KIM JONGIN X READER







Le comeback d'Exo m'a rendue ouf, je vous jure je les aime tellement c'est HORRIBLE comment je donnerai ma vie pour eux :((  Donc je me suis dit : pourquoi pas faire un petit imagine avec Jongin, parce que le premier que j'ai écrit commence à dater un peu !





J'avais tout bonnement pété un câble.

Je disais rarement des grossièretés en public et devant des enfants (bien trop consciente du fait que certains pourraient les retenir), mais là, c'était juste la goutte de trop.

Prendre les transports publics en jupe était apparemment une grosse erreur aujourd'hui, car la main qui s'était posée sur mes fesses avant de les claquer m'avait bien fait regretter mon choix de garde-robe de ce matin.

Je m'étais retournée tellement violemment en levant ma main, prête à en découdre, que la dame juste à côté de ce pervers avait sursauté avant d'enlever ses écouteurs.

- Excuse-toi sale con ! Hurlai-je sans aucune gêne, bien trop énervée par ce qu'il venait de faire.

Le quadragénaire me dévisagea, son expression vacillant entre la surprise et la honte.

- Calmez-vous, je vois pas de quoi vous parl-

- Tu croyais que j'allais rien dire hein ? T'es tombée sur la mauvaise personne aujourd'hui alors excuse-toi connard! Le coupai-je, toujours folle de rage.

- Mais enfin qu'est-ce qu'il vous a fait, mademoiselle? Demanda la même dame qui quelques secondes plus tôt avait été surprise par mon geste.

Tout le monde nous regardait, mais c'était le dernier de mes soucis. J'avais juste envie qu'il s'excuse, même si je ne l'aurais pardonné pour rien au monde, ce pervers.

- Ce mec vient juste de me toucher à un endroit déplacé. Expliquai-je, gardant mon regard noir et emprunt de dégoût ancré dans le sien.

Une voix féminine venant de derrière nous s'éleva soudain:

- C'est vrai ! Je l'ai vu faire.

- Vous voyez !

- Excusez-vous ! Tonna une vieille dame assise à côté de moi en pointant son doigt vers lui.

Mes yeux triplèrent de volume, lui indiquant que ma patience avait presque atteint sa limite, mais comme il n'avait pas l'air décidé à me présenter les excuses qu'il me devait et que je descendais à la prochaine station, ma main termina sa course sur la joue, dans un bruit couvrant presque les bruits des rails.

Et sous les regards surpris (et plein de soutien pour d'autres) de tous les gens présents dans le wagon, je profitai du fait que les portes s'étaient ouvertes pour sortir en furie, maudissant encore cet abruti fini qui m'avait gâché la journée.

Heureusement, j'allais retrouver mon meilleur ami Jongin, son immense télé, Netflix et son sourire taquin dans la chaleur de son appartement après quelques minutes de marche.

Mais c'étant sans compter la poisse qui semblait vouloir m'accompagner tout au long de cette journée de boulot interminable car il se mit soudain à pleuvoir des cordes.

Je sentais que ce genre de météo n'était pas prête de se calmer et que ça allait même dégénérer. Et effectivement, de gros nuages s'installaient à une vitesse fulgurante dans le ciel tandis que je me mis à courir pour arriver au plus vite chez le grand brun.

Mais encore une fois, je ne pouvais pas juste arriver chez lui sans être complètement trempée car une voiture accéléra juste devant le passage piéton devant lequel je m'étais arrêtée, balançant presque toute l'eau en dessous de ses pneus sur mon collant, le mouillant jusqu'à mes genoux. Un collant chair qui plus est... j'avais envie de mourir.

Je soupirai longuement, laissant les gouttes de pluie énormes tomber sur moi. À ce stade là, rien ne pouvait rendre cette journée encore pire. À moins que...

- HAAAA !

La foudre se mit à frapper, lourdement, après que deux éclairs monstrueux aient fendu le ciel. Je détestais l'orage. Le bruit que la foudre produisait avait des airs de fin du monde à mes yeux (ou plutôt à mes oreilles).

Prenant mon courage à deux mains, je me mis à courir jusqu'à la rue où habitait Jongin.

J'arrivai essoufflée devant la porte de son immeuble, composant le code le plus vite que je pouvais avant de m'engouffrer à l'intérieur dans le bruit incessant de la pluie qui claquait contre le métal de la porte.

Je tremblais. De froid et de peur car l'orage me rendait extrêmement nerveuse. Jongin le savait et il lui arrivait de m'appeler lorsqu'il savait que j'étais seule chez moi et qu'il tonnait dehors.

J'appuyai sur le bouton de l'ascenseur comme si ma vie en dépendait et seulement quelques secondes plus tard, l'appareil arriva, me délivrant de mon stress total. Je savais que je me sentirais beaucoup plus en sécurité une fois dans l'appartement de Jongin alors je fermai les yeux, priant bêtement pour arriver plus vite au septième étage.

Et à peine les portes de l'ascenseur ouvertes, je me précipitai vers la porte de gauche, détruisant le bouton de la sonnette qui ne s'entendait même plus avec le bruit du tonnerre.

Mais mon meilleur ami semblait l'avoir entendue puisque qu'il m'ouvrit, les cheveux mouillés et uniquement vêtu d'un bas de jogging, signe qu'il venait seulement de sortir de la douche.

Je soupirai de soulagement, bien que troublée par la vue qu'il m'offrait et à laquelle je n'étais -clairement- pas indifférente.

- YN...Oh mon dieu, tu t'es pris la pluie, entre vite !

Il m'attira doucement à lui alors que j'étais encore prise entre le trouble et la peur d'entendre à nouveau la foudre.

- J-je vais dégueulasser tout ton salon si je rentre. Je peux enlever mes affaires ici et partir me doucher directement? Demandai-je alors qu'il me tenait toujours par le bas du dos.

Il parut hésiter avant de comprendre où je voulais en venir et se mit à rire nerveusement, partant vers la gauche alors que sa chambre était de l'autre côté.

- Je vais te chercher des vêtements de rechange... Dit-il, se frottant l'arrière de la nuque alors que je me retenais de ne pas rire face à son air extrêmement gêné et qu'il parti -enfin- dans la bonne direction.

Au moins, il avait le mérite de me détendre. Et la douche chaude que je m'apprêtais à prendre me permettrait aussi de calmer mes nerfs, mis à très rude épreuve aujourd'hui.

Je commençai à enlever ma veste, frissonnant encore plus lorsqu'elle toucha le sol, surprise par l'air étrangement frais qui circulait dans l'appartement.

Une fois débarrassée de mes vêtements mouillés, je laissai mes chaussures dans l'entrée et m'empressai de me diriger vers la salle de bains, mes affaires roulées en boule dans mes bras.

Et une fois cette boule déposée nonchalamment sur la double vasque, je me débarrassai du reste de mes vêtements avant de détacher mes cheveux et d'entrer dans la douche à l'italienne hyper spacieuse.

L'habitation de Jongin était...plutôt luxueuse. Mais très agréable et chaleureuse au contraire de la maison de ses parents qui était d'une froideur sans nom avec son marbre et son carrelage partout, dans toutes les pièces.

J'avais déjà pris des douches chez lui, comme lorsqu'on rentrait de soirée avec nos autres amis et que je me sentais ridiculement crasseuse, mais je devais avouer que celle-ci me faisait un bien fou, encore plus que toutes les précédentes.

Même le bruit étouffé de l'orage avait moins d'effet sur moi lorsque je me trouvais sous ce jet tiède et réconfortant.

Alors que je m'apprêtais à sortir à contrecoeur de ma bulle, j'entendis frapper trois fois à la porte et répondis un petit "oui?".

- J'entre juste le temps de déposer les affaires que j'ai trouvées pour toi, ok? Fit la voix de Jongin, légèrement étouffée par l'épaisseur de la porte.

- Vas-y. Répondis-je le plus simplement du monde.

Une petite seconde plus tard, je vis les contours de la silhouette de mon meilleur ami, assez flous à travers la vitre pleine de buée, déposer lesdites affaires sur le rebord de la double-vasque avant de disparaître aussi vite qu'elle était rentrée.

Jongin respectait énormément mon intimité, non pas que les autres ne le faisaient pas, mais il était extrêmement précautionneux et plus particulièrement depuis que nous avions tous les deux dépassé le stade de la puberté, étant conscients que nos corps avaient changés et qu'on ne pouvait plus faire toutes les choses que nous faisons étant enfants. Comme prendre des bains ensemble quand ma mère nous gardait tous les deux certains week-ends. Et ce respect me faisait me sentir assez précieuse à ses yeux, je ne le remercierais jamais assez pour ça.

Mais une chose était sûre : mon regard sur lui avait bel et bien changé. J'avais un peu arrêté de le voir comme un frère, qui me surprotégeait et me consolait quand j'en avais besoin, et avais peu à peu développé une affection beaucoup plus romantique à son égard.

En même temps, il avait tout pour lui. Une personnalité en or, un physique extrêmement avantageux et doux tout en étant plutôt viril lorsqu'il pratiquait son activité préférée : la danse.

Jongin et la danse...une grande histoire d'amour. Une histoire d'amour qui ne risquait pas de se passer entre lui et moi d'ailleurs.

Notre amitié durait depuis bien trop longtemps pour être sacrifiée. Imaginons que je fasse le premier pas et que je me confesse...et qu'il rejette ma déclaration que j'aurais mis à peu près des années à peaufiner et formuler?

Non. Ce n'était absolument pas envisageable.

Je secouai la tête devant le miroir, faisant virevolter quelques gouttes de mes cheveux sur la surface réfléchissant mon reflet puis soupirai un grand coup avant d'enfiler les vêtements que Jongin m'avait prêtés. À savoir un bas de jogging que j'avais du laisser chez lui il y a quelques temps et un sweat à capuche bleu ciel à lui.

L'ensemble était incroyablement confortable. Je me sentais enfin propre et lavée de toutes ces péripéties qui m'étaient arrivées dans la même journée et avaient ruiné une partie de mon moral.

Je sortis de la salle de bain, plaçant une serviette sur mes épaules pour ne pas ruiner le parquet de Jongin avec mes cheveux trempés et me dirigeai vers la cuisine, où le brun (qui s'était couvert le torse entre temps) semblait en pleine préparation de thé à en juger l'odeur de plantes qui émanait de la pièce.

Il me connaissait évidemment très bien. Il savait que j'adorais le thé et plus particulièrement lorsqu'il pleuvait, pour le caractère réconfortant de la chose.

- Alors, ta journée au boulot c'était comment? Demanda-t-il en me tendant une tasse fumante en forme de tête de chat.

Je soupirai, me remémorant toutes les mauvaises choses qu'ils m'étaient arrivées puis décidai qu'il était temps pour moi de tout déballer pour être libérée de ces incidents de malheur.

- C'était catastrophique. Enfin pas le boulot en lui-même mais plutôt tout ce qui s'est passé après. Commençai-je en m'installant sur le canapé alors que Jongin me rejoignait avec sa propre tasse de thé.

Il fronça les sourcils, attendant que je lui raconte mes mésaventures.

- J'étais dans le métro qui était plein à craquer...et le mec juste derrière moi a commencé à me mettre la main au cul, mais tu me connais j'allais pas rester sans rien faire du co-

- PARDON? Me coupa Jongin, les mâchoires serrées.

- Tu sais bien que je suis pas du genre à me laisser faire, Jongin. 

Il ferma les yeux, mains dans la tête et je l'entendis respirer lourdement.

- Je deviens dingue alors autant que ça sorte maintenant. Dit-il, relevant le visage vers moi, les yeux toujours fermés.

- Hein? 

- Je t'aime. Mais pas comme une amie, pas comme une meilleure amie. Plutôt comme une femme...t-tu vois? Donc juste imaginer un pervers te toucher...ça me rend dingue.

Pour une surprise, c'était une vraie surprise. Je me retenais littéralement de crier de joie, souriant comme une ado amoureuse.

Quelles étaient les probabilités pour que mon meilleur ami ressente la même chose à mon égard? Les même développements de sentiments qui plus est, car j'en étais sûre à présent : ce "je t'aime", je le ressentais aussi.

- Du coup, c'est toi qui a été le plus courageux de nous deux. Dis-je, posant ma tasse de thé sur la table basse, ayant pour effet de faire se rouvrir les yeux de Jongin. 

Il me dévisagea, confus, mais ne put s'empêcher de sourire en voyant le mien.

- Donc j'étais pas le seul à...

- Moi aussi je t'aime. 

Je vis ses yeux s'illuminer, comme ils le faisaient souvent lorsqu'il se laissait envahir par le bonheur. Ça ne pouvait pas me faire plus plaisir. 

- Dans les films c'est le moment où les personnages principaux s'embrassent, non? Dit-il rieur alors que je me rapprochai dangereusement de lui sur le canapé.

Je pris le temps de le regarder dans les yeux longuement. J'avais envie de faire durer le moment présent, mais la main gauche de Jongin sur ma joue me tira de l'état second dans lequel je m'étais plongée.

Ses lèvres vinrent d'abord effleurer mon front, puis mon nez avant de se placer devant les miennes. 

Je n'avais jamais ressenti ça. Le désir à l'état pur d'embrasser quelqu'un jusqu'à m'en faire mal aux lèvres.

Mes mains vinrent automatiquement se placer de part et d'autre de son visage avant que je ne fonde sur sa bouche, m'assurant d'aller doucement, au début. 

Jongin me rendit le baiser, enserrant ma taille de ses bras et je me laissai lentement glisser vers l'arrière, me retrouvant sous lui. 

Notre échange devenait de plus en plus passionné, mais le ciel qui semblait lui aussi d'être enflammé fit jaillir un éclair, suivi par le lourd bruit du tonnerre.

Par réflexe, je m'agrippai au cou de Jongin, fermant les yeux à cause de l'effet de surprise.

Il me chuchota un petit "je suis là", avant de me faire basculer sur le côté avant de ramener un plaid sur nos deux corps entrelacés. Je soupirai d'aise, après avoir rouvert lentement les yeux sur le visage bienveillant de Jongin. 

La tournure que venait de prendre cette journée était décidément de plus en plus plaisante. 


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Bon, il est un peu plus long que ce que j'avais prévu au départ mais je me suis dit que je pouvais pas m'arrêter au moment où il lui disait "je t'aime" :)))))) 

DEMAIN C'EST LA SAINT-VALENTIN, LEVEZ LES MAINS EN L'AIR LES CÉBILATAIRES !! 

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