Commande #20
Nathan x Byron
Amour
- Qu'est-ce que tu fait ici, Nathan?
- Euh, ben je viens pour l'entraînement... je fais parti de l'équipe...
- Haha! Tu crois ça, après ce que tu nous as fait!?
- Mais je n'était pas seul! Les gars....
- Les autres étaient sous ton contrôle, ils n'avaient pas le choix.
- C'est pas vrai, je...
- Tu étais leur capitaine, Nathan, tu n'as pas d'excuse.
- Mais...
- Vas t'en!
- Dégage! On veux plus te voir, sale traitre!
PDV Nathan:
- Non... je... ah...
- Nathan. Nathan, réveille toi mon chérie. Ce n'est qu'un cauchemar.
- AAAAAAH!
- Ça va, ça va. Chuut, c'est rien, tu vas bien.
Ces temps-ci, je n'arrive plus a dormir. Chaque fois que je m'endors, je fais un cauchemars. J'ai des cernes d'insomniaques tant je manque de sommeil. Ma mère a décidé de me faire dormir avec elle depuis que ces cauchemars ont commencés et aussi, elle me maquille tout les matins pour que je n'ai pas l'air malade parce que, effectivement, j'ai refusé d'arrêter d'aller au collège jusqu'à ce que j'aille mieux. Ce sont juste de mauvaises nuits, il n'y a pas de quoi en faire tout un drame.
Aujourd'hui c'est samedi, donc il n'y a pas d'école, mais je suis quand même debout avant l'aube à cause de ce fichue cauchemars. Je n'arriverai pas à me rendormir, alors je décide de sortir du lit où ma mère s'est déjà rendormis. Je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche. La chaleur de l'eau qui tombe sur ma nuque et qui ruisselle dans mon dos ma toujours réconforter. C'est comme une étreinte chaude d'amour, ce qui me manque cruellement ces temps-ci. Je ne dis pas que je n'en reçois pas, mais l'amour maternelle n'est pas ce qui me guérira... j'en ai déjà la preuve.
Le soleil s'est enfin pointé, je décide donc de sortir prendre une marche. Errer sans but dans les rues du cartier à l'aube, alors que tout est endormi, m'apaise énormément. Mes nuits sont si agité que je suis déjà stressé avant même de me réveiller.
Le cartier s'active tranquillement alors que le soleil monte dans le ciel.
*****
Il doit bien être dans les environs de midi, le soleil est en plein milieu du ciel. Je me fis au soleil parce que je n'ai pas emmener mon portable. En plus, je ne sais pas vraiment où je suis, mais c'est pareil que tout les jours où je sors marcher. Je finis toujours par retourner à la maison sans vraiment y penser, alors je me contente de continuer à mettre un pied devant l'autre.
J'arrive finalement devant un parc. C'est la première fois que je le vois celui-là. Je décide de m'asseoir sur un banc face au terrain de jeux pour enfants. Je me contente de les regarder jouer, l'esprit complètement vide.
Je ne réagis à rien. Je suis dans ma tête. Si bien qu'un attroupement de vielle dame et de parents commence à se former autour de moi.
- Est-ce qu'il va bien? Il ne réagit pas.
- C'est la première fois que je le vois dans le coin. Il ne vient pas d'ici, si?
- Est-ce qu'on devrait appeler les secours? Il a l'air malade...
Le bruit m'entourant commence à me ramener dans la réalité. Je lève un peu la tête pour regarder et les gens réagissent sans attendre.
- Oh il est conscient!
- Ça va jeune homme? Tout vas bien?
- Comment es-tu arrivé dans le coin? Tu a emménagé?
Ça fait trop d'attention, j'en ai marre. J'ai l'impression que ma tête va exploser, mes oreilles bourdonnent et l'attroupement se resserre sur moi, c'est insupportable. Je vais suffoquer.
- Nathan?
Les gens s'écarte d'un coup et je finis par voir une silhouette familière.
- Tu le connais Byron?
- Oui bien sûr, c'est un ami.
Le monde se disperse, visiblement soulagé. Toutes leurs inquiétudes semblent s'être envolées.
Byron s'approche pour venir s'installer à mes côtés sur le banc.
- Que viens tu faire ici? Tu n'habites certainement pas le cartier.
- Je n'ai fait que marcher...
- Tu as marché jusqu'ici?
- Oui... pourquoi?
- C'est une sacré longue marche que tu as fait. Entre ici et le cartier entourant le collège Raimon, il y a une coupe de kilomètres.
- Ah bon? Je ne sais pas... je marche depuis ce matin...
- Qu'est-ce qui ne va pas?
- Hum?
- Je vois bien qu'il y a un truc qui... enfin, tu ne vas pas bien. C'est quoi le soucis?
De tout ceux qui m'ont vu dans cet état, c'est le seul à me demander ce qui ne va pas, plutôt que si je vais bien. Ça fait du bien en un sens. Et ses yeux... ils ne me jugent pas comme tout les autres, non. Ils me regardent avec une compassion sincère. Je sens que je peux lui faire confiance et tout lui dire.
Je redirige mon regard vers les jeux où il y a encore deux ou trois enfants qui s'y amuse.
- Je ne dors plus la nuit. Ou très peu. Dès que je m'endors, ces mêmes cauchemars viennent me hanter.
- Ces mêmes cauchemars?
- Oui. C'est toujours les mêmes. Ont m'exclus de l'équipe de foot pour l'erreur que j'ai faite.
- J'en ai vaguement entendu parlé. Tu t'es rebellé contre Raimon avec les autres exclus d'une aventure bizarre avec... des extraterrestres il me semble.
- Oui. Il adonnait que j'étais le capitaine de cette équipe d'exclus comme tu dis, mais personne n'avait sont libre arbitre. Pas même moi. Mais c'est moi qui prend tout le fardeau et on m'exclus de l'équipe.
- Mais dans la réalité, tu en fais toujours partie non?
- Oui.
- C'est bien alors. Le problème est que tu te fais du mal toi-même.
- Comment ça?
- Tu culpabilises. C'est toi qui est incapable de te pardonner.
- C'est moi qui...
- Tu sais, je te comprends...
Je retourne la tête pour le regarder. Il regarde le ciel comme pour mieux se souvenir.
- J'ai fait beaucoup de mal à Raimon moi aussi. Je ne peux pas effacer le passé, mais je peux changer ce que je ferai dans l'avenir. C'est ce qui m'a aidé à me pardonner et m'a permis d'aller de l'avant. J'essaie d'être digne du pardon que vous m'avez offert.
- Mmmh...
- Tu n'as pas à t'en faire. Si tu n'avais pas ton libre arbitre, alors, j'en suis persuadé, la seule idée qui traversait l'esprit de tes amis était de vous secourir. Toi et les autres.
Des paroles si simples, si anodines, et pourtant, ce sont les seules de toutes celles qu'on m'a dites qui réussirent à me faire du bien.
PDV Byron:
Je penche la tête sur le côté pour le regarder. Jusque là je regardais le ciel. Ses beaux yeux bruns sont rempli d'eau, mais il n'est pas triste. Au contraire, il est soulagé. Sa culpabilité devait être un vrai fardeau, puisqu'il s'écroule de fatigue sur mon épaule.
*****
- Dis, dis, Byron! C'est qui?
- C'est un ami.
- Pourquoi il dort sur tes genoux?
- Parce qu'il est fatigué.
- Tu viens jouer avec nous?
- Non, je peux pas. Une autre fois, d'accord ?
- Ooooh...
Les enfants retourne jouer avec leur ballon un peu plus loin. Ils sont très attaché à moi, je suis comme leur seul et unique grand frère. Le cartier ne comporte pas beaucoup de familles avec des jeunes de mon âge et de tout ceux là je suis le seul qui accepte de garder les plus jeunes pour aider leurs mères. Tout le monde me connaît, j'ai la meilleure réputation du cartier, c'est assez drôle quand on y pense, mais c'est plutôt pratique. Je n'ai eu qu'à dire un mot pour que tous laisse Nathan tranquille. Mark avait raison dans ses mails. Il n'allait pas bien.
- Byron?
Je baisse la tête. Deux petits yeux bruns me regarde.
- Mmmh. Qu'est-ce qu'il y a?
- Je peux dormir chez toi?
- Bien sûr.
Il tourne la tête vers les jeux.
- J'ai dormi combien de temps?
- Quelques heures je crois.
- (...) ça faisait longtemps...
*****
- Tu ne veux pas avertir chez toi que tu dors ici?
- Non, c'est bon. Ma mère a l'habitude de me voir disparaître pour la fin de semaine.
- D'accord. ( Je demanderai son numéro à Mark pour avertir sa mère. )
PDV Nathan:
Je me sens bien ici. Ça sens aussi bon que lui dans chacune des pièces, ça me calme énormément.
- Tu veux prendre un bain?
- Hum... seulement si c'est avec toi...
Pourquoi j'ai dit ça moi!? Il va me trouver bizarre! Je sens que mes joues sont en feu. Je me retourne dos à lui pour cacher ma gêne, mais je me retrouve enlacé par derrière.
- Oui, bien sûr.
Il m'emmène tranquillement vers la salle de bain. Il commence par se déshabiller le premier, comme pour me mettre à l'aise. Il se rapproche ensuite de moi.
- Tu veux que je t'aide?
Je dois avoir l'air bizarre. J'ai tout le visage en feu. Je secoue vivement la tête pour lui signifier que je peux le faire seul. Il aquiesce puis s'éloigne quelque peu pour se retrouver devant un miroir et s'attacher les cheveux. Je me défais de mes vêtements tout en ne le quittant pas des yeux. Il revient ensuite me chercher et nous entrons ensemble dans le bain.
Il me lave de haut en bas. Il fait même mes cheveux que je hais shampouiner moi-même parce que ça me fait trop de noeux dans mes cheveux longs.
En sortant, il me sèche comme on me le faisait quand j'étais gamin, puis il m'enroule dans une bonne couette et me ramène dans sa chambre. Il repart un moment. Je me contente de l'attendre, toujours enroulé dans la couette, assis sur son lit.
PDV Byron:
Je vais dans la cuisine lui faire un chocolat chaud et j'en profite pour appeler chez lui pour prévenir ses parents. Ils ne s'inquiétaient pas du tout. Nathan m'avait prévenu, mais je ne voulais rien laisser au hasard. Je reviens dans ma chambre avec le chocolat chaud et j'ai encore droit à ce regard de grands yeux contemplatifs. On dirait vraiment un enfant.
Je m'installe pour lire pendant qu'il boit son chocolat tout en me regardant. C'est trop mignon, c'est marrant. Mais à cause de ça je n'arrive pas à lire. Ça doit bien faire dix fois que je relis le même paragraphe. Je décide finalement de soupirer en abandonnant mon livre.
- (...) ça m'énerve.
Il me regarde toujours avec ses petit yeux ronds. Je m'approche un peu.
- T'as fini?
- Presque.
Je lui prends la tasse et par la même occasion, la dernière gorgée.
- Eh... je voulais le fin-ir...
Je l'embrasse doucement tout en lui faisant boire le chocolat chaud que je n'avais pas avalé. Je dépose la tasse sur la table de chevet et attire mon précieux pour qu'il vienne se blottir contre moi. Il n'oppose aucune résistance. Il ne fait que cacher son visage tout rouge dans mon torse.
- Byron?
Il garde son visage caché. C'est amusant.
- Tu voudrais sortir avec moi?
- Tu serais capable d'endurer ce genre d'attention tout les jours? Parce que tu en auras... tout les jours... sans arrêt...
- Ça me vas. Parce que je t'aime.
- Je t'aime aussi.
*****
PDV Nathan:
Je vis maintenant chez Byron. Il ne me lâche pas d'une semelle, mais j'adore ça. Il me reconduit au collège et vient me chercher tout les jours. Il pourrait me laisser seul avec le chauffeur, mais il ne le fait pas. Il s'occupe de tout, je n'ai absolument rien à faire. Il a toujours trois coups d'avance sur moi. Il sait ce que je veux avant même que je le sache moi-même. La maison est pleine de domestiques, je n'arrive plus à les compter. J'ai l'impression d'être dans un château dont je suis le petit prince marié au roi.
- Tu sais, Bryron... je peux m'habiller seul...
- Mais est-ce que tu le veux vraiment?
- (...)
- Ne t'en fais pas. J'adore faire ça.
Il m'embrasse comme pour me convaincre de la chose.
- Sincèrement. Tu ne pourrais pas me rendre plus heureux.
*****
Bon! Une autre de faite! J'espère qu'elle est a ton goût Yaoiste_en_vue. Au début je ne savais pas quoi faire, mais une fois lancé je ne savais plus où arrêter X)
J'espère que vous l'avez tous aimé.
En attendant, je vous dis bonne lecture en attendant la suite et parce qu'il neige, portez vos mitaines! Elles sont trop cute pour rester caché.
À la prochaine!
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