PDV Oralie

Je n'avais pas envie d'aller à l'école ce matin. Vraiment. J'étais bien sous ma couette, au chaud, sans mentor et sans travail. Et surtout, sans personne à supporter.

-Oralie ? Oralie dépêche toi tu vas être en retard à l'école ma chérie ! Me dit ma mère depuis la cuisine au rez-de-chaussée.

Je gémit d'agacement. Si elle voulait que je sorte pour aller dans un bâtiment dédié à la torture pour enfants, elle devrait monté et me faire sortir elle même !

J'entends la porte s'ouvrir et des bruits de pas se rapprochaient de moi.

Soudain, ma couverture m'est arrachée et la lumière du soleil m'éblouie.

-Debout !!! Hurla mon frère aîné.

-Aller Oralie debout ! Dit ma grande sœur en me secouant.

Mon deuxième frère, qui est le jumeaux du premier, arrive et saute sur le lit en criant :

-DEBOUT TU VA ÊTRE EN RETARD !!!

Je tombe du lit alors que mes deux frères et ma soeur rient.

Je commence à faire flotter tout les objets de la pièce et ils se taisent donc.

Sans réfléchir, je leur lance tout à la tête et ils partent vite de ma chambre sans oublier de me dire de m'habiller et de descendre.

Je m'habille et prends mon petit déjeuner à contre-cœur.

-Bien dormie ? Demande mon père.

-Oui. Jusqu'à ce qu'on vienne me réveiller. Dis-je en lançant un regard noir à mes frères et ma soeur.

Ma famille était vraiment gentille. Tout le monde m'aime et je les aime aussi. Mais quand il s'agit de me réveiller, c'est une toute autre histoire.

Je file droit vers le luminateur ou je monte les escaliers quatre à quatre et saute à Foxfire.

Dès mon arrivée, comme d'habitude, les autres élèves se tournent vers moi et me fixent comme si j'étais un alien.

( Alien = étranger en Latin )

Je marche jusqu'à mon casier. Je prends mes manuels et d'un coup, quelqu'un ferme brutalement mon casier.

Je me tourne pour voir Sleeve, un psionipathe, sa petite amie Oli, une souffleuse, et le reste de leur bande.

-Tu as ce que je t'ais demander ? Me demande Sleeve.

-Je t'ais dit que je ne te donnerais rien ! Hurlais-je.

Oli s'avance et la panique monte en moi. Que va-t-elle me faire ?

Elle m'attrape par le bras en me disant :

-Dernière chance. Un sourire narquoi plaqué sur ces lèvre rose.

Je ne répond pas.

Elle m'attrape alors par les cheveux et m'emmène derrière le bâtiment principal où ils ouvrent une porte menant à une unique pièce carré et petite.

La souffleuse me jette à l'intérieur et referme.

Je tape, je hurle, je pleure, espérant que quelqu'un m'entende mais rien.

Je m'effondre alors au sol.

Vers midi, ils reviennent me chercher et me sortent de là. Je cours droit vers la pyramide de verre avant qu'ils ne m'attrapent.
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Je suis rentré chez moi. Le proviseur m'a collé pour avoir manqué les cours ce matin. Ma mère m'a demandé ce qui c'était passé et j'ai seulement répondu que je m'étais perdu en forêt.

Je sais bien que ce n'est pas bien de mentir mais, je ne pouvais pas lui dire la vérité.

Parfois, j'ai envie de partir loin. Chez les humains peut-être ? Après tout, je n'ai pas d'amis, ma mère est surchargée ainsi que mon père, mes frères et ma sœur sont souvent occupés comme ils sont dans les tours d'or et d'argent mais ils ne commencent les cours que dans deux semaines. Je me sens seule.

Le lendemain, je retourne à Foxfire avant l'heure. Je prends vite mes manuels et part directement devant ma salle pour ne pas me faire attraper par Sleeve et sa bande, et pour ne croiser personne.

Dire que les gens pensent que le harcèlement et la violence c'est uniquement pour les humains !

J'avais Élémentisme pendant deux heures, puis astronomie pendant deux heures.

Le seul problème, c'est que mon mentor d'Élémentisme n'était pas là.

Je pars donc en étude pendant deux heures. Je fais les devoirs pour demain, après-demain, et la semaine d'après.

Un groupe de filles vient s'asseoir à la table à côté de moi. Elles entourent un garçon à la chevelure de feu.

C'est sans doute le nouveau dont parle tout le monde depuis le début de la rentrée, c'est-à-dire, depuis la semaine dernière.

Ce genre de personnes, c'est plus tôt le genre à tout le temps ce la péter et qui ne pense qu'à eux.

Je ne suis pas prête de me faire un ami si il n'y a que des personnes comme ça.

La cloche sonne. Je pars pour mon cours d'astronomie où tout se passe bien je suis fascinée par l'astronomie et je connais la carte des étoiles sur le bout des doigts, même avec les étoiles non répertorié.

Le midi, je prends une soupe violette et des guimolle. Je n'ai pas très faim.

Je vois Sleeve et sa bande arrivé vers moi. Je me lève pour partir débarrassé mais l'un d'eux me rassoie.

-Et cette fois, tu as ce que je t'ai demander où tu veux qu'on te laisse dans cette boîte ? Me dit le psionipathe.

Je commence à avoir vraiment peur. La boîte, c'est la pièce dans la quelle ils m'ont jetés hier.

Je pointe du doigt un mur loin et ils se retournent tous. J'en profite pour filer en douce, laissant mon plateau.

-ORALIE ! Hurle Sleeve en se mettant à ma poursuite.

Je cours sans m'arrêter et fini par percuter un mur. Je me retourne mais ils sont déjà tous là.

Je commence vraiment à paniqué. Sleeve lève son point qui rencontre violemment ma joue. Je m'écroule au sol. Il s'apprête à recommencer mais le garçon roux de l'heure d'étude intervient.

-Vous n'avez pas honte de vous en prendre à une élève qui ne vous a rien fait ? Commence-t-il.

-Laisse moi réfléchir. Dit le psionipathe en fessant mine de réfléchir. Non. Pas le moin du monde. Maintenant bouge se ne sont pas tes affaires.

-Et on dit qu'il n'y a que les humains qui font se genre de chose. Répondit le jeune homme en rigolant.

Sleeve s'énerve et cherche à frapper le garçon. Seulement, celui-ci est plus tôt doué il esquive et riposte courageusement. Je ne comprend pourquoi il me protège.

Quand toute la bande est à terre, le jeune homme vint vers moi.

-Tout vas bien ? Me demande-t-il en me tendant la main.

-Oui. Merci. Je répond avec un sourire en prenant sa main.

Je me relève et lui demande :

-Pourquoi as-tu fait ça ?

-Parce que je sais ce que tu traverse ici. Je veux seulement t'aider car tu en as besoin et en plus, tu as l'aire simpas.

Je le regarde en me posant un millier de questions.

-Au fait, je m'appelle Kenric.

-Et moi Oralie. Dis-je en souriant.
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Depuis maintenant deux semaines, Kenric joue les gardes du corps pour moi. La bande de Steeve ne vient plus m'embêter. Les filles me regardent assez mal et les garçons commencent à tourner autour de moi pour une raison qui m'échappe.

Mais il n'y en a qu'un qui m'intéresse. Un seul. Celui qui prend soin de moi.

-Salut Oralie. Me dit Kenric en arrivant, un paquet à la main.

-Salut tu vas bien ? Demandais-je en souriant.

-Oui et toi ?

-Ça va.

-Tiens c'est pour toi. Dit-il en me tendant le paquet.

Je l'ouvre et découvre une mallette de dessin avec un carnet. Je suis aux anges.

-Merci beaucoup ! Dis-je en le prenant dans mes bras.

La cloche sonne. Un nombre incalculable de garçons vient vers moi, demandant à porter mon sac et à m'accompagner.

Je ne comprend vraiment pas ce qui leur arrive. Il y a deux semaines, tout le monde me détestait. Et maintenant, les filles sont jalouses de moi et les garçons me veulent.

Kenric vient me sortir de se mauvais pas et m'emmène à mon cour.

-Merci. Dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.

-Je t'en pris. Me répond-il les joues en feux.

Mon cours d'agriculture se passe plus tôt bien. Après, j'ai deux heures d'alchimie. Je suis super nul en alchimie.

Je part en direction de mon cours. La mentor me donne une liste de consignes que je tente tant bien que mal de suivre. Mais, je ne fait pas comme il faut, et la fiole explose, rependant une substance verte et visqueuse sur le sol qui commence à fondre.

Ma mentore par chercher un produit alors qu'une partie du sol c'est effondré. Elle versé le produit et la substance verte disparaît. Je la regarde avec un aire désolé.

-Oralie vous êtes une catastrophe ambulante ! Sortez de mon cours immédiatement ! Me dit-elle.

Je fais ce qu'elle me dit. En sortant, je croise Kenric.

M'attendait-il ?

-Vient. Il attrape ma main et m'entraîne dans la forêt qui entoure l'école. Après une longue course, nous finissons par nous assoir par terre.

Il me regarde étrangement. Et sans vraiment comprendre, nous nous rapprochons et finissons par nous embrasser.

-Je t'aime. Me dit-il.

Je pose ma tête sur son épaule et répond :

-Moi aussi.

Bonjour 👋 alors voilà pour ce premier OS ! J'espère que ça vous à plu 😁 n'hésitez pas à me dire si vous voulez un OS en particulier 💖 ! Bisous 😘 !