Commande #10

Victor x Arion
Amour tragique
psychologique
romance pure

D'ordinaire j'essai d'intégrer l'image dans le Os, mais j'avais pas d'idée...

*****

D'aussi loin que je me souvienne, tout le monde m'a toujours trouver bizarre, mais leurs avis m'importe peu. Je vivrai ma vie comme je veux, je n'ai besoin de personne. Personne... à part lui. On se connait depuis toujours d'aussi loin que je me souvienne. Je sais absolument tout sur lui, tout ce qu'il y a à savoir. Ses parents commence à ne plus s'entendre, son frère est à l'hôpital, il joue avec moi dans l'équipe de foot... mais on est pas amis.

Mes parents sont mort tout les deux il y a quelque temps dans un crash d'avion, alors qu'ils revenaient à la maison pour noël. Je n'ai pas pleurer, je n'en avais pas besoin. Je sais qu'ils revenaient pour venir me voir et qu'ils ne l'ont pas fait exprès de m'abandonner ici. J'habite chez ma tante, mais c'est comme si je vivais seul. Elle passe sont temps à pleurer et à boire, si bien que plutôt que ce soit elle qui s'occupe de mes besoins et bien c'est le contraire. Je m'occupe aussi des clients qui viennent habiter dans son établissement quelque temps. Il le faut bien, si je veux pouvoir survivre il me faut de l'argent, mais comme c'est là, tante Silvia n'arrive plus à travailler. Elle reste enfermé dans la maison, parfois dans sa chambre, parfois dans le salon. Des fois elle va mieux, des fois c'est pire qu'avant. Une fois elle était tellement saoule qu'elle m'a frappé en pensant s'en prendre à l'univers ou quelque chose comme ça. Le lendemain elle n'a pas arrêter de pleurer en s'excusant, elle s'est même mise à me suivre à genoux, me suppliant de lui pardonner ce qu'elle avait fait. Pourtant je ne lui en voulait pas, je lui souriait toujours comme avant, tout allait bien.

Les adulte passaient leur temps à me demander comment j'allais et que je pouvais venir leur parler, me confier si besoin. Ils me tapaient sur les nerfs comme pas possible. Je n'ai pas besoin d'eux, je ne me confirai jamais à eux,  des choses personnelles, il n'y a qu'avec lui que j'en parlerais.

- Victor! Victor, attends moi!

- Tu me saoul Arion.

- Encore de mauvaise humeur?

- De quoi tu te mêles?

- De rien...

Il ne change pas, il a toujours l'air malheureux, comme tout les jours depuis que je le connais. Si personne ne lui parle, il se perd dans ses pensées et son regard devient triste. Je préfère largement l'énerver plutôt que de le voir comme ça.

- Pourquoi tu me colles?

- Parce que je t'aimes bien.

Il me regarde toujours de la même façon à ces moments là. Dans ses yeux il y a toujours ce mélange de colère, d'agacement, de questionnement et de tristesse. J'ai toujours trouvé ça bizarre et je fais tout pour que ce regard change, mais je n'y suis pas encore arrivé. Un jour, je suis sûr que j'y arriverai, il me regardera autrement.

- Salut Arion!

- Salut Jp!

- Ça va Victor?

- Il boude comme à tout les matins.

- Allez donc casser les oreilles de quelqu'un d'autre...

JP est mon meilleur ami depuis toujours. Même au primaire Victor ne se liait à personne. Il était encore très jeune lors de l'accident de son frère et j'ai toujours supposé que c'était la raison pour laquelle il ne crée de liens avec personne, mais je n'en suis pas sûr... Quand on était petit, il me repoussait tout le temps, puis il a commencé à s'habituer à ma présence à ses côtés, mais il ne m'a jamais considéré comme un ami. Son désintérêt envers moi est à la limite, de ce que je dirais, l'ignorance. Parfois j'ai l'impression de ne pas exister quand je suis avec lui. Jp aimerais que je passe à autre chose. Que j'oublie cette obsession de vouloir faire parti de sa vie, mais je ne peux pas. C'est ce qui me fait tenir.

- Pourquoi est-ce que tu continues? Tu te fais systématiquement rembarrer presque qu'à chaque dix minutes... t'en a pas marre?

- C'est en persévérant que l'on arrive à ses fins, Jp.

Parfois, sans que je comprennes vraiment pourquoi, il se met à pleurer en me demandant de lâcher prise. Pourquoi tout le monde pleure à mon égard? Ça m'énerve! Arrêtez de croire que je suis dans le déni! J'ai pas besoin de votre pitié non plus! 

- Il n'est pas normal ce gamin. 

- Il me fait pitié. Il a perdu ses parents, et sa tante qui est sensé s'occuper de lui n'arrête pas de boire.

- On devrait peut-être le signaler...

- MÊLEZ-VOUS DE CE QUI VOUS REGARDE!

Je ne compte pas le nombre d'adultes que j'ai mis mal à l'aise dans ce genre de situation. Jp m'a déjà dis que j'avais l'air de n'avoir que deux émotions; heureux et furieux, mais que cette deuxième n'apparaissait que très rarement. Selon lui ça pourrait m'attirer des ennuis, mais à part fermer le clapet de ces adultes, ça n'a jamais rien fais de mal. Enfin, jusqu'à maintenant...

- Heh, les minus! On peut vous causer deux secondes?

- C'est pour quoi?

- Arion, ce sont les brutes de l'école... on devrait juste passer notre chemin...

- Ils veulent juste nous parler, non? Je ne vois pas le problème.

- Moi je le vois...

- En fait, il n'y a qu'avec toi qu'on a des affaires à régler. Le nain de jardin peut tracer sa route.

À ce moment là, ils lancent un de ces regards à Jp, ce qui le fait déguerpir au plus vite. Je me retrouvais donc seul face à ces gars faisant trois fois ma taille et étant en dernière année.

- Alors? Ta vie est belle? Tu veux le montrer à tout le monde c'est ça? À te pavaner comme ça comme si rien n'importait d'autre que ton petit bonheur, tu nous file la gerbe!

- Quoi?

- Tu nous énerves avec ta petite vie parfaite!

- Alors on va te donner une leçon que tu n'est pas près d'oublier.

- La vie n'est pas toute rose, bonhomme, et tu dois vite l'apprendre.

C'est à ce moment que j'ai compris les paroles de Jp, mais il était malheureusement trop tard pour moi. Ils m'ont battu, longtemps et si fort que je ne me souviens pas d'avoir été conscient tout ce temps. Jp était parti chercher de l'aide quand les brutes l'ont forcé à partir. Il savait ce qu'il était pour arriver. Il s'était dirigé vers le bureau de notre prof et était entré sans cogner d'abord. Notre prof était en rencontre avec un élève, et dès qu'il a entendu le discours de Jp, il parti au plus vite, les deux garçons sur les talons. Le temps qu'ils arrivaient, les brutes étaient déjà partis et ils m'ont trouvé inconscient et ensanglanté sur le sol. C'est Jp qui me l'a raconté à mon réveil à l'hôpital. Le premier à avoir agis était cet élève qui était en rencontre avec le prof avant que Jp n'arrive dans le bureau, Victor. Le prof était trop abasourdi et Jp horrifié pour faire quoi que ce soit. Il vient d'ailleurs me visiter, me balançant des insultes par la même occasion, mais je m'en fou. Il est là, c'est tout ce qui m'importe vraiment. 

Ses visites sont réglées comme une horloge, il arrive et repart toujours à la même heure. Ce qui m'intrique le plus, c'est qu'elle ont toujours lieu dans des heures d'entraînement de l'équipe de foot. Quand je lui ai posé la question, il l'a systématiquement ignoré. Je n'y ai plus fait attention jusqu'à ce que Jp vienne me rendre visite. Il m'a annoncé que Victor avait quitté l'équipe. Je n'y comprenais rien.

- Est-ce qu'il a dit pourquoi?

- On n'en sait rien, il n'est même pas venu nous le dire lui-même qu'il quittait l'équipe et actuellement... tu es le seul qui le vois encore.

- Vraiment? 

Une fois où que je regardais par la fenêtre, j'ai vu Victor arriver en avance à l'hôpital, mais il n'arriva qu'à la même heure que d'habitude dans ma chambre.

- Victor?

- Mmmh?

Il ne détourne qu'à peine le regard quand je lui parle, même si je suis dans un lit d'hôpital, il ne me porte pas plus d'attention qu'avant.

- Tu fais quoi avant d'arriver ici?

- Hein?

- Je veux dire... avant d'arriver dans ma chambre...

- Rien, et je vois pas en quoi ça te regarde.

- C'est juste que je t'ai vu arriver en avance et...

- Ce n'était pas moi.

- Mais...

- Ce. N'était. Pas. Moi.

-(...) ok.

Je ne le croyais pas. À chaque fois, je le vois arriver plus tôt, mais il n'arrive dans ma chambre qu'à la même heure. Il doit bien faire quelque chose avant, mais quoi? C'est trop fréquent pour être des rencontres médicales ou quelque chose du genre donc j'ai vite écarté cette idée, et en plus, il n'est pas blessé. J'ai aussi remarqué qu'il arrivait souvent avec un sac, mais quand je le vois dans ma chambre, il n'en a pas. J'ai donc décidé de le suivre une fois qu'il soit reparti. Il ne se dirigeait pas vers la sortie, mais plutôt vers une autre chambre. Je me serais trompé?

- Salut Victor. Pas top long l'attente?

- Non ça va.

- Je suis désolé, mais tu comprends que...

- Oui, oui. Tu préfère que je ne te vois pas comme ça pendant tes séances de rééducation, je sais. Ya intérêt à ce que ton traitement fonctionne.

- Je préférerais mille fois mieux que maman utilise cet argent pour toi. Pour que tu puisses jouer au foot.

- Mais tu sais très bien que je ne compte pas pour elle! Depuis que papa est parti, je passe toujours en dernier!

- (...)

J'ai mes réponses maintenant, et je suis mal à l'aise... Je vais pour m'en aller, mais mon nez se met soudainement à me piquer.

- Atchoum!

J'ai merdé. Victor m'a remarqué et déjà qu'il n'était pas content...

- Arion!?

- Euh... salut.

- Qu'est-ce que tu fais ici! Tu m'as suivi!?

- Oui, mais... je voulais juste savoir. Tu... tu répondais pas à mes questions, alors... je t'ai suivi et... je comprends tout maintenant...

- Tu comprends? Tu comprends!? Tu ne comprends pas! Tu n'as jamais rien compris!

- Victor...

- Je te déteste, Arion! Je t'ai toujours détesté!

Il l'a coupé. La corde qui me retenait de tomber dans le ravin et qui me gardait en vie. Ma vue se brouille et je me met à reculer tranquillement pour sortir.

- Ok... je... si tu me déteste autant alors...

Je pars en courant dans le couloir, retourne dans ma chambre pour récupérer mon téléphone et m'enfuie de l'hôpital. La seule chose que j'ai réussi à comprendre en partant est le cri d'alerte d'une infirmière qui disait qu'il faut me rattraper parce qu'il est dangereux pour moi de courir. Je cours sans m'arrêter jusqu'à ce que je les ai semé et m'installe dans un coin caché pour pleurer. Je regarde mon téléphone un moment, puis compose un numéro. C'est le répondeur, je l'avais prévu.

- Jp, t'avais raison. J'abandonne. Tu peux faire tes adieux à l'Arion que tu connais, il ne reviendra pas. Je... je ne reviendrai pas... Adieux Jp.

J'ai la tête qui tourne, c'est horrible. J'ai l'impression de tomber en continue alors que je ne bouge même pas. Je ferme les yeux un moment et quand je les rouvre je vois une petite boîte devant moi avec un petit mot.

« Ça devrait régler tout tes problèmes »

Pourquoi pas? Je n'ai plus rien à perdre de toute façon... c'est un simple petit bonbon.

*****

C'est tout noir. Je me souviens avoir pris le bonbon puis plus rien. Où est-ce que je suis? Je ne peux pas bouger non plus...

- Bon ça fait un petit moment... Arion Sherwind, tu es éveillé?

- Hein? Qui c'est? C'est tout noir.

- C'est tout à fait normal. Tu es coincé dans ta tête. Tu devrais en sortir ça irait mieux.

- Et je fais ça comment?

- Attends je vais t'aider.

Je me sens aspiré vers le haut et je suis soudainement aveuglé par une forte lumière. Ma vue s'habitue tranquillement et je fini pas distinguer une silhouette devant moi.

- Salut.

- Qui est-tu? Comment connais-tu mon nom?

- Je n'ai pas de nom. Tu peux m'appeler conscience si tu veux. Tout ceux qui sont passé ici m'ont appelé comme ça de retour dans leur monde.

- Ici?

- J'aime bien l'appeler l'application tierce de la vie. Si tu es ici, c'est que tu veux disparaître ou changer de vie. Moi je suis là pour te guider.

- Je voulais juste régler tout mes problèmes... comme disait le mot avec le bonbon.

- Tu pensais qu'il allait te tuer, non? C'est pour ça que tu l'as pris.

- (...)

- Bon... maintenant, écoutes moi bien. Arriver ici, tu as trois possibilités et tu dois faire un choix. Mais avant ça, je vais te montrer ce qui se passe dans ton entourage alors que tu viens de disparaître de l'hôpital. Un peu à la manière des esprits de noël.

Elle prend ma main et c'est comme si on s'envolait au dessus de la ville. On arrive au collège et descend vers le terrain de foot. Jp viens de terminer son entraînement et se dirige vers le banc pour prendre sa bouteille. Son téléphone clignote à côté.

- Mon message.

Il prend son téléphone et écoute le vocal que je lui ai laissé. Ses yeux s'embrouille de larmes et son cellulaire lui glisse des mains. Sans rien dire à personne, il pars en courant.

- Jp!

- Il ne peut pas t'entendre. Ni te voir.

- Mais...

- Bon, passons à la suite maintenant.

Je me sens décoller à nouveau. On se dirige maintenant vers l'hôpital. Victor est en train de partir quand Jp arrive en courant et lui saute dessus.

- MAIS QU'EST-CE QUI TE PRENDS!

- QU'EST-CE QUE TU AS FAIT!!!

- Hein!? Mais j'ai rien fait!

- ALORS DIS MOI POURQUOI! POURQUOI J'AI REÇU UN APPEL D'ARION QUI PLEURAIT!

- (...)

- Je le savais... c'est ta faute...

- (...)

- Tu sais ce qu'il m'a dit? Qu'il abandonnait. Que je pouvait lui faire mes adieux, parce que... parce qu'il ne reviendrait pas. DIS MOI CE QUE TU LUI A DIT!

- Je... je lui ai dit que... que je...

- Quoi!?

- Que je le détestait...

Les larmes de Jp coulaient à flot. Il relâche Victor en titubant vers l'arrière.

- Non... tu es absolument tout pour lui... tout ce qui lui restait... il va... il va se tuer...

Jp pars en courant et en criant mon nom. 

- Il va me chercher...

- Oui. Et regarde, c'est pas terminer.

Je me retourne pour regarder Victor et... il pleure. Il s'effondre sur ses genoux et se met à frapper le sol de ses poings. 

- Je ne suis qu'un imbécile!

- Non... Victor.

Je me sens décoller à nouveau et on retourne à l'endroit d'où on est partit. Conscience me regarde gravement et soupir.

- Je n'ai pas plus de temps, malheureusement. Tu dois faire ton choix.

- Mon choix...

- Tu dois choisir entre reprendre ta vie, la mort, ou prendre ma place...

- Ta place?

- Oui. Alors, se serait moi qui reprendrait ta vie... mais crois moi, ce n'est pas le choix à faire. J'ai perdu la mienne il y a bien longtemps et je le regrettes profondément. Ne fais pas la même erreur. Ne choisis pas la mort non plus. Tu as encore tant de choses devant toi en tant que vivant.

- Mais... Je n'ai plus rien...

- Détrompes toi.

Je me sens décoller encore une fois, et cette fois on s'arrête à un pont.

- Normalement je n'ai pas le droit de faire ça, mais... regardes. C'est ce qui arrivera si tu ne reprends pas ta vie.

Elle me montre du doigt une personne sur le pont, et qui passe la rambarde. 

- Non! Non c'est pas possible!

- Alors... tu choisis quoi?

- Je veux reprendre ma vie!

*****

Je m'étais évanouie. J'ai mal partout c'est horrible. 

- Quel drôle de rêve... le pont!

Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens comme un danger, une peur et une urgence. Je dois aller jusqu'au pont. Je me lève et me mets à courir. Je dois faire vite si je veux arriver à temps. Tout mon corps me fait mal, j'ai des vertiges et ma vue se brouille, mais je continue de courir.

J'arrives finalement au pont et je le vois. De l'autre côté de la rambarde, sur le point de se laisser tomber dans le vide. Je continue de courir jusqu'à être à sa hauteur. Je l'enlace par derrière pour le retenir. 

- Ne fait pas ça... s'il te plaît.

- Arion?

- Je suis pas mort...

Je ne tiens plus debout et j'ai la tête qui tourne. Je m'effondre sur le sol et la dernière chose que je voix c'est lui penché sur moi.

Je me réveille à l'hôpital, dans ma chambre. Je prends le temps de regarder autour de moi et je le vois, assoupi sur sa chaise, la tête sur le bords du lit. Pas loin, il y a ses sacs d'écoles et... de vêtements? J'y crois pas! Il est resté ici si longtemps? Il est 11h du soir. Je ne me suis pas réveillé au bon moment je dirais... Il y a un repas sur ma table, mais dès que je viens pour me redresser, mon corps entier me fait mal.

- Victor...

- (...)

- Victor...

Je tire un peu sur sa manche pour le réveiller. C'est tout ce que je réussi à faire sans trop de douleur.

- Victor...

- Humph... Arion?

Il se réveille en se frottant les yeux et me regarde comme pour vérifier qu'il n'a pas rêvé.

- Victor, j'ai faim.

- T'es réveillé!? Je rêve pas hein? Parce que ça m'est arrivé tant de fois depuis ces deux derniers mois...

- Je te giflerais bien pour te le prouver si je n'avais pas si mal et aussi pour avoir eu l'envie de te jeter en bas de ce pont.

- Pardon... quand Jp a dit que tu te tuerais à cause de moi... et ça faisait plusieurs heures que tu avais disparu, je...

- Ça va. Je t'en veux pas.

- Tu sais... j'ai dis ça sur le coup de la colère... je le pensais pas vraiment...

- Je le sais maintenant. Ton sac de linge m'en donnait l'indice.

- (...)

- Victor?

- Oui.

- J'ai faim.

- Ah, oui. C'est vrai.

Il me redresse avec attention et approche le plateau repas laissé par les infirmières. Il prend les ustensiles et commence à me donner à manger.

- Le docteur a dit que tu ne pourras pas bouger seul pendant un moment. Ton corps est affaiblit par ton coma de quelque mois et tes blessures d'avant ne sont toujours pas guéris, vue que tu as fuis l'hosto...

- Ça ne me dérange pas.

- Vraiment?

- Oui, mais seulement si c'est toi.

- Si c'est moi?

- Qui s'occupe de moi jusqu'à ce que je puisses me débrouiller seul.

Il rougit. Maintenant que j'y pense, son regard à changé.

- Tu as changé.

- Quoi?

- Avant, t'avais toujours l'air triste et quand tu me regardais... c'était différent.

- J'ai toujours cru que tu n'avais aucun problème, vu que tu ne le laissais pas transparaître et je n'avais que les miens en tête. Aussi... je repoussais tout le monde, mais avec toi, je n'ai jamais réussi.

- Peu importe maintenant! 

- Ouais.

- Victor?

- Quoi?

- Tu peux t'approcher?

Il se lève pour se mettre directement à côté de moi.

- Plus près.

Il me regarde sans vraiment comprendre, mais se penche sur moi pour être plus proche.

- Plus près encore.

Son visage est maintenant juste devant le mien, comme je voulais. J'ai pas de très grande possibilité, alors je dois m'arranger autrement.

«Je t'aime»


*****

Pour Sakoo (SpringCherry3), j'espère qu'il a répondu à toutes tes attentes. Franchement, j'ai eu du mal à partir le début, surtout que je n'avais en tête que des idées pour la fin. J'ai pris une approche différente en n'utilisant que le point de vue d'Arion (chose difficile alors que Victor est un de mes persos pref) j'espère que c'était bien. C'était moins ou plus mélangeant que plusieurs point de vue? Aussi, Vous préférez plusieurs point de vue ou un seul? Personnellement, je préfère plusieurs. Je trouve qu'il est plus facile de comprendre les sentiments de cette façon.

Les prochaines commandes:

Commande #11 pour FoudouKidouHaiHiro (T un alien!?)

Commande #12 pour hiroto_afurodi

Commande #13 pour La_petite_Jirachi 

Commande #14 pour Skyplyer

Désolé toujours pour l'attente ^^'

Bonne lecture!

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