Commande #22 (Partie 1)
Heaht x Valentin
Amour
Lemon
PDV Heaht :
Depuis que je suis à l'hôpital, Sonny n'arrête pas de venir me visiter. On dirait qu'il a peur que je me sente seul. Il vient toujours accompagné et la plupart du temps c'est avec son ami Valentin qu'il vient.
- Salut, Heaht! Ça va aujourd'hui?
- Aussi bien qu'hier, Sonny. Tu sais, t'es pas obligé de venir tout les jours.
- Oui, mais c'est tellement morne un hôpital! Je veux être sûr que tu ne t'y ennuis pas, c'est tout.
Il me fait son grand sourire naïf habituel. Je sens, d'ailleurs, que je ne suis pas le seul à être décourager de lui. Je le vois dans les yeux de Valentin qui se tiens derrière lui. Il est décourager de son ami, mais il s'est résigner. Je crois que moi aussi je vais abandonner l'idée de le résonner, même si ça veut dire manger une nouvelle corbeille de fruit chaque jour...
*****
C'est bizarre. D'habitude, Sonny arrive toujours à la même heure. C'est comme s'il était réglé comme un coucou suisse, mais aujourd'hui il n'est pas là. Il s'est passé quelque chose? Je commence à m'inquiété, parce que je suis persuadé qu'il m'aurait averti d'avance par sms s'il ne venait pas... Il avait beaucoup insisté pour que l'on s'échange nos numéros...
On cogne à la porte de ma chambre. Je sais déjà que ce n'est pas Sonny, il ne cogne jamais à la porte, il se contente d'entrer.
- Oui?
- Salut.
C'est Valentin. Ça me soulage à moitié de le voir entrer dans ma chambre, mais il est seul.
- Il est où Sonny? Il s'est passé quelque chose?
- Ah, oui. Le coach lui donne un entrainement spécial aujourd'hui. Ça c'est décidé d'un coup et il ne pouvait plus s'enfuir. Il a très insisté pour que je vienne te voir quand même... et j'ai cédé... désolé.
- Pourquoi tu t'excuses?
- Et bien j'ai remarqué, enfin je crois, que ça t'exaspérais un peu de nous voir tout les jours, alors je me suis dit que t'aimerais peut-être un congé, mais j'ai cédé à ses supplications...
- Tu te trompes, ça ne me dérange pas.
- Tu en est sûr?
- Oui.
Il reste muet, mais ce n'est pas un silence de gêne, c'est plutôt qu'il n'a rien a dire. Il n'est pas comme Sonny, il ne prend pas d'espace et ne parle pas beaucoup, mais ça ne réduit en rien ça présence. Il se dirige vers le fauteuil dans le coin de la chambre, comme à chacune de ses visites, et sort ses cahiers de cours. Maintenant que j'y pense, il a toujours profité de cette instant pour faire ses devoirs, mais quand Sonny lui posait une question, il répondait comme s'il suivait la conversation depuis le début.
- Comment fais-tu pour faire tes devoirs en même temps de suivre toutes les déblatérations de Sonny?
- Qu'est-ce que tu veux dire?
J'ai réfléchi à vois haute!? C'est indiscret comme question... d'ordinaire je ne suis pas aussi direct... qu'est-ce qui m'a prit? Et comment je m'explique maintenant!? En voyant que je ne répond pas, Valentin lève son regard vers moi. Ces yeux d'un gris-violet sont déroutant. Pour ne pas perdre le contrôle de moi-même, je me retrouve à détourner le regard vers la fenêtre... je me sens pathétique.
- Et bien, je me demande comment tu fais. Il parle tellement vite et de n'importe quoi, et toi tu fais tes devoirs à côté en lui répondant comme si de rien n'était.
- Je me suis juste habitué.
Il tourne lui aussi son regard vers la fenêtre comme pour s'harmoniser avec moi...
- Sur notre île, on avait l'habitude d'aller dans un café pour faire nos devoirs après les cours. Au début, il les faisait vraiment, mais avec le temps il s'est juste mis à parler de tout et de rien pendant que je continuais à faire mes devoirs.
- C'est quand même incroyable comme habilité.
- Merci...
Il retourne à ses devoirs, gêné. Il n'a pas l'habitude des compliments, ça ce voit. Je le regarde faire pendant un moment. C'est surtout parce que je ne sais plus quoi dire. D'habitude, c'est ni lui ni moi qui mène la conversation. En fait, maintenant que j'y pense, on se ressemble quand même beaucoup lui et moi.
- Je dois avoué que les journées passe lentement dans un hôpital.
Qu'est-ce que je suis en train de faire!? Il n'existe pas plus cliché comme début de conversation!
- Je comprends. Pas de cours, pas de devoir, tu restes à l'intérieur, sans compagnie et sans rien à faire. J'ai remarqué le téléviseur il y a longtemps, mais dans chacune des chambres où je l'ai vu allumé il était sur un canal de nouvelles. J'en déduis donc que c'est le seul canal sur ces téléviseurs. Même moi je trouverais ça barbant...
Ça me fascine de le voir déduire avec tant de logique ce genre de choses, sans même lever le nez de ses cahiers et sans avoir arrêté une seule seconde de faire ses exercices de calculs. Sans parler du fait qu'il s'accommode à mes pauvres petits sujets de conversation.
Je l'observe encore pendant un moment, je ne peux m'en empêcher. Il se met à froncer des sourcils d'un coups, puis à mâchonner le bout de son crayon. J'en déduis qu'il est bloqué sur un numéro. Je me lève et m'approche de lui pour satisfaire ma curiosité. J'observe l'énoncé. Tout ce qui est mathématique et stratégique a toujours été mon point fort.
- Tu dois utiliser la même méthode que dans le numéro précédent, puis enchaîner avec une factorisation pour trouver les plus grands dénominateurs communs. La réponse devrait être 69, ou du moins dans les alentours de ça...
- Comment t'as trouvé?
Il me regarde avec de grand yeux impressionnés.
- Chacun sa spécialité j'imagine. J'étais dans une classe avancée en mathématique.
- Et t'arrives à faire ce genre de calculs mentalement?
- C'est une simple estimation, tu sais...
- (...)
Il se repenche sur son cahier, puis fait les manipulations que je venais de lui énoncer. La réponse qu'il obtient est effectivement 69.
- J'y crois pas.
Il tourne la tête et on se retrouve nez à nez. Sans m'en rendre compte, je m'étais approché très près de lui. On fit tout deux un mouvement de recul et nos joues rougirent un peu.
- Hum... si tu veux, on peut jouer une partie... j'ai un jeu de carte et un jeu de mahjong dans mon sac.
- T'as fini tes devoirs? Je ne voudrais pas que tu prennes du retard par ma faute.
- Non, t'inquiètes, c'était mon dernier numéro de math. J'ai fini.
On se toise un moment sans rien dire. Un peu comme si nous étions en contemplation l'un de l'autre.
- Un mahjong alors. Ça fait longtemps.
Il plonge ses mains dans son sac pour en ressortir le jeu de société.
- Hum... on peut s'installer sur mon lit. La seule table potable de la pièce est celle accroché à son bord.
- Ça me va.
On s'installe donc et commence à jouer. C'étais plaisant. On ne s'est arrêté que lorsque l'infirmière est venue annoncer la fin des heures de visites.
- Bonne nuit Heath.
- J'ai déjà hâte à demain.
Je m'effondre dans mon lit dès que la porte se referme.
- Les draps ont gardé sont odeur...
*****
PDV Valentin:
J'en peu plus, j'ai vraiment hâte que l'entraînement se termine. Plus que jamais, j'ai envie de retourner à l'hôpital pour aller voir Heath. Il m'avait toujours intimidé auparavant, mais j'ai toujours eu envie de le connaître plus. Si ce n'était pas de Sonny, je l'aurais probablement jamais approché, à part sur un terrain de foot, mais la soirée que l'on a eu hier... j'ai senti une sorte de connexion, quelque chose que je n'avais encore jamais ressenti.
- C'est bon les enfants, l'entraînement est terminé. Sonny, on a pas fini ta lesson hier, tu devras rester une fois de plus.
Je m'empresse de rassembler toutes mes affaires, puis commence à me diriger vers la sortie. C'est là que Sonny m'interpelle. Comme je m'y attendais, il me demande d'aller voir Heath sans lui.
- J'y allais justement.
- Vraiment? Tu étais pourtant réticent hier...
- Ah, heum... ouais, mais je savais que tu me le redemanderais alors...
Je ne pouvais décemment lui dire que j'attends le moment d'y retourner depuis que je l'ai quitté hier... J'aurais l'air un peu trop obsédé... non? Le coup de foudre ça existe, mais on ne le voit que dans les films ou dans les livres. De toute façon, je préfère garder ces sentiments pour moi... C'est vrai quoi, on s'est vraiment parlé qu'une seule fois... en plus je ne sais même pas si Heath ressent la même chose à mon égard. Si ça ce trouve, je suis encore en train de me faire des idée. Ça ne serait pas la première fois...
- Bien vu, j'oubli souvent que tu me connais assez bien pour deviner à l'avance mes propres pensées.
- Mmmh...
Tu ne peux pas si bien dire...
- À plus tard alors. Tu me diras comment ça s'est passé quand tu rentreras à la résidence ce soir.
Je m'empresse de rejoindre Heath à l'hôpital. J'ai de la chance, aujourd'hui je n'ai aucun devoir à faire. Je me suis donné à font pour tout finir en classe. Quand j'arrive finalement à la porte de sa chambre, je suis essoufflé. J'ai du courir sur la route sans m'en rendre compte... c'est vraiment idiot.
La porte est entrouverte. J'inspire profondément pour retrouver une quelconque contenance avant d'entrer. Je suis surpris de voir Duske en entrant. C'est la première fois que je le vois ici, mais ce qui m'étonne le plus c'est de le pas l'avoir vu avant. Il était toujours collé à Heath quand on le croisait auparavant. D'ailleurs, à cette pensée, mon cœur se serre. Pourquoi est-il là?
- Oh, salut Valentin!
- Salut, Heath.
Duske semble trop occuper avec des câbles électriques pour me saluer.
- Après notre discussion d'hier, j'ai pensé que je pourrais bien mettre ce téléviseur à profit. J'ai donc demandé à Duske de venir installer un lecteur DVD. On va pouvoir regarder des films maintenant.
C'est donc ça qu'il est venu faire ici aujourd'hui. Attend un peu... il a dit "on"... "on", c'est qui? À la façon dont il me sourit, j'aimerais tellement que ce soit seulement lui et moi... non mais, qu'est-ce que je me raconte encore? Je recommence à me faire des histoires. C'est pas bon ça. Je me donne encore de faux espoirs...
- C'est bon, j'ai fini.
- Merci Duske. On ira manger une glace quand je serai sorti d'ici. Ce sera ma façon de te remercier.
- Ah je t'en supplie, non... j'ai la nausée rien que de pensé à la dernière fois...
Je ne comprend pas. Pourquoi rigolent-ils comme ça? C'est une blague entre eux? Mon cœur se serre encore une fois.
- Bon, alors moi j'y vais. J'ai promis d'aider à faire le souper ce soir à la maison.
Il s'en va?
- D'accord. Merci encore.
Il passe à côté de moi en me faisant un signe de tête en guise de salutation, puis sort de la chambre. Finalement je me retrouve seul avec Heath. Je mentirais en disant que ça ne me fait pas plaisir...
- Bon, alors... tu ne t'installe pas pour faire tes devoirs?
- Je n'en ai pas aujourd'hui.
Il sourit.
- Bien, alors on peut s'y mettre maintenant alors. Quel film t'as envie de voir?
Il me sort une pile de films qu'il pose sur la table. Je les regarde vite fait. Ce sont tous des films d'horreur... à moins que... il y en a eux qui me semble ne pas en être un. C'est donc lui que j'ai choisi.
PDV Heath:
Il a choisi le plus effrayant. Soit il est fan de film d'horreur, soit la couverture l'a trompé, mais je ne vais pas me plaindre. Je le connais par cœur, c'est le préféré de Duske. Il me l'a fait écouté tellement souvent qu'il ne me fait plus aucun effet. C'est un avantage pour moi.
J'installe le film, puis vais rejoindre Valentin assis sur mon lit avec un oreiller dans les bras.
- Tu prends tes aises.
- C'est juste une habitude... Sonny non plus ne comprend pas pourquoi je préfère un dossier dur et garde le coussin dans mes bras.
Je rigole. C'est la première fois que j'entends une telle chose. Je crois que je l'ai gêné, ses joues ont rougis. Le film commence. Le début est plutôt ordinaire, mais dès que les problèmes commencent, je sens Valentin se tendre à côté de moi. Je crois bien qu'il n'est pas fan finalement. Je passe mon bras autour de sa taille. Pour le réconforter? Parce que j'en ai envie? Je ne pourrais pas dire, mais juste après que je l'ai fait, il y a un moment effrayant dans le film et Valentin sursaute, puis vient se cacher dans mes bras en serrant très fort l'oreiller. J'avoue que je savoure cet instant. Son parfum m'enivre complètement. Ça me rendait déjà fou alors qu'il était faiblement imprégné dans mes draps hier, mais là je le tient directement dans mes bras. J'accote ma tête sur la sienne. J'aime bien cette position, mais je ne peux pas la garder longtemps sans avoir l'air bizarre.
- Dis, Valentin. Je connais bien ce film, et tu ne semble pas trop l'apprécier, alors qu'est-ce que tu dirais qu'on change d'activité?
Pour toute réponse, je le sens hocher la tête. Avec la manette j'arrête le film et puis j'attends que Valentin décide de bouger. Je le sens se calmer avant qu'il ne finisse par se redresser. Il a les yeux humides et le nez qui renifle un peu. Il tient toujours l'oreiller dans ses bras.
- Ça va?
Il hoche doucement la tête.
- Pardon. J'aurais dû demander à Duske d'amener autre chose que sa collection de film d'horreur.
- Ça va... c'est pas grave.
Un peu sans m'en rendre compte, j'ai avancé ma main jusqu'à son visage et je lui sèche doucement les larmes. Ça le surprend un peu, mais il me laisse faire. Je me demande ce qu'il me laisserait faire de plus. Dans cette idée je m'approche plus près de lui jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent, puis après avoir attendu un instant pour voir s'il me repousserait, je l'embrasse tendrement. Ses lèvres sont aussi douce que ce que j'imaginais. Tout en continuant de l'embrasser, je l'amène à venir s'assoir sur moi. Ses mains se sont vite débarrasser de l'oreiller pour venir s'installer dans mon cou. Mes mains à moi viennent s'incruster sous son chandail pour aller caresser son dos. Cet instant semble si parfait, mais soudainement la porte s'ouvre sur des infirmières en panique. Nous sursautons tout deux en même temps, comme pris en flagrant délit, puis nous nous séparons vite fait. Les infirmières soupirent de soulagement alors que la plupart se dispersent. Il n'y en a qu'une qui reste et vient nous sermonner que ce n'est pas le genre de chose que l'on peut faire dans un hôpital. Il s'avère que nous avons accroché par inadvertance le bouton panique de ma chambre, c'est pour ça que les infirmières sont toutes débarqué dans ma chambre telle une cavalerie à la rescousse. Nous nous sommes excusés et avons promis de ne plus recommencer, puis l'infirmière s'en est allée en nous rappelant qu'il ne reste que cinq minutes aux heures de visite.
Nous sommes restés silencieux un moment, chacun un peu gêné par la situation, puis Valentin s'est levé.
- Je... je devrais y aller. Les heures de visite sont presque terminées...
Je hoche la tête. Je comprends qu'il doive s'en aller, mais j'aurais tant aimé qu'il reste plus longtemps. Il ramasse ses affaires, puis se dirige vers la porte, mais juste avant qu'il ne la franchisse, je le rattrape et le retiens par la mains.
- Valentin, je... avant de partir... j'aimerais te demander quelque chose...
Il se retourne vers moi, attendant la suite. Le fait qu'il n'ait pas retiré sa main de la mienne me donne espoir d'une réponse positive.
- Tu voudrais bien... sortir avec moi?
Je n'ose pas le regarder. Je garde la tête penché vers le sol, mais en sentant Valentin serrer ma main un peu plus, je redresse mon regard pour le voir tout souriant.
- Je n'aurais jamais osé demander, mais oui. Oui je veux sortir avec toi.
Je ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras. Je suis si content. Je n'ai jamais été aussi content auparavant.
- Mais gardons ça pour nous, pour l'instant. Je ne me sens pas prêt à l'annoncer à tout le monde.
Je hôche la tête.
- Ça me va. On leur dira quand tu te sentiras prêt. À moins qu'ils ne le découvrent avant.
- Je préfèrerais pas... c'était déjà assez gênant comme ça.
Je rigole. C'était assez gênant, en effet.
*****
Ça fait quelques jours que je suis sortis de l'hôpital et Sonny voulait fêter ça avec une sortie entre amis à la plage. J'adore l'intention, mais ça commence à me frustrer. Comme promis, on n'a dit à personne que l'on était en couple, Valentin et moi, et ça veut dire que chaque fois que l'on est pas seul, il faut agir comme si de rien n'était. Ça va me rendre fou! Le nombre de fois qu'on a dû s'interrompre de faire quelque chose pour ne pas que le "secret" soit révélé sont beaucoup trop nombreuses à mon goût...
- On fait une partie de Beach Volley?
- Oh oui! Bonne idée!
- Je vais passer mon tour, merci.
En refusant l'invitation, j'insiste du regard pour que Valentin fasse de même. Une partie de volley les tiendrait assez occuper pour qu'on parte en douce. Je ne sais pas s'il a compris mes intentions, mais il a aussi refusé l'offre. Il est vrai, aussi, que récemment il s'était foulé la cheville et que piétiner dans le sable n'est sûrement pas la meilleure des activités pour qu'elle guérisse bien. Mais peu importe, le fait est que nous serons enfin seul... enfin, presque. Quelle intimité avons-nous sur une plage avec tout nos amis?
PDV Valentin:
J'ai bien vu que Heath insistait du regard pour que je n'aille pas jouer avec les autres. Il s'en fait peut-être pour ma cheville? C'est vrai que j'arrive à m'appuyer dessus depuis quelque temps, mais ce n'est sûrement pas le moment de la tester. J'ai donc refusé l'offre de jeu, mais je suis sûr que Heath a une idée d'occupation moins agité. Il regarde les alentours, j'ai l'impression qu'il cherche quelque chose. Son regard fini par s'arrêter vers la mer, puis il se lève avant de se tourner vers moi.
- Tu m'accompagne? J'irais bien me baigner.
J'acquiesce avant de me lever à mon tour. Il m'entraine dans l'eau avec lui. L'eau est rafraichissante. Je n'avais pas remarqué à quel point il faisait chaud avant de sentir le contraste de température. Je m'immerge donc assez vite dans l'eau, mais après en avoir ressorti la tête, je ne vois plus Heath.
- Heath?
- Par ici!
Je me retourne pour le voir au loin, près des rochers. Comment est-il arrivé là aussi vite? Je tente de nager jusqu'à lui, mais il s'éloigne toujours un peu plus. C'est un jeu ou quoi? Il faut que je l'attrape? En tout cas, je l'ai suivi jusqu'à un petit creux entre les rochers. Étonnement, à cette endroit, la roche est toute lisse, et bien que l'on soit dans une partie profonde de la mer, j'ai pied dans ce petit bassin creusé à même la roche par les vagues.
- La nature est bien fait, non?
Heath a surgit derrière moi et m'a attraper par la taille tout en venant m'embrasser dans le cou.
- Heath, tu as failli me faire peur.
- Pardon...
Il continue de m'embrasser dans le cou tout en me pressant contre lui.
- Tu ne sais pas à quel point ça me frustre de ne pas pouvoir te toucher alors que tu es juste à côté de moi en permanence...
- C'est pour ça que tu m'as attiré ici?
- Loin des regards, on peut faire ce que l'on veut.
L'entendre me susurrer ces mots à l'oreille me donne des frissons. Je réussis à me retourner dans ses bras pour lui faire face et l'embrasser comme j'ai envie de le faire depuis que nous sommes tous arrivés à la plage.
- Tu ne penses quand même pas à faire ça ici... si?
Son visage arbore un petit sourire narquois alors que je sens sa main descendre dans mon dos jusqu'à s'infiltrer dans mon maillot. Il ne lui aura pas fallu longtemps avant qu'il n'insère en moi ses doigts un peu trop expert, m'arrachant un gémissement.
- Tu n'es pas aussi serrer que d'habitude aujourd'hui... tu ne t'aurais pas touché en pensant à moi par hasard?
- Je n'oserais pas...
Je ne peux pas lui dire que je l'ai fait... ça serait bien trop gênant... mais je ne peux pas nier que mon corps est déjà prêt à le recevoir.
- Il va bien falloir enlever ce maillot de bain...
Il défait le nœud qui maintient mon maillot à ma taille puis le laisse descendre. Je m'en défais, me laissant nu comme un vers dans l'eau, puis le jette sur un rocher pas loin. Il me faudra bien le remettre avant de retourné à la plage. Juste après ça, Heath me soulève et j'entoure sa taille de mes jambes. On s'embrasse encore une fois. Mes mains viennent jouer dans ses cheveux cheveux mouillés et je ne peux m'empêcher de m'y agripper en gémissant alors que je sens son membre entrer en moi.
- J'aime t'entendre gémir.
- C-C'est gênant...
- Pas du tout. Ça m'excite.
Il commence à bouger tout en me tenant bien contre lui. C'est comme si on suivait le rythme des vagues. Le contraste entre la chaleur de nos deux corps et la fraîcheur de l'eau ne donne des frissons.
- Tu ne penses pas qu'ils vont remarquer notre absence?
- Ils sont bien trop occupé à courir après un ballon pour ça.
On rigole ensemble. C'est vrai que lorsqu'ils sont dans un jeu, ils ne pensent à rien d'autre. Heath augmente la cadence, ce qui balai tout le reste de mes pensées et ramène mon focus sur nos ébats. Je gémis de plus en plus fort alors que l'excitation monte. Heath vient me plaquer le dos contre la paroi lisse du creux du rocher où nous nous trouvons, ça lui permet de mieux me tenir et de donner des coups de bassin plus vigoureux.
- He-ath...
- Oui?
- Je m-me sens... venir...
Pour toute réponse, il vient m'embrasser passionnément. Je sens mon corps se tendre avant d'être électrisé d'une merveilleuse jouissance.
- J'ai presque fini...
Je l'embrasse à mon tour, jouant dans ses cheveux avec mes mains et ondulant du bassin pour l'aider à jouir à son tour. Ça n'aura pas pris longtemps avant que je le sente éjaculer en moi, puis se détendre un peu. Il vient ensuite parsemer mon cou de baiser.
- Satisfait?
- Presque... il me manque juste une chose pour être complètement satisfait.
PDV Duske:
Je me disais bien qu'ils finiraient par nos faire faux bond à un moment ou à un autre. Je suis content qu'ils aient réussis à s'échapper pour avoir un peu d'intimité. Je sais bien qu'ils gardent leur relation secrète, je l'ai deviné seul. J'ai promis à Heath de ne rien dire, mais dès la journée où je suis allé lui installer un lecteur DVD dans sa chambre, je savais qu'il y avait quelque chose entre eux.
- Ils sont où Heath et Valentin?
Oh là, la plus grande distraction entre ces deux là vient de remarquer leur absence. Il faut que je distrais Sonny avant qu'il ne parte à leur recherche.
- Je les ai vu partir se baigner. Ils doivent faire de la plongé pas loin, tu n'as pas à t'en faire et en plus tu as une partie de volley à gagner non?
- Oh, tu as raison!
Bien. J'espère qu'ils profitent bien de leur temps ensemble ces deux là. La partie reprend de plus belle et c'est une quinzaine de minute plus tard que l'on va tous s'avachir sur notre coin de plage. C'est à peu près en même temps que l'on voit revenir Heath et Valentin. Heath colle son bien aimé comme je ne l'ai jamais vu faire avant. C'est assez amusant tout compte fait.
- Les amis... on a quelque chose à vous annoncer, Heath et moi...
Oh, c'est donc l'heure de la grande déclaration. Est-ce que je devrais faire semblant d'être étonné?
- Ça fait déjà un moment de ça, mais... Heath et moi...
- On est en couple!
Valentin est visiblement gêné, mais Heath lui semble bien satisfait, d'ailleurs il s'est même encore plus collé à son amoureux qu'il ne l'était déjà, le câlinant par derrière.
- A-arrêtes ça... c'est gênant...
- Il va falloir t'y habitué, Val, parce que je n'ai plus aucune raison de m'arrêter.
J'ai pitié pour lui. Il ne sait vraiment pas dans quoi il s'est embarqué. Au moins, ça promet d'être amusant à regarder.
*****
Je suis de retour les amis! Ça fait longtemps que je n'avais pas été piqué par l'envie d'écrire, ça fait du bien. Je crois bien que j'étais tombé dans un genre de burnout avec tout les changements qu'il y a eu durant cette année. Dans tout les cas, je vous rassure que je ne vous ai pas oublié et que vos commande avance petit bout par petit bout, quand l'inspiration vient.
C'était la première partie de la commande pour Itona_officiel, j'espère que c'était à ton goût, la suite s'envient bientôt.
Sinon, Bonne lecture en attendant.
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