Vérité Vraie
(petit bout que je m'étais imaginé et que je trouvais mignon)
Aziraphale n'en croyait pas ses oreilles. Ce que lui demandait Crowley était impossible, au dessus de ses forces.
- Fuis avec moi, Aziraphale !
- Pardon ?? demanda l'ange, offusqué de sa demande.
C'était l'Apolcalypse, l'humanité courrait à sa perte, et tout ce qu'il trouvait à lui demander était de fuir ? S'il le lui avait proposé il y a quelques siècles, il aurait dit oui. Mais maintenant ? Non.
- Enfuis-toi avec moi !
- Crowley, tu sais très bien que je ne peux pas !!
- On pourrait aller sur Alpha Centauri...ensemble ! J'ai vérifier, c'est un lieu de vie un peu plus sombre et avec moins d'humain bien sûr, mais on pourrait...s'y faire, ensemble ? Tu sais-
- Crowley !! cria l'ange, un peu trop nerveux. Tu sais très bien que je ne peux pas. Bien que je veuilles, je ne peux laisser l'humanité seule face à sa destiné. C'est bien la moindre des choses que je puisses faire pour les aider...
- Oh arrête tout ce cirque, tu sais très bien que si on ne fuit pas, et maintenant, ils vont nous maintenir captif pendant l'éternité !
Aziraphale regardait autour d'eux et sourit alors qu'une mère poussait une poussette dans le parc et les dévisageaient.
- Crowley, tu en fais une scène. Et puis ! Que s'est-il passé avec le Crowley qui aimait la Terre, hein ? Si tu y tiens tellement, tu n'as cas y aller seul !
Le démon passa une main nerveuse dans ses cheveux et regardait autour de lui, poussant des petits soupirs de protestations, comme s'il se battait contre lui-même.
- Arrrgh !!! Comment peux-tu être si stupide ? lâcha finalement Crowley.
- Je te demande pardon !?
- Je- Je n'aimais pas la Terre pour les hommes, les fêtes, le sexe, la musique ou encore la nourriture Aziraphale ! J'aimais la Terre parce que je pouvais être avec toi, parce que je t'aimais, et je t'aimes toujours Aziraphale. Surement depuis toujours. Et toujours ça fais un long moment.
L'ange le regarda avec ses yeux embués. Il voyait à quel point cette déclaration de son démon l'affectait, il n'osait même plus le regarder dans les yeux.
- Ow, Crowley, darling, pourquoi ne l'as-tu pas dis plus tôt ?
- On est des ennemis héréditaires, tu te souviens ?
Aziraphale semblait contempler le vide et réfléchissait. La proposition de Crowley s'y tenait, et semblant alléchante. Mais il ne pouvait pas. Alors, il s'avança une dernière fois vers son amant et l'embrassa tendrement. C'était fou qu'après se connaître depuis la nuit des temps, les sensations restaient autant rebondissante, aussi délictueuse. L'embrasser en vrai n'était rien comparé à son imagination.
- Je t'aimes aussi Crowley, dit-il au bout d'un moment, la respiration encore haletante, mais je ne peux pas partir avec toi.
- Et moi, je ne peux pas partir sans toi.
Il se rembrassèrent, mais cette fois-ci avec plus de force. Comme si la fin du monde était à leur trousse.
Et pour une fois, c'était vrai.
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