Première Fois
Dans la ville de Londres, se situait une belle maison. Son toit était fait avec des tuiles rouges, les murs étaient crepiés d'une couleur beige. Les carreaux des fenêtres reflétaient les rayons du soleil, qui venait s'écraser dessus. Le jardin étaient fleuris de toutes sortes de fleurs, des roses, des tulipes, des hortensias... Les arbres fruitiers se situaient de part et d'autre du jardin, entouré d'herbe fraîche et moulée, par la rosée du matin. Une allée faite en pavés, traversait le jardin jusqu'au portail de la maison.
Cette maison représentait un havre de paix, à elle seule. Moderne, aucun problème avec la plomberie ou électricité, un peu loin des voisins trop perturbants, le chant des oiseaux le matin. C'était idéal pour venir y habiter.
Et ce qu'avait décidé un jeune couple mariés à emménager, il y a de cela trois ans. Il vivaient en parfaite armonie, heureux de leurs vies. L'homme, lui, travaillait comme professeur dans une école, cela n'empêchait pas de profiter de sa femme. Quant à elle, son travail était très différent de celui de son mari, elle travaillait en tant que journaliste.
Ils avaient une vie de rêve !
Enfin... Ça, c'était la façade. Derrière cette maison, ce passait des choses, que personne n'aurait pu imaginer. Et si vous passez le pas de la porte, à cet instant précis. Vous pourriez entendre des pleurs...
Avancez, n'ayez pas peur... Les bruits venaient de la porte à gauche.
La jeune femme était en pleurs, devant un miroir.
Il avait recommencé.
Son bras était couvert de bleus, elle saigna de la joue droite et avait un cocard dans l'œil gauche. Du sang coulait de sa lèvre supérieure et de son nez. On assistait à un vrai massacre.
Elle prit un bout de coton qu'elle passa sous l'eau, et tapota la partie saignante de son visage. Au bout de quelques secondes le coton était de couleur rouge, et elle en reprit un autre, jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune trace de sang sur son visage.
Elle enleva ses habits, doucement, et alla allumer l'eau de la douche. Quand l'eau chaude toucha son corps, cela lui fit un bien fou. Les gouttes d'eau se mêlaient à ses larmes, son corps laissait dévoilé des traces de luttes acharné.
Durant sa scolarité, elle n'aurait jamais pensé vivre cela un jour. Elle, qui était si forte avec un caractère de lionne, elle ne se laissait pas faire ou maltraité, que ce soit un camarade de classe ou un de ses frères. Il l'avait pris sous son aile, alors qu'elle était amoureuse. Puis, il y a eu la guerre, qu'ils avaient gagné, grâce à son mari, en plus.
Il avait acheté cette maison la veille de leur mariage. Mais plus le temps passait, plus il devenait distant, la guerre avait changé pas mal de monde, il comprit lui. Il se réveillé la nuit en sueur, la tête remplis de cauchemars. Sa femme arrivait à le calmer, mais il devenait de plus en plus agressif avec elle, come si elle y était pour quelque chose.
Et le moment crucial arriva, la première fois qu'il avait levé la main sur elle. Elle s'en rappellerai toujours.
Il était tard cette nuit là, et cela faisait plusieurs jours que cette routine c'était installée. Il quittait son travail, rejoignait le chamin de Traverse pour aller boire, et rentrai à la maison vers les autres heures du matin.
Ginny était décidé à agir pour que cela cesse, alors elle l'avait attendu, longtemps attendu, jusqu'à ce qu'il passe le pas de la porte.
Elle l'avait réprimander pour sa conduite, et il avait répondu qu'il s'en fichait, et que il faisait ce qu'il voulait, quand il voulait.
Notre Weasley ne se laissa pas faire bien entendu, alors une dispute éclata entre les deux, chacun ne voulant perdre cette bataille. Alors il leva la main sur elle, il la frappa au visage. Mais sa colère mélangé à l'alcool naidait en rien.
Elle l'avait supplié cette nuit là, elle avait pleuré, crié. Mais il continuait, jusqu'à la laisser presque morte sur le parquet du salon, lui étant parti se coucher.
Le lendemain matin, Ginny se réveilla avec ses premiers bleus, ses premiers saignements, ceux d'une longue lignées. Et surtout, avec l'impression d'être prisonnière, à cause d'un amour.
Elle éteignit l'eau de la douche er sorti, et s'enroula dans une serviette bien chaude, et commença à se maquiller pour chacher ses marques.
Une fois apprêter, elle pris son manteau et transplana vers son refuge.
Le Terrier n'avait pas changé d'un poil d'hyppogriffe depuis, et Ginny aimait ça, comme si elle redevenait une enfant le temps d'une après-midi.
Elle rentra et dit bonjour à sa mère
-Coucou ma chérie, comment ça va ?
-Ça va bien, ça va, répondit-elle en s'asseyant en bout de table.
-Tu es sûre ? La questionna-t-elle.
-Il... Il a recommencé.
-Non...
Molly Weasley, qui tenait une marmite pleine de légumes, la fit tomber dans un bruit sourd. Bien entendu, la matriache était au courant de ce que sa fille subissait. Mais Ginny lui avait interdit de faire quoi que ce soit, sous peine de ne plus jamais la revoir, alors elle obéissait, pour le bonheur de sa fille, souffrant dans un silence de plomb.
Les pas rapides se firent entendre dans l'escalier, pendant que Ginny lançait un sort de "récurvite" au sol.
-Ça va ici ? Demanda Ron en arrivant.
-Oui, oui, ne t'en fais pas mon chéri, ça... Ça m'a juste lâcher des mains.
-Oh, très bien. Salut petite sœur, comment ça va ? Demanda-t-il en se tournant vers Ginny.
-Ça va, et toi ?
-Tranquille, tu sais, la routine quoi.
-Oui, je comprends.
-Bon, c'est pas tout mais j'ai des papiers à faire, bye. Dit-il en repartant dans sa chambre.
-Des papiers ? Interroga Ginny.
-Ron à trouvé du travail au Ministère, il va remplacer ton père.
Arthur Weasley, ce grand homme doté d'une gentillesse avec un courage de lion, comment l'oublier. C'est pourtant ce que certains ont fait, le père de la famille noble famille Weasley, avait péri au combat contre Voldemort. Et il n'était pas le seul, il y a Fred, qui est mort pour protéger son jumeau. Et Percy, qui c'est fait battre par Alecto Carrow.
Depuis, la famille qui était unis c'était peu à peu dissiper Charlie était répartie en Roumanie, George c'était renfermé sur lui-même et continuer de gérer seul la boutique de Farces pour Sorciers Facétieux. Et Bill était parti avec Fleur vivre en France.
-Ginny, reprit Molly. Il faut que tu fasses quelque chose, tu ne peux pas rester comme ça pour toujours, tu as mérité toi aussi, d'être heureuse. Harry a disjoncté à cause de la guerre, ce n'est pas ta faute.
-Non, maman, je... Commença Ginny.
-Va au moins en parler à ton frère.
-Je ne suis pas sûr...
-Qu'est-ce que tu dois me dire ? Demanda Ron dans l'encadrement de la porte.
-Rien d'i...
-Si, dit Molly d'un ton dur, elle a quelque chose à te dire.
Ginny regarda sa mère, et suivit Ron dans le salon.
Ils s'assirent.
-Alors ?
-Il faudrait que je te parles d'un truc sérieux.
-Dis-moi, ... Mais... Qu'est-ce que tu as au bras ? Demanda-t-il en prenant le bras droit de sa sœur, où un bleu était présent.
Ginny, elle prit une grande inspiration et se lança.
-Ron, ce que j'vais te raconter va te faire mal, est-ce que t'es prêt à tout encaisser ? Comme je le fais depuis tout ce temps, je t'avoue que maman le savait. On est ensemble depuis trois ans, je m'en veux de te l'avoir caché.
Je pensais avoir trouvé l'homme parfait jusqu'à qu'il se mette à me frapper.
Ron se redressa d'un coup à l'annonce de ce drame et se prit la tête dans ses mains.
-J'ai des bleus plein le corps, camouflés par mes habits. Pour un oui pour un non, monsieur me prenait pour cible. Humiliée, je perdais confiance en moi, j'ai subi, renfermée sur moi-même, j'en ai perdu des amis.
Ron, je l'aime, je pensais qu'il allait changer, pardonne-moi mon frère, je me suis mise en danger. Et maintenant que je t'ai tout dit, tu vas faire quoi ?
-Non, Harry... Il... Dit Ron abasourdi en regardant le visage et les bras de sa sœur.
Il se leva et commença à faire les cents pas dans le salon en se tenant la tête.
-Pourquoi tu me l'a pas dit Ginny ?
-Ce n'est pas la première fois qu'il fait ça, j'te connais, j'avais peur d't'en parler. Répondit-elle en pleure.
-Il t'a touché, dis-le moi, dis-le moi, sur ma vie, j'vais rentrer pour des années.
-Je sais qu'il me fait du mal mais je l'aime malgré tout, j'suis à bout.
-J'te jure qu'j'vais lui faire du sale même si tu l'aimes, rien à foutre, il est où ?
Il parti dans le jardin en furie, suivit de près par Ginny. Il se tourna vers elle et vida son sac.
-Ginny, comment tu as pu me cacher un truc pareil, ma sœur ! J'ai les mains moites et j'ai le cœur qui bat à deux cents à l'heure ! Je ne sais pas par où commencer, c'est soit lui ou moi qui meurt ! Cette nuit, sur ma vie, j'vais le suivre, j'irai seul ! Tu me connais très bien, j'vais pas porter plainte chez les Aurors ! Tu as beau l'aimer, cette enflure a sali une famille entière ! J'me sens responsable de vous depuis qu'on a perdu papa ! Ginny, une femme c'est une reine, Ginny, une femme c'est de l'or ! Il t'a volé ton honneur, j'le retrouverais avant l'aube ! Car il n'a rien d'un homme, parle mais c'est déjà trop tard ! Ça sera la dernière même si tu me dis que ce n'est pas la première fois qu'il fait ça ! Hurla Ron
Molly qui les avait rejoinds, essay de résonner son fils.
-Ron, tu restes là, tu restes ici.
-Ron, comprends moi, j'te connais, j'avais peur d't'en parler. Que tu te mettes dans un état comme ça !
-Il t'a touché, dis-le moi, dis-le moi, sur ma vie, j'vais rentrer pour des années.
-Je sais qu'il me fait du mal mais je l'aime malgré tout, j'suis à bout.
-J'te jure qu'j'vais lui faire du sale même si tu l'aimes, rien à foutre, il est où ?
-Je sais pas où il est, mais n'y va pas s'il te plaît Ron !
-Trop tard.
Il transplana, laissant Ginny, seule, pleurer sur son sort, la serrait fort dans ses bras, la laissant encaissé encore, de se qui viens de ce passé.
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