5. Harry Potter est mort

Le chaos régnait à présent.
Une partie des murs étaient effondré, des trous béant livraient le passages à des araignées géantes, les enfants d'aragogh s'étaient joint à la fête, attirés par un bourdonnement festin.

Leo tentait en vain de les repousser, mais elles semblaient toujours plus nombreuses. Il était soulagé que Rowena soit loin de tout ça, à l'abri du sanctuaire.

Il apercut Hagrid qui hurlait à qui voulait l'entendre de ne pas faire de mal aux araignées. Il ne put s'empêcher de lui répondre.

- Et nous, qui les empêchera de nous faire du mal ?

Mais Hagrid disparut, emporté par le flot des acromentules.

- Hagger ! Hurlait le frère de Hagrid, le géant Graup en  agitant la tête d'une gargouille de pierre, qui protestait  véhément.

Des corps jonchaient le sol, amis, ennemis, il n'aurait su dire.
De gigantesques sabots avaient été perdus par les géants, des morceaux d'armures, de gargouilles, gisaient dans le parc.

Le ciel était sombre, couvert de détraqueurs, qui tournoyaient autour d'eux, projetant sur les combattants, leurs ombres maléfiques chargées de désespoir.

Des hurlements, des cris de guerre, de douleur, d'agonie, des plaintes de blessés, résonnaient dans la nuit, sous la lueur blafarde du croissant de lune, qui éclairait faiblement le terrible spectacle.

Il aperçut sa mère, aux prises avec trois mangemorts, et son père, dos a dos avec James, encerclés par les hommes de Voldemort.
Plus loin encore, Laia et Evan luttaient contre un groupe de mangemorts encauchonnés.

Léo evita un sortilège mortel, qui le rata de peu.
Il était épuisé, son don puisait dans son énergie vitale.

La seule bataille qu'il avait mené jusque-là, était celle du département des mystères, et malgré toute son intensité, elle paraissait n,'avoir été qu'une échauffourée, en regard de la bataille qui se livrait à présent.

Harry leur avait dit de tuer le serpent. Mais ce dernier ne quittait pas son maître, caché avec sa garde rapprochée dans la forêt interdite.

Léo vit passer Harry, suivit d'autres membres de l'AD, il voulu les suivre, mais quatre mangemorts encauchonnés lui bouchèrent le passage.

Il renonça, et se lança dans ce nouveau combat.

Puis, la voix de Voldemort resonna de nouveau.

- Vous avez combattus vaillamment, disait la voix haute et glacée. Lord Voldemort sait reconnaître la bravoure. Mais vous avez aussi subi de lourdes pertes. Si vous continuez à me résister, vous allez tous mourir un par un. Je ne le souhaite pas. Chaque goutte versée d'un sang de sorcier, est une perte et un gâchis.
Lord Voldemort est miséricordieux. J'ordonne a mes forces de se retirer immédiatement.
Vous avez une heure, occupez vous de vos morts avec dignité. Soignez vos blessés.

Maintenant, je m'adresse à toi, Harry Potter. Tu as laissé tes amis mourir à ta place, au lieu de m'affronter directement, j'attendrai une heure dans la forêt interdite, si lorsque cette heure sera passée tu n'es pas venu a moi, si tu ne t'es pas rendu, alors la bataille recommencera, cette fois, je participerai moi même au combat, Harry Potter, je te trouverai et je chatierai jusqu'au dernier homme, femme enfant, qui aura tenté de te cacher à mes yeux.

Les troupes de Voldemort disparurent aussi vite qu'elles étaient apparues.

Léo tomba à genoux, et se prit la tête dans les mains.
Les larmes de fatigue, de douleur, coulaient librement sur ses joues.

- Léo ? Tu es blessé ? Demanda Meredith, inquiète.

Il secoua négativement la tête.

- Alors lève toi. Reprit la voix soudain dure de sa mère.
Allez, il faut évacuer les blessés.

Léo hocha la tête, et se releva difficilement.
Il n'y avait pas un muscle qui ne lui fasse mal. Ses vêtements étaient déchirés, et son corps était couvert d'hématome.

Il suivit docilement sa mère, cependant, trop fatigué pour protester.

Ils trouvèrent le corps d'un jeune Gryffondor, bien trop jeune pour se battre, il avait du les rejoindre en douce, pauvre gosse.

Dans la grande salle, madame Pomfresh et quelques élèves, et le professeur Trelauwnay tiraient et soignaient les blessés.

Le centaure Firenze gisait sur le flanc.
Des corps étaient recouverts d'un drap blanc, pour eux, la guerre était terminée.

D'autres gémissaient, attendant des soins.

Et là bas, la famille Weasley entouraient le corps de Fred, grièvement blessé, lorsque le mur derrière lequel il se tenait, s'était effondré.

Léo fit un pas dans leur direction, lorsque Arya passa en courant.

- C' est oncle Reg. Dit elle.

Léo frémit, et la suivit.
Meredith était à genoux, et soutenait la tête de Régulus.
Sirius, debout, détournait la tête des yeux désormais sans vie de son frère.

Antares arriva en courant, et Arya l'intercepta. Il se blottit dans ses bras, et sanglota.
Aiden les rejoignit.
Il était légèrement blessé.

James et Lily, affolés, surgirent alors.

- Vous avez vu Harry ? Demanda James.

Comme tous secouait la tête, il adressèrent leur condoléances, James serra Sirius brièvement dans ses bras.

- Rem et Dora sont gravement  blessés. Dit James. Ils vont être évacués vers Sainte Mangouste, avec quelques autres, dont le petit Weasley.

Sirius hocha la tête.
Il se dirigea vers ses amis. Peut être était ce la dernière fois, qu'il les voyait.
Peut être seraient ils tous morts, d'ici la fin de la nuit.

Il les regarda partir, et Laia se jeta dans ses bras.
Il la serra contre lui. L'embrassa, avec une frénésie désespérée.

L'heure octroyée par Voldemort passa si vite, que tous sursautèrent, lorsque sa voix resonna de nouveau.

- Harry Potter est mort ! Il a été tué alors qu'il prenait la fuite, essayant de se sauver, pendant que vous donniez vos vies pour lui.
Nous vous apportons son cadavre comme preuve que votre héro n'est plus.

La bataille est gagnée, vous avez perdu la moitié de vos combattants, mes mangemorts sont plus nombreux que vous, et le survivant est fini a tout jamais.
Il ne doit plus y avoir de guerre. Quiconque continuera  de résister, homme, femme, enfant, sera éliminé, ainsi que tous les membres de sa famille.
Sortez maintenant du château, agenouillez vous devant moi, et vous serez épargnés.
Vos parents, vos enfants, vos frères et vos soeurs, vivront, tous seront pardonnés, et vous vous joindrez à moi, pour que nous reconstruisions, ensemble, un monde nouveau.

Le parc et le château étaient silencieux.

Un cri déchirant creva le silence pesant.
Il venait de Lily.
Elle saisit sa baguette, et se rua vers l'ouverture béante menant sur le parc,  dont les lourdes portes avaient disparues, arrachachées de leur gongs.
James l'arreta. Il la serra contre lui, malgré ses propres larmes. Elle se débattait comme une furie.

- Venez ! Insista Voldemort.

Ils avancèrent jusqu'aux portes du château

- Non !

Le cri terrible de Minerva Macgonagall fit dresser les cheveux de Léo.
Le rire cruel de Bellatrix Lestrange  lui répondit.

Léo se tenait face à cette marée humaine, dont le nombre ne semblait pas avoir diminué.

Les survivants de la bataille étaient sortis sur les marchés de pierre, et tous, ne pouvaient que constater, l'absence d'étincelle de vie, dans le corps de Harry, que Hagrid, enchaîné soutenait.

Des cris de protestation rugirent du rang des résistants.
Ceux de Ron et Hermione, furent les plus terribles.

James et Lily, étaient en retrait. Ils n'auraient pas supportés de voir le corps de leur unique enfant, exposé comme un trophée, par celui qu'ils avaient si longtemps combattus.

- Taisez vous ! S'exclama Voldemort.

Il y eut un bang, un éclair de lumière brillante, et ils furent réduits pr la force au silence.

- C'est fini. Pose le parterre Hagrid. A mes pieds. C'est là qu'est sa place.

Hagrid le déposa dans l'herbe.

- Vous voyez ? Poursuivit Voldemort.
Harry Potter est mort. Comprenez vous, maintenant, vous qui vous êtes bercé d'illusions ? Il n'était rien, n'a jamais été qu'un jeune garçon qui voulait voir les autres se sacrifier pour lui.

- Il vous a battu ! S'écria Ron.

Le sortilège fut brisé, et la foule se remit à crier, vociférer, jusqu'à ce qu'un second bang plus puissant que le précédent étouffe de nouveau les voix.

- Il a été tué en en tentant de  s'enfuir subrepticement dans le parc du château, poursuivit Voldemort.

On sentait bien à sa voix, qu'il se délectait de son mensonge. Il a été tué en  essayant de sauver sa propre vie.

Mais Voldemort s'interrompit.
Léo vit Neville Londubat jaillir de la foule en direction de Voldemort.

Il y eut un bang, un grognement de douleur, et Neville tomba a plat ventre, aux pieds de Voldemort. Ce dernier jeta négligemment sa baguette et demanda.

- Qu'y est ce ? Qui s'est porte volontaire pour montrer à quel sort doivent s'attendre ceux qui poursuivent le combat lorsque la bataille est perdue ?

Bellatrix eut un rire ravi

- C'est Neville Londubat. Maître. Le garçon qui a donné tant de mal aux Carrow. Le fils des Auror, vous vous souvenez ?
- Ah oui, je me souviens. Dit Voldemort, en regardant Neville.

Celui ci s'effirçait de se relever, sans baguette, sans protection, dans le no man's land qui sépatait les mangemorts des survivants de Poudlard.

- Mais tu es un sang pur. N'est ce pas mon garçon, toi qui est si courageux. Demanda Voldemort a Neville qui lui faisait face en serrant ses poings vides.

- Et alors ? Demanda Neville d'une voix sonore.
- Tu as fait montre de caractère et de bravoure, et tu es issu d'une noble lignée. Tu feras un précieux mangemorts. Nous avons besoin de gens comme toi, Neville Londubat.
- Je me rallierai à vous, lorsqu'il gèlera en enfer. S'écria t'il.

En réponse, des acclamations s'élevèrent, de la foule, que les sortilèges ne parvenaient plus a faire taire.

- Très bien, dit Voldemort. Si tel est ton choix, Londubat, nous allons revenir au plan d'origine. Ce sera sur ta tête, que ça se passera.

Voldemort brandit sa baguette, et un nouveau silence de plomb s'abattit sur l'assemblée.
La foule retenait son souffle.
Quelques secondes plus tard, surgissant de l'une des fenêtres brisées du château, quelque chose qui avait l'air d'un oiseau difforme vola dans la demi obscurité, et atterrit dans la main de Voldemort.le tenant par son extrémité pointue, il secoua l'objet moisi, qui se déplia, et pendit du bout de ses doigts vide et effiloché : le choixpeau magique.

- Il n'y aura plus de répartition au collège Poudlard. Annonça Voldemort. Il n'y aura plus de maison. L'emblème, le blason et les couleurs de mon noble ancêtre Salazar Serpentard, suffiront à chacun, n'est ce pas Neville Londubat ?

Il pointa sa baguette sur Neville qui se raidit, immobile, puis, il lui enfonça le choixpeau sur la tête. Jusqu'en dessous des yeux.
Des mouvements agitèrent la  foule rassemblée devant le château, et d'un même geste, les mangemorts levèrent leurs baguettes, tenant en respect les combattants de Poudlard.

- Neville va maintenant nous montrer ce qui arrive aux gens suffisamment sits pour s'opposer à moi.

Et d'un coup de baguette, il mit le feu au choixpeau.

Dans l'aube naissante, des hurlements déchirèrent l'atmosphère. Neville était en flamme, incapable de bouger.

Dans le ciel, une ombre gigantesque poussa un grondement terrifiant,  tandis qu'un jet de flammes mettait le feu aux détraqueurs, qui tournoyaient au dessus du parc.

Tous levèrent la tête pour voir le grand dragon poursuivre les créatures qui tentaient de fuir.

L'horizon était en feu.

Un grand tumulte, en provenance du mur d'enceinte de l'école, résonna alors. A en juger par le bruit, des centaines de personnes escaladaient les murailles qu'on  ne pouvait voir du parc et se précipitaient vers le château, en lançant des cris de guerre.
Au même moment, Graup, de sa démarche pesante, apparut au coin du château, et hurla

- Hagger !

Les rugissements des géants de Voldemort lui répondirent, et le chargèrent comme des éléphants, en faisant trembler la terre.
Le dragon descendit alors, et Chacha sur eux,  un feu nourri.
Puis, des bruits de sabots, et des claquements d'arc suivis d'une volée de flèches, déchirèrent le ciel et s'abattirent sur les mangemorts, qui l'effet de surprise disparu, rompirent les rangs en poussant des cris de surprise.

D'un mouvement rapide et fluide, Neville se libéra du maléfice du saucisson. Le choixpeau enflammé, tomba de sa tête, et il tira de ses  profondeurs, un objet argenté avec une poignée incrustéede rubis étincelants.

La lame ax éclats d'argent, fendit l'air, mais son sifflement fut inaudible, dans le vacarme que produisait les nouveaux venus, le fracas des géants, le martèlement des sabots des centaures, et les rugissements terrible du dragon, et pourtant, tous les regards, semblaient fixés sur elle.

D'un coup unique, Neville trancha la tête du grand  serpent de Voldemort.
Elle tournoya haut dans les airs, luisant dans la lumière du hall d'entrée.
La bouche de Voldemort s'ouvrit dans un cri de fureur que personne ne put entendre et le corps du serpent s'abattit  à ses pieds.

Dominant les hurlements, les rugissements du dragon, le tonnerre des géants qui tentaient de le frapper, le hurlement de Hagrid retentit dominant tout le reste.

- Harry ? Ou est Harry ?

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