Baby-sitting

(PS: dans cette histoire Phoebe et Daisy ont environ 2 ans de plus que Doris et Ernest)


Nb de mots : 4943 mots

Lemon : NON

Tps d'écriture : 2h42 (en 3 fois)

Inspiré de fait réel : NON

Résumé : Harry est engagé entant que baby-sitter pour surveiller les enfants Tomlinson dont le plus grand fils à son âge.


PDV Louis :

Je suis dans ma chambre et j'attends que mes parents partent enfin pour pouvoir squatter le canapé. Ça sonne à la porte, ça doit être le baby-sitter. J'entends ma mère nous crier de TOUS descendre.
Je sors de ma chambre pour rejoindre ma famille dans l'entrée.

Maman : Bon mes poussins je vous laisse, passez une bonne semaine.

Elle nous embrasse tous et part avec mon père, ils partent une semaine en vacances ensemble. C'est pour cette raison que l'on a un baby-sitter, en vrai, mes parents ne me font pas confiance et me trouve irresponsable, ce qui pour le coup m'arrange puisque je n'aurais pas à m'occuper de mes frères et sœurs et je pourrais sortir quand je le voudrais.

Baby-sitter : Bonjour à tous, je m'appelle Harry, c'est moi qui vais remplacer vos parents cette semaine.
Moi : Tu est là pour surveiller, pas pour remplacer nos parents.
Harry : Je les remplace pour la surveillance, ça te convient ?

Je soupire et je m'étale dans le canapé pour regarder la télévision.

Harry : Éteins la télévision, les écrans ne sont pas bons pour le cerveau.
Moi : Si je veux être abruti, c'est mon problème.
Harry : Oui, mais je suis aussi dans le salon et je refuse d'en subir les conséquences. Les lumières bleues sont très mauvaises.
Moi : Bah ferme les yeux.

Je me fous de sa gueule. C'est pas lui qui va faire la loi, il n'a pas intérêt de m'emmerder. J'éteins la télévision pour sortir, quand j'atteins la porte, il m'intercepte.

Harry : Tu ne m'a pas demandé la permission pour sortir.
Moi : Je ne dois pas te demander de permission pour sortir, quand même ?
Harry : Bah si, c'est évident.

Je prends une voix d'enfant.

Moi : Monsieur Harry je peux sortir dehors pour voir mes copains et jouer ?
Harry : Non, c'est pas l'heure de sortir.

Il est réellement en train de me séquestrer ? Je décide de lui pourrir la journée, je monte à l'étage, je vais voir les deux paires de jumeaux.

Moi : Venez avec moi.
Doris : On va où ?

Je les emmène dans ma chambre et tire la bibliothèque qui ouvre la pièce secrète, c'est une pièce insonorisé, de l'intérieur on n'entend pas l'extérieur et de l'extérieur on n'entend pas l'intérieur. Je m'en sers pour faire de la musique, je mets un film sur la télévision et leur demande de ne pas sortir.
Ils sont tous d'accord, je ferme la bibliothèque et retourne en bas, je fais comme si de rien étais. Quand Harry arrive vers moi, je mets mon plan à exécution.

Moi : C'est injuste, je n'ai pas le droit de sortir et les 2 paires de jumeaux ont le droit de sortir.
Harry : C'est la même règle pour tout le monde, personne ne sort.
Moi : Bah ils sont sorti sans que tu ne les remarque, pourtant tu est payer pour ça.

Il se met à paniquer, et cri dans la maison, mais personnes ne réponds et Lottie et Fizzie descendent.

Harry : Vous n'avez pas vu les jumeaux ?
Lottie : Lesquels ?
Harry : Les 4.
Lottie : Non.
Fizzie : Non, désolé.

Il court dehors pour les retrouver.

Lottie : Louis ils sont vraiment dehors ?
Moi : Et je les aurais laissé partir, je ne suis pas un si mauvais frère.

Elle comprend où ils sont et elle sourit à la blague et Fizzie retourne dans sa chambre. Harry revient dans la maison, il est au téléphone en haut-parleur.

Harry : Je sais pas où ils sont, Louis m'a dit les avoir vus dehors mais ils ne sont pas dans la rue.
Maman : Il ne faut pas écouter Louis, vous avez était dans leurs chambres.

Il court pour vérifier et je vais dans ma chambre, sur mon lit. Il entre dans ma chambre.

Moi : Je ne t'ai pas autorisé à entrer dans ma chambre, si je me branler.
Harry : Ils sont où ?
Moi : Dehors.
Maman : Harry regarde dans la pièce secrète derrière la bibliothèque de Louis.

Pourquoi elle lui à dit ? Il tire la bibliothèque et les voient.

Harry : Ils sont là.
Maman : D'accord, bonne journée.

Elle raccroche et lui saute sur les jumeaux pour les serrer dans ses bras, rassurés de les voir en vie.

Harry : Louis, tu n'es qu'un connard.
Doris : Une pièce dans la tirelire à gros mots.

Bien fait pour lui, j'espère qu'il est près à vivre la pire semaine de sa vie.

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Je décide de faire moi-même à manger pour le midi. Je fais de la purée et de la semoule, ça va être la guerre.
Je rassemble les petits, parce que Lottie et Fizzie ne voudront pas faire ça.

Moi : Vous voulez me faire plaisir ?

Ils hochent tous les 4 la tête.

Moi : Doris et Ernest vous allez manger de la purée, je veux que vous fassiez comme je vous ai montré avec la cuillère.

Je fais le geste de la catapulte et ils rigolent, content de le faire.

Moi : Phoebe et Daisy, pour vous c'est de la semoule donc vous le mettez dans la bouche, et vous soufflez en laissant un petit trou et vous visez Harry.

Ils acceptent et moi je suis heureux, on descends pour manger, Harry à mit la table.

Harry : Tout le monde à table.
Moi : Sans se laver les mains ?
Harry : Oh, si bien sûr que si.

Il aide les petits à se laver les mains, une fois finit, ils secouent leurs mains dans le vide et ça éclabousse partout, je leur fais un geste. Harry n'a pas le temps de réagir qu'ils essuient tous leurs mains sur son tee-shirt et son pantalon.

Harry : Mais ça va pas.

Il crie sur mes amours, ce connard.

Moi : Ne les engueule pas, c'est ce qu'ils font toujours.

Je mens pour le faire culpabiliser d'avoir crié sur eux.

Harry : Alors d'accord, mais la prochaine fois prenez un essuie-main.

Je me lave les mains avec Lottie et Fizzie. On passe ensuite à table, les petits commencent à faire ce que j'ai demandé, je vois Lottie et Fizzie sourire en me regardant, sachant que l'idée vient de moi.
Les petits visent seulement Harry qui a du mal à les arrêter.

Moi : Ça suffit. Arrêtez ça.

Ils s'arrêtent immédiatement en m'entendant, ils me respectent et je les aime pour ça. J'aimerais que mes parents me fassent plus confiance. Ok, je ne suis pas très mûr avec mes amis, mais je ne fais pas n'importe quoi avec mes frères et sœurs.

Harry : Merci.
Moi : De rien.

Si seulement il s'avait que tout ça c'est à cause de moi. La salle à manger est un vrai champ de bataille. On finit quand même de manger, dans le calme cette fois.

Harry : Louis, tu peux mettre les petits à la sieste ?
Moi : Attends mais c'est pas toi le baby-sitter ?
Harry : Si mais je dois déjà nettoyer la salle à manger.
Moi : C'est dommage ça.

Je fais demi-tour et m'en vais vers ma chambre. Il est payé pour ça, je ne vais pas en plus l'aider.
Une fois qu'il a couché les 4 amours, j'entre dans leurs chambres pour les embrasser.
Je les embrasse en leur souhaitant une bonne sieste et de faire de jolies rêves avant de sortir. J'entends l'aspirateur, je suppose que c'est pour la semoule.

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Il est 15h00, mes amis ne devrais plus tarder. J'entends d'ailleurs le moteur de la voiture, ils entrent et j'entends Harry, il fait chier lui.
Je descends pour voir ce qui se passe.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Harry : Ils ont pas le droit d'être là, c'est interdit.
Moi : Et moi j'encule les interdictions.

Il est choqué et mes potes rigolent en montant déjà dans ma chambre.

Harry : Ils ne peuvent pas venir dans cette maison.
Moi : Tu m'a interdit d'aller jusqu'à mes potes donc c'est mes potes qui viennent à moi. Tu n'avais pas précisé que je ne pouvais pas.
Harry : Et puis ils sont entrés sans que j'aille ouvrir.
Moi : Parce qu'ils ont les clés et qu'ils passent leurs temps ici.

Je coupe court à la conversation en partant dans ma chambre. On rigole avec mes potes sans trop faire de bruit, car la sieste n'est pas finie. On va ensuite dans le studio musique pour pouvoir chanter, faire de la musique...
La porte secrète s'ouvre sur Lottie, Ernest et Doris.

Lottie : Je te les amène, ils n'arrivaient pas à ouvrir la porte.

Elle rigole et Ernest fronce les sourcils.

Ernest : C'est juste que j'ai pas essayé.

On rit tous de sa mauvaise foie. Ils viennent embrasser tous mes potes et Ernest repart, Doris veut rester donc je la laisse faire.

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On est le soir de la première journée de travail d'Harry, il est dans sa chambre, la chambre d'amis, au téléphone.

Harry : Maman c'est horrible. Ce sont des monstres.

Il commence à lui dire ce qui s'est déjà passer et je ris doucement, s'il n'en peux déjà plus au bout de 12 heures, il est dans la merde.

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La deuxième journée et encore pire que la première. Il est 13h00 et les jumeaux ont encore tout salit dans la salle à manger. Harry part dans le salon, ne sachant pas comment les gérer, je le suis.

Harry : Louis, aide-moi, s'il te plaît. Je sais que c'est pas à toi de faire ça, mais je n'y arrive pas.

Il pleure, je crois qu'il est à bout. J'ai peut-être été trop loin.

Harry : J'ai eu la garde de beaucoup d'enfants mais a n'a jamais été un tel carnage, pourtant ta mère à dit que vous étiez gentils.

Il me fait un peu de la peine, un peu seulement, ne vous emballez pas trop vite.

Moi : Je peux aller les mettre à la sieste si tu veux.

Il hoche la tête, je retourne dans la salle à manger, je récupère les jumeaux et les emmène à la sieste, je leur lis une histoire, une fois fini, j'embrasse les jumelles et sort de la chambre en portant Doris et Ernest. En ouvrant la porte, je tombe sur Harry coller à la porte. Je souris et vais coucher les petits, je les embrasse et sort de la chambre. Harry toujours dans le couloir pétrifié.

Moi : C'est pas très bien d'écouter aux portes.
Harry : Je comprends pas pourquoi tes parents ne te laissent pas gérer tout seul.
Moi : Ils ne me font pas confiance.
Harry : Bah pourtant, tu est super avec tes frères et sœurs.
Moi : Ils ne m'ont jamais vu faire. Ils me jugent uniquement parce que j'ai pris de la drogue il y a longtemps et que je suis selon eux irresponsable. Je ne l'ai jamais nié, j'ai l'habitude d'être rabaissé.
Harry : Si tu veux je peux partir et te laisser gérer tout seul.
Moi : Non, il te faut ton salaire, si tu veux je leur demanderais d'arrêter les bêtises.

Il a l'air perplexe.

Harry : Quand des enfants sont ingérables, tu ne peux pas leur demander d'arrêter.
Moi : Mais je les ai peut-être poussés à faire des bêtises.

Je lui fais un grand sourire et il est choqué.

Harry : C'est de ta faute ?
Moi : Oui, mais je vais t'aider. Mais tout travail mérite salaire.
Harry : La moitié du salaire. S'ils redeviennent calmes grâce à toi, tu mérites au moins ça. Et puis tes parents payent très bien.

La moitié d'un salaire juste pour faire ce que je fais d'habitude sans être payé ? J'accepte directement sans me poser de questions. J'ai juste à demander aux petits de redevenir des anges.
Je vais dans le canapé et je discute un peu avec Harry, finalement, il a l'air très gentil, je regrette un peu ce que je lui ai fait vivre.

Moi : Mais pourquoi tu fais du baby-sitting ?
Harry : Parce que j'adore les enfants donc si je peux être payé à faire ce que j'aime, j'en profite.
Moi : Moi, j'aime pas vraiment les enfants à part mes frères et sœurs. Je ne suis pas à l'aise avec les enfants, j'ai l'impression qu'ils remarquent que je ne les aime pas et ils ne m'aiment pas non plus, c'est donc parfait.
Harry : C'est sûr qu'ils y a des enfants plus durs que d'autres mais au fond, ils sont tous pareils.

Lottie arrive avec son téléphone accroché à son oreille, comme toujours.

Lottie : Lou, tu pourras m'emmener chez Xav' ?

Je regarde Harry puisque je vais devoir me battre contre lui pour que ma sœur puisse sortir ce week-end.

Harry : C'est hors de question.
Moi : Elle passe absolument tous ses week-ends chez lui, ça ne changera pas parce que tu es là. Au pire, appelle nos parents, ils diront oui.

Il se résigne parce que je n'en démordrais pas, si ma sœur veut quelque chose, je ferais tout pour qu'elle l'obtienne.
Je regarde Lottie et hoche la tête.

Lottie : Merci, on partira à 16h30.

Elle repart et je reste avec Harry.

Moi : Tu sais Harry, on est libres de nos mouvements Lottie, Fizzie et moi-même. On est grand et on sort quand on veut donc laisse nous notre liberté. Je sais que tu ne veux pas avoir de problèmes, mais il ne nous arrivera rien.
Harry : Oui je sais mais j'ai l'habitude d'interdire les sorties puisque je suis souvent avec des petits enfants, là vous êtes ados et pré-ados donc j'ai dû mal à m'y faire.
Moi : Tu sais, je veille sur mes frères et sœurs, rien ne pourra leur arriver, je suis là pour les protéger.

Il hoche là tête, mais je n'ai pas 100% de sa confiance.

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Il est déjà 16h00 donc je vais Doris réveiller qui est la seule qui dort encore, je prépare ensuite un sac avec le goûter et une fois tout prêt, je vais voir Harry pour le convaincre de nous laisser sortir.

Moi : Harry, mets tes chaussures, on sort.
Harry : Pour aller où ?
Moi : Déposer Lottie chez son copain puis aller au parc pour que tout le monde se défoule.
Harry : Non on ne sort pas, je ne veux pas avoir de problèmes.
Moi : C'est si on ne sort pas que tu vas avoir des problèmes, je dirais aux petits de continuer de te malmener.

Il souffle et se lève pour mettre ses chaussures. Il appelle tout le monde pour mettre leurs chaussures, ils enfilent tous leurs chaussures et les jumeaux viennent me voir pour faire leurs lacets, je suis en train de faire ceux de Phoebe, quand Daisy arrive.

Moi : Daisy, ma chérie va demander à Harry, pour aller plus vite.

Elle y va sans conviction, elle aurait préféré que je lui fasse ses lacets, mais j'ai la flemme de tous leur faire. Une fois Phoebe finit, Doris arrive pour que je lace ses chaussures.

Moi : Doris, tu les as mis à l'envers.
Doris : Mais non.
Moi : Mais si, échange-les.
Doris : Non, elles sont dans le bon sens.
Moi : Tu est sûre ?

Elle hoche la tête et je lace ses chaussures à l'envers, je sais qu'elle aura mal aux pieds et qu'elle me demandera de les enlever dans 10 minutes. Ernest est aidé par Harry et on part ensemble.
On dépose Fizzie chez la voisine, c'est chez sa meilleure amie. On va ensuite jusqu'à chez Xavier, Doris marche de plus en plus lentement.

Moi : Doris, dépêche-toi.
Doris : J'ai mal aux pieds.

Quelle surprise ! Je la porte et on marche encore un peu avant d'arriver chez Xav', je sonne et il ouvre la porte.

Xavier : Bonjour.

Lottie lui saute dessus pour l'embrasser, elle ne l'a pa vu depuis environ 24h donc elle a faillit mourir.

Moi : Bon on vous laisse, à lundi Xav'.
Xavier : Oui, à lundi.

Il ferme la porte et on part au parc, Ernest demande à Harry de le porter parce que c'est injuste parce que Doris ne marche pas, elle. On arrive, je m'assois sur le premier banc libre, je change les chaussures de Doris en lui montrant bien que c'est moi qui avait raison depuis le début.
Ils courent tous les quatre dans les jeux et je les surveille avec Harry. Je vois un petit garçon tomber et Ernest va le consoler, il lui fait un câlin et ensuite, il l'embrasse sur la bouche.
Oh mon dieu, j'ai converti mon frère, mes pauvres parents n'auront pas de belles-filles.

Harry : Il l'a embrassé sur la bouche !
Moi : Oui et alors ? Ça te choque ?
Harry : Bah oui, j'ai jamais vu deux tout petits garçons s'embrasser.
Moi : Ok.

J'ai eu peur qu'il soit homophobe, mais en fait non, il est juste surpris de les voir s'embrasser. Doris joue avec une petite fille et Ernest s'approche avec le petit garçon.

Ernest : Lou, moi aussi j'ai un amoureux garçon, tu as vu ?
Moi : Oui j'ai vu. Et comment il s'appelle ton amoureux.
Ernest : Willy.

Willy a l'air timide, il se cache un peu derrière Ernest en lui tenant toujours la main.

Moi : Willy, ils sont où tes parents ?
Willy : Partis, ils ont dit que je devais jouer jusqu'à ce qu'ils reviennent.

Super, il a des parents inconscients du danger. Ils s'éloignent un peu et je décide de surveiller aussi le petit Willy.

Harry : Pourquoi Ernest il a dit ''moi aussi j'ai un amoureux garçon'' ?
Moi : Parce que Lottie à un mec, c'est certainement ça. Je ne suis pas dans sa tête.
Harry : Tu es sûr, il ne semblait pas dire ça.
Moi : Ok je suis gay, c'est pour ça qu'il a dit ça.

Il est surpris, mais s'en plus. J'appelle les petits pour qu'ils prennent leurs goûters, Ernest revient tout seul et s'assoit face à moi.

Moi : Bah, Willy ne vient pas ?

Il me regarde avec un grand sourire et les yeux grands ouverts.

Ernest : Il a le droit de venir avec nous ?
Moi : Bien sûr, va le chercher.

Il court le chercher, heureusement que je prévois toujours plus de goûters.

Harry : J'ai l'impression d'être payé à rien faire, tu a tout préparer toi-même.
Moi : Tu préparera la prochaine fois qu'on sortira.

Ernest revient avec le petit Willy, il est très gentil et poli, moi qui n'aime pas les enfants en général lui, je l'aime bien.

Ernest : Je vais partager mon goûter avec Willy.
Moi : Non, c'est bon, j'ai pris des gâteaux en plus.

Je me remercie intérieurement d'être prévoyant, je donne une brique de jus à tous les enfants, à Harry et j'en garde une pour moi, je donne ensuite les gâteaux, je prends évidemment mes préférés sans laisser le temps aux autres de protester.
Tout le monde mange et j'aime vraiment ce moment, j'entends ensuite une femme crier le prénom de Willy.

Elle : Je t'ai déjà dit de ne pas parler aux inconnus, tu es vraiment infernal. Je ne peux pas te faire confiance.

Elle lui hurle dessus, lui baisse la tête et Ernest fronce les sourcils et je vois qu'il est près à l'attaquer puisqu'elle crie sur son amoureux, mais je me lève énervé.

Moi : Vous n'aviez pas à partir, vous êtes censé surveiller vos enfants, si vous n'êtes pas capable de vous occuper d'un enfant alors n'en faites pas au lieu de le délaisser. Il aurait pu se faire kidnapper et personne ne l'aurait remarquer puisque personne ne le surveille. Ce n'est pas en lui criant dessus qu'il va comprendre, si vous n'aviez pas disparu, il serait resté avec vous.

Je déteste les parents qui font des enfants, mais sont incapables à les gérer.

Elle : Je ne vous ai pas adressé la parole, vous n'avez rien à dire sur son éducation, je fais ce que je veux, c'est mon enfant.
Moi : Vous pourriez me remercier, je l'ai surveillé et je lui ai donné un goûter. Ce n'est pas parce que c'est votre enfant que vous pouvez faire ce que vous voulez.
Elle : Si j'ai tous les droits.
Moi : On va voir un juge des enfants et on va voir ce qu'il en pense.

Elle ne me répond pas, attrape le bras de Willy et le tire en partant, mais quelle connasse !

Ernest : Elle est pas gentille.

Il dit ça de façon rhétorique, il n'attend aucune réponse de notre part.

Harry : C'est gentil d'avoir défendu Willy.
Moi : C'est normal tu veux dire, mais quelle mauvaise mère. Si elle avait une bonne raison, j'aurais pût la comprendre , mais là non c'est juste une conne.
Doris : Faut pas dire de gros mots.
Moi : Je sais, je suis désolé.

Je suis encore énervé, les petits retournent jouer et moi je discute avec Harry et me rends compte qu'il a des parents absents et que c'est surtout sa sœur qui l'a élevé. Je ne comprends vraiment pas les gens, tu ne veux pas d'enfants et bah tu n'en fait pas ou tu le mets à l'orphelinat où il trouvera une famille aimante.

***********************

On est finalement rentré, on a mangé, laver les petits et on les a couchés, je suis actuellement dans mon lit quand on toque à ma porte. Je comprends que c'est Harry puisque personne ne toque à ma porte d'habitude, ils entrent tous comme des sauvages dans ma chambre.

Moi : Entre !

Il ouvre la porte et la referme derrière lui.

Harry : Je tenais à m'excuser de mon comportement d'hier. Je viens te dire que si tu veux sortir, tu le fais, je vais arrêter de t'embêter avec ça. Tu as presque mon âge donc je n'ai pas vraiment à te donner d'ordres.
Moi : C'est super que tu t'en rendre compte. Au fait, tu as quel âge ?
Harry : Je vais bientôt avoir 19 ans.

Ah oui, il est jeune, je pensais qu'il était plus vieux que ça. Moi je viens tout juste d'avoir 17 ans. Encore un an et je serais enfin majeur.
On discute comme ça longtemps, mais ça passe vite, finalement, il s'endort dans mon lit alors que l'on est encore en train de discuter. Je regarde l'heure et me rends compte qu'il est déjà 4 heures du matin, je comprends pourquoi je commençais à être fatigué, c'est compréhensible.
Je me couche à côté de lui et m'endors rapidement. Je me réveille en entendant un petit cri, je lève la tête et je me rends compte que je suis totalement sur Harry, il est un bon oreiller.

Moi : Désolé d'avoir dormi sur toi.
Harry : Non c'est rien, j'ai juste était surpris en me réveillant.

Il se lève et sort de ma chambre, je vois qu'il est seulement 9h00 donc je me rallonge bien dans mon lit pour me rendormir, car il est bien trop tôt.
Je me réveille à nouveau en sentant un poids sur moi bouger, en effet, c'est Ernest et Doris qui sont grimper sur moi. Harry débarque dans la chambre.

Harry : Je suis désolé, je les ai perdus de vue 30 secondes et ils sont déjà en train de t'embêter.
Moi : C'est rien, de toute façon, il fallait bien que je me réveille de toute façon.

Il sort avec les jumeaux et moi je me lève, me lave et je décide d'aller chez Liam. Je descends et je vais quand même prévenir Harry que je sors, pour ne pas qu'il s'inquiète. Les jumelles veulent que je les embrasse avant de partir, ce que je fais.

Phoebe : Et un bisou aussi à Harry.

Je m'approche d'Harry pour embrasser sa joue et que Phoebe soit contente. Quand mes lèvres vont entrer en contact avec sa joue, il tourne la tête et mes lèvres se retrouvent sur les siennes, je me décolle rapidement de lui. On est tous les deux rouges de honte.

Harry : Je suis désolé.
Moi : C'est rien.

Je sors de la maison, ou plutôt, je fuis la maison. Je viens de l'embrasser et quand j'y pense ça ne me dérange pas plus que ça. Si ça avait un autre garçon ça ne m'aurait pas plu, mais là ça va. Je ne dis pas que j'ai aimé, mais ce n'était pas désagréable. Je fonce chez Liam pour lui raconter.

*******************************

Cette nuit, j'ai dormi chez Liam, j'ai juste appelé sur le téléphone fixe de la maison pour prévenir Harry et qu'il embrasse toute ma petite famille pour la nuit puisque je ne pourrais pas le faire moi-même.
J'ai hésité à lui dire ''bisous'' avant de raccrocher mais je ne le fait pas, parce que ce serait un peu bizarre, j'ai dormi avec Liam et étonnement je ne me suis pas senti aussi à l'aise qu'avec Harry, alors qu'on le fait régulièrement et qu'on est amis d'enfance.
Liam m'a fait comprendre que c'est simplement, car je commence à avoir des sentiments envers Harry et je lui dis que ce n'est pas vrai et qu'on se connaît depuis même pas 48h. Il me dit que c'est un coup de foudre mais j'ai du mal à y croire.

********************************

Je me rapproche toute la semaine d'Harry, je comprends que Liam avait raison, ça me fait mal à la bouche de l'avouer mais j'aime Harry, plus que je ne le devrais. Mes parents reviennent aujourd'hui donc je ne reverrais plus Harry. C'est certainement une bonne chose, mes sentiments vont s'éteindre comme ça.
Quand j'entends mes parents arriver, je suis dans ma chambre, je ne m'embête même pas à descendre dire bonjour.
Lorsque je descends, je ne vois pas Harry et je ne l'entends pas non plus, je vais donc voir mes parents.

Moi : Il est parti Harry ?
Papa : Bonjour à toi aussi, nos vacances se sont bien passer, merci de demander. Donc oui, il est parti quand on est arrivé.

J'ai mon cœur qui se brise, il est parti sans me dire au revoir. Je retourne dans ma chambre et me couche, je suis totalement dégoûté, je pensais qu'on était ami.

**********************************

Voilà une semaine qu'Harry est partit. Je suis seul à la maison quand j'entends sonner à la porte, je vais ouvrir, mais il n'y a personne, une lettre est poser au sol. On se croirait dans un film, je ramasse l'enveloppe et je vois écrit Louis dessus, je suis surpris. Je vais dans ma chambre pour l'ouvrir.
Je l'ouvre et tombe sur pleins de billets et une lettre.

''Salut Louis, c'est Harry. Comme promis voilà la moitié de mon salaire pour cette semaine.
Sache que j'ai passé une très bonne semaine et je suis désolé de m'êtes enfuit comme un voleur mais je ne voulais pas te dire au revoir. En fait, tu me manques beaucoup, je suis tombé pour toi pendant cette semaine, c'est pour ça que j'ai fui, je ne voulais pas te dire au revoir en sachant qu'on ne se reverrait pas.
Je suis désolé.''

On voit qu'il a écrit cette lettre précipitamment, mais en même temps elle est un peu réfléchi. Je suis sous le choc de sa révélation. Il est tombé pour moi comme je suis tombé pour lui, on a juste pas eu le courage de le dire l'un à l'autre. Je veux l'appeler, mais je n'ai pas son numéro de téléphone.
Je vais donc sur le site de baby-sitting où mes parents l'on trouver, je trouve facilement son profil, son numéro de téléphone y est écrit, je l'appelle et tombe sur sa messagerie. Je laisse donc un message sur sa boîte vocal.

Moi : Salut Harry, c'est Louis, j'ai bien eu ta lettre et je voulais te dire que je t'aime aussi. Viens chez moi maintenant, je suis seul. J'espère que tu viendras, bisous.

Je raccroche, j'ai honte de mon message, j'aimerais l'effacer, mais ce n'est pas possible.
Je regarde à la fenêtre en espérant le voir arriver tel un preux chevalier. Au bout de 10 minutes, je le vois arriver avec un grand sourire sur le visage.
Il sonne et je cours lui ouvrir pour ne pas le faire attendre. La porte s'ouvre et il est magnifique.

Harry : Je t'aime.
Moi : Je t'aime aussi.

C'est bizarre de le dire face à lui, mais en même temps, c'est sincère donc c'est un bon moment. Il m'embrasse et je sais que je ne le lâcherais jamais, au grand jamais.

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