Commande #17
Bergamo x Luther
Lemon
Ce n'est pas tant le fait d'avoir perdu qui me rend triste... mais plutôt le fait de retourner là-bas...
PDV Luther:
Je ne lui ai pas dis, mais j'ai changé d'établissement scolaire pour être dans le même que lui. Le plus dur a été de trouver le nom de son école. Dès son arrivé dans l'équipe internationale, il a refuser de nous dire d'où il venait et de quelle école. On ne l'avait pas vu durant les tournois inter-scolaire, donc on ne savait rien de lui. C'était comme s'il se protégeait de quelque chose.
- Les jeunes, je vous présente Luther. À partir de maintenant, il est l'un de vos camarades.
Je sais qu'ils m'ont placé dans sa classe, mais je ne le vois nulle part. Par contre, à part ma place, il y en a une autre vide.
- Présentement, il manque quelqu'un, mais il arrivera dans un instant. Sa place est celle du fond, alors tu peux prendre celle devant.
Je vais m'installer alors que tout le monde me regarde bizarrement. Comme pour savoir ce que je fais ici. La plupart doit me reconnaître, du fait que notre équipe internationale était très connue, mais je n'ai pas l'impression que c'est ce qui les intéresse à mon sujet. Je me sens plutôt évaluer, comme si je pouvais représenter une menace évidente. Les yeux rivés sur moi son tout sauf admiratif ou accueillant, ce que j'ai l'habitude de voir chez les gens que je rencontre...
Le cours, commencé depuis quelques minutes déjà, s'interrompt lorsque la porte s'ouvre tranquillement sur un petit être tout frêle. Ça m'a pris un moment pour le reconnaître avec ses cheveux rose encadrant naturellement son visage et ces bandages recouvrant ses avant-bras ainsi que son front comme un petit bandeau. Aussi, l'aura qu'il dégage est complètement différente de celle à laquelle je suis habitué.
Il s'approche tranquillement du professeur et lui donne un bout de papier que je suppose être un mot de l'infirmière. L'adulte le lit tranquillement avant de soupirer.
- Je te ferai une copie des notes de cours d'aujourd'hui, alors ne force pas trop ton poignet, d'accord?
Il se contente d'hocher la tête en affirmative avant de se diriger vers moi. Son visage est impassible et son regard ne croise celui de personne, comme s'ils n'existaient pas. Quand il arrive finalement à ma hauteur, il... ne me remarque même pas et va s'asseoir à sa place juste derrière moi. J'ai un pincement au cœur. Je me retourne pour l'observer, croiser son regard, n'importe quoi, mais il regarde par la fenêtre et ne prête aucune attention à ce qui l'entoure. Il est complètement effacé.
*****
Le cours est enfin terminé. Je vais pouvoir lui poser toutes les questions que j'ai en tête: Pourquoi ce changement de style? Pourquoi est-il blessé? Pourquoi est ce qu'il semble être quelqu'un d'autre? Pourquoi il... ne m'a pas reconnu?
Après avoir rangé mes affaires dans mon sac, je me retourne pour lui faire face, mais il n'est plus là.
- Hein?
Je regarde dans la classe et je remarque une certaine tête rose sortir de la classe. Je me lance à sa poursuite, mais je m'arrête net dans un corridor. La scène qui s'offre à moi est terrible.
- Tu pensais t'en sortir pas vrai? Devenir une star du football? T'épanouir, devenir quelqu'un d'autre? Mais tu sais quoi, en vrai tu n'es qu'un caillou insignifiant! Tu n'existes que pour divertir les autres et te faire marcher dessus. On va tâcher de te le rappeler!
Une bande de gars ainsi que quelques filles l'entouraient et l'un d'eux le plaquait contre une rangée de casiers. Quand les gars se sont mis à le frapper, les filles ricanaient et les encourageaient de bon cœur. Ce comportement collectif m'écœure et ça m'enrage.
- Hey! Mais qu'est-ce que vous faîtes!?
- Ah, le nouveau.
- Ne t'en mêles pas, ce ne sont pas tes affaires.
- Et comment pourrais-je fermer les yeux sur des actes aussi déplacés!?
- Eh, le bleu! Ici c'est comme ça que ça marche! Alors soit t'es notre allié, soit t'es notre ennemi.
- Franchement, dans ta situation, il faut vraiment être taré pour avoir choisi d'aller dans une école sans club de foot. T'es quasiment une star, et tu viens dans un établissement aussi minable. Tu dois vraiment avoir touché le fond! T'as décidé de renoncer à ta carrière juste à cause d'une seule défaite?
Pendant qu'ils ricanaient, j'en ai profité pour me rapprocher d'eux. On m'a souvent dit que je faisais peur dû à mon imposante carrure, mais là, il n'y avait pas que ça. Je devais probablement avoir un regard meurtrier aussi. Ils s'écartèrent de mon chemin et je pu récupérer celui que j'aime. Ça faisait un moment déjà qu'il s'était évanoui quand je l'ai pris dans mes bras.
- Le foot ne dirige pas ma vie. Ce n'est qu'une passion qui l'agrémente de bon moment.
Sans plus ni moins, je pars vers l'infirmerie sous les regards perdus de la bande d'enquiquineur.
*****
- Heu, bonjour? Ya quelqu'un?
- Oui, laissez-moi juste un moment.
Une dame fait soudainement apparition devant moi, c'est l'infirmière. Elle remet ses cheveux en chignon en place, époussette ses vêtements et remonte ses lunettes sur son nez avant de me donner un coup d'œil.
- Pardon, j'étais plongé dans de la paperasse. Quel vent vous amène, jeune hom... oh.
- Y a-t-il un problème?
- Non, non... c'est bien la première fois que quelqu'un le ramène ici, je suis juste quelque peu surprise.
- C'est normal de s'occuper des gens que l'on aime.
Je la sens émue. Je n'y comprends rien, mais bon.
- Je suis contente qu'il ait pu se faire un ami. Tu peux l'emmener dans la section du fond, c'est son espace. J'arrive dans pas longtemps.
Un ami. Il est plus qu'un ami à mes yeux, mais aux siens... que suis-je moi? Et d'ailleurs, qu'est-ce que ça veut dire «son espace»?
J'arrive dans l'avant-dernière section quand je remarque que la dernière est interdite aux personnes non-autorisées. Je pousse le rideau et ce que je découvre me fait tout un choc. C'est exactement la réplique de sa chambre pendant le FFI. J'ai du mal à y croire. Je le dépose sur le lit et m'installe dans un fauteuil à côté tout en continuant de regarder tout autour. L'infirmière fait finalement son entrée avec un bol d'eau et un linge.
- Comment vous êtes-vous rencontrés? Je suis sûre que ce n'est pas grâce à l'école.
- Comment vous le savez?
- Il ne parle à personne ici, et personne ne l'apprécie non plus. C'est le souffre-douleur de tous les élèves de l'établissement, et ce depuis que je le connais.
- Pourquoi personne ne fait rien?
- J'ai pourtant essayé une fois, plusieurs fois même, mais je me suis heurtée à un mur gigantesque à chaque fois. J'ai même essayé de parler à ses parents pour qu'il change d'école, mais ceux-ci sont injoignables. Je n'ai réussi à parler à sa mère qu'une fois, et on aurait dit qu'elle ne savait même pas qu'elle avait un fils. La seule raison pourquoi je ne suis pas partie alors que c'était un emploi temporaire c'est pour qu'il est un peu d'espoir dans cette baraque au système pourri. Et je ne pouvais me résigner à l'abandonner.
Elle finit de nettoyer les nouvelles plaies que les autres lui ont fait et commence à mettre des bandages dessus pour les protéger.
- On s'est rencontré au FFI. On était coéquipiers dans l'équipe internationale.
Ses yeux s'illuminent alors qu'elle se retourne vers moi.
- Oh, vraiment! Je suis trop contente! C'est un peu grâce à moi que vous vous êtes rencontré alors! Tu sais, j'ai payé la totalité de ses frais pour qu'il puisse y être. Ça a toujours été son rêve, ce qui le faisait tenir dans cet enfer... Il m'a même dit un jour, que les autres pouvaient le battre autant qu'ils voulaient. Tant qu'il lui restait ses jambes pour jouer au foot, il s'en fichait. Je dois dire que je me suis attaché à ce pauvre garçon avec le temps.
- Ça se voit.
Elle rougi sous ma remarque et se lève avec le bol et le linge qu'elle a amené plus tôt.
- Vous n'avez que des heures de bibliothèque cet après-midi. Si tu veux, tu peux rester ici jusqu'à son réveil. Il risque de ne pas comprendre où il est. En général, il se réveille dans un corridor et se traîne jusqu'ici.
Elle soupire avant de partir en refermant le rideau qui sert de porte derrière elle. Pendant un moment, je le regarde dormir paisiblement. J'ai envie de l'embrasser... C'est sur cette idée que je m'assoupi pour quelques heures dans le fauteuil.
*****
PDV Bergamo:
J'ai mal. Comme toujours, j'ai mal. Ils se sont bien déchaîné tout à l'heure. Je garde les yeux fermés et analyse mon environnement avec mes autres sens comme j'en ai l'habitude. J'attends toujours qu'il n'y ait plus personne avant de partir pour l'infirmerie, le seul endroit où je peux enfin avoir la paix. D'ailleurs, tout ce qui m'appartient y est rassemblé dans la section qui est la mienne. Un généreux cadeau de Sonya à mon égard.
Contrairement à d'habitude, je ne sens pas le plancher dur et froid sous mon corps, ni même une rangée de casier. Je suis plutôt couché sur une surface confortable et chaude, et quelque chose me recouvre. Au toucher, je dirais que ce sont des draps. Ce n'est pas normal... c'est tout le contraire même, c'est confortable et agréable...
- Je suis mort?
- Quelle drôle d'idée. Tu es juste dans ta chambre. D'ailleurs, ça m'a étonné que tu en aies une dans l'infirmerie et en même temps pas du tout.
Cette voix. Je la reconnais...
- Pourquoi tu n'ouvres pas les yeux? Ici tu ne crains rien. À moins que tu aies peur de moi, alors je serais très déçu vu comment on s'appréciait au FFI...
- Comment!?
La surprise me fait ouvrir les yeux et me relever si brusquement qu'avant même de voir avec qui je parlais je me tord de douleur. Il se rapproche vite de moi et je sens sa main venir se loger dans mon dos.
- Ça vas? Mais t'es taré ou quoi? Bouger comme ça alors que ces gars t'ont tapé dessus plus fort que Clario le fait sur ses propres ballons.
- Mais t'es qui au juste? Comment tu sais toutes ces choses là?
- ...
J'ai l'impression de l'avoir blessé. Je tourne la tête pour voir enfin son visage et j'en crois pas mes yeux.
- Je rêve, ça peut pas être possible...
-Comment ça?
Mes larmes commencent à couler. Jamais je n'ai parlé d'où est-ce que je venais. Je voulais que personne ne découvre ce moi complètement minable et je ne voulais entraîner personne dans cet horrible enfer qui était le mien. Tout le monde ici voudrait me voir mourir comme un pauvre clébard dans un coin miteux, tandis qu'être avec eux c'était comme être au paradis. Je ne voulais pas que ça change, alors j'ai tout garder secret sachant très bien qu'ils ne me retrouveraient jamais et que je les perdrais à la fin de la compétition.
- C'est... c'est vraiment toi?
- Qui veux-tu d'autre que ce soit?
Sa voix est si douce. Je ne m'en lasserai jamais de l'entendre me parler ainsi. Il a toujours été le seul avec qui je pouvais être totalement moi-même et vraiment m'épanouir.
- Eh, pourquoi tu pleures? Tu as mal? Tu veux que je t'apporte de la glace?
Il était en train de se lever et pour je ne sais quelle raison, la panique m'envahit. J'attrape rapidement son poignet pour le garder près de moi.
- Non! Ne me laisse pas! Je veux pas que tu disparaisses!
- Je n'irai nulle part si c'est ce que tu veux. J'ai changé d'école et je suis venu ici que pour être avec toi.
J'en peux plus, je craque. Je ne suis pas le même que pendant le FFI. À cette période, jamais je n'aurais fait ce que je m'apprête à faire. Jamais je ne me le serais permis. Mais là, je suis complètement faible et je me sens constamment en danger, alors je tire sur son poignet pour le rapprocher le plus de moi que possible.
- Qu'est-ce qu...
Il ne m'a jamais résisté pour quoi que ce soit, probablement pour ne pas me blesser, et ça n'a pas changé. Il s'est laissé entraîner jusque dans mon lit, et je peux enfin me loger dans ses bras comme je le rêve depuis si longtemps. Là, je me sens bien. Là je me sens en sécurité. J'y passerais ma vie.
PDV Luther:
J'arrive pas à y croire. Je suis dans son lit et je le tiens dans mes bras. Mon précieux et fragile amour s'est collé à moi et à loger sa tête dans mon cou. J'ose pas bouger et mon cœur bat la chamade. C'est comme un rêve qui se réalise.
- Dit... j'y ai pensé et... je crois que je pourrais régler ton problème.
Il ne bouge pas. J'aurais presque cru qu'il ne m'a pas entendu s'il n'avait pas arrêté de respirer dans mon cou pendant un moment. Il doit être en train de réfléchir.
- Comment?
- Ça, j'en fait mon affaire, si ça ne te dérange pas. Mais ça va changer beaucoup de choses dans ta vie. Tu es prêt à les encaisser?
- Aussi longtemps que tu es là avec moi.
*****
PDV Bergamo:
Ma vie est parfaite maintenant, ou presque. Luther a dénoncé mes parents à la Direction de la protection de la jeunesse, alors ils m'ont placé en foyer d'accueil et vous savez quoi? C'est Sonya qui m'a adopté! Elle m'a changé d'école comme elle a toujours voulu que mes propres parents fassent et Luther m'a suivi dans cette nouvelle école. J'ai repris ma vraie personnalité, donc je suis redevenu le même Bergamo que durant le FFI et j'ai intégré avec Luther le club de foot de notre nouvelle école. Tout va comme je veux maintenant, à l'exception d'une seule et unique chose...
- Ça va pas? Tu regardes ton cahier de math sans rien y écrire depuis plus de cinq minutes.
- Quoi? Oh, heu pardon... j'étais dans mes pensées...
- Tu ne comprends pas ce numéro?
Il se rapproche un peu dans mon dos pour regarder par-dessus mon épaule. Comment peut-il agir si normalement!? Je n'arrête pas de repenser à la façon dont je l'ai tiré dans mon lit et comment je me suis collé à lui. Je lui ai même dit un truc si nunuche qu'on aurait dit que je lui déclarais mes sentiments! Et lui, il agit comme si de rien n'était! Moi j'en peux plus de cette situation... et puis plus il s'approche de moi, plus je me sens bizarre. J'ai soudainement chaud et le cœur qui bat à toute allure, sans oublier cette drôle de sensation dans mon ventre.
- Je heu... non c'est pas ça... je...
- Qu'est-ce que tu as?
T'es trop prêt! Je n'arrive plus à penser, j'ai l'esprit tout embrumé...
- Lu-luther... je... je sais pas ce que j'ai...
- Moi je n'ai qu'à voir ton visage pour comprendre. Depuis combien de temps t'es dans cet état?
- H-Hein?
- Tu n'as pas besoin de me le cacher tu sais. Je t'aime aussi, moi aussi j'ai envie de toi.
Il entoure ma taille de ses bras et commence à m'embrasser dans la nuque.
- Ah!
Il me soulève pour m'asseoir sur lui et me retire mon chandail. Il continu d'embrasser ma nuque et mes épaules tout en allant titiller mes tétons de ses mains. Je ne savais pas que mon corps était si sensible. Son souffle me fait frissonner, le contact de ses lèvres sur ma peau me rend addict et la façon qu'il a de me masser m'excite comme jamais. En un rien de temps, je me retrouve déjà à bander si dur que j'en ai mal, mais je n'ai pas à attendre longtemps avant qu'il me soulève une nouvelle fois pour m'amener dans le lit où il finit de m'enlever le reste de mes vêtements avant d'enlever les siens.
- Quand tu m'as attiré dans ton lit la dernière fois, j'aurais tellement aimé faire plus que juste te prendre dans mes bras.
- Et pourquoi tu ne le ferais pas maintenant ce que tu voulais me faire ce jour-là?
Mais qu'est-ce que je viens de dire là moi!? Ya pas meilleur façon de relâcher la bête sauvage! J'ai déjà l'impression d'être une proie sans défense. Il se penche sur moi et m'embrasse pour la première fois. J'étais si obnubilé par ses lèvres que lorsqu'il entra ses doigt en moi je fus pris par surprise. Quelques larmes perlèrent sur le coin de mes yeux.
- Pardon... ça va faire mal un petit moment.
Il me susurre ça si tendrement à l'oreille que je ne peux pas lui en vouloir. Il continue de faire de mouvement de ciseaux pendant un moment tout en mordillant mon oreille.
- C'est bon, je crois tu es prêt...
Avant de comprendre ce qu'il faisait, il était déjà entré. Mon corps se cambrait tout seul alors qu'il commençait à faire des vas et vient toujours plus fort et rapide.
- Han... Luther, ah!
Je pensais pas que ce serait si bon de le sentir en moi comme ça. Il me fait perdre la tête, je me suis jamais senti aussi bien. Il vient m'embrasser langoureusement avant de finir en moi alors que j'éjacule entre nous deux. Il se retire et commence à lécher mon torse.
- Tu risques d'avoir du mal à jouer à l'entraînement demain...
- À qui la faute?
Il rigole un peu avant de revenir à ma hauteur pour m'embrasser encore une fois. Il s'arrête juste pour me dire dans un sourire:
- J'en prends toutes responsabilités
*****
J'ai bien cru que ce chapitre n'aurait pas d'image pour l'accompagner, mais finalement il en a une. Ça n'a pas été facile de l'avoir, vu que les images de ces personnages sont quasiment inexistantes et qu'il n'y a pas d'image de leur couple nulle part. J'ai moi-même fais le montage de celle-ci et j'ai demander à Hikari_san7 de rajouter des filtres pour qu'elle sois plus dans le ton de l'os. J'espère qu'elle vous plaît et merci pour ton aide sur cette image Hika!
*****
J'espère que tu as aimé ta commande okacolalove187. Je suis désolé pour le temps que ça a pris pour la sortir (j'ai fait à peu près 3000 mots si ça peu me pardonner)et pour celle qui sont en attente depuis un bon moment déjà. Les examens finaux arrivait et toute l'étude et la préparation qui venait avec me faisais couler dans le fin fond des abysses. En plus, avec l'école 5 jours semaines et le travail pendant le weekend, je n'avais jamais de congé pour souffler. Ça faisait une éternité que je n'avais pas atteint la surface et pris une bonne bouffé d'air. J'ai pris une petite pause de Wattpad, vu comment je bloquait et maintenant, l'inspiration revient tranquillement donc je m'y remets. Merci de votre patience.
Sur ce, je vous dis Bonne Lecture!
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