Un maraudeur amoureux

SS/SB

Un vent léger se glissa lentement entre les feuilles frémissantes du saule cogneur avant d'aller soulever avec délicatesse la robe d'un brun solitaire qui était non loin de là à observer de loin l'étendue d'eau peuplé par des êtres d'eau. Il avait ses cheveux noirs qui retombaient sur son visage paisible, pourtant sans arrêt impassible, que le vent vint chatouiller lentement avant de caresser son nez. Le jeune élève de Poudlard se mis alors à sourire, ses lèvres cachées par ses genoux qui étaient rabattus contre sa poitrine. Entre ses cuisses il tenait toujours son journal, qu'il tenait avec rigueur, et il le conservait constamment bien caché contre son torse. Ce jour-là, pour que personne ne pense à le voler, il l'avait caché à cet endroit en plus de le glisser sous sa chemise. Il soupira lentement lorsque le vent disparu pour laisser à nouveau la place à la chaleur fraîche de ce début d'été, tandis que le soleil faisait briller la surface constamment animée. La lumière se reflétait même parfois jusqu'au saule, il n'était d'ailleurs pas si loin que cela de l'arbre encore en croissance mais il ne désirait absolument pas s'approcher. Trop dangereux. Il regarda les branches s'animer, comme si l'arbre soupirait fortement, avant de reprendre son carnet et d'y griffonner comme toujours quelques croquis entre quelques recettes de potions.

A quelques pas de là, un jeune brun était penché à une fenêtre de la tour Gryffondor. Il avait un devoir important à rendre mais il avait l'impression décourageante que jamais il n'aurait la force de finir. Pourtant, même ses meilleurs amis avaient fini et étaient parti se reposer autours du terrain de Quidditch, histoire de pouvoir assimiler le plus de rayons nouveaux après un hiver glaciale et un printemps froid. Lui, il était là à observer le terrain vert autour du domaine de l'école avant que son regard ne soit attiré par un corps assit dans un coin près du saule Cogneur. Il essayait de comprendre qui pouvait bien se trouver si près de l'arbre avant qu'il ne sente un soupir s'échapper de ses lèvres lorsqu'il vit une bourrasque mouvoir de cheveux longs et sombres, un peu comme les siens. Ils e mis légèrement à sourire et quitta sa fenêtre, ses mains enfoncées dans ses poches. Il dépassa la salle commune des Gryffondor, ignorant Molly qui lui hurlait de s'arrêter pour travailler, ignorant également Arthur qui essayait de la faire taire pour qu'il puisse réfléchir à comment faire entrer des produits moldus dans l'école pour les étudier.

Le jeune Gryffondor sorti alors de la salle en bousculant le tableau de l'entrée avant de marcher à pas légers dans le hall. Il respira longuement l'odeur de papier viellit, de parchemin et d'encre qui traînait constamment dans l'école et il mit un pied à l'extérieur. Ses chaussures cirées foulèrent le sol dans un nuage de poussière sèche avant qu'il ne prenne la route du saule, sifflotant en même temps que le vent. Plus il s'approchait plus cette silhouette fine penchée sur un morceau de papier plus la situation lui plaisait. Il se mit même à sourire lorsqu'il évita un coup du saule, celui-ci grinçant, menaçant, et que l'homme se tourna vers lui en fronçant les sourcils. Il aimait voir ce front pâle se plisser à sa vue et lorsqu'il remarqua que son vis-à-vis s'était détourné violemment il laissa échapper un léger rire. Il s'installa pourtant aux côtés du brun, en tailleurs et les mains entre les jambes. Immédiatement, l'autre eu un mouvement de recul et se décala dans l'herbe tendre de plusieurs centimètres.

« Pourquoi tu es là, Sirius ? »
« Je t'ai vu depuis la tour, je me demandais ce que tu faisais seul ici. »
« Rien qui ne t'intéresse. » Le jeune garçon continua de griffonner son carnet, la lèvre inférieure prise entre ses dents. Il sentait un regard insistant sur lui, il tenta alors de fuir mais Sirius s'était un peu plus penché et il regardait maintenant le dessin que faisait son ennemi Serpentard.
« Tu dessines bien, Severus. »
« Tu es venu pour savoir où j'étais et mieux le dire à James ? » se méfia le dessinateur en refermant d'une main ferme son carnet.
« Pas du tout. J'avais un devoir à finir et comme je n'étais pas inspiré j'ai décidé de discuter avec toi. »
« Tu veux que je te donne des réponses ? » Le brun plissa les yeux si fort qu'ils ne ressemblèrent plus qu'à des fentes colériques.
« Non ! Tu te fais des idées Sev'. Je veux juste être ici, à contempler le soleil. »
« Alors contemple le et grille toi la rétine si cela te chante. »

Sirius émit un léger rire amusé et s'allongea sur le dos dans l'herbe. Les bras en croix, il regarda les nuages filer lentement dans le ciel, leurs structures cotonneuses faisant des valses légères avec le vent. il trouvait cela presque artistique alors que lentement il étira ses lèvres pâles, laissant ses yeux noirs et profonds briller sous la lumière. Pendant ce temps, le brun à ses côtés s'était contenté d'un autre tableau tout aussi magnifique et artistique. Il avait le regard bas, comme s'il était posé sur son carnet clos mais en fait, il observait avec attention les traits du meilleur ami de James -autrement dit, l'ami de son ennemi-. Il détailla son regard qui semblait étrangement moins écœurants qu'il l'aurait cru. En fait, Severus avait toujours cru que Sirius avait ce regard sale d'un chien mal éduqué alors qu'en fait, ses longs cils noirs battaient devant de grands yeux malicieux. Sa bouche qui déblatérait sans arrêt des méchancetés en fait, était plutôt ronde, plutôt charnue. Et ses cheveux étaient plus en bataille que les siens mais c'était presque... joli ? Severus s'étouffa presque avec ses pensées malsaines et il prit une nouvelle page de son carnet en cherchant une vierge. Il commença alors à tracer la forme d'un visage, il voulait à nouveau dessiner cet idiot de Dumbledore avec les habituelles cornes de démons. Or, peu à peu le dessin se mis à prendre une forme inédite, des yeux de biche entrant au milieu du visage, une bouche ronde s'y insérant alors qu'un nez pâle s'était mis au centre. Horrifié par les propres mouvements de ses mains Severus referma violemment le carnet pour la seconde fois, bouffant sa lèvre inférieure. Immédiatement le brun à moitié endormit à ses côtés se redressa et grogna légèrement.

« Quéquia ? »
« Rien tu peux continuer à ronfler. »
« Hum je comprends que tu me haïsses, James te fais la vie dure et j'ai jamais tenté de l'en empêcher. Je crois que sur ce point je suis le plus gros monstre de l'école, enfin je suppose que James serait pire si l'on considère ce point et finalement ma culpabilité s'efface et... »
« Mon dieu faites taire cet idiot. »

Sirius se mis à rire lentement avant de s'étirer et de se gratter le bas des reins. Il approcha ensuite sa montre de ses yeux embrumés de fatigue en soupirant. Il était déjà quatre heures de l'après-midi ce qui signifiait que bientôt il allait pouvoir aller prendre le thé. Il s'étira donc et se leva lentement avant de faire le dos rond pour se cacher, non loin de là une touffe blonde avait apparu et marchait en leur direction. Severus avait de suite comprit que Sirius n'appréciait pas spécialement Lucius Malfoy et donc il regarda le grand blond et lui fit signe de ne pas venir. Le Malfoy se contenta juste de hausser le menton et de partir sans un mot, il aurait juste voulu un conseil vis-à-vis d'une potion mais Severus semblait occupé à être assit face à Sirius Black. Malfoy esquissa une moue horrifiée et se hâta de quitter le terrain pensant à des scènes bien trop immondes pour son cerveau encore sein.

« Il est parti. »
« Merci Sev, je te revaudrais ça ! »
« Eh bien non... en fait tu n'as pas grand-chose dont j'ai besoin. »
« Si ! J'ai quelque chose que tu n'as pas. Et je peux me faufiler un peu partout ! »

Severus laissa un grognement lui échapper alors qu'il se levait tout en enfonçant son journal dans sa poche au fond vert. Il réajusta ensuite sa coiffure et regarda autour de lui si personne ne les voyait. Il ne voulait pas vraiment être observé en compagnie de Sirius Black, bien qu'il n'eût pas une réputation très acceptable, il refusait d'être associé aux personnes du genre de Black. Il soupira, pourtant il était un sang Pur, et même que Lucius aimait les sang-purs. Mais lui, il s'en fichait, il avait juste peur que si on le voit avec lui, il risquerait des problèmes avec le reste de l'école. Il avait peur que l'on apprenne pour sa sexualité très ouverte, très... entre les deux.

« Oh attend j'ai déjà un truc. »

Sirius coupa Severus dans ses pensées et fouilla dans sa poche droite, il en sorti alors trois paquets de chocogrenouilles qu'il déposa sur le carnet mis à l'horizontale entre les doigts du Serpentard. Il sorti également un petit paquet de pétards et un sachet de friandises qu'il avait chipé à Lily lorsqu'elle avait le dos tourné. Le Serpent sembla soudainement très gêné et lorsqu'il regarda avec attention chaque objet -s'assurant qu'ils n'étaient pas empoisonnés- il laissa un sourire découvrir une fine rangée de dents blanches et rondes. Sirius lui rendit alors ce sourire, laissant le sien ourler ses lèvres sombres et rougies.

« M-Merci... »
« Ce mot dans ta bouche sonne comme une mélodie à mes oreilles » sifflota Sirius en prenant un air solennel.
« Cesse donc de te moquer du monde entier. » rit légèrement le noiraud en ouvrant un paquet pour commencer une des chocogrenouilles. « Est-ce que tu tentes de me faire changer d'avis en ce qui concerne l'aide pour ton devoir ? »
« Non ! je vais copier sur James. »
« Il n'est pas vraiment brillant ce serait dommage d'avoir un D » se moqua Severus, rapidement accompagné par Sirius.
« Tu sais Lily est un génie mais elle ne partage rien ! en ce qui concerne Remus, il est très agité en ce moment et il n'a même pas à écrire cette rédaction. Molly me déteste depuis que je la rends folle à ne pas l'écouter, Arthur fait des trafics d'objet Moldu, Londubat est affreusement ennuyeux, et personne n'aime mes mauvaises blagues. »
« Je les déteste aussi » Commenta Severus en mâchant un épais morceau de chocolat au lait.
« Je suis un incompris » se moqua Sirius avant de se laisser tomber dans l'herbe à nouveau, laissant échapper un long éclat de rire.
« Que tu dis, au moins tu as des amis. » conclu alors Severus qui s'installa dans l'herbe pour gouter les friandises Moldus dans le petit paquet.

Il analysa le plastique autour de tous les bonbons avant d'en porter un à sa bouche en fixant l'étendue d'eau qui se calmait peu à peu. Le ciel devenait plus rougi, alors que lentement le saule cogneur grinça pour laisser ses branches racler le sol comme s'il n'en pouvait plus de les tenir en l'air. De son côté Sirius leva lentement son regard vers celui que son meilleur ami adorait humilier, il regarda son cou et ses mâchoires qui s'activaient alors qu'il mastiquait sa nourriture. Il regarda l'œsophage se contacter et la pomme d'Adam rouler sous la peau de la gorge alors qu'il avalait. Il y avait quelque chose d'artistique là-dedans si bien qu'il se senti forcé de se redresser et de s'approcher. Il planta son regard dans la pomme d'Adam et prit d'une envie irrépressible, l'eau à la bouche, il posa sa bouche lentement sur le petit morceau de cartilage pour l'embrasser tendrement. Plus haut, le propriétaire de la gorge c'était soudain immobilisé, soufflant un petit gémissement d'incompréhension par son nez. Est-ce qu'il sentait vraiment la texture souple et chaude des lèvres de Sirius contre sa pomme d'Adam ?

« Sirius ? »
« Pardon pardon ! »

Le grand brun se leva en trombe et secouant lentement ses mains face à lui. Severus se leva en un bond et l'attrapa par la manche et l'approcha de nouveau de lui pour l'observer attentivement. En se relevant, avait abandonné toutes les friandises et s'amusa à analyser les différentes teintes carmins que ses joues pouvaient afficher. Il laissa alors un sourire s'emparer de sa bouche alors qu'il avait lâché sa manche pour lentement approcher sa bouche saveur chocolat de celle de Sirius. Tous deux s'observèrent longtemps, jugeant l'envie, de désir, la tendresse de l'autre avant que dans un dernier souffle, leurs bouches ne se rejoignent. Ils ne savaient pas vraiment ce qui leur prenait, ni quoi faire à présent, mais leurs bouches ainsi unies les faisaient sourire légèrement. Ils essayèrent alors de mouvoir leurs lèvres -Sirius bien plus que Severus- et leurs doigts tendus par les frissons qui les perçaient de part en part se rejoignirent pour se lier, le long de leurs deux corps. Les yeux clos, la bouche humide, ils ouvrirent leurs lèvres et le plus délicatement possible ils se mirent à chercher la langue de l'autre. Severus senti immédiatement les cheveux dans sa nuque se tendre légèrement tandis que Sirius, relâchait ses mains pour plutôt venir se glisser sur sa taille étroite. Il avait ses doigts tout juste sous la robe verte et noire tandis que lentement les doigts glacés du prodige de la potion venaient se lier à sa nuque.

Plusieurs mètres au-dessus d'eux, Molly s'était mise à grogner de colère contre Arthur qui refusait aussi de cesser sa folie moldue. Pour se calmer, elle alla donc à la fenêtre regarder l'extérieur pour juste penser à autre chose, et ce qu'elle vit fit éclater sa cervelle. Elle vit Sirius venir lentement ôter la cape de Severus, l'abandonnant lentement sur l'herbe neuve tandis que lentement, le Serpentard avait entrepris de se serrer contre Sirius. Elle hurla alors et s'écroula dans la salle commune dans un gémissement outré.

« Molly ? elle va bien vous croyez ? » Arthur se pencha par-dessus la rouquine en avançant une lèvre.
« Je pense qu'elle a vu quelque chose » Soupira James avant d'aller regarder par la fenêtre, n'y voyait qu'un saule cogneur agité et de l'herbe foulée. « J'y vois rien. »
« Moi je sais ce qu'elle a vu » ricana Lily en revenant d'une balade autour du château. Elle avait en effet, croisé sur la route son meilleur ami plaquant contre un mur dérobé un Severus rouge de gêne et d'excitation.
« Ah ? Et quoi donc ? » interrogea James en croisant ses bras sur sa poitrine.
« Elle a vu Sirius. »
« Et alors on le voit tous les jours Sirius. »

Lily ricana et n'en dit pas plus avant de disparaître dans le dortoir des filles. James aida Arthur à relever Molly avant de soupirer à Arthur qu'il fallait chercher Sirius. Pendant ce temps, Peter se tortillait sur sa chaise avant de murmurer qu'il allait se balader en animagus pour retrouver son meilleur ami. Il prit alors sa forme de petit rat et quitta la salle commune avant de parcourir les couloirs de l'école.

Severus poussa un léger gémissement lorsque la bouche de Sirius vint jouer avec sa jugulaire, la léchant avec envie. Sa peau lui plaisait tellement, elle était savoureuse et tellement sucrée. Il mâchonna alors sa peau et y laissa une superbe marque d'amour avant de plaquer ses hanches aux siennes. Il n'avait jamais eu un corps si près du sien -chose qui n'était pas non plus arrivé à Severus- et il ne put réprimer un léger frisson qui redressa ses cheveux bruns sur sa nuque. Dès lors, il ne put se retenir et ses doigts vinrent lentement se glisser sous la chemise maintenant à moitié défaite du serpent pour lentement faire des jolis cercles autour du nombril chaud. Severus hoquetait sans s'arrêter, plaquant son membre tendu à celui d'un de ses pires ennemis. Les yeux clos, le souffle haché et la bouche ouverte, il commença à onduler lascivement contre le Gryffondor qui lui était prit dans la tâche de trouver un placard à balais où une zone sûre. Il lui fallait également lancer un sort de mutisme mais à chaque coup de rein de Severus il semblait oublier la formule pour mieux trembler et pousser des murmures indécents.

Dans un petit clapotis, Queudver couru le long d'un couloir, fixant de ses petits yeux en forme de billes les silhouettes qui passaient par là. Il grimpait sur les chaussures, évitait les coups de pieds et ce jusqu'à ce qu'il se retrouve à dévaler douloureusement les escaliers du troisième étage pour rouler le long d'un couloir. Lorsqu'il se redressa il couina et reprit plus lentement son chemin pour finalement entendre un soupir masculin de venir plus loin dans l'entrée. Il marcha donc à pas de loup -contradictoire pour un rat- jusqu'à ce qu'il voie là, son meilleur ami en train de dévorer le torse à moitié nu de Severus. Il se redressa alors sur ses pattes arrière en couinant, outré, alors que lentement le soumis avait glissé ses mains dans les cheveux de Sirius pour le guider vers le bas de sa ceinture. Il poussa alors un nouveau couinement indigné tandis que lentement le brun avait ouvert le pantalon droit de son amant, souriant en faisant apparaître le caleçon rouge que portait Severus.

« Le mien est vert » commenta Sirius.
« J-Je ne pense pas que... que ce soit le moment parfait pour parler... de sous-vêtements. »
« C'est le moment parfait puisque je vois le tien ».

Il ne répondit que par un grognement et caressa les paupières rieuses de Sirius avant de lui-même sourire tendrement. Cette action fit pousser un ultime cri à Queudver qui tomba à la renverse dans le couloir, évanoui. C'est alors que Severus remonta sa ceinture et soupira. Il connaissait un endroit tranquille. Il tira alors son récent amant vers un placard sombre et les y enferma. Il se laissa alors coller au mur du fond et lentement, il se coula contre le torse de Sirius, se pendant à sa nuque. Dès lors, le grand brun lui ôta son pantalon définitivement alors qu'il se déshabillait à son tour. Le serpent ne rata rien du spectacle et observa en riant le corps de son amant se dénuder à ses yeux jusqu'à ce qu'un caleçon vert bouteille n'attise son envie. Ensemble à moitié nu, ils s'allongèrent sur le sol poussiéreux, l'un glissant entre les cuisses ouvertes et pâles de l'autre. Les peaux collées se donnaient chaud, se complétaient alors que lentement Sirius se mis à ôter le caleçon du jeune garçon sous lui. Il savait, au vu de son regard légèrement paniqué, qu'il avait peur d'être mis à nu et pour lui montrer que ses sentiments n'étaient que purs il se mis également à nu tout contre lui.

« Peter commence à être long... » râla James qui épongeait le front de Molly.
« Je peux peut-être aller voir où il est ? »
« Non j'ai la carte » James soupira et frappa un morceau de parchemin râpé en murmurant un « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises »

Il vit alors tous les couloirs se dessiner sur le papier et il chercha pendant plusieurs secondes où se trouvaient les noms de Sirius Black et Peter Pettigrow sur la carte. Il fut alors grandement étonné de trouver à quelques mètres l'un de l'autre Queudver immobile et Sirius dans un placard. Mais le plus effarant était qu'il n'était pas seul. James, grattant l'arrière de son oreille en signe de réflexion montra la carte à Rémus qui ricana un instant.

« Je pense que Sirius a pétrifié Peter par accident et maintenant il fait la peau à Snape. »
« Mouais, tu as surement raison James » Répondit Lupin en grignotant un morceau de chocolat, riant sous cape.

A l'autre bout du château, Severus senti ses yeux perler de larmes de douceur alors qu'avec tendresse, Sirius cajolait son membre fin de délicieuses caresses buccales. Ses doigts enfoncés dans sa tignasse en bataille, il tenta de l'éloigner le plus souvent possible, sentant son ventre lui tirer à chaque fois qu'il sentait la langue glisser sur ses chairs. Il mourrait d'envie et chaque venue de la bouche chaude lui donnait une envie de hurler au monde que son amant était la plus belle personne au monde, qu'il était délicieux et attentionné. Il ne put d'ailleurs par retenir ses caresses tendres le long des cheveux, des joues et du cou de son amant, serrant ses genoux fins contre ses épaules. De son côté Patmol jouait lentement à caresser les cuisses ouvertes sur ses épaules et caressant d'un doigt timide l'entrée tendue de l'autre. La réaction fut immédiate et les poumons gonflés de Snape explosèrent dans un long soupir détendu. Sirius glissa donc son doigt dans l'antre, essayant de calmer les douleurs de son amant en léchant avec tendresse la limite des cuisses et la base du membre, tandis qu'il le préparait à sa venue.

Il vint ensuite voler un tendre baiser à Snape, ajoutant en lui un second doigt bien plus douloureux que le premier. Il poussa alors un grondement et Patmol ne put répondre que par un léger rire et une caresse, tentant de l'apaiser en étant le plus tendre possible. Ce qu'il ne savait pas, c'est que tout cela fonctionnait assez bien en réalité. Il était bien avec son amant et même ces affreux doigts -qu'il adorait en réalité- n'étaient pas une entrave à son excès d'amour. Il glissa alors une main le long de ses cheveux et murmura un 'je suis prêt' que Patmol ne manqua pas de relever. Il retira donc ses doigts et remplaça le vide par l'imposant présence de son membre. Le plus frêle poussa alors un petit gémissement aigue qui traduisait sa soudaine douleur tandis que tendrement Sirius l'avait redressé de sorte à l'asseoir sur son bassin, lui-même appuyé contre le mur au fond de la pièce.

« Oh regarde il est allongé là, il a l'air sonné... » Fit remarquer James, alors que Lily tirait désespérément sur sa cape.
« On ne devrait pas être ici et tu le sais James ! » grogna-t'elle alors qu'il s'approchait d'un Queudver encore tout mou d'inconscience.
« Je veux comprendre. »
« Il n'y a rien à comprendre espèce d'idiot » grommella-t'elle à nouveau avant de prendre le rat par la queue d'une main. « Repartons à présent ! »
« Mais non et Sirius ? »
« C'est un grand garçon qui fait ses affaires laisse le ! »
« Ses affaires... » pouffa Rémus en repartant vers la tour de sa maison.

James frappa du pied alors que plus loin d'autre le prenaient. Retenant leurs gémissement en ayant entendu les Gryffondor passer, ils avaient mutuellement posé leurs mains sur la bouche de l'autre. Sirius, bandant toujours ses muscles, continuait d'aller et venir inlassablement en son amant, donnant des coups saccadés mais tendre, tandis que de son côté Snape poussait des petits exclamations chaque fois que le membre chaud cognait contre sa prostate. Mais enfin, lorsque James sembla disparaître, Sirius retira sa main de la bouche aimée et écouta chaque soupir et chaque gémissement que laissait échapper Severus. D'ailleurs celui-ci avait également relâché la bouche de Sirius pour mieux s'accrocher à son dos, le lacérant de coups de griffe. Il allait trop bien c'était anormal d'être aussi heureux ! Sa tête roulait sur le côté avant que son front ne retombe sur l'épaule de son amant, sautant sur le membre sur lequel il était empalé. Ses jambes étaient ouvertes sur ses hanches pour se refermer dans son dos et il adorait cette sensation, d'être tout contre lui sans avoir le besoin, l'obligation de partir.

Longtemps il sauta sur ce bâton de chair chaude avant que d'un coup sec, Sirius n'achève son plaisir pour qu'il atteigne un orgasme violent qui anima tout son corps de tressautements. Il était venu contre leurs poitrines, grognant pour éviter de hurler un 'je t'aime' alors qu'il ressentait une plénitude à avoir le membre de son amour qui mourrait de plaisir en lui. Il senti cette boule de chaleur qui avait envahi ses reins alors que lentement, Patmol le redressa et se retira de lui. Pourtant il le garda assit contre son torse, collé à sa peau tendrement. Ses doigts étaient dans le creux de ses reins alors que ceux de Severus se perdaient dans les cheveux longs de l'autre.

« Et maintenant » demanda-t'il en tortillant les cheveux entre ses doigts.
« Maintenant je vais aller casser les dents à James pour te faire du mal. Ensuite j'irai voir Lily pour qu'elle nous aide à cacher notre relation »
Snape ricana « Tu nous vois aller si loin ? Dans une relation ? »
« Evidemment. J'ai besoin de toi Sev'. »
« Moi aussi Si-Sirius... »

Intimidé, Snape se cacha dans son cou avant qu'après plusieurs heures ils ne se relâchent et se rhabiller. Après un instant Sirius prit de curiosité feuilleta le carnet de son amant, souriant en voyant qu'il avait dessiné son portrait. Il mordit alors sa lèvre inférieure avant de voler un tendre baiser à son nouvel amant.

« On se revoit dès demain, repose toi bien Sev' »
« A demain. »

Il récupéra le carnet et disparu dans son dortoir avant que Sirius, envahi d'une tendresse infinie ne revienne dans la salle commune des Gryffondors. Dès lors Molly lui sauta dessus et commença à tirer sur son col violemment alors que Lily ricanait plus loin. James lui tentait d'extraire des informations de la bouche de Peter qui hurla en voyant le visage de Patmol apparaître tandis que Rémus lui, se contenta d'un « Félicitation, tu es le premier de nous tous à avoir passé le pas. »

« Tu es GAY ! » hurla finalement Molly après avoir baragouiné et Arthur rit.
« Oui et où est le problème d'être gay ? »
« Il est que... » les yeux de Molly s'illuminèrent. « C'est vraiment trop sexy ».

Sirius grimaça en fixant la rousse avant que Lily n'éclate de rire et ne vienne serrer dans ses bras le jeune brun comme pour le féliciter. Poudlard, lorsque les Maradeurs s'y promenaient, n'avait jamais été aussi belle

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