de son ami. Il devait trouver qui avait couché avec Harry, et il n'était pas le seul à chercher. Hermione, elle, le faisait bien plus discrètement et suivait chaque regard du sauveur en colère. Or, il fut rapidement trahi lorsqu'il regarda l'entrée de la grande Salle et que ses joues devinrent aussi rouges que possibles lorsqu'il vit là, un grand blond aux cheveux cirés, le visage tiré dans une moue aristocrate, le torse bombé et le sourire aux lèvres. Cela n'échappa à personne autour de celui qui avait survécu et Ron se leva en grognant.

« MALFOY ?! »

Tous se figèrent, le principal intéressé y compris alors qu'Harry fixait, paniqué, son ami. Hermione le tira par le bras pour le faire rasseoir alors que le brun s'était mis à respirer plus rapidement.

« Alors t'as couché avec Malfoy ? » s'étouffa Ron
« J'avoue que je suis assez étonnée. » Commenta Hermione en souriant. « Quoi que, pas vraiment. »
« Bon ! ok ! c'était Malfoy. »
Ginny s'approcha et pouffa de rire. « Ça alors ! J'aurai voulu voir ça, ça doit être trop sexy. »
Hermione gloussa et hocha de la tête. « Ah carrément ! »

Ron frôla l'arrêt cardiaque. Agacé, Harry les quitta et rejoignit le soir même son grand blond, qu'il ne quitta plus jamais, pas même pour tout l'or du monde. Il aimait trop son sale grincheux, et Malfoy aimait trop son petit Voyeur.

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