3 Poudlard

Sirius, Laia, Meredith, Evan, Regulus, James et Lily, ainsi que Rabastan accompagnés de Leo, Arya, Aiden, Antares, et Helios, réapparurent dans la salle de l'auberge de la tête de sanglier, tenue par Aberforth Dumbledore.

Le frère de Albus Dumbledore, né cessait de se plaindre, qu'une foule avait envahi son auberge. Quoiqu'il en soit, il faisait ouvrir le passage qui menait à la salle sur demande à Poudlard.

Il y avait foule, dans la salle. Principalement des élèves dont certains portaient les stigmates d'une punition sévère.

- Quelqu'un a vu Harry ? Demanda James.
- Il est monté chez les Serdaigle. Expliqua Ginny.
- Chez les Serdaigle ? Mais...pourquoi ?
- Il cherchait le diadème perdu de Rowena Serdaigle. Expliqua la voix douce de Luna Lovegood.

Meredith hôcha la tête.

- C'est plausible. Admit elle.
- quoi ? Qu'est ce qui est plausible ?

Meredith soupira.
- Je suppose que le secret n'a plus lieu d'être. Voldemort à créé des horcruxes. Et..Dumbledore à chargé Harry de les trouver et les détruire.

Regulus sursauta.
- Des Horcruxes ? Il y en a d'autres ?

Meredith hôcha la tête.

- Combien ? Demanda Sirius d'une voix blanche.
- Je l'ignore.
- Comment le sais tu ? Demanda Sirius.

Meredith lui adressa un regard éloquent, et il soupira.
- Je ne sais même pas pourquoi je pose la question.
- Un horcruxe ? Demanda James. C'est quoi au juste ?
- Un morceau d'âme. Expliqua Meredith. C'est de la magie noire. On déchire son âme, et on la lié à un objet ensorcelé. De cette façon, on ne peut pas mourir tant que l'horcruxe est intact. C'est pour ça qu'il est toujours en vie, malgré le sortilège de mort qui a ricoché sur lui quand il a attaqué Harry.
- Mais...comment peut on déchirer son âme ? Demanda Lily.
- En commetant des meurtres. Répondit Sirius.
- Voldemort n'a pas toujours été un monstre, c'était un enfant cruel, oui, pour ce que j'en sais, versé dans la magie noire, mais à force de déchirer son âme, il a fini par perdre le peu d'humanité qui lui restait. Expliqua Meredith.
- Donc, reprit James, si on veut le tuer...
- Il faut détruire les horcruxes. Acheva Sirius.
- Et comment on fait si on ignore de quel objet il s'agit ? Demanda James.
- Il faut espérer que Harry le sache.
- Si je comprends bien, tous nos espoirs reposent sur Harry, une fois de plus.
- Oui. Admit Meredith.
- On peut faire quelque chose pour l'aider ? Demanda Lily.
- Il a demandé du temps. Intervint Neville Londubat.
- Du temps ? Répéta James. Alors on va lui en donner.
- Et pour commencer on va s'occuper de Rogue et des Carrow.
- Oh c'est  déjà fait. Rogue s'est enfui. Et les Carrow sont dans les cachots. Enfermés. Mais ils ont donné l'alerte. Répondit Neville.
- Beaucoup de combattants de l'ordre du Phoenix sont arrivés, ils organisent la défense du château. Expliqua Ginny Weasley.
- D'accord, on va les rejoindre. Dit James.
Et ils quittèrent la salle sur demande, suivi des jeunes.

Le plafond enchanté de la Grande Salle était sombre et parsemé d’étoiles. Au-dessous, les quatre longues tables des maisons de Poudlard étaient entourées d’élèves aux cheveux en bataille, certains
vêtus de capes de voyage, d’autres de robes de chambre. Par endroits brillaient les silhouettes nacrées
des fantômes de l’école. Tous les regards, ceux des vivants et des morts, étaient fixés sur le
professeur McGonagall qui parlait sur l’estrade, à l’extrémité de la salle. Derrière elle se tenaient les
enseignants qui étaient restés sur place, y compris Firenze, le centaure à la robe claire et cuivrée, et les membres de l’Ordre du Phénix, venus se battre.

— … l’évacuation se fera sous le contrôle de Mr Rusard et de Madame Pomfresh. Vous, les préfets,
quand je vous l’indiquerai, vous devrez organiser vos maisons et mener en bon ordre ceux dont vous avez la charge jusqu’au point d’évacuation.

De nombreux élèves paraissaient terrifiés. Mais lorsque Harry s’avança le long du mur, cherchant des
yeux Ron et Hermione à la table des Gryffondor, Ernie Macmillan se leva à celle des Poufsouffle et
s’écria :
— Et si on veut participer aux combats ?

Il y eut quelques applaudissements.

— Du moment que vous êtes majeurs, vous pouvez rester, répondit le professeur McGonagall.
— Et nos affaires ? lança une fille à la table des Serdaigle. Nos valises, nos hiboux ?
— Nous n’avons pas le temps de les prendre, expliqua le professeur McGonagall. L’important, c’est
que vous sortiez d’ici en toute sécurité.
— Où est le professeur Rogue ? cria une fille à la table des Serpentard.
— Quelqu’un parlait de valises, eh bien, lui, pour employer une expression familière, il s’est fait la malle, répliqua le professeur McGonagall.

Des acclamations explosèrent aux tables des Gryffondor, des Poufsouffle et des Serdaigle.
Harry s’avança dans la Grande Salle, le long de la table des Gryffondor, cherchant toujours Ron et Hermione. Des visages se tournaient vers lui et des chuchotements se multipliaient sur son passage.

— Nous avons déjà installé des défenses autour du château, disait le professeur McGonagall, mais
elles ne tiendront pas longtemps si nous ne les renforçons pas. Je vais donc vous demander de vous
déplacer vite et dans le calme, en obéissant à vos préfets…

Mais ses derniers mots se perdirent, submergés par une autre voix très différente qui résonna dans
toute la Grande Salle. Elle était aiguë, glacée, tranchante et on ne savait pas d’où elle venait. Elle
semblait émaner des murs eux-mêmes. Peut-être avait-elle sommeillé là pendant des siècles, tel le
monstre auquel elle avait autrefois commandé.
— Je sais que vous vous préparez à combattre.
Des élèves se mirent à hurler, certains s’agrippaient les uns aux autres, jetant des regards terrifiés
pour déceler l’origine de la voix.
— Vos efforts sont dérisoires. Vous ne pouvez rien contre moi. Je ne désire pas vous tuer. J’ai un
grand respect pour les professeurs de Poudlard. Je ne veux pas répandre le sang des sorciers.
Un grand silence s’abattit soudain dans la salle, cette sorte de silence qui pèse sur les tympans et
semble trop intense pour être contenu à l’intérieur des murs.
— Livrez-moi Harry Potter, reprit la voix de Voldemort, et il ne sera fait aucun mal à personne.
Livrez-moi Harry Potter et je quitterai l’école en la laissant intacte. Livrez-moi Harry Potter et vous
serez récompensés.
« Vous avez jusqu’à minuit.
Le silence les avala à nouveau. Toutes les têtes se tournèrent, tous les regards semblaient s’être posés
sur Harry, l’avoir figé comme dans un faisceau lumineux constitué de milliers de rayons invisibles.
Puis une silhouette se leva à la table des Serpentard et il reconnut Pansy Parkinson qui tendit un bras
tremblant et hurla :
— Mais il est là ! Potter est là ! Que quelqu’un l’attrape !
Avant que Harry ait pu ouvrir la bouche, il y eut un mouvement collectif. Devant lui, les Gryffondor
s’étaient dressés et faisaient face, non pas à Harry lui-même, mais aux Serpentard. Puis les
Poufsouffle se mirent debout à leur tour et, presque au même moment, les Serdaigle les imitèrent, le
dos tourné à Harry, les yeux fixés sur Pansy. Harry, impressionné, bouleversé, vit des baguettes
magiques jaillir de partout, sortant de sous les capes ou de l’intérieur des manches.
— Merci, Miss Parkinson, dit le professeur McGonagall d’un ton cassant. Vous allez quitter la Grande
Salle la première avec Mr Rusard. Il serait souhaitable que les autres élèves de votre maison partent
avec vous.
Harry entendit le raclement des bancs puis les bruits de pas des Serpentard qui allaient se rassembler
de l’autre côté de la salle.
— Les Serdaigle, vous les suivez ! s’écria le professeur McGonagall.
Lentement, les quatre tables se vidèrent. Celle des Serpentard était complètement déserte, mais de
nombreux Serdaigle, parmi les plus âgés, restèrent assis pendant que leurs condisciples sortaient en
rangs. Un nombre plus important encore de Poufsouffle demeurèrent à leur table et la moitié des
Gryffondor ne bougèrent pas de leurs bancs, obligeant le professeur McGonagall à descendre de
l’estrade pour chasser de la salle les élèves qui n’avaient pas encore atteint leur majorité.
— Il n’en est pas question, Crivey, filez ! Et vous aussi, Peakes !

Harry se précipita vers les Weasley, tous assis
— Où sont Ron et Hermione ?
— Tu ne les as pas trouvés…, commença Mr Weasley, l’air inquiet.

Mais il s’interrompit, car Kingsley s’avançait sur l’estrade pour s’adresser à ceux qui étaient restés :

— Nous n’avons plus qu’une demi-heure avant minuit, nous devons donc agir vite ! Les enseignants
et les membres de l’Ordre du Phénix se sont mis d’accord sur un plan de bataille.

Les professeurs
Flitwick, Chourave et McGonagall emmèneront des groupes de combattants au sommet des trois plus hautes tours – la tour de Serdaigle, la tour d’astronomie et celle de Gryffondor. De là, ils pourront
voir les environs et seront dans une excellente position pour jeter des sortilèges. Pendant ce temps,
Remus

Il désigna Lupin –, Arthur – il pointa le doigt vers Mr Weasley, assis à la table des
Gryffondor – et moi, nous prendrons la tête d’autres groupes dans le parc. Nous aurons besoin de
quelqu’un pour organiser la défense des entrées et des passages qui mènent à l’intérieur de l’école…
— Ça, c’est dans nos cordes, lança Fred en montrant George et lui-même.

Kingsley approuva d’un signe de tête.

— Très bien, les chefs, venez ici, nous allons répartir les troupes !
— Potter, dit le professeur McGonagall en se hâtant vers lui pendant que les élèves envahissaient
l’estrade, jouant des coudes pour prendre leurs places, recevant des instructions, n’êtes-vous pas
censé chercher quelque chose ?
— Quoi ? Ah, oui, dit Harry.
— Alors, allez-y, Potter, allez-y !
— Oui… D’accord…
- harry ? S'exclama Lily.

Harry se tourna vers ses  parents, et ils se ruerent sur lui. Ils l'etreignirent.

- On s'est fait tellement de soucis. Dit Lily, qui tentait de  retenir ses larmes.
- Tu es vraiment monté sur un dragon ?

Ils lui posaient mille questions, auxquelles Harry n'avait pas le temps de répondre.

Sirius intervint.
- James, Lily, je comprends, mais nous n'avons pas le temps. Il faut le laisser aller.

Lily essuya une larme, enlaça son fils une dernière fois, lui carressa la joue.

- Sois prudent. Lui enjoignit elle.
- On est très fier de toi. Lui assura James.

Puis, ils se séparèrent à regret.
Mais Lily suivit son fils des yeux, jusqu'à ce qu'il disparut hors de sa vue.

Chacun alors gagna son poste.
A l'extérieur de Poudlard, l'armée de Voldemort tentaient de détruire le champ de force qui protégeait le château.

La tension était palpable, et l'attente interminable.
Malgré l'impatience d'en découdre, la peur se ressentait, sur les visages tendus.

Et puis, le champ de force céda.

Rowena avait appris à transplaner. C'était Leo qui le lui avait appris. Mais elle était peu sûre d'elle. Bien qu'elle ne se soit jamais désartibulée, elle ne parvenait pas toujours à se retrouver où elle le devait.
Et jusque là, elle n'avait jamais transplané très loin.

Aussi redoutait elle ce transplanage, sur une distance aussi longue.
Tout pouvait arriver.
Elle pouvait se retrouver à Pré au lard, ou se désartibuler.

Mais malgré cela, elle était bien décidée à aller jusqu'au bout.

Elle réapparut...Dans le lac.
Ce n'était pas tout à fait ce qu'elle avait prévu.
Elle coula à pic, et du lutter pour refaire surface.
Elle nagea jusqu'à la rive, en pestant contre sa bêtise, contre Meredith qui l'avait envoyé là.
Et elle ne savait même pas pourquoi.

Elle se sécha de quelques coups de baguette et se dirigea vers l'amas de rochers, qui se dressaient en face d'eux.

Une ouverture béante s'ouvrait entre deux rochers.
Elle s'y engouffra.

Une odeur pestilancielle flottait dans l'air, et elle plissa le nez.

Elle arriva devant une grotte plus vaste, et sombre.
Elle perçut un mouvement, et il lui sembla voir une ombre gigantesque, contre la roche grise.
Une voix retentit alors.

- Approche, toi qui te cache dans l'ombre.

Rowena déglutit.
Cette voix...c'était du fourchelang, mais ce n'était pas un sifflement, plutôt un grondement sourd.
Quel serpent produisait ce bruit.
En tout cas, il devait être énorme.
Elle craignait d'avoir affaire à un basilic.

Elle déglutit, alluma sa baguette, et  avança, en se protégeant les yeux.

Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle découvrit.

Ce n'était pas un serpent.
La bête était couchée.
Ses longues ailes étaient repliées, contre son corps massif,  recouvert d'écailles d'un rouge écarlate.

Un dragon gigantesque l'observait de ses yeux rouges.

Il redressa son long cou et avança son énorme tête tout près  de Rowena.
Elle tremblait de peur. Elle aurait voulu fuir, mais ça n'aurait servi à rien.

Il ouvrit sa gueule béante, et elle aperçut une boule rougeoyante au fond de sa gorge, prémisse d'un déluge de feu qui ne tarderait pas à la réduire en cendre.

Rowena ferma les yeux.
Des larmes ruisselèrent sur ses joues, mais elle ne bougea pas.
Elle ne comprenait pas pourquoi Meredith l'avait envoyée à une mort certaine.

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