Lâche prise ~ (/!\ Lemon /!\)
Derrière sa caméra, debout, il le fixait. Si avant ses yeux déviaient juste une seconde pour le regarder plus attentivement, à présent ils se plantaient sur lui sans ne porter plus aucune attention à son script. Mathieu laissait une certaine autonomie à ses personnalités pour que, même si elles appréciaient, elles puissent prendre encore plus de plaisir à construire elles-mêmes leurs petites apparitions. Il leur donnait simplement une trame esquissée de ce qu'il attendait d'elles puis laissait leurs improvisations satisfaire la caméra. Il découvrait en même temps que la caméra ce que ses personnalités avez écrit, parfois il devait construire avec qu'elles leurs courtes apparitions : soit parce que, généralement le Geek, n'avait pas eu d'idées de quoi dire ; soit parce que les dires s'éloignaient trop de ce qu'il avait en tête ou juste, ne passaient pas à l'écran à cause de paroles bien trop limites. Le Panda était sa personnalité la plus sérieuse, l'écrivaine, qui ne le décevait jamais et respectait toujours au-delà des attentes de Mathieu ce que ce dernier demandait. De plus il aidait souvent le Geek. Mathieu ne le remerciait jamais assez du gain de temps qu'il lui offrait. Un gain de temps. Qui malheureusement était perdu avec l'âme la plus noire et dangereuse du petit groupe, à ces paroles bien trop limites. Mathieu était décontenancé et râlait à chaque fois du laisser aller, de ce que se permettait de dire le Patron. Il l'engueulait et parfois d'une trop grosse dispute le tournage devait être décalé au lendemain d'un Patron fuyant. Enfin, ça, c'était avant. De plus en plus Mathieu pourtant toujours aussi choqué et contre les paroles du Patron le laissait faire. Le limitant de moins en moins. N'arrivant plus à le contrôler. Et ces paroles semblaient commencer à le toucher. Si autrefois il n'en ressentait qu'une grande nausée à présent elles lui faisaient sentir d'autres choses. Moins louables et bien plus perverties qu'il ignorait. Et si un tel changement ce produit, c'est à cause d'un regard. Ce regard innocent de Mathieu lors d'une tirade d'un Patron attentif qui ne laissa rien passer. Il avait relevé ce regard, ce regard posé sur lui pile à la fin de cette tirade très peu catholique qui le dévoilait un peu plus. Et ça le Patron ne pouvait pas l'ignorer lui. Il essayait depuis, par défis et amusement, de choisir précisément chacun de ses mots. En rapport bien sûr avec ce que demandait Mathieu, mais surtout pour ce dernier. Et il observait la réaction de son hôte. Il observait quels mots glissés discrètement à lui le touchait, le secouaient, le répugnaient ou, l'attiraient. Et de plus en plus ses mots se rapprochaient des noirs désirs de Mathieu. Ses sous-entendus frictionnaient de plus en plus avec les envies sombres d'un hôte qui n'en savait même pas l'existence. Et malheureusement, c'était l'être le plus horrible de la terre qui les avaient repéré. Et il s'en servait. Secrètement. Sans jamais rien laisser paraître grand maître qu'il était. Et aujourd'hui était son coup de poker.
Le Patron dit une phrase. Une seule. Qui n'avait rien à voir avec la vidéo mais tout avoir avec Mathieu. Elle fila d'entres ses lèvres d'une lenteur infini et avec une sensualité prononcée. Et elle toucha Mathieu en bouleversant tout son être.
Derrière sa caméra, déstabilisé, il fixa le Patron les yeux écarquillés. Détourné de son script de son émission de tous ce qu'il faisait par ces paroles qui résonnent en lui en boucle. L'épisode devait vite sortir il n'avait pas le temps avec ce genre, d'imprévus qui augmentait son stress. Mais cette phrase le retourna de trop. Il le fixa de sa surprise, dégoût, et d'une chose que le Patron reconnu de suite habitué : le désir mêlé à cette curiosité. Il acheva Mathieu d'une de ses remarques cinglantes sur sa non réactivité, avec ce sourire en coin amusé. S'en fût trop et sous l'œil choqué des autres Mathieu regagna en claquant la porte sa chambre.
Alors que le Panda disputa le Patron ce dernier ria et s'éloigna sans aucune considération pour la peluche. Et il se rapprocha d'une chambre, ça allait être le coup de sa vie.
Mathieu tapotait nerveusement les touches de son clavier autant en feu que ses joues. Il réécris toute la narration, tout son texte à nouveau, troublé. Il se concentra comme il peut entièrement à ces changements pour oublier cette voix. Il tapait regardait les mots défiler. Puis cette même voix susurrée à son oreille le coupa de son écran. Deux mains, grandes et puissantes, se posèrent sur ses frêles épaules crispées.
-Détend toi ~ T'es tout tendu ~
Mathieu se crispa encore plus sous les mouvements de ces mains qui se mirent à lui masser les épaules.
-Sort d'ici ! J'ai du- !
Sa voix mourut au fond de sa gorge lorsque le patron appuya d'une main son massage dans le bas de son dos, tout en découvrant sa peau de sa langue. Délicieuse selon lui.
-Chut ~ Laisse toi faire ~
Et le Patron commença un vrai massage de ses mains expertes. Pour le détendre mais surtout le chauffer. Malgré les complaintes de Mathieu, son corps réagissait comme prévu positivement sous son toucher se détendant. En même temps le Patron pendant des semaines avaient bien préparé son coup. Son massage se fit de plus en plus instant, et les plaintes disparues il passa ses mains devant. Il les fit parcourir le torse de son hôte.
-Non, qu'est-ce que tu-
Mathieu attrapa les poignets du Patron pour lui retirer ses mains de son torse. Mais il n'avait aucune force face à lui et son corps le trahissait sans qu'il ne puisse comprendre. Il était comme prisonnier de ce dernier et surtout des mains de cet être qu'il faisait tout pour haïr malgré son amusement récent. Et intérêt récent qui avait décidé le Patron. Ses joues s'enflammèrent, le brûlant encore plus. Il finit par lâcher ses poignets et perdit son souffle lorsque les mains trop habiles descendirent sur ses cuisses. Tout son corps y passèrent. Les mains l'irradiaient sous leur passage.
-Lâche prise ~
Mathieu poussa un gémissement qui le surprit, non contrôlait et qui n'avait lieux d'être. Mais son corps apprécia trop les rapides caresse sur ses petits boutons de chairs lorsque le Patron y passa les doigts. Son corps ne lui répondait plus. Et ces mains le rendait fou.
-Ce serait mieux si tu enlevais tout ça tu ne penses pas ~
-Nno!-
Le Patron n'attendit pas sa réponse, de toute manière son corps le désirait il le sentait et il allait le rendre accro au sien. Il enleva en une seconde le haut de Mathieu. Le visage choqué à travers le reflet noir de l'écran le fit sourire. Après que ses mains aient découvert ce corps ce sont ses yeux qui pouffaient dévorer son reflet. Et il devait se l'avouer, Dieu que Mathieu était à son goût. Il s'en lécha les lèvres et posa à nouveau ses mains sur ce torse fin près de ces mêmes boutons de chairs, à peine couvert de poil et si réceptif à ses caresses, et il passa une nouvelle fois ses doigts sur ces derniers. Un nouveau gémissement. Et il attarda le bout de ses doigts qui se mirent à faire de petits cercles.
Mathieu gesticulait sur sa chaise, son corps bouillant commençait déjà à perler. Sa respiration s'accéléra déjà. Et une bosse endolorit déjà son intimité. Ces doigts qui le caressaient à cet endroit fragile et précis le firent perdre la tête. C'est à peine s'il sentit deux bras glisser sous ses aisselles et le soulever. Il rouvrit brusquement les yeux en poussant un cri de plaisir lorsque, allongé, il sentit la main appuyé son entrejambe et une langue humide s'attaquer à ces boutons durs.
Le Patron lécha, grand sourire ces petits jouets. Il les aspira et mordilla sous ces gémissements mélodiques à ses oreilles. Il glissa sa main dans le jeans de l'homme sous lui. Et il reprit ses caresses, le membre ne gonflait même plus et très vite une légère humidité caressa ses doigts. Il en était fier et amusé. Mathieu était exactement comme il le rêvait.
-T'es précoce, chéri ~ ?
Mathieu essaya de lui donner un coup le prenant très mal mais le Patron venait de serrer sa masculinité entre sa main, avec force. Il cria sous le plaisir et le douleur et sa main retomba comme morte sur le lit.
-C'est méchant ça ~Recommence pas ou je t'attache. A moins que tu ne le veuilles maintenant ~
S'en fût trop pour Mathieu qui lui frappa à l'épaule en essayant de se dégager de sous lui. Profitant de ces quelques secondes où son corps lui obéit.
-Très bien puisque tu le demandes si gentiment.
Sa voix prit une tonalité plus grave et menaçante. Le Patron saisit Mathieu à ses hanches et le retourna d'un geste brusque sur le ventre. Il attrapa d'une main celles de Mathieu pendant qu'il défit sa cravate. Puis en collant avec son torse le sien au lit il lui attacha les mains au barreau du lit. Sentir ce corps impuissant gesticulait sous lui en poussant des cris de mécontentements le ravit. Il se redressa et regarda ce corps, magnifique, attaché au lit le torse collé au matelas et les fesses relevées. Une chose le dérangea et il la rectifia vite. Arrachant les bas de Mathieu d'un mouvement brusque et rapide. Il roula des yeux à cette nouvelle plainte de Mathieu mais perdit son sourire en le voyant gigoter pour se mettre sur le côté, ce qui déplut fortement au Patron. Ce dernier le rallongea avec force sur le ventre, avec presque brutalité, puis s'allongea sur lui en se pressant bien contre lui. C'était divin, leur corps se superposés parfaitement l'un sur l'autre. Le Patron put avec bien plus de talent que ses autres coups relever le bassin de Mathieu sous le sien tout en gardant son torse collé de force au lit. Il saisit brutalement ces fesses rebondies entres ses mains et se mit à les malaxer.
-Arrête de lutter Mathieu on sait tout les deux que tu aimes ~
-Non !
Le son d'une claque sur ses fesses, une chaleur s'y répandant et un gémissement avant que Mathieu ne perdre pieds. Les mains du Patron s'activèrent encore plus férocement sur ces fesses dont l'une le brûlait. Il n'arrivait pas à contenir ses gémissements et son corps l'en brûlait d'un désir toujours plus ardent. Il leva les fesses pour en avoir plus. Pour sentir ces mains le toucher de partout. Pour sentir cette langue le refroidir sur tout le corps. Pour sentir cet être le comblé entièrement. Il le voulait. Il le désirait et ça le brûlait, le ravageant de l'intérieur. Mais le Patron se redressa d'un coup et arrêta tout. Il lâcha un cri de frustration puis de douleur mêlé d'un plaisir trop étrange lorsqu'une nouvelle claque s'abattit sur l'autre fesse.
-Dit le moi. Ou supplie moi c'est encore mieux ~ Mais dit moi oui et laisse toi aller.
Le Patron jubilait. Évidement que Mathieu allait lui dire de continuer. Mais il voulait le responsabiliser, le faire dire ces mots qui le forcerait à admettre qu'il aimait ce que faisait le Patron et qu'il en voulait plus. Comme ça il ne pourra pas le nier à la fin. Et surtout le Patron pourra recommencer encore et encore après ça. Sans que Mathieu ne puisse en contredire. Des secondes s'écoulèrent, puis des minutes. Il voyait le corps de son hôte s'agitaient de plus en plus de ne recevoir aucun traitement, il pouvait imaginer ce dernier se mordre la lèvre pour garder sa fierté et ne rien dire. Mais c'était déjà trop tard. Mathieu était à lui depuis ce regard il y a un mois.
-Allez..
La petite voix timide se brisa et le corps s'immobilisa, vaincu.
-Avec plaisir ~
D'un coup le Patron humidifia son doigt avant de le frotter à son intimité pendant que l'autre saisit les cheveux de Mathieu et le força à relever la tête. Il prit possession de son cou. Ses coups de langues se multiplièrent comme ces gémissements. Il se mit à mordre, embrasser, lécher, torturer tout son cou et sa nuque. Son doigt s'activa contre son anneau. Les morsures plurent sur le corps qui frémissait de chaque embrassade.
-Ah !
Mathieu cambra son corps en s'emparant de sa lèvre. Il sentait ce doigt qui venait d'entrer en lui, il le sentait le caressait de l'intérieur, il le sentait coulisser en lui puis en sentit un autre forcer le passage. Il se cambra à nouveau, enflammé, dans un cri de luxure.
Le Patron lui se délectait des mouvements de corps de Mathieu et ses cris. Et il savourait en imaginant sa fierté à la place de ses doigts dans cet antre tout chaud, très serré et légèrement humide. Il fit voler sa chemise puis fit retomber la pression sur son membre en retirant ses vêtements.
Lorsqu'ils s'unirent les deux perdirent la tête. Mathieu se laissa sombrer dans les bras du Patron et ses plus rouges pensées quand au Patron il découvrit un plaisir intense qu'il n'avait encore jamais ressentit.
Le Patron prit ses marques en Mathieu et encra sur son corps ses propres marques avec ses griffures et dents. C'était chaud, brûlant. Le Patron se déchaîna avec de bestiaux coups de reins qui déchiraient Mathieu en deux. Son propre corps devint brûlant et humide de transpiration. Il saisit la taille de Mathieu qu'il serra à y laisser l'emprunte de ses doigts, il l'immobilisa le bassin relever et les coups devinrent encore plus brutaux. Il le prit avec puissance, les coups s'accéléraient en s'approchant de la jouissance.
Puis ils explosèrent ensembles dans un cri à l'unisson. Le plaisir mordit leur chaire à vie. Les liant pour l'éternité l'un à l'autre et l'un dans l'autre.
Lorsque Mathieu reprit conscience, ses poignets marqués de bleus étaient détachés. Son corps nu et trempé recouvert d'un draps qui lui collait à la peau comme le Patron sur lui quelques minutes auparavant. D'ailleurs ce dernier que chercha Mathieu du regard était, pour sa plus grande surprise, encore assit juste à coté, au bord du lit. Remettant difficilement sa chemise. Mathieu essaya de parler mais sa voix étaient brisée suite à ses hurlements. Et son corps paralysé de cette intrusion aussi douloureuse que plaisante. Il entendit le soupire langoureux du Patron qui était lui aussi retourné de cette union. Mathieu devinait. Il avait réalisé ce que le Patron avait fait tout ce mois pour pouvoir l'avoir dans ce lit. Et il en était fou de rage.. Mais ce fût si plaisant qu'il ne pouvait rien lui dire. Il considérait même avec honte que le Patron lui avait rendu un grand service. Et que ce n'était que le début.
Mathieu mit du temps à s'en remettre. Et en vérité le Patron aussi. Sauf que pour ce dernier ce fût plus à cause des révélations qui lui avaient transpercé le corps lors de le symbiose. Il avait aimé au-delà de toutes ses espérances. Jamais personnes ou quoi que ce soit d'autres ne lui avait fait atteindre à tel orgasme. Et le désir bouillait en lui à chaque fois qu'il apercevait celui qui le faisait fantasmé encore plus qu'avant l'acte. Ce qui était normalement impossible. Jamais le Patron n'aurait pu prévoir qu'en rendant Mathieu accro à lui il deviendrait lui aussi accro à ce corps inexpérimenté. Mais c'était une évidence, il était conçu pour être unit. Pour que leurs corps fusionnent. Pour que leurs nuits se complètent d'eux deux réunit. Pour être ensembles dans la luxure et le péché du corps.
Et ils se laissèrent tout deux perdre à ce délice.
Le Patron découvrant de nouveau plaisirs et désirs qui lui faisaient perdre pieds à la simple vue de ce corps appétissant marcher devant lui.
Et Mathieu ne fût jamais autant épanouit que lorsque le patron le plaquait au mur, une main aplatit sur sa bouche l'autre rougissant violemment ses fesses pendant qu'il le prenait comme une bête ayant perdu la tête.
Lâchant prise.
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