Jaloux, Malfoy?
HP/DM
J'aime ce pairing xD
« J'ai entendu dire que sa copine l'avait quitté. »
« Mais non, c'est lui qui l'a quitté, parce qu'elle le trompait. »
« Vous avez tort tous les deux torts, ils ont couché ensemble après une soirée à Pré au Lard. Comme elle tenait mal l'alcool elle lui a vomit dessus. On dit qu'il était fou de rage en voyant le contenu de son estomac sur sa chemise en soie de Chine. »
« Moi j'ai entendu dire qu'il soupçonnait qu'elle soit une goule ! »
« Quoi ? Vraiment ? Impossible ! »
« si ! on dit qu'elle n'a pas réussi à camoufler certains plis de peau dans le dos, et que des touffes brunes en sortent. Brrrr. »
Malfoy grinçait des dents, à chaque passage dans les couloirs de son école, son nom fusait, et l'histoire de la veille était dans absolument toutes les bouches et évidemment, elle était affreusement erronée. Tous et toutes pensaient qu'il avait rompu avec sa « petit amie » Pansy Parkinson, alors que simplement il avait eu une dispute avec sa meilleure amie au sujet d'un autre grand Dom Juan. Son pire ennemi en bataille et en sport était à présent son ennemi de conquêtes. Il savait bien qu'après chaque match ou chaque entraînement de Quidditch, toute la population féminine lui courrait après, priant que le Dieu Gryffondor veuille bien les bénir d'un regard de braise. Lui, il avait également sa petite cour, principalement composée de Serpentards, persuadées de pouvoir l'atteindre plus facilement car ils partageaient la même table pour dîner ou qu'autrefois ils partageaient le même dortoir. Elles l'insupportaient à force. Il avait alors décidé de se reporter sur les Serdaigles, mais elles étaient trop frigides à son goût et même si beaucoup lui étaient tombés dans les bras, sa réputation de grand dragueur lui faisait grand défaut. Ils e retrouvait alors souvent détesté de petits groupes, et malgré son physique plus qu'avantageux, les rumeurs avaient vite raison de ses techniques de drague.
Potter... lui il avait bien su avoir qui il voulait, n'importe qui, sans qu'on ne lui fasse de remarques désobligeantes. Il avait surement la parole facile, il était surement capable de les berner. Mais cela rendait Malfoy encore plus fou de rage. Le Potte Potty était meilleur en ruse qu'un vrai Serpentard, cela n'avait aucun sens ! Il passait donc son temps à chercher comment il pouvait bien faire pour en avoir plus autour de lui et surtout, comment elles pouvaient rester là où chacun de ses propres conquêtes n'étaient que pour une nuit et il ne pouvait pas même envisager les garder un peu plus longtemps que ça. Il lui arrivait alors de l'observer à la fin des entraînements de Quidditch, il regardait ce qu'il faisait, sa posture, ses gestes. Il avait fini par comprendre une chose, Potter était naturel dans ce rôle de beau garçon un peu naïf, qui plaisait car il avait l'air d'être appréciable. Cela, le grand blond ne l'avait pas. Sa beauté était fraîche et aristocrate, hautaine mais attrayante par ce danger, mais Potter c'était une différence notable, il était considéré comme le Bon Survivant, celui qui avait su survivre deux fois à un sort mortel, celui qui a des dizaines de projets de carrière possible. Malfoy, lui, on le pensait encore encré dans la magie noire, on ne lui donnait que rarement sa confiance et pire encore, ils ne l'imaginaient même pas devenir un grand joueur de Quidditch comme il le désirait si profondément.
« Je vais le tuer, je vais le tuer ! » se révolta Malfoy, fixant Potter qui de l'autre côté de la Grande Salle, faisait les yeux doux à une Poufsouffle à l'air stupide.
« De qui tu parles ? » le questionna Blaise, l'air absent, son regard plongé dans une chevelure claire et ondulée.
« Potter... cette Perfection... comme si tout le monde pouvait lui tomber dans les bras ! ça me rend dingue ! »
« Arrête de faire une fixette, je vais finir par croire que tu jalouse les filles qu'il drague. »
« QUOI ?! » Révolté, le grand blond s'était dressé sur ses jambes, renversant son assiette qu'il avait jusqu'alors parfaitement équilibrée. « Jaloux d'elles ?! Il te manque une case mon pauvre Blaise. »
« Rassieds toi Malfoy. »
Il obéit alors et se réinstalla. D'un coup de baguette il remit en place son assiette et reprit son repas. Blaise n'avait pas commenté plus cette soi-disant jalousie sachant que le grand blond n'aurait pas supporté de l'entendre à nouveau. Il se creusa donc la tête tout en mangeant son repas. Il avait bien fini par trouver une astuce pour pousser son meilleur ami à la bonne conclusion. Il sourit alors en coin, fier de son stratagème et il se redressa sur son siège.
« Je te propose un défi. »
« Garde tes amusements de bas étage. » lui cracha le Serpent d'un air mauvais.
« Tu as peur de perdre donc ? »
« Jamais. » les yeux gris firent légèrement vaciller le brun qui toussa légèrement.
« Alors dans ce cas, accepte. »
Le blond toussota et secoua la tête. « Je te vois venir, je ne marche pas. »
Il se leva et quitta la pièce. Le brun soupira donc longuement et se détourna. Il laissa le blond sortir de la Grande Salle et marcha jusqu'à table des rouges et or. Tous avaient d'ailleurs été étonné en voyant Blaise repousser plus loin la plus jeune fille Weasley pour s'installer à côté du grand tueur de Voldemort. Il le regarda un instant au plus profond de ses yeux émeraude, avant de regarder d'un air dégoûté ses cheveux en bataille. Que pouvait-il bien lui trouver ? Comment être jaloux d'un tel cancrelat ? Blaise n'en savait rien mais il soupira et commença.
« Malfoy... »
« J'aurai dû m'en douter. » soupira Harry en reprenant sa tourte. « Ça ne m'intéresse pas... »
« Tu as peur, Potter ? »
Le brun contracta ses mâchoires et se contenta de ne pas répondre.
« Malfoy pense que tu te mets sur un piédestal depuis que la rouquine te coure après mais il peut parier qu'il ferait mieux ! »
« Eh bien dis ça à Pansy, c'est quoi d'ailleurs la vraie raison de leur rupture ? » Le brun c'était tourné vers le Serpentard, soudainement très intéressé par le sujet.
« Ils n'étaient même pas ensemble à la base, c'était une dispute entre amis et tu sais bien que tout ce qui touche à Malfoy devient rapidement une affaire d'état. » il ricana. « Pour le défi. Il peut parier qu'il pourrait coucher avec deux fois plus d'hommes que toi. »
Ron avait soudain vacillé, près à tomber de sa chaise alors que Harry avait laissé retomber sa bouchée dans son assiette. Quel manque de classe, pensa le noiraud les sourcils haussés.
« Attend, il me met au défi de séduire des hommes ? »
« Nuance, il est persuadé de pouvoir encore plus plaire que toi, et donc plaire aux hommes également. Mais si le fameux Gryffondor abandonne je vais lui dire dès à présent que je lui dois cinq gallions. » le noiraud se leva et tourna le dos. Il comptait. 3...2...1...
« Attends ! » gagné. Harry le rattrapa et serra sa main. « D'ici la semaine prochaine j'en aurai eu plus que lui. Tu feras les comptes pour lui et Ron pour moi. »
« Parfait. » il hocha de la tête et fila rejoindre son meilleur ami.
*^*^*^*^*^*^*^*^*^*^*^*^*^*
« IL A QUOI ?! » hurla Malfoy en sautant de son lit pour faire les cent pas.
« Tu n'as qu'à aller voir par toi-même ! »
« BIEN ! »
Toujours aussi furieux, le grand blond quitta sa chambre en trombe, abandonnant ses devoirs de potions et un chaudron encore sur le feu. Deux jours étaient passés depuis la discussion entre le bronzé et le survivant et Malfoy découvrait enfin l'étendue des affaires. En effet, il venait de constater que Potter, le Pote Potter, était changeant. Il se renfrogna et l'observa au coin d'un couloir non loin du bureau de Mc Gonnagall, serrant contre lui une chose pantelante. Il fixa les jambes qui se mêlaient et grognant en voyant que la seconde personne ne portait pas de jupe ou de souliers, mais un pantalon droit et des chaussures cirées. Il claque alors de la langue et se pencha sur le côté pour mieux voir quelle affreuse tête était accrochée à celle échevelée du survivant. Il ne lui fallut alors que peu de temps pour reconnaître ce regard biaiseux, ce corps lâche, ces cheveux d'un blond sale, ces doigts frêles et cette attitude de bon soumis...
« NIGEL ! »
Un sursaut effroyable prit le jeune homme qui quitta immédiatement le creux des bras chauds de l'attrapeur aux cheveux bruns. Il se cacha même dans son dos alors que Harry s'était dressé face à Malfoy, les mains dans les poches, comme pour bien faire ressortir la bosse qui était au fond de son caleçon. Il toussota ensuite et murmure au petit Nigel de le rejoindre un peu plus tard dans leur salle commune.
« Tu essaies de biaiser mes chances Malfoy ? »
« Mais qu'est-ce que tu racontes ? Faire ça au milieu du couloir ! Aies un peu de dignité ! »
« Tu sais... » il essuya sa lèvre inférieure d'un air aguicheur. « Je croirais presque tu es jaloux... »
« Ja... » il se figea et se mis à rougir de colère. « Tu es la dernière chose au monde que je toucherai espèce de vulgaire Veracrasse. »
Il tourna sur ses talents et laissa là un Harry autant dévasté que surpris. Il voulait simplement le provoquer et il avait réagit avec une telle violence qu'il se demanda si continuer ce défi aller lui rapporter réellement de la satisfaction. Il se détourna alors et constata que toute envie avait déserté le fond de sa culotte tandis qu'il remontait les escaliers qui menaient à sa salle commune. Il passa le tableau de la grosse dame d'un air soucieux ignorant au passage la rouquine qui tentait le tout pour le tout pour le rendre jaloux. Il l'ignora alors avec royauté et passa jusqu'au salon. Il s'installa non loin de la cheminée, et le visage prit dans sa main droite il se mis à réfléchir. Nigel n'osa en rien le déranger alors il alla se cacher dans son dortoir, tandis que Ron s'était mis à rayer le prénom du blond d'une liste à présent à nouveau vierge. Il s'approcha alors du brun et soupira.
« Je pense que tu devrais te préparer à perdre, Harry. En fait tu perds quoi ? »
« j'en ai aucune idée il m'en a pas parlé. Si cela se trouve je vais me retrouver nu dans la grande cour, perché par les pieds sur mon balai à réciter un opéra. »
Ron éclata de rire avant de se reprendre lorsque le regard de feu du brun le dévisagea. « Pardon, l'image était drôle. Mais pourquoi tu en as pas fini avec Nigel. Tu avais dit qu'il devait être blond aux yeux clairs. Lui c'était parfait non ? »
« Il était trop p'tit. »
« Mais en même temps Harry tu n'aides pas ! le seul qui rentre dans les critères c'est cet immonde créature... »
« De qui tu parles Ron... » souffla Harry agacé.
« Ne fais pas semblant de pas comprendre. » grogna le rouquin en frappant le genou droit de son ami.
« Non, vraiment je ne te suis pas. » Le brun le dévisagea d'un air mauvais.
« Waw. Alors euh comment dire qu'il n'y a qu'un seul grand blond aux yeux clairs dans ce bahut. Et comment dire. Il est aussi le pire connard qui existe, il est riche et prétentieux, il t'a lancé un défit et son nom de famille se trouve être hum... Malfoy... peut-être ? » (Nda : puis-je proposer un élève de ma propre maison? Malfoy? Perhaps? *^*^*)
Harry contracta ses épaules. L'idée d'avoir Malfoy ne lui déplaisait pas vraiment... pour le défi évidemment ! il était bien fait il devait se l'avouer, et lorsque parfois ils devaient se doucher ensemble après un match, il glissait son regard sur sa silhouette. Il l'avait toujours jugé trop fin, mais il savait que son corps était un appel à la luxure. Il avait aimé la couleur de sa peau, et chaque fois qu'il risquait de se faire surprendre en train de le regarder un peu trop intimement il feintait de se moquer et il se détournait. Souvent cela rendait fou de rage le grand blond et il aimait cela. Maintenant qu'il y réfléchissait il savait que la seule personne avec qui il pouvait bien passer le pas, qu'il pourrait bien toucher tout en sachant qu'il possédait un pénis, ce serait sans hésiter Malfoy. Mais cela lui procurerait également un homme sur la liste et il pouvait parier que le blond en avait conquis plus d'une dizaine déjà. Rien qu'à voir comment se comportait Blaise avec lui il savait qu'ils avaient passé le pas ensemble. Il se sentir d'ailleurs bouillir en repensant à la veille, où il avait vu la main du brun se glisser nonchalamment sur les fesses du blond alors qu'il se courbait pour ramasser son sac. Ainsi, sa séance de « matage de Malfoy » avait été durement interrompue par un retour à la réalité. Il n'avait pas hésité à fuir dans ce cas.
« Malfoy... »
« Oh non Harry, ne me dis pas que tu y penses sérieusement ? » s'exclama Hermione qui depuis le début lisait sur son visage soucieux par-dessus son livre moldu.
« hum... je verrai... je lui parlerai. »
C'était décidé, le lendemain il lui parlerait. De quoi il n'en savait rien mais il lui parlerait. Il se leva alors, partit pour une bonne douche et alla se coucher sans diner, il n'avait pas faim. Le lendemain, c'était dimanche et il comptait bien le passer au lit, mais pas dans le sien. Il tenta donc de se coiffer, il se parfuma, et enfin il nettoya les verres de ses lunettes. Il prit ensuite la direction de la chambre du préfet en chef des Serpentards, jaugeant son haleine au passage après s'être durement brossé les dents. Tout semblait parfait, mis à part une chose. Une touffe rousse... l'avait devancé. Il se posta alors dans un coin de sorte à ne pas être vu, et observa le grand blond qui avait les mains enfoncées dans ses poches, le torse bombé et les lèvres plissées en signe de colère. Il en frémit depuis le bout de ses orteils, fixant avec admiration les yeux gris qui sondaient ceux ambrés de la Weasley. Il l'écoutait depuis déjà dix minutes et cette idiote n'avait pas su prononcer une phrase qui lui paraissait avantageuse ou idéale. Elle lui demandait un baiser, ou une rumeur que Harry pourrait entendre. Sauf qu'il était hors de question de toucher à celle pucelle qui ne voulait rien d'autre à part Pote Potty. Et lui ?! Pourquoi elle ne le voulait pas ?! il était pourtant parfait ! Pourquoi ne s'était-elle pas jetée à ses pieds pour qu'il ait le doux plaisir de la renvoyer, de la jeter, sans tergiversations.
« Ecoute, stupide... chose... je te touche pas, et personne ne pensera que j'ai touché une créature de ton genre. Pas même pour rentre jaloux Potter. »
« Je te déteste sache le, je le fais pas par plaisir ! »
« Alors pourquoi tu es là ? » il lui siffla au visage et Harry le reconnu dans toute sa splendeur, il sorti alors de son coin en sifflant.
« Salut Ginny, tu peux me laisser avec Draco, tu sais lui et moi on a... à faire... »
La rouquine sembla comprendre les insinuations et fila rouge de colère, les joues trempées de larmes vengeresses. Le blond se tendit.
« Quel me vaut ce déplaisir, Potter ? »
« Je te cherchais. »
Il pouffa de rire. « Me chercher moi ? pourquoi ça ? »
« Pour te parler... te demander quelques petites choses... et pourquoi pas te proposer un marché. »
Le Blond se contenta de plisser les yeux et le fit entrer dans sa chambre pour plus d'intimité. Il lui offrit un verre de Whisky et s'installa dans un fauteuil couvert de Schintz, patient.
« Tout d'abord, je voulais savoir tu en étais à combien de conquêtes ? »
Malfoy se figea, il ne comprenait pas cette question. Il compta alors le nombre de filles qu'il avait conquises. « Oh je ne compte plus Potter. »
Le brun grogna d'avance de colère, tant qu'à perdre au moins avoir la chance de racheter son honneur en couchant avec le tombeur de ces messieurs.
Il se leva alors de la chaise qu'il avait prise jusqu'à présent et abandonna sur Whisky Pur Feu sur la table non loin. Il attrapa alors le blond, le tira par le poignet sans ménagement. Il l'avait rapidement entendu grogner de colère et l'insulter mais cela ne compta lorsqu'il le jeta sur le lit et le chevaucha sans lui laisser le temps de discuter. Il n'y avait aucun prix à voir un Malfoy allongé de la sorte sous son corps, ses cheveux blonds en vrac sur l'oreiller de soie et le cou tendu. Il était en colère, il le voyait à son visage rouge et à deux doigts d'éclater, mais aussi à ses yeux gris qui avaient tourné au rouge colère. Il s'en fichait. Il se jeta sur la peau de son cou et la goutta avec toute l'envie possible. il avait un goût de paradis, salé mais pourtant si doux. Il vint alors lécher la pomme d'Adam peut proéminente et se senti sourire en sentant celle-ci s'abaisser dans une déglutition lente et silencieuse. Il ne criait plus, ne se plaignait plus, pourquoi ? peut-être le voulait-il aussi ? Peut-être s'étaient-ils désirés sans même se l'avouer ? Cette idée le fit frémir de regret avant qu'il n'aille ouvrir la chemise blanche du blond. Parfaitement repassée et à l'odeur particulière de naphtaline. Il aimait l'odeur que Malfoy avait, un mélange d'aristocratie et de champignons, et pourtant il détestait les potions.
La peau du torse lui apparu et il soupira de satisfaction, il était parfait, si blanc, si pur, une vraie statue de marbre. Il glissa alors un doigt le long du torse finement musclé, glissant entre les muscles déliés et apaisés. Il vit pourtant la peau se couvrir de frissons au fil du parcours de son doigt sombre, il trouva l'image incandescente. Il se mis alors à sourire et pressa légèrement sur les hanches du blond. Il plissa un instant les yeux avant qu'un sourire carnassier ne dévore son visage, il avait parfaitement senti une bosse. Il s'y frotta donc longuement, langoureusement, alors que le blond, les yeux aussi ronds que des soucoupes essayait de comprendre comment un tel désir pouvait le parcourir alors que sur lui se trouvait Potter, le garçon qui l'avait tant mis en colère ces derniers temps. Il toucha ses hanches qui se frottaient à lui, ses doigts et son torse. Tout était réel et pas un rêve lubrique que son cerveau malade aurait créé. Potter était réellement en train de le toucher. Quelques minutes plus tard, il continua de douter tandis qu'il sentait son dernier vêtement le quitter. Peut-être qu'il ne s'était pas réveillé ? peut-être que la cuite de la veille n'était pas passée ? peut-être que c'est encore la faute de Nigel ! Que c'est à cause de lui qu'il rêve de sexe avec Potter et qu'il se remette à boire. Sans aucun doute ce devait être ça ! rien de plus ! mais est-ce que els doigts parcourant son sexe étaient si imaginaires. Ils paraissaient si réels et si expérimentés qu'il doutait du fait que ce soit onirique. Peut-être se touchait-il à cause de l'envie provoquée par le rêve Potty ? cela ne ressemblait pourtant pas à ses doigts blancs. Il les dressa alors vers son visage et grogna. 'J'ai quatre mains maintenant ?'. Décidément ce rêve était de plus en plus chaud !
Il se redressa sur ses coudes et hoqueta violement en voyant son memebre pâle au bout rosé et humide, à quelques pouces à peine de la bouche grande ouverte du survivant. Il poussa alors sur le front brun et l'éloigna pour mieux cacher son sexe entre ses mains. Il se redressa alors en position assise sur le lit et trembla un instant.
« QU'est-ce que tu fais Potter ? »
« Je pense pas que tu aies besoin d'une explication là. » Le brun rit et ôta ses vêtements uns à uns. Malfoy palissait à vu d'œil. « Tu veux peut-être un strip tease Malfoy ? »
« Non ! »
« Dommage. »
Le brun sourit alors et se glissa de force entre les jambes du platine. Il commença alors de lents mouvements de balancier contre les hanches de son amant à présent, il joua à le faire languir, à retenir ses poignets au-dessus de sa petite tête blonde, et même à donner de petits coups secs contre son membre aussi dur que jamais. Il ne pouvait pas non plus le nier, le sien n'avait jamais été aussi vigoureux, Malfoy semblait le transcender. Il imagina déjà sa chaire dans celle de l'autre... un délice bientôt à portée de main. Il suça alors ses doigts charnus et les présenta à son entrée. Longuement il dut avoir à faire avec les cris du blond qui étaient à nouveau plus qu'insultants, mais dans la bouche de cette gueule d'ange, tout n'était que plus mélodieux. Il le prépara donc sous les cris et les « Bon à rien », « Lâche moi bon sang ! », « Je vais te tuer ! », et autres gâteries du genre. Mais pourtant, il était détendu, et trois jolis doigts purent entrer dans la cavité et le faire gémir d'une douce voix cristalline. Il écouta chaque note luxurieuse et son érection devint plus vigoureuse encore. Il n'en pouvait plus. Il retira donc ses doigts de l'entrée brûlante et posta son membre contre la lèvre rouge sans et insolente du blond.
« Tu m'aides à lubrifier ? »
« Un pénis ?! dans MA bouche ?! »
le brun ricana et inséra son sexe entre les lèvres du pâle. L'autre se débâtit un instant avant de froncer les sourcils et lentement parcourir la longueur. Il avait même l'air d'y avoir prit goût si bien qu'il continua ainsi, appréciant les sons mélodieux qu'Harry pouvait bien lui offrir. Malheureusement il se senti repoussé avec délicatesse par le brun avant de le sentir redescendre entre ses cuisses.
« On passe aux choses sérieuses, Draco ? »
« Hmmm. »
Le brun prit la réponse pour une affirmative et plaça son membre contre l'entrée chaude et qui palpita légèrement à son contact. Malfoy avait tenté de faire comme s'il n'avait rien senti de particulier tandis que le brun fut pris d'un rapide rire, rapidement remplacé par un gémissement rauque lorsqu'il s'inséra en lui dans un petit coup de rein. Jamais il n'avait senti un plaisir pareil, une chaleur et une étroitesse de la sorte. De son côté le blond s'était tendu pour regarder son sexe qui s'était soudainement dressé en annonce d'une jouissance proche. Il n'avait pas pu ignorer ce sentiment de bien-être, ce plaisir intense, cette sensation d'être possédé par le rouge et or. Il se pendit alors à son cou, s'y cacha et donna un premier coup en avant. Le brun alors se lança dans une série de va et vient rudes qui agitaient le lit dans un grincement sonore. Tous deux, ensemble, dans une harmonie parfaite, ils murmuraient leurs prénoms, serrant leurs peaux entre leurs doigts, les griffant avec force tout en serrant les genoux le plus possible autour du corps de l'autre.
Cette première position, était parfaite, ainsi face à face ils voyaient les cheveux qui coulaient de transpiration, les expressions de plaisir, les râles sortant tout droit des gorges serrées de plaisir. Ils se regardaient avec tant de tendresse qu'on aurait cru qu'ils se découvraient enfin après des années d'amour. Ils s'approchèrent alors tandis que les regards de mercure et d'émeraudes se croisèrent. Les lèvres en avant ils se cherchèrent jusqu'à ce que les bras du blond n'approchent l'autre plus fort et ce fut ainsi, leurs lèvres se touchèrent. Un frisson les parcouru et les langues s'en mêlèrent avec grande joie. Elles se mêlèrent avec amour, jouèrent, et dansèrent une valse comme si elle avait été chorégraphie juste pour et par eux. Ils se sentaient enfin un, comblés -l'un plus que l'autre d'une certaine manière-, et c'est alors que Malfoy mordit la lèvre de l'autre qu'ils se sentirent ensemble sombrer dans un long plaisir qui retournèrent leurs cerveaux. Ils entendirent leurs voix sortir de leurs gorges sans qu'ils ne les aient contrôlées, et leurs corps, semblèrent un instant en fusion. Ils s'étreignirent, ne se quittèrent guère et se regardèrent, ils n'avaient pas besoin de parler, ils savaient.
*^*^*^*^*^*^*^*^*^*^*^*
« Alors je lui ai dit que Malfoy le défiait, alors qu'en fait il était fou de jalousie que Harry se tape n'importe qui. »
« Aaaaah ! et comment tu as pu être certain qu'ils finiraient par se mettre ensemble ? »
Blaise regarda le brun plaqué contre le mur le plus proche, le blond jouant avec la peau de son cou. « J'y suis allé au culot. Je savais Harry incapable de refuser un défi, et Draco est un jaloux de nature, quand c'est à lui pas touche. Et il a toujours considéré Potter comme acquis. »
« Oh, c'est ce qui explique cet état ? »
Blaise haussa les épaules, la tête en bas, nu comme un ver, perché sur un balai. « Parfois je me dis que ça en vaut pas la peine. » il se renfrogna en entendant des rires dans son dos.
« Moi ça me plait bien... »
Le brun se tendit et regarda le roux face à lui tout en se sentant couvert de honte. Il fixa cette chevelure légèrement ondulée et tendit les lèvres. Peut-être qu'enfin Ron Weasley allait lui montrer de l'intérêt ? Après avoir passé tant de temps à l'observer ? L'aimer en secret.
Il senti une sensation douce sur ses lèvres et il soupira avant de reprendre son opéra russe. Or il n'avait eu droit qu'à une caresse sur ses lèvres avant que le roux ne se détourne et n'aille rejoindre une Hermione curieuse de voir le beau chocolat déballé. Il la tira à l'intérieur, jaloux, et grogna. « Arrête de le regarder comme ça ! il a pas le droit de se taper des filles alors que moi je peux pas ! »
Et c'est reparti pour un tour ...
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