Hey hey !

Ce ship est peu habituel, en tout cas je n'ai pas l'habitude d'en écrire, mais j'espère qu'il vous plaira ^^' A la base c'est une demande d'un ami qui voulait tenter de voir ce que c'était...

Si les ships étranges vous dérange, je ne peux que vous inviter à le lire en prenant du recul, à le prendre plus comme un truc drôle (bien que ça ne le soit pas trop) x))

Je souhaitais aussi vous souhaiter une bonne rentrée, je suis sûre que votre année sera réussie sur tous les plans ! ^^

Bonne lecture :)

Lysance

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Ginny tenait le journal de Jedusor entre les mains. Le cœur battant à tout rompre, elle songea à ce que Tom venait de lui dire au travers de son journal. Il l'aimait ! C'était vrai, alors ? Il lui avait dit qu'il allait venir à Poudlard, juste pour elle. Un sourire aux lèvres, la jeune Weasley se dit que finalement, elle avait bien fait de laisser Harry de côté pour tenter de mieux connaître Tom. Peut-être que le Serpentard était l'homme de sa vie ? Son premier amour, et son dernier ? 
A vrai dire, Ginny ne connaissait pas bien ce Jedusor. Mais elle avait commencé à l'apprécier, malgré tous ses secrets. Elle savait juste qu'il était un peu plus vieux qu'elle, qu'il était à Serpentard et était intelligent. 

— Tom, j'ai hâte de te rencontrer, murmura la jeune femme en serrant le journal contre elle.

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Il l'avait manipulé. Seule, en pleurs dans l'infirmerie, Ginny souhaitait juste hurler de douleur. Tom avait tenté de lui voler toute son énergie pour récupérer la sienne, presque jusqu'à lui enlever la vie. Par chance, Harry Potter l'avait sauvé. 

Il fallait qu'elle oublie ce Jedusor. On lui avait dit que c'était Voldemort, après tout, il fallait qu'elle aille de l'avant ! Le Serpentard aurait pu la tuer, après tout.

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 — Tu es sûre de vouloir partir avec moi ? demanda Hermione, le retourneur de temps en main. Nous allons devoir tourner le sablier cinq fois et demi, nous arriverons en 1943.

Ginny sursauta. Encore une explosion. Il ne leur restait plus beaucoup de temps avant que les Mangemorts ne s'emparent du château. Larmes aux yeux, songeant encore aux corps de ses frères reposant dans la Grande Salle, Ginny acquiesça. La porte de la salle de classe où elles s'étaient réfugiées explosa, alors que la rousse récupérait le collier pour le passer autour de son cou. Hermione tenta de tourner le sablier, mais un Mangemort la pétrifia. La brune s'effondra. Weasley fille partit en courant, le collier autour du cou : elle ne pourrait pas sauver Hermione...

Les larmes coulaient désormais sur ses joues. Ginny passa par une porte dérobée, courant à toute vitesse, jetant des sorts derrière elle en espérant toucher un Mangemort. Tout en se précipitant dans le couloir, la jeune femme tourna cinq fois et demi le retourneur de temps. Autour d'elle, tout devint flou. Elle sentit ses jambes se dérober sous elle. Ginny hurla, priant pour arriver en vie en 1943. 

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Son regard était insistant. Tom en était presque gêné. Enfin, presque. C'était le grand Tom Jedusor, quand même, préfet de Serpentard, ce n'était pas n'importe qui. Cette rouquine, sortie de nulle part, le dévisageait avec un mélange de haine et... d'autre chose. Il n'aurait pas su dire quoi. Qu'avait-il fait ? Peut-être connaissait-elle la fille qu'il avait tué, Myrtle Warren, et savait-elle que c'était lui l'assassin... Non, impossible.

Cela faisait à peine une semaine que cette Ginevra Weasugly était arrivée à Poudlard, mais déjà tout le monde la connaissait. Elle s'était battue en duel avec un Serpentard qui avait traité une Poufsouffle de sang-de-bourbe. Les professeurs étaient intervenus, car à la plus grande surprise de tous, Ginevra avait usé de sortilèges de magie noire. Bien sûr, elle l'ignorait, pensant que c'étaient des sortilèges normaux. Dans le bureau du directeur, elle expliqua à Dumbledore et Dippet qu'elles avaient apprit des sortilèges ainsi en cours, en septième année, quand Poudlard était tombé aux mains des Mangemorts. L'affaire avait été classée sans suite, on avait juste dit à Ginny qu'on ne devait pas faire ça à Poudlard de 1943. 

Tom se leva et partit avec Abraxas Malefoy au cours de Défense contre les Forces du Mal. Il ne comprenait pas comme tous ces gens pouvaient haïr les Forces des Ténèbres. Cette magie était, à ses yeux, la plus belle. Il y avait tellement plus de choses à faire avec de la magie noire qu'avec la magie blanche... 

Ce cours était en commun avec les Gryffondor, dont Ginny Weasugly. La rouquine n'était encore jamais venue à un de ces cours, au plus grand étonnement de ses camarades et du professeur. Cette fois-ci, elle était là, bien droite dans le rang, évitant soigneusement de croiser le regard de quelqu'un afin d'éviter de parler. Tom la fixa jusqu'à ce que la jeune femme rentre dans la salle. La rousse s'installa au fond, à côté d'un garçon que Jedusor identifia comme Charlus Potter. Ginny croisa le regard brun du Serpentard, lui en jeta un noir avant de se plonger dans son livre de cours. Pourquoi est-ce-que cette fille semblait constamment triste et en colère ? Quels secrets cachait-elle ?

Le cours passa vite. Tom joua d'un air absent avec sa plume pendant tout le cours. Si seulement il avait pu sentir le regard meurtrier de Ginny posé sur lui... 
A la sortie du cours, le jeune homme se dirigea vers la salle commune de Serpentard. Alors qu'il marchait d'un pas tranquille, il se sentit s'envoler dans les airs avant d'être enfermé dans une salle de classe. Ginny rentra derrière lui et ferma la porte.

— Cela fait longtemps que je rêvais de te parler, Tom, susurra la jeune femme, mauvaise. La dernière fois, ça s'était plutôt mal passé...

Tom déglutit, un peu apeuré par son air menaçant. Il remarqua que sa baguette était jetée à l'opposé de la salle : Ginny avait jeté un Accio lorsqu'il s'envolait dans les airs. La rousse suivit son regard car elle partit attraper le bout de bois.

— Bien, murmura-t-elle en verrouillant la porte. 

Ginny se tourna vers lui. Tom s'exclama :

— Qu'est-ce-que tu me veux, au juste ? Je ne t'ai jamais parlé, à ce que je sache ! 

La rousse lâcha un petit rire jaune. Son cœur battait à cent à l'heure. La baguette pointée sur lui, il ne lui restait plus qu'à jeter le sortilège. Tuer un homme. Il en avait déjà tué, lui, telle Mimi Geignarde ! Il fallait qu'elle le fasse.

— Tu es mauvais, marmonna-t-elle. Le mal incarné.

Tom la regarda des pieds à la tête et répondit :

— Et toi, spéciale. D'où viens-tu ?

— Cela ne te regarde pas, lâcha-t-elle en abaissant légèrement sa baguette. Je vais te tuer, cela ne te servira à rien de savoir ça dans l'autre monde.

A la plus grande surprise de Ginny, Tom lui tourna le dos. Il s'approcha de la fenêtre et posa le regard sur le parc. Main dans le dos, il impressionna immédiatement la jeune femme, qui retint avec difficulté un soupir. Ce Serpentard était probablement son premier amour, et elle ne pouvait s'empêcher de songer à toutes leurs discussions au travers du carnet. Elle était naïve, à cet âge-là ! Mais le regard brun de Jedusor, sa façon de parler, de se tenir... Ginny avait l'impression d'être retournée en 2ème année. 

— Qu'attends-tu ? demanda-t-il. Tu ne souhaitais pas me tuer ?

— Si. Si, j'allais le faire.

Tom lâcha échapper un ricanement.

— Et ça se dit Gryffondor...

Il sortit de sa poche une seconde baguette.

— Tu sais qu'on m'a toujours dit de garder une seconde arme sur soi ? dit-il en la menaçant à son tour.

Ginny baissa la tête, retenant avec difficulté ses larmes. Tom fronça les sourcils, désarçonné. C'était la première fois que la personne qui menaçait de le tuer pleurait. Etrange. Ginny essuya rageusement une larme qui coulait sur sa joue et s'exclama :

— Expelliarmus !

Tom se protégea simplement. Après quelques minutes où ils restèrent immobiles tous les deux, elle baissa sa baguette. La rousse murmura :

— Je n'arrive pas. Je suis si faible, je n'arrive même pas à te tuer... 

Le jeune homme fronça les sourcils, perdu devant sa détresse apparente. Ginny tourna les talons, prête à partir, mais il la rattrapa en deux pas. Il la retint par le bras juste avant qu'elle n'ouvre la porte grâce à la magie.

— Pourquoi vouloir me tuer ? interrogea-t-il, plongeant dans le regard bleu de la jeune femme.

Ginny sembla perturbée par son regard perçant. Elle répéta :

 — Tu es le mal incarné, je te l'ai dit.

Sa voix brisée l'atteint plus qu'il ne l'aurait dû. La rouquine se dégagea et quitta la pièce en courant, juste après avoir déverrouillé la porte. Tom se passa une main dans les cheveux, toujours aussi désarçonné. Que venait-il de se passer, exactement ? 

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Ginny l'avait ignoré quelques temps, cherchant sans doute une solution pour le tuer. Un poison ? Oui, mais comment le mettre dans sa nourriture ou sa boisson ? 

Deux semaines plus tard, elle semblait avoir trouvé une solution. Comme la première fois, elle propulsa Tom dans une salle. Celui-ci semblait plutôt satisfait de voir qu'il allait reparler à la rousse : il y avait pensé tout ce temps, se demandant comment elle savait qu'il était tourné vers le mal. 

— Je ne peux pas te tuer, dit-elle immédiatement. Mais, je veux faire en sorte que tu ne sois plus tourné vers le mal.

Tom esquissa un sourire moqueur.

— Comment comptes-tu faire ? interrogea-t-il, véritablement amusé.

— Tu verras, répondit Ginny, mystérieuse. Rendez-vous devant la salle sur Demande ce soir, à vingt-deux heures.

Et c'est ainsi que commencèrent leurs rendez-vous quotidiens dans la Salle sur Demande. Ginny et lui parlaient simplement, de tout et de rien. Tom, sans s'en rendre compte, s'éloignait d'Abraxas et de la magie noire, pour tenter d'en savoir plus sur cette fille qui voulait à tout prix le sauver. Au bout d'un mois, il commençait à attendre les rendez-vous de la jeune femme avec impatience, se demandant ce dont ils allaient parler. De Poudlard ? Du monde magique ? D'un futur splendide, sans aucun obstacle à leur bonheur, ou alors juste un partage de leurs connaissances ? Ou totalement autre chose. Les vacances arrivèrent rapidement. Ginny et Tom restaient à Poudlard pendant les vacances, n'ayant nulle part d'autres où aller. Ils continuèrent donc de se donner rendez-vous, à leur plus grand plaisir à tous les deux.

En fin août, juste avant la rentrée, Ginny était installée sur le fauteuil, un livre posé sur ses genoux. L'air rêveur, la rouquine parlait d'un futur alternatif, où ils pourraient se balader ensemble sans la menace de Grindelwald ou de la magie noire. Tom l'écoutait d'un air absent, la détaillant ses mimiques du regard comme s'il voulait les graver dans sa mémoire. Quand elle remarqua qu'il ne l'écoutait plus, Ginny esquissa un sourire amusé et demanda :

— Eh, tu m'écoutes ? Je vais commencer à croire que je suis barbante.

— Pas du tout, marmonna-t-il, loin de là.

Remarquant son regard insistant, Ginny détourna le regard et se leva.

— Je vais rentrer dans la salle commune. 

Tom acquiesça. Il la regarda partir, puis soupira. Que se passait-il ? Pourquoi est-ce-que cette fille l'éloignait de la magie noire ?

Sans attendre, il retourna à son tour dans sa salle commune. Alors qu'il traversait le couloir près du couloir du directeur, Tom entendit la voix de son amie.

— Professeur, je ne suis pas sûre que... Enfin, j'ai déjà passé ma septième année, vous le savez. Je pourrais très bien passer mes A.S.P.I.C., maintenant. Il faut que tout le monde croit que j'ai 15 ans, 16 l'année prochaine.

— Mais vous allez en avoir 18 l'année prochaine, la différence est quand même importante ! 

— A peine deux ans d'écart ! Sur les documents du Ministère, vous n'aurez qu'à mentir sur mon année de naissance ! 

Tom fronça les sourcils. Pourquoi disait-elle qu'elle approchait des dix-huit ans ? Ginny rentrait en sixième année, comme lui ! Il resta immobile jusqu'à ce qu'il termine leur discussion, puis partit en courant à la suite de la Gryffondor.

— Tu n'as pas dix-huit ans, n'est-ce-pas ? C'était juste un mensonge ? lâcha-t-il, soudainement menaçant.

De quel droit osait-elle lui mentir ? Ginny baissa la tête, comme prise en faute, puis dit :

— Je... Je vais t'expliquer.

Ginny le prit par la main et l'entraîna à nouveau dans la salle sur Demande. S'en suivi une explication. De sa venue ici, de qui elle était vraiment. Après une vingtaine de minutes, elle s'effondra en pleurs juste à côté de Tom.

— Tu ne voudras sûrement plus me parler après ça, pour retrouver ton attitude de mage noir, tu vas sûrement me tuer parce que j'en sais trop sur toi, et j'aurais voyagé dans le temps pour rien.

Tom resta immobile quelques temps, la laissant sangloter à ses côtés. Quand Ginny sentit Jedusor la serrer contre lui, elle ne put s'empêcher de murmurer :

— Je déteste le fait d'avoir pu tomber amoureuse de Voldemort jeune.

Tom dit sur le même ton :

— Je ne suis pas bien sûr de ce qu'est aimer, tu le sais. 

Ginny releva la tête vers lui, les yeux brillants à cause des larmes.

— Mais si c'est ce que je ressens pour toi, alors je déteste le fait d'avoir pu tomber amoureux de la fille qui voulait me tuer.

La rouquine sourit timidement, juste avant qu'il ne l'embrasse. 

Des années plus tard, Ginny était devenue Ginevra Jedusor, célèbre joueuse de Quidditch, et Tom un professeur de Défense contre les Forces du Mal à Poudlard. Nul n'aurait pu dire que le professeur Jedusor aurait pu devenir un des plus grands mages noirs de tous les temps.

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Voilà, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ^^

Bonne journée ! :))