Commande #14

Gabi x Ricardo
(Rantaku)
Lemon 🍋

Dsl, j'ai eu une idée et j'ai voulu l'utiliser dans la commande, alors le lemon est à la fin

Je bois pour oublier mes problèmes. Je me mutile pour oublier mes souffrance. Je ne pensais pas que ça ferait du mal à celui que j'aime. Je ne pensais pas qu'il pouvait m'aimer...

Ricardo était de sorti dans un bar. Ce n'est pas dans ses habitudes puisqu'il n'aime pas l'alcool, mais il accompagnait quelqu'un qu'il aime. Cette personne était en ce moment complètement saoul sur la piste de dance et provoquait énormément les garçons bourré d'hormones.

- T'as copine est vraiment chaude, Ricardo.

- Ce n'est pas ma copine.

- Oh, alors ça veut dire qu'elle est libre. Ça te dérange pas si je me la tape?

- C'est pas ce que je voulais dire. Ce n'est pas une fille.

- Quoi!?

En effet, cette personne qui se déhanchait de façon provocatrice sur le plancher de dance était nul autre que Gabi. Les vêtements un peu débraillés, les cheveux lâchés et un verre à moitié plein, il ressemblait vraiment à une fille qui en ferait bander plus d'un. Et c'est justement avec cet atout que Gabi prenait plaisir à piéger les gars. C'était son seul plaisir dans la vie, puisque ses parents n'étaient jamais là et qu'au lycée, comme au collège, il se faisait constamment harceler à cause de son apparence. C'était comme une sorte de vengeance.

Il s'approcha tout titubant vers Ricardo.

- Viens danser, Ricardo! Tu vas pas faire le piquet toute la soirée quand même!

- Tu es saoul, Gabi.

- Et alors? Tu peux quand même venir danser!

- Tu sais très bien que je ne danse jamais.

- Rah! Tu es tellement rabat-joie!

- Il est tard, et on a école demain. Je te ramène à la maison.

Gabi faisait la moue. Il ne voulait visiblement pas quitter le party, mais il ne pouvait jamais rien refuser à Ricardo. Il avait un total contrôle sur lui, mais il n'en abusait jamais. Il ne faisait que le protéger. C'est d'ailleurs pour cette seule raison qu'il était venu dans ce bar.

- Ok, maman.

- T'es vraiment trop bourré.

Il n'y avait que lorsqu'il était complètement saoul qu'il appelait Ricardo maman, mais ça n'avais rien de méchant, puisqu'il appelle sa vrai mère madame ou par son nom.

Quand ils arrivèrent finalement à l'appartement de Gabi, celui-ci s'était endormie sur le siège du passager.

- Gabi, debout. On est arrivés. Je n'arriverai pas à te porter seul dans les escaliers.

- Humph... ok.

Tout allait bien jusqu'à ce qu'ils entrent dans l'appartement. Gabi s'est mis à dégobiller partout. Il y avait du vomi plein le plancher et les deux garçon en était couvert.

- Ah... génial.

Ricardo commença par enlever sa chemise complètement tremper , puis déshabilla Gabi. Il l'emmena dans la salle de bain et le nettoya de haut en bas, non sans peine, autant de difficultés que de sentiments. Le corps de Gabi était couvert de coupures. Il se mutilait.

*****
Gabi se réveilla dans sa chambre, changé et propre. Ses cheveux étaient même attachés dans un chignon las. Sur ça table de chevet, il y avait un capelet et un verre d'eau avec un mot qui disait;

Tiens, prends ça. Ça va t'aider pour ta gueule de bois.

- Ricarco        

Après avoir pris le médicament, il s'en alla dans la cuisine où un petit-dej tout chaud était déjà prêt.

- Bon sang, Ricardo. Tu t'es couché à quel heure?

Après avoir mangé le repas, il se dirigea vers la salle de bain où son uniforme était prêt, plié et repassé, tout comme tout son lavage des deux derniers mois.

Sur son uniforme, il y avait un autre mot de Ricardo.

Faut qu'on parle.

- C'est plutôt à moi de dire ça!

Il enfila son uniforme et parti pour le lycée. Il comptait, sur le chemin, tout le temps que Ricardo avait du passer a faire ses tâches chez lui. Il se rappelait aussi avoir vomi la veille, mais ce matin, il y en avait aucune trace.

- Il a pas dormi de la nuit c'est sûr...

- De qui tu parles?

Gabi fit le saut en entendant la voix d'Aitor juste à son côté.

- Ah. Salut Aitor.

- Salut. Alors? De qui tu parles?

- De Ricardo. Il m'a ramener hier soir.

- Oh! Vous êtes sorti sans moi! C'est pas cool Gabi!

- Fait pas ton bébé, et c'est pas ça le problème.

- Au fait, sympa ton chignon.

- Oh non! J'ai oublier de me coiffer!

- Laisse, ça te fait bien.

- O-ok...

Ils continuèrent en silence jusqu'au bahut du lycée. Gabi chercha Ricardo du regard, mais ne le vit nulle part. Ce n'est qu'en entrant en cours qu'il le vit. Il était aussi impeccable que d'habitude, on aurait pas dit qu'il était resté debout toute la nuit. Il s'assit à la place d'à côté, mais Ricardo était perdu dans ses pensées et ne l'a même pas remarqué.

- Ricardo?

Il tourne doucement la tête vers Gabi qui le regardait inquiet.

- Est-ce que tu as dormi?

- Un peu... sur ton canapé entre deux lavages...

- Si on a quelque chose à discuter c'est plutôt de toi. De quoi tu voulais me parler?

- Ce n'est pas moi qui a un problème.

- De quoi tu parles?

Il sorti son téléphone et me montra quelques photo très dérangeantes.

- Où t'as eu ça!?

- Je les ai pris hier. Tu pensais quand même pas que tu t'es lavé tout seul?

Les photos exposaient les marques de mutilation du garçon et ça le gênait profondément.

- Pourquoi tu te fais ça?

- Ça ne te concerne pas.

- Si en fait. Je m'inquiète pour toi.

- Tu t'inquiètes pour moi?

- Oui, et je veux t'aider.

- Où tu étais quand je me faisais harceler, battre et voler toutes ces années!?

Gabi était en colère après Ricardo. De mauvais souvenirs lui était revenu en mémoire et le fait que Ricardo dise qu'il veut l'aider maintenant, alors que les années précédentes il n'avait rien fait pour lui, le fit péter les plombs.

De son côté, Ricardo se remémora autres choses, mais tout aussi douloureux. Il avait essayé de libéré Gabi de son fardeau, mais il n'avait pas pu.

Des garçons l'encerclaient de toutes parts et s'avançaient dangereusement vers lui. Son dos heurta un mur, l'empêchant de reculer davantage. L'un d'eux le frappa très fort dans le ventre, ce qui le fit tomber à genoux. Ce même gars qui l'avais frapper sorti ensuite un flingue de sa ceinture et le pointa sur son front.

- La prochaine fois que tu voudras nous retirer notre jouet, ton corps finira dans la rivière.

Il culpabilisait énormément d'avoir échoué, et d'avoir trop peur pour tenter autre chose. Alors pour se punir lui-même d'être aussi nul, il se faisait vomir. Il l'avait fait jusqu'au lycée, où Gabi l'avait découvert et lui avait demandé d'arrêter.

- (...)

- Si tu veux m'aider, ne te mêles plus de ma vie! Laisse-moi tranquille! Je veux plus te voir!

Gabi ne pensait pas ce qu'il disait. Il parlait sous le coup de la colère, mais Ricardo le pris autrement. Il avait soudainement envie de vomir et il parti comme une flèche hors de la salle, oubliant ses affaires et Gabi au passage.

*****

Le cours était finit et Ricardo n'était toujours pas revenu. Ses affaires était toujours là et Gabi aussi. Il se sentait mal de lui avoir dit toutes ces choses horribles. Il ramassa ses affaires et parti le chercher dans le bahut. Il croisa Aitor et lui demanda de dire à Ricardo, s'il le croisait, que ses affaires seraient chez lui. Il voulait qu'il revienne, juste pour lui dire qu'il regrette et qu'il ne le pensait pas.

En rentrant chez lui, il trouva une lettre à son nom.

Gabi, je suis désolé. J'aurais dû tenter de te sauver une seconde fois, même si ça aurait pu me coûter la vie. Je m'en suis toujours voulu, c'est pour ça que je me faisais vomir...

- C'était pour ça... pourquoi tu ne me l'as pas dit?

... Je comprends pourquoi tu ne veux plus me voir, alors je vais disparaître. Tu ne me verra plus jamais. Au moins, j'aurais fait une chose correctement...

- Non...

... Je veux juste que tu saches que, je t'aimes. Je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours... même de l'autre côté.

-Pour la dernière fois,
Ricardo      

- Non! Je ne veux pas que ce sois la dernière fois! REVIENS! REVIENS RICARDO!

Son téléphone se mit à sonner. C'était Aitor.

- A-allô...

- Gabi! J'ai trouvé Ricardo!

- Il est où!? Il va bien!?

- Oui, pour le moment... il est sur le toit de la compagnie de son daron. Il... il veut sauter.

*****
Gabi arriva enfin au bas de l'immeuble. Il y avait un tas de journalistes entourant l'entrée et filmant d'en bas le bord du toit. Il se fraya un chemin entre les journalistes et les caméra-man pour enfin atteindre la porte où Aitor l'attendait pour le faire entrer.

- Son père gagne du temps, mais il faut faire vite. Il est saoul.

- Mais il n'aime pas l'alcool.

- Il a peur, Gabi. Il veut sauter, mais il en a peur. Si ce n'était pas le cas, il ne serait déjà plus là.

- Tout ça c'est ma faute.

- Peut-être, mais tu es le seul qui peux tout arranger.

Ils débouchèrent finalement sur le toit où il y avait quelques policiers et le père de Ricardo, qui essayait tant bien que mal de résonner son fils. Gabi se dépêcha pour passer devant la petite foule et être dans le champ de vision de Ricardo.

- Ricardo!

- Ga...Gabi?

- Je t'en supplie! Ne fait pas ça! Je pensais pas ce que je disais, j'étais en colère, j'ai fait n'importe quoi.

- Tu ne le pensais pas?

- Jamais. Je... je t'aimes aussi Ricardo, alors je t'en supplie, ne fait pas ça. Je refuse que cette lettre d'adieux que tu m'as écrit soit la dernière chose que je reçoit de toi!

Ricardo avait de grand yeux et des larmes commençaient à monter. Il regarda l'écart qui le séparait du sol, là où il serait en sécurité, puis regarda le vide avant de regarder Gabi.

- Je... je veux descendre.

- Viens fiston.

Le père de Ricardo s'avança de quelques pas pour se rapprocher de son fils et le faire descendre, mais celui-ci recula davantage vers le précipice.

- Arrêtez! Ou il va tomber!

- Gabi...

Gabi se retourna pour regarder Ricardo. Il comprit que le seul qui pourrait le faire descendre ce serait lui. Il s'approcha doucement, sans geste brusque, et finit par attraper Ricardo pour le faire descendre du bord.

- Ne me refais plus jamais ça. Toutes ces années de souffrance en valaient la peine si en contre parti tu restais en vie.

- Ok...

*****
Quelques semaines ont passés depuis cet incident, et les deux garçons étaient maintenant en pleine forme. Ricardo avait déménagé dans l'appartement de Gabi pour quitter la maison familiale.

- Ricardo! Viens te coucher!

- Laisse-moi finir le lavage avant.

- Non! C'est une obsession ma parole!

Il apparu enfin dans le cadre de la porte de la chambre.

- Peut-être, mais en attendant, toi tu ne fais rien.

- Je m'assure que tu n'en fasses pas trop.

Ricardo était enfin dans le lit et Gabi se dépêcha de l'enlacer pour lui susurrer à l'oreille.

- On dirait que t'es marier au ménage.

- S'il y a quelqu'un avec qui je voudrais me marier, c'est avec toi.

- C'est une demande officielle?

- Peut-être bien...

Il l'embrassa pour l'empêcher de répondre et se plaça au dessus de lui. Gabi commença à lui déboutonner la chemise, puisque lui était déjà nu, tout en répondant à son baisé tendrement. Son mouvement fut arrêté par les mains de Ricardo qui commença à se déshabiller lui-même.

- Tu aimes vraiment tout contrôler, pas vrai?

- Et tu m'aimes comme ça.

- Complètement.

Ils continuèrent de s'embrasser langoureusement. Gabi se mit à caresser le dos de Ricardo et à jouer dans ses cheveux. La température montait dans la pièce alors que leur excitation montait elle aussi. Soudainement, Gabi retourne Ricardo pour se mettre à califourchon sur lui.

- Laisse-moi prendre le contrôle pour une fois.

Alors qu'il lui disait ces mots, il enfonça profondément en lui la verge de Ricardo, lui arrachant un gémissement de plaisir. Sans attendre un instant, il commença des mouvement de bassin lent, mais irrésistible.

- Ga... Gabi... je, ah... je...

- Te retiens pas.

Ricardo, qui a toujours été très sensible, jouit dans la seconde, mais Gabi continua toujours ses mouvements de bassin et s'empara des lèvres de son amoureux. Il avait attendu longtemps se moment et il le voulait mémorable au point de le faire jouir jusqu'à ce qu'il tombe de fatigue.

En tout, Ricardo aura jouis cinq fois avant que Gabi ne s'affale à son côté. Ils s'endormirent finalement et passèrent toute la nuit enlacer l'un dans les bras de l'autre. 

*****

Gomen mina-san, ça m'a prit une éternité avant de sortir cette commande. , j'espère qu'il est à la hauteur de tes attentes.

Je tenais à souligner le fait que ce recueil a officiellement un ans. Et oui, il est «née» en mars l'an dernier. Ce dont je ne me remets pas, c'est qu'il a déjà passé les 4k de vues! 

Je tiens aussi à vous prévenir, le prochain os (Commande #15) est aussi un lemon et celui-ci, contrairement à ce chapitre, sera plus hard si je peux dire.

Voilà, alors Bonne Lecture en attendant la suite!

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