Trapped

Bonjour/ Bonsoir à tous!

Alors oui, ça fait bien trois ans que je n'ai pas posté, et c'est fou. Mais je suis à présent en école vétérinaire, et je suis incapable de continuer mes histoires. Alors voilà, j'ai eu envie soudainement de faire un petit Drarry, parce que j'ai enfin une pause entre les révision, les examens, et les cours. C'est un petit drarry plein de douceur je trouve, alors j'espère qu'il vous plaire! Plein de bisous à tous!! 

HP/DM

« Bouges toi le cul, Malfoy. On n'a plus beaucoup de temps ! »

Mes yeux restaient rivés sur la serrure lorsque le cri de Cram résonna dans la pièce à moitié vide, dans laquelle nous nous tenions. Il serrait son poing autour de sa baguette, reculant de quelques pas, son regard fixé sur la vitrine face à lui. Mes doigts, quant à eux, s'afféraient autant que possible sur cette satanée serrure dont on m'avait attribué l'ouverture. Mes jointures s'étaient mises à blanchir sous la pression, alors que le bout engourdit de mes doigts étaient rouge vif à cause du froid glacial. Mon souffle s'accélérait de plus en plus, faisant de grands nuages de vapeur devant mon visage, et ce, alors que l'agitation était plus intense dans la pièce. Les pas allaient en tout sens, faisant grincer le parquet poussiéreux, et ce jusqu'à ce qu'on entende la voix paniquée de Parkinson parmi ce brouhaha.

« Ils arrivent ! On décolle ! » avait-elle donc hurlé pour que tout ceux présents puissent détaler.

Mon regard se tourna immédiatement vers elle, alors qu'elle filait vers la sortie dans le but de transplaner. Dans un simple souffle sombre, elle avait disparu, mes mains toujours prises autour de l'objet que nous étions venus chercher. Paniqué, mon regard se tourna vers Cram qui resta silencieux un instant. Tout le groupe avait déjà pris la fuite, et j'avais bien conscience qu'il ne risquerait pas sa peau pour moi, surtout pas dans cette période d'après-guerre. Il fit donc plusieurs pas en arrière, me fixant toujours droit dans les yeux, son visage marqué par les cicatrices, ne montrant aucun signe de remords ou de tristesse. Il termina simplement en lançant cette phrase : « Je savais qu'on ne pouvait pas te faire confiance, Malfoy. », et ce avant de transplaner.

Un frisson de désespoir vint ronger mon corps, glissant de la base de ma nuque jusqu'au creux de mes reins. J'étais bon pour la prison après cela. Je me laissais un instant glisser à genoux, mes mains toujours prises entre les crocs en métal de la serrure. Il était pourtant évident qu'un objet aussi précieux n'allait pas être aisément prélevé, et qu'il allait y être appliqué, un sortilège de protection. Je pose mon visage entre mes deux bras, retenant autant que possible un sanglot qui venait pourtant enserrer ma gorge brûlante. A l'extérieur, plusieurs pas se faisaient entendre entre deux murmures qui indiquaient de poursuivre ceux qui venaient tout juste de fuir. Les Aurors étaient arrivés pour nous.

Mon cœur était lourd d'avoir, une fois de plus, échoué, mais je ne voulais pas le montrer au visage de celui qui viendrait pour m'arrêter. Je m'étais alors lentement remit sur mes deux pieds, constatant que mon pantalon s'était couvert de poussière au niveau des genoux, mon visage était rougi et bouffé par le froid d'hiver, mais fort heureusement j'avais su contenir mes larmes.
C'est alors que la porte d'entrée de la boutique délabrée que j'avais tenté de cambrioler, s'ouvrit dans un long grincement. Je faisais dos à la porte, et en cet instant je préférais que ce soit ainsi, ne voulant pas faire face, comme si je pouvais éviter la situation en simplement l'ignorant, comme un enfant qui se cacherait derrière ses mains dans l'espoir de disparaître à jamais.

Une lueur bleutée vint baigner la pièce, venant particulièrement illuminer mon dos et mes jambes, traçant mon ombre face à moi. Elle semblait si pitoyable, le dos courbé, les genoux tournés vers l'intérieur ; la cape qui couvrait ce corps semblait glisser sur le côté, révélant un torse secoué par des soubresauts de panique. C'est alors que les pas s'approchèrent et ce jusqu'à venir jusqu'à ma hauteur. L'Auror n'avait toujours pas parlé, laissant planer un silence affreux seulement dérangé par ma respiration erratique et ses talons qui frappaient le bois à chaque pas fait à l'intérieur de la boutique. Puis les pas s'arrêtèrent et mon cœur se serra ; je ressentais cette présence à mes côtés, et je ne voulais pas lui montrer mon visage, pas dans un moment aussi pathétique.
C'est alors que je l'entendis, cette voix que je n'avais pas entendue depuis bien longtemps, cette voix qui étaient douce-amère à mes oreilles ; je ne voulais pas que ce soit lui, tout mais pas lui...

« Malfoy... est-ce que c'est toi ? »

Je restais silencieux, caché derrière mes cheveux blonds alors que ceux-ci s'étaient collés contre mes lèvres gelées, et mon visage qui avait soudainement pâlit.
C'est alors que je senti la baguette illuminée se glisser par-dessus mon bras tendu, s'approchant alors de mon visage. Ainsi attaché à l'objet qui se trouvait dans l'immense étagère de chêne face à moi, il m'avait était impossible de faire un pas de côté pour l'éviter. J'avais alors simplement observé la lumière bleutée venir jusqu'à la base de mon cou avant de remonter vers mon visage avec une lenteur effrayante. Je senti le morceau de bois remonter le long de ma mâchoire puis, elle vient décoller mes cheveux platines de mon visage, révélant ainsi sans doute mon identité. Dans un élan de courage, je tournais finalement mon regard vers cet Auror, le front plissé. Mes yeux mercures l'analysèrent lentement alors que je constatais amèrement que je n'avais pas confondu sa voix avec celle d'un autre ; même s'il aurait été impossible de ne pas la reconnaître. Ses yeux émeraudes me fixaient, perdus sous une tignasse bouclée qui venait lécher la peau de son visage halé. Il respirait profondément, le visage également rougit par le froid.
Il avait changé... Il me dépassait bien d'une vingtaine de centimètres, ses épaules s'étaient élargies, et son cou s'était épaissit. Son corps en entier témoignait des entrainements imposés aux Aurors comme lui ; ceux qui s'occupaient de gérer les grands crimes perpétrés par les serviteurs du Mal. En effet, après la mort du Seigneur des Ténèbres, il n'avait pu échapper à sa célébrité, et l'opinion public le poussa à donc travailler dans une telle filière de la régulation des crimes, et dans l'application de la loi.
Pour faire simple, il traquait les anciens Mangemorts qui perpétraient de nouveau des crimes, et il les ramenait devant un juge.

« Tu... pourquoi tu as fait ça ? » Bafouilla-t-il alors tandis qu'il tournait son regard vers la porte d'entrée.

J'avais répondu par un simple soupir tremblant, mon corps ne tenant plus cette humiliation, cette douleur qui rongeait mes avant-bras, ainsi que le froid mordant. La neige était entrée dans la pièce par la porte encore ouverte, sifflant alors qu'il avait fait un pas vers mes bras. Ses mains sombres se posèrent par-dessus l'ouverture, qu'il vint lentement desserrer, laissant mes bras glisser à l'extérieur du piège. Mon cœur se mit à se serrer lorsque nos deux peaux entrèrent en contact, et enfin, j'étais libre. Mon regard se tourna de nouveau vers lui alors que je massais mollement mes poignets. Ainsi libre, je n'avais plus qu'à faire plusieurs pas en arrière et tenter de fuir par la porte arrière, après tout, il ne montrait aucune colère, aucun signe d'agressivité, il avait même abaissé sa baguette.

« Pars... Ils sont à la poursuite des autres... je ferais en sorte qu'ils ne sachent pas que tu étais là... »
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine ; je pouvais fuir ! Mais pourquoi mes jambes semblaient incapables de se déplacer ?... Ma voix se manifesta enfin, dans un faible murmure douloureux.
« Pourquoi tu fais ça, Potter ?... »
Il regarda la porte une fois de plus puis il murmura. « Si tu réussis à t'enfuir, rejoins-moi demain soir à 18heures au bar de la vieille sorcière tordue. »

Il se détourna sans un mot de plus, faisant glisser sa cape par-dessus les empreintes de mes pas, les effaçant au passage. Il prit ensuite la porte, laissant l'objet tant convoité à sa place dans l'étagère, le mécanisme de défense ainsi annulé. Mon regard passa entre lui, se tenant dans l'encadrure de la porte, et la boule de métal qui restait sur l'étagère. J'avais voulu tenter de la saisir et fuir, mais mon corps se refusait à me remettre en danger, et je m'étais alors précipité vers la porte arrière.
J'avais déboulé dans une cour couverte de neige, où sans hésiter j'avais transplané jusqu'à une forêt non loin. C'est là que j'avais passé la nuit suivante, attendant que la situation ne se tasse.

Lorsque les premières lueurs du jour vinrent irriter mes yeux fatigués, j'avais de nouveau transplané jusqu'à mon appartement en banlieue de Londres. J'avais sauté dans un bain brûlant, calmant enfin les douleurs dans tout mon corps, et j'y étais resté ainsi sans bouger pendant de longues minutes. Puis, après un repas léger, je m'étais glissé sous mes couvertures pour dormir plusieurs heures.
A mon réveil, l'heure de rejoindre l'Auror était déjà proche. Pour cette rencontre, il me fallait reprendre contenance, et je m'étais donc habillé d'une de mes plus belles capes de velours noir, par-dessus un costume noir, et une chemise blanche aux boutons dorés. Je m'étais coiffé avec attention, venant laisser mes cheveux tomber de part et d'autre de mon visage. Finissant par une touche de parfum sur les poignets et la nuque, j'avais prié que ce ne soit pas une embuscade.

La peur grandissait dans le creux de mon ventre alors que je m'étais avancé dans les rues de la ville, les mains dans les poches et le visage caché dans le creux d'une écharpe pourpre. Finalement, je n'avais pas fait demi-tour comme mon instinct l'avait hurlé, et j'étais entré dans le bar désigné par Potter la veille.
La chaleur de la pièce était venue souffler sur mon visage glacé lorsque je mis pieds à l'intérieur, accompagnée par les rires et les cris enjoués des différents sorciers qui s'y trouvaient. Ils observaient un jeu sur une des tables, et tous s'étaient réunis pour faire des paris. Un tas d'hommes saouls se poussaient en riant joyeusement, et c'est ç cet endroit que je vis Potter, une choppe en bois à la main alors qu'il frappait joyeusement le dos d'un autre homme. Mes jambes s'arrêtèrent alors que bouger, et je me tenais là, au milieu de la pièce, à l'observer ainsi sociabiliser. Il avait toujours su rallier les foules.

« J'peux vous aider, bel homme ? »

Je sursautais lorsqu'une présence féminine vint se poster à mes côtés. Une jeune rousse était venue me regarder droit dans les yeux, penchée sur ses orteils pour mieux plaquer sa poitrine contre mon bras.

« Vous semblez perdu... » insista-t-elle
J'avais alors bombé, le torse la regardant d'un air méprisant. « Ça ira. »

Je m'étais dirigé dans un pas décidé vers l'une des tables, fronçant le nez alors qu'enfin, Potter avait dirigé son regard vers moi. J'avais ôté ma cape pour mieux m'asseoir sur une des banquettes en faux cuir rouge passé, alors qu'il s'éloignait de son groupe d'ami en souriant. Il serra plusieurs mains, et il s'avança d'un pas décidé vers ma table. Il leva sa chope vers sa bouche pour mieux engloutir plusieurs gorgées de bière, avant de se placer devant la table en bois où j'étais installé. Il semblait amusé lorsqu'il plongea son regard dans le lien, tirant la chaise en bois. Il s'y laissa tomber, posant sa chope sur la table.

« Tu es venu. » Il hoqueta de rire avant de se pencher par-dessus la table, croisant ses mains, appuyé sur ses avant-bras. « Tu m'as fait confiance ? C'est étrange. »
J'avais levé ma lèvre supérieure en signe d'exaspération alors qu'il s'était reculé, laissant son dos se poser contre son dossier, échappant un rire au passage.
« Je sais pourquoi tu tentais de dérober l'orbe, Malfoy. »
Mon corps se tendit alors qu'il pencha la tête sur le côté.
« Qui est ton être cher mourant ? »
Ma voix se serra alors que je m'étais mis à observer un gamin qui jouait sur le parquet abîmé. « Ma mère. »
Potter marqua une pause puis il se mis à sourire. « Pourquoi tu ne l'as pas prise finalement ? »
Que devais-je dire ? Que j'avais eu trop peur ? Que je n'avais pas voulu abuser encore plus de la gentillesse qu'il m'avait montrée ? Mon honneur refusait de dire toutes ces choses, et j'avais simplement haussé mes épaules.
« Tu sais que l'orbe peut rendre la santé, mais seulement à un prix élevé. »
« Je sais, Potter. Les potions n'y font plus rien, je ne pouvais pas ne pas essayer. Et ils refusent de la soigner à l'hôpital à cause de son tatouage. »
« Ce genre de foutaises comptent encore ? »

J'échappais un rire amer alors qu'il avait penché sa tête sur le côté. « Bien sûr... Le monde n'est pas devenu plus beau depuis que le sauveur a éliminé le Mal. »
« Je n'en savais rien. »
« Ce sont des soucis qui ne concerne que les familles qui ont fait un mauvais choix. Tu as fait le bon, tu ne fais pas parti de ceux qui souffrent, Potter. »

Il marqua une nouvelle pause avant de faire signe à une serveur de nous servir deux bières. Mon regard se détourna alors que je grimaçais faiblement, ne voulant pas partager un verre avec lui. Mais avais-je vraiment le choix.

Le silence régna jusqu'au retour de la jeune femme avec deux chopes qu'elle glissa devant nous. Potter glissa ses doigts autour de la hanse en bois, son autre main saisissant la mienne avec douceur. Mon corps se tandis immédiatement alors qu'il plaça ma main sur ma propre choppe en souriant.

« Trinquons ensemble. »

Ses yeux vinrent glisser dans les miens, et comme enivré, j'avais levé ma chope lentement, l'entrechoquant avec la sienne avant de prendre une lampé de la boisson ambrée. Mon visage se tordit alors que le goût amer de l'alcool était venu râper mes papilles gustatives. Harry échappa un rire et j'avais reposé ma choppe.

« Tu as essayé l'étranger ? »
« Le nom Malfoy fait peur aux frontières. »

Il hocha de la tête alors que je l'avais fixé. « Il faut dire que les Malfoys ont tendance à avoir un air glaçant. »
Je me mis à froncer le nez, bien peu amusé. Il souffla alors et murmura.
« Je peux aider, Malfoy. »
Un faible rire m'échappa alors que j'avais pris une nouvelle gorgée de bière. « Tu m'as déjà épargné la prison, ça suffira. »
Potter souffla alors que je m'étais remit sur mes pieds. J'avais enfilé ma cape de nouveau, la conversation commençant à beaucoup trop me peser, j'avais décidé de rentrer.

Je m'étais glisser hors de la banquette et j'avais enfilé ma cape. Il me regarda faire en silence, mais alors que j'avais fait un pas pour m'éloigner de la table, sa main se referma sur mon poignet pour mieux me retenir. Mon regard glissa alors le long de son bras, venant finalement remonter jusqu'à ses yeux emplis de tendresse.

« Ne pars pas tout de suite, tu ne sais même pas pourquoi j'ai décidé de ne pas t'arrêter. »
« Je suppose que c'est parce que tu savais que si j'en revenais à voler l'orbe, c'est que j'étais désespéré. »
« Entre autres. Mais si j'avais chopé Pansy les mains prises dans le piège, je ne l'aurais pas laissée partir. »

Il resta silencieux un instant, et les hommes au fond du bar se mirent à hurler de joie. Harry les regarda en souriant puis il se releva. Il déposa sur la table plusieurs pièces dorées avant de s'avancer vers le porte manteau, mon poignet toujours prit dans l'étau qu'était sa main. Il me guide à l'extérieur alors avoir simplement enroulé son écharpe autour de son cou, gardant son manteau par-dessus son bras. Il fit ensuite un pas à l'extérieur du bar et en une fraction de seconde, il transplanait, m'emportant au passage avec lui.
Lorsque la sensation d'écrasement provoqué par le transport, une douce chaleur vient envelopper mon corps. Le son dans feu brûlant dans une cheminée attira mon attention, tout d'abord, puis c'est l'allure de l'immense salon parfaitement rangé qui me frappa. Les murs étaient couverts de tapisseries pourpres et émeraudes, les sols, faits d'un magnifique parfait, parfois embelli de tapis d'une manufacture superbe. La maison était décorée avec goût, une odeur de chocolat planant dans l'air. Mes yeux tombèrent finalement sur Harry qui avait saisit mon écharpe pour l'ôter. Il se mit à rire, la déposant sur le dossier du canapé en tweed.

« Finalement, tu portes les couleurs de mon ancienne maison ? »
« C-Cela n'a rien à voir avec... avec Griffondor je... »

Il échappa un rire venant également ouvrir ma cape. « C'est bien la première fois que je te trouve manquant autant d'éloquence. »
Mon visage se teinta immédiatement de rouge alors qu'il laissa tomber ma cape à mes pieds, s'enroulant à mes talons dans un son sourd.
« As-tu donc une idée ? »
« Une idée ? »
« Pourquoi t'ai-je laissé partir, Malfoy ? »

J'avais entrouvert la bouche lentement, tentant de trouver une réponse convenable alors qu'il s'était lentement penché vers moi, écourtant peu à peu la distance qui nous séparait. J'eu un faible mouvement de recul lorsqu'il plaça sa main dans le creux de mes reins, venant plaquer mon corps au sien. Son nez était à peine à quelques millimètres du mien, sa bouche charnue s'étirant dans un sourire malin. J'étais fasciné, si bien que mes mains se posèrent avec légèreté sur ses épaules. Il prit surement ce geste pour une autorisation, et il pencha alors sa tête sur le côté, venant clore cette si faible distance qui séparait nos lèvres. Mes yeux restèrent ouverts un instant, tandis qu'il avait clos les siens dès l'instant où nos croissants charnus étaient venus se rencontrer. Finalement, j'avais senti mes paupières retomber, et mon corps se couvrit de frissons. Son souffle frappait lentement contre ma pommette lorsqu'il se mit à mouvoir ses lèvres. J'avais suivi ce mouvement à mon tour, serrant mes doigts sur sa chemise opaline, pendant que ses mains se posaient sur ma taille.

Les mouvements se firent plus pressés, devenant presque anarchiques lorsqu'il ajouta au baiser ses dents. J'avais échappé un faible gémissement lorsqu'il avait refermé ses incisives autour de ma lèvre inférieure. J'avais alors rouvert mes yeux, croisant son regard émeraude, et j'y lu une expression que je n'aurai jamais pensé voir chez Harry. Il relâcha lentement sa prise puis il murmura.

« As-tu une idée à présent, Malfoy ? »
Je détournais mon regard et murmurais. « Es-tu en train de me demander compensation pour ta bonté ? »
Il resta silencieux alors qu'il avait échappé un faible rire blessé. « Cela te semble-t-il trop étrange que je puisse te porter des sentiments sincères ? »
Mon corps se figea alors qu'il passa sa main lentement sur ma joue. Je le regardais dans les yeux, il semblait si sincère. Ses yeux semblaient tristes que je ne puisse comprendre de telles avances, mais une tendresse inépuisable venait illuminer ses deux orbes.
« Mais, bien sûr, tu peux me repousser, Draco ».

Mon corps se couvrit de frissons lorsqu'il osa prononcer mon prénom. Mes bras s'enroulèrent soudainement autour de son cou, mes doigts venant enfin saisir ses cheveux en bataille que j'avais tant voulu toucher, depuis si d'années. Mes lèvres se plissèrent un instant, et j'avais de nouveau saisit sa bouche dans un baiser désespéré et ses bras se nouèrent autour de ma taille, pressant mon corps tout contre le sien.

Les choses semblèrent soudainement s'accélérer lorsqu'il se pencha, relâchant mes lèvres pour lieux saisir mes cuisses et me hisser dans ses bras. Echappant un hoquet, je m'étais accroché à ses épaules, tentant d'éviter une chute douloureuse. Lorsqu'il m'eut parfaitement pris dans ses bras, il se mit en marche jusqu'à une pièce qui se trouvait au bout du salon, derrière une porte en chênes.
A notre entrée, les bougies s'illuminèrent, laissant une lueur tamisée baigner la chambre à coucher. Il me déposa avec tendresse sur le lit, les couvertures sentant tout comme lui, un mélange de parfum, de chocolat, et de clou de girofle. J'avais laissé un profond soupir glisser hors de mes lèvres lorsqu'il se glissa lentement entre mes cuisses, sa main posée sur mon tibia venant glisser jusqu'à ma cheville. Il ôta mes souliers avec délicatesse, avant de remonter sa main jusqu'à ma taille. Il se pencha par-dessus mon corps, éloignant mes cheveux de mon visage avant de poser un baiser sur mon front. Ses lèvres vinrent enfin glisser le long de ma mâchoire, puis le long de ma jugulaire, y laissant une pluie de baisers aussi doux que la soie. Enfin, il plaça ses mains sur le col de ma chemise qu'il prit son temps à déboutonner. Il révéla mon torse qu'il caressa lentement, sa peau si halée venant faire un si beau contraste avec ma peau, elle, diaphane. Il reposa ses lèvres lentement sur ma peau, venant alors glisser peu à peu jusqu'à mes boutons de chair déjà érigé. Il vint les pincer lentement entre ses incisives, forçant mon dos à se cambrer alors que j'échappais un faible gémissement, ma main posée par-dessus mes yeux. Sa main glissa sous mon dos, dans le creux que j'avais créé en me courbant et il vint forcer ma taille à aller à l'encontre de la sienne.

« Je t'ai cherché partout ces dernières années, Draco. »

Ma respiration se mis à trembler alors que d'une main, il se mit à défaire ma ceinture de cuire, ses lèvres laissant plusieurs marques visibles sur mon torse, aspirant ma peau avec avidité, comme s'il n'en avait jamais assez. Mes cuisses se fermèrent autour de sa taille alors qu'il venait peu à peu glisser ses lèvres jusqu'à la naissance de mon pubis. Mon cœur s'arrêta lorsqu'il se mit à ouvrir les boutons de mon pantalon. Ma gorge serrée, j'avais seulement trouvé la force de saisir sa main entre mes doigts pour le stopper. Il dirigea son regard vers le mien, souriant tendrement.

« Si tu ne veux pas, je m'arrête. »
Mon cœur se serra un peu alors que j'avais relâché ses doigts. Il était si charmant, évidemment que je le désirais, malheureusement, le voir ainsi, c'était comme si j'étais dans un rêve.
Il reposa sa main sur mon pantalon et murmura. « Je continue ? »
J'hochais alors de la tête, prenant entre mes dents la peau qui couvrait le dos de ma main. « Oui... »

Il abaissa alors mon pantalon, laissant mon caleçon gris toujours sur mon corps. Mon pantalon fut abandonné sur le côté, se froissant alors qu'il retomba sur le tapis au pied du lit. Sa bouche se posa de nouveau sur mon bas ventre, avant qu'elle ne vienne glisser sur la bosse que formait mon membre tendu sous le tissu élastique. Il ne fit aucune remarque, s'occupant simplement à glisser sa langue brulante sur toute la longueur de mon sexe avant de saisir ma taille entre ses deux mains. Il embrassa toute la surface de mon bas ventre lorsqu'il retira mon sous-vêtement, tentant surement de me rassurer de la sorte. Mon membre se plaqua contre mon bas ventre, glissant sous son menton dans une longue caresse qui me vola un gémissement faible. Il se redressa assez pour mieux placer ses lèvres partout sur mon membre, le redressant d'une main pour mieux le diriger vers sa bouche entrouverte. Son souffle était venu frapper contre mes chairs, me volant un autre souffle haché qui le fit sourire. Mon regard ne voulait pas le quitter lorsqu'il glissa ses lèvres tout autour de mon sexe, glissant jusqu'à sa base. Son regard se plongea dans le mien à cet instant, me forçant à détourner le mien. Je sentis ses lèvres s'étirer dans un autre sourire lorsqu'il se mis à faire de longs va et vient sur mon membre, les accélérant peu à peu, pressant les chairs entre ses lèvres, le pressant entre sa langue et son palais.

Mon souffle s'accéléra de plus en plus, venant gonfler mon thorax alors qu'il glissait lentement sa main sur les draps. Il se saisit ainsi da ma main nouée aux couvertures, venant jouer avec mes phalanges avant de me laisser torturer sa peau chaque fois que je ressentais un soudain pic de plaisir. Mon corps se couvrait de frissons, si bien que c'en était presque insupportable. Une douce brûlure venait ronger mon bas ventre chaque fois que ses muqueuses venaient choyer les miennes. Malheureusement, il relâcha mon membre pour mieux venir poser ses lèvres sur les miennes dans un baiser aussi anarchique que profond.
Mon cœur battait la chamade lorsque j'avais ouvert sa chemise, l'ôtant avec précipitation. Aussi impatient que moi, il ôta son pantalon dans un mouvement aussi fluide que tremblant, emportant son caleçon au passage. Il plaça alors sa taille contre la mienne, refermant mes jambes autour de sa taille. Un gémissement s'échappa da me gorge tant la sensation de son sexe se posant contre le mien avait su me secouer. Je pouvais ressentir la chaleur de son membre presser contre le mien, avant qu'il n'ondule lentement, glissant tout contre mes chairs. Il glissa sa main entre nos corps pour mieux coller nos deux sexes, nous offrant un délice mutuel.

Mon regard glissa sur son visage tordu de désir, analysant comme ses yeux étaient clos, comment ses lèvres se trouvaient entrouvertes pour laisser échapper des profonds soupirs de bien-être, alors que son nez se plissait chaque fois qu'il remontait ses hanches. Mes mains vinrent se nouer autour de sa nuque alors qu'il accélérait peu à peu ce mouvement langoureux. Mais je ne voulais pas le voir effectuer chaque action, je voulais pouvoir réaliser mes fantasmes, pouvoir enfin posséder ce corps, pouvoir gouter chaque parcelle de sa peau. Mes lèvres vinrent lentement pincer la peau de son cou pour commencer avant de venir sucer son épaule. Un léger goût salé avait glissé sur ma langue, et j'avais souri légèrement ; il avait presque un goût de savon.
Mes doigts vinrent ensuite le repousser sur le dos dans le lit, alors que j'étais venu m'asseoir sur ses hanches. Il semble surprit, mais il ne fit aucune objection lorsque mes lèvres glissèrent sur la totalité de son torse jusqu'à son nombril. Mes doigts se refermèrent sur son membre épais, y engageant quelques mouvements de poignet.

Il tendit son cou immédiatement, échappant un long soupir de bien-être, ses jugulaires enflant de part et d'autre de son cou. Son larynx glissa sous la surface de sa peau lorsqu'il avala longuement sa salive, et fasciné, j'avais tenté de revoir ce mouvement. Mes doigts curieux se mirent donc à glisser sur le haut de son membre, y découvrant alors une humidité croissante. Un sourire vint tendre mes lèvres et j'avais accéléré le mouvement de ma main. Ses doigts se refermèrent sur les draps, et plus je continuais les mouvements, plus je sentais son membre pulser entre mes doigts.

Il finit par poser sa main sur mon poignet pour l'immobiliser puis il me tira vers lui.

« Tu te sentirais prêt à aller plus loin ? Je meurs d'envie de te faire l'amour. » m'avoua-t-il alors que ses doigts glissaient vers mon postérieur.
« Oui... Je suis prêt. Sois délicat, c'est tout. »

Il hocha de la tête et se pencha vers sa table de chevet. Il ouvrit un tiroir et en sorti un tube aux couleurs vives. Il ouvrit le tube et glissa sur ses doigts une large quantité de gel. Il se mis alors en position assise, puis me hissa sur ses cuisses. Ainsi lové contre lui, il fit glisser ses doigts entre mes fesses pour mieux étaler le gel. Après un instant, il inséra un premier doigt, me forçant à serrer légèrement les dents. Il restait calme, malgré son membre brulant contre le mien. De mon côté, chaque sensation me rendait complètement fou, électrisant mon corps en entier, forçant mes hanches à se creuser. Chaque allée et venue de son doigt m'arrachait un gémissement faible, jusqu'à l'instant où il pressa enfin ma zone sensible. Mon front s'enfonça immédiatement dans le creux de son cou pour étouffer le son de bonheur que je venais d'échapper. Il se mis à embrasser mes tempes lorsqu'il comprit qu'il avait trouvé le bon emplacement, et il s'amusa à le stimuler de plus en plus.

Ses doigts s'ajoutèrent comme naturellement après cela, la sensation de bien-être venant peu à peu me forcer à échapper un gémissement chaque fois que ses doigts s'enfonçaient profondément en moi. Ma bouche s'assécha tant j'haletais, la tête renversée vers l'arrière, lui soufflant mon plaisir. Il s'amusait à sucer la peau de mon cou alors que je rebondissais à présent sur sa main. Lorsqu'il remarqua que j'avais posé mes mains sur le lit pour mieux sautiller sur ses doigts, il plongea son regard sur mon corps tordu sur ses doigts. Il me regarda pendant plusieurs secondes avant de saisir ma taille pour me stopper. Il ôta ses doigts et m'allongea sur le dos, posant son front contre le mien.

« Je préfèrerais te voir faire ça sur mon membre, Draco. »

Je me mis à papillonner des yeux, le cœur au bord des lèvres tant ses propos avaient su me retourner l'estomac. Il posa finalement son membre contre mon entrée, se poussant peu à peu à l'intérieur dans un long gémissement de bonheur. Mon dos se courba également alors que j'avais poussé un long gémissement de plaisir. Savoir qu'il prenait autant de plaisir que moi lorsqu'il s'inséra me fit sourire, il aimait ça autant que moi.
Il patienta quelques secondes pour me laisser m'habituer à sa présence puis il se pencha vers moi.

« Je peux ? »

J'hochais de la tête alors qu'il avait mit ses hanches en mouvement. Le sentir ainsi coulisser entre mes chairs me fit hoqueter soudainement alors qu'il s'était mis à sourire. Son membre venait presser avec délice contre ma zone sensible, venant la torturer chaque fois qu'il s'enfonçait de nouveau. Mon corps était secoué de bonheur, cherchant toujours plus sa présence, et peu à peu, nos deux corps bougeaient en rythme, accélérant toujours plus. Mes jambes avaient trouvé leurs places sur ses épaules, alors qu'il avait ses doigts serrés dans ses draps. Son front perla rapidement de transpiration, alors qu'il bougeait avec toujours autant d'intensité.

La douce chaleur du plaisir envahissait tout mon bas ventre, mon membre frappant contre mon ventre chaque fois qu'il s'insérait. Mes mains passaient sans cesse sur son visage tordu de plaisir, comme si je cherchais à m'assurer que je vivais réellement cet instant. Puis, il attrapa mes doigts, les guidant vers sa bouche pour mieux les couvrir de baisers. Il embrassa ensuite mes genoux, me couvrant de tendresse et d'amour. Il guida ensuite sa main vers mon membre pour mieux le caresser, et le choyer. Finalement, il se retira, pour mieux s'allonger sur le dos, et m'installer sur ses hanches. Il me regarda d'un air amusé lorsque mes mains se posèrent sur son torse.

« À toi, Draco. »

J'avais donc saisi son membre entre mes doigts, et me hissant sur mes genoux, j'avais guidé son sexe vers mon entrée. Je m'étais assit lentement dessus, le sentant remonter au plus profond de mon ventre, me forçant à presser mon bas ventre du bout des doigts, ressentant cette grosseur tout au fond. Il glissa alors ses doigts depuis mon thorax jusqu'à la bosse qui venait légèrement déformer mon ventre. Il se mis alors à sourire puis il murmura.

« Bouges à présent... »

De nouveau, j'avais posé mes mains et mes pieds sur le lit, me mettant à sauter sur son membre. Dès lors, la sensation était beaucoup plus intense qu'avec les doigts, toute sa longueur venant stimuler ma prostate. Il ferma les yeux pour mieux profiter de la sensation, alors que je me sentais toujours plus accélérer le mouvement. Mon corps se couvrait de frissons et de transpiration alors que je continuais à bouger, sans répits, ne ressentant qu'à peine la fatigue tant j'étais transporté par le bonheur. Ses longs doigts vinrent de nouveau masser mon membre durcit, qu'il fit rouler entre ses phalanges. Il me rendait fou, et je sentais ma fin approcher.

La sienne approchant surement également, il se redressa en position assise et se saisit de mes hanches. Il m'aida ainsi à accélérer le mouvement, à le rendre plus large, plus intense, et c'est alors, que lui comme moi, avions senti cette douce chaleur, cette délicieuse brûlure, envahir nos deux corps. Il choya mon membre jusqu'à ce que je sois envahi par l'orgasme, tordu par le plaisir, dévasté par cette vague si intense ; et c'est à cet instant que j'avais senti une sensation chaude envahir mon entrée. Il se retira lentement, laissant s'écouler sa semence en faisant la moue.

« Excuse-moi... »
J'avais lentement secoué la tête alors que j'avais rougi. « Moi aussi je t'ai sali. »

Il secoua également sa tête avant de glisser ses lèvres sur les miennes dans un nouveau baiser, tendre et délicat de nouveau. Mon corps se laissa glisser tout contre le sien, se ramollissant soudainement. J'avais senti le sommeil m'emporter, et dans une ultime pression sur ses lèvres, j'avais fini par glisser dans le creux de ses bras.


A SUIVRE

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