OS ~ IwaOi ~ "Sifflé"

Oikawa enfilait sa veste en jeans et prit les clés de la maison pour les glisser dans sa poche.

- T'es prête, sœur ?

Elle pénétra le couloir ses chaussures en mains pour que le plus grand la voit soupirer de ses commentaires.

- Non.

- Grouille, j'ai pas que ça à faire !

Elle roula des yeux et se chaussa sous le regard impatient de son petit frère. Il souffla.

- Ah, les femmes...

La plus âgée mit un coup de poing léger dans l'épaule de Tooru et il se mit à rire, sachant que ça la ferait réagir. Enfin prête, ils sortirent pour prendre la route vers le magasin.

- Pourquoi on ne va pas en voiture ?

- Parce qu'il fait beau ! Tu es tout blanc, bronze un peu !

- Mais je ne bronze jamais, laisse-moi tranquille, elle est parfaite ma peau !

- Et puis, c'est quand que tu te trouves quelqu'un ?

Il s'apprêtait à répondre quand un groupe de filles semblant être de l'âge du plus jeune passa à côté d'eux en les saluant et faisant les beaux yeux au garçon.

- Tu as littéralement toutes les filles à tes pieds ! T'as vu à quelle vitesse elles faisaient battre leurs cils ?!

Il croisa les bras sur sa poitrine en gonflant les joues afin de faire comprendre à sa sœur qu'il boudait.

- Je suis exigent. Pour avoir quelqu'un d'aussi parfait que moi, cette personne devra être au moins aussi parfaite pour moi.

Il ajouta une phrase qui passa entre ses dents,

- Et puis, en ce moment, j'ai plus de connexion avec les gars...

- Bah trouve-toi un gars, alors !

Du coin de l'œil, il vit un groupe de trois garçons et prit un peu de temps à répondre pour les observer.

- Ils me veulent pas ces fils de chiens plus moche que ton cul.

- Plus moche que mon- ! Tooru !

- Bah j'allais pas dire plus moche que le mien, il est parfait le mien.

Ils allaient continuer de se disputer sur la conversation quand un sifflement se fit entendre derrière eux. Les Oikawa se retournèrent et virent les trois garçons que le plus jeune avait repéré quelques secondes auparavant. L'un d'entre eux, un peu plus petit que lui, bronzé avec des cheveux bruns en épis très beau s'était légèrement approché. Le plus grand compris qu'il s'agissait du garçon qui venait de siffler et s'énerva.

- Tu te prends pour qui à siffler ma sœur, toi ?

L'inconnu se rapprocha davantage de Tooru avec un sourire en coin en se penchant légèrement pour lui murmurer à l'oreille,

- Qui a dit que c'était elle que je sifflais ?

Le châtain rougit d'un coup en comprenant son sous-entendus et le repoussa en détournant le regard.

- Dégage, connard...

Tooru se retourna et prit le poignet de sa sœur pour s'éloigner.

- Débile, t'as bien maté le beau gosse !? On parlait justement de ton statut de célibataire et un mec super beau te siffle !

- Mouais...

En repassant par là, il ne s'attendait pas vraiment à le revoir, mais, à sa grande surprise, les trois garçons étaient encore là en train de rigoler. Lorsque celui qui l'avait sifflé un peu plus tôt les vit, il les rejoint avec un grand sourire pour se poster à côté de Tooru.

- Tout à l'heure, tu ne m'as pas trop laissé le temps. Je m'appelle Iwaizumi Hajime, j'ai 19 ans, je suis bi avec préférence pour les garçons, et tu es magnifique mais j'ose espérer que tu le savais déjà.

- Je ne t'ai pas laissé le temps parce que les gars qui s'amusent à siffler sifflent à peu près tous les culs qui passent devant leur nez de gros lard et que je ne veux pas d'un siffleur.

Iwaizumi rigola un peu en passant une main dans ses cheveux rapidement. Moment durant lequel son biceps s'était gonflé à côté des yeux d'Oikawa qui se battait avec son soi intérieur pour ne pas lui demander son numéro.

- Je ne suis pas un siffleur, d'ailleurs c'était la première fois que je sifflais quelqu'un. Tu vois les deux gogoles avec qui je trainais y'a deux minutes ? C'était leur idée. Ils ont dit que si t'avais le courage de repasser, je devrais demander ton numéro. Après, ton nom me semble déjà bien.

Le châtain lança un regard à sa sœur qui ne perdait pas une miette de leur conversation et hocha la tête pour l'inciter à lui passer son nom et son numéro.

- Je m'appelle Oikawa Tooru, j'ai 19 ans dans deux semaines environ, je ne suis pas hétéro et tu as raison, je suis magnifique. Par contre, j'ai du caractère et pas le meilleur, donc prépare toi ou casse toi.

- Ça a le mérite d'être clair. Je propose de te donner ce petit papier où j'y ai écrit mon numéro, et puis tu m'envoies un message ou tu m'appelles quand t'arrives chez toi ?

- Qui te dit que je vais t'appeler ?

- On verra.

Hajime lui fit un clin d'œil en s'arrêtant pour laisser les deux autres s'en aller.

- À tantôt, beauté !

- Peut-être !

Il lut le papier en souriant.

Cadeau pour un garçon à la beauté sans pareil : [Vous n'aurez pas son numéro, désolé].

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Iwaizumi était de sortie avec ses deux amis : Hanamaki et Matsukawa. Ils parlaient en peu de tout et de rien, du beau temps avec quelques idioties. Ensuite, comme si une idée plus grande qu'une maison avait traversé l'esprit de Makki, il frappa dans ses mains pour faire taire ses camarades.

- Oyez oyez bande de phacochères en rut ! J'ai eu une révélation. Le Seigneur d'Artagnan m'a parlé !

- D'Arta-qui ?

- C'est qui ton seigneur totalement inconnu ?

- Il est pas inconnu, c'est un mousquetaire. Vous avez aucune culture G, franchement...

Les deux autres partagèrent un regard pour savoir approximativement avoir la même pensé et montèrent leurs yeux au ciel. Matsukawa sembla d'un coup se souvenir d'un truc et plaqua ses mains contre sa bouche.

- On est les trois mousquetaires ! Il nous faut des épées ! Et des capes ! Et des chapeaux ! Et des bottes !

- Il nous faut surtout notre quatrième mousquetaire !

- Quatre ? S'ils sont quatre, pourquoi on dit les trois mousquetaires ?

- Iwa, Iwa, Iwa... Tant d'ignorance. Ils étaient trois au début et à la fin, ils étaient quatre ! Comme nous. Nous sommes trois, il nous faut notre quatrième mousquetaire, maintenant !

- Le truc c'est pas «au début ils sont vingt, à la fin il n'en restera qu'un !» ?

- Tu confonds légèrement...

- Et je peux savoir comment tu sais ça, avec tes mousquetaires, Makki ?

- Élémentaire mon cher Watson. On dit «les trois mousquetaires» MAIS c'est «Barbie et les trois mousquetaires» DONC d'abord ils étaient trois et puis il y a eu Barbie ! En conclusion, il nous faut notre Barbie !

- C'est débile comme raisonnement.

- Moi je trouve que ça prend tout son sens ! Iwa, comme tu es le seul célibataire ici, trouve quelqu'un. Nous avons besoin de notre Barbie !

- Ou bien Ken. J'avoue que je préférerais un Ken, j'avais un gros crush sur lui quand j'étais encore un petit Makki.

- Même moi. C'est con qu'il n'existe pas, on aurait pu avoir un plan à trois avec Ken...

- Dans une prochaine vie...

- In another liiiffeee~ I would be your bitchh~

- We'd keep all our promises~ be us against the wall~

- In another liiiffeee~ I would make you cum~

- So I don't have to say you were~ the one  that fuck me yesterday~

- Vous pourrissez la chanson.

- Mais au moins, les gens ne pleureront plus en l'écoutant.

- On a fait une bonne action. Oh my-

Hanamaki regarda le chemin vers la gauche en suivant quelque chose du regard.

- Vous avez vu ce canon, ou bien ? Ce gars c'est notre Barbie. Iwa, siffle-le.

- Mais vous êtes malades ? Ça se fait pas de siffler les gens !

- Mais si, Makki a raison, s'il a le cran de repasser ça voudra dire que le destin nous l'envoie ! Et tu lui donneras ton numéro !

- Il est bientôt parti, dépêche !

Iwaizumi souffla face à leurs conneries et siffla en direction du garçon et de la fille à ses côtés. D'ailleurs, qui leur disait que ce n'était pas sa petite amie ? Ils se retournèrent et le plus grand regarda les trois garçons. Le brun se rapprocha d'eux.

- Tu te prends pour qui à siffler ma sœur, toi ?

Iwaizumi se rapprocha davantage de l'inconnu avec un sourire en coin en se penchant légèrement pour lui murmurer à l'oreille,

- Qui a dit que c'était elle que je sifflais ?

Le garçon aux cheveux châtains rougit d'un coup en comprenant son sous-entendus et le repoussa en détournant le regard.

- Dégage, connard...

Il se retourna et prit le poignet de sa sœur pour s'éloigner sous le regard d'Hajime. C'est vrai qu'il était vraiment super beau.

Une heure plus tard, les voilà tous les trois encore à attendre que le mec qu'Iwaizumi avait sifflé repasse.

- Il ne reviendra pas.

- Je ne peux pas y croire ! C'est notre Barbie !

- N'abandonne pas si vite, peut-être qu'il s'est juste perdu dans un magasin entre le rayon chips et le rayon biscuits !

- Matsunn, ce genre de chose n'est arrivé qu'à toi.

- C'est vrai que c'était débile, tout le monde sait qu'il faut tourner sur le rayon vin et qu'il ne faut pas continuer tout droit !

Les trois rigolèrent de leurs âneries quand Hajime s'arrêta soudainement.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- C'est lui, j'y vais. Pas sûr que ça fonctionne mais qui ne tente rien n'a rien.

- Oui, va pécho notre Barbie !

Il s'approcha des deux en se plaçant à côté du garçon avec un grand sourire.

- Tout à l'heure, tu ne m'as pas trop laissé le temps. Je m'appelle Iwaizumi Hajime, j'ai 19 ans, je suis bi avec préférence pour les garçons, et tu es magnifique mais j'ose espérer que tu le savais déjà.

- Je ne t'ai pas laissé le temps parce que les gars qui s'amusent à siffler sifflent à peu près tous les culs qui passent devant leur nez de gros lard et que je ne veux pas d'un siffleur.

Iwaizumi rigola un peu en passant une main dans ses cheveux rapidement. Il remarqua les yeux du châtain loucher sur son biceps un court instant avant de continuer l'ignorer.

- Je ne suis pas un siffleur, d'ailleurs c'était la première fois que je sifflais quelqu'un. Tu vois les deux gogoles avec qui je trainais y'a deux minutes ? C'était leur idée. Ils ont dit que si t'avais le courage de repasser, je devrais demander ton numéro. Après, ton nom me semble déjà bien.

Le plus grand lança un regard à sa sœur qui ne perdait pas une miette de leur conversation et hocha la tête pour l'inciter à lui passer son nom et son numéro.

- Je m'appelle Oikawa Tooru, j'ai 19 ans dans deux semaines environ, je ne suis pas hétéro et tu as raison, je suis magnifique. Par contre, j'ai du caractère et pas le meilleur, donc prépare toi ou casse toi.

- Ça a le mérite d'être clair. Je propose de te donner ce petit papier où j'y ai écrit mon numéro, et puis tu m'envoies un message ou tu m'appelles quand t'arrives chez toi ?

- Qui te dit que je vais t'appeler ?

- On verra.

Hajime lui fit un clin d'œil en s'arrêtant pour laisser les deux autres s'en aller.

- À tantôt, beauté !

- Peut-être !

Sur le papier, une petite phrase accompagnait son numéro.

Cadeau pour un garçon à la beauté sans pareil : [Vous n'aurez toujours pas son numéro, désolé].

1871 mots

Ça faisait trooppp longtemps 😭❤

C'est encore de l'IwaOi mdrrr sorry vous devez en avoir marre mais le prochain c'est un LevYaku, ne vous inquiétez pas lol

D'ailleurs, pour ceux qui ne suivent pas ma nouvelle histoire IwaOi aux bébés chapitres «missed calls», sachez que je suis en vacances jusque samedi et que pendant ce temps, je n'ai pas encore écrit sur la fanfic prévue «FWB» mais j'ai terminé le OS LevYaku avec lequel je dois vous avertir de la sortie de la ff donc dès qu'elle prête, je peux vous prévenir tout de suite !!

D'ailleurs, en parlant d'FWB, il me reste 3 chapitres complets à écrire, je vais me grouiller pour faire ça dès que je rentre chez moi et je vais peut être commencer ici (en vacances, je veux dire)

Pour en revenir à ma nouvelle histoire IwaOi «missed calls», je ne crois pas en avoir déjà parlé ? Donc voilà, c'est elle :

Ce sont de petits chapitres qui sortent tous les jours tant que ce sont encore des bébés, ça ne prend que quelques secondes à lire et il y en a déjà 11, je crois donc voilà ❤

Coucou du futur ! Bon... Missed calls me manque tellement, vous ne pouvez pas même imagine à quel point putain

J'ai passé plus de trois mois à l'écrire, vous savez ? Tous les jours un nouveaux chapitre ! Je croyais qu'elle serait mon amour de vacances, mais quand je l'ai finie j'ai eu l'impression de devoir dire au revoir à mon âme sœur j'ai pas les mots pour le décrire

Haha ça devait pas fait plus de 25 chapitres à la base, vous savez ? Elle en fait 100 tout pile :)

C'est relativement rapide à lire, dans tous les cas, donc allez quand même la lire ça me ferait tellement plaisir de revoir des notifs de commentaires sur missed calls, ça me manque tellement, sérieux !

Je ne voulais tellement pas que ça s'arrête que j'ai fait une suite nommée "some letters to the prison" ça me faisait trop mal d'arrêter là en fait, je dois l'avouer xD

Voilà, je vous laisse avec la fin de ce que le moi du passé à écrit ! Bisous !

Je vous laisse mdrrr sinon on va m'étrangler, ça fait 5 min que j'ai dit que j'allais mettre mon maillot x)

Kissouilleeee ❤❤❤ (vous m'avez manqué)


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