OS Numéro 50 : Hugo Lloris ♡

Elina Carter

23 Mars 2018.

Je suis tranquillement à la maison pendant que mon fiancé, Hugo est à Clairefontaine en rassemblement de l'équipe de France dont il est le capitaine. C'est bien l'une des premières fois que je n'irai pas le voir aux matchs qui aura lieu au stade de France. Mais si je n'y vais pas c'est pour une bonne raison, je suis enceinte et j'en suis au tout début du neuvième mois de grossesse donc ce n'est vraiment pas le moment pour moi de trop m'éloigner de la maison. J'espère que bébé attendra que Hugo soit rentré pour venir au monde, même si depuis hier j'ai quelques contractions comme c'est le cas depuis ces dernières semaines mais je ne m'inquiète pas plus que ça je suis en fin de grossesse et c'est normal.

C'est notre premier enfant à Hugo et moi, cela fait déjà plusieurs années que nous voulons un enfant mais jusqu'à présent je n'arrivé pas à tombé enceinte. On a passait plusieurs examens mon compagnon et moi, nous avons même commencé des traitements médicaux mais finalement je suis tombée enceinte naturellement au moment où on s'y attendait le moins. Aujourd'hui on est les plus heureux à l'idée de devenir parents d'ici les prochains jours ou semaines. Tout est prêt pour l'arrivée du bébé, sa chambre, la valise de maternité et tout le reste.

Nous serons qu'au moment de la naissance si c'est un petit garçon ou une petite fille, nous avons décidé d'avoir la surprise au moment de l'accouchement. J'ai tellement hâte de vivre ce moment avec l'homme que j'aime à mes côtés. Hugo et moi nous nous sommes rencontrés il y a des années sur les banc du lycée depuis nous nous sommes jamais quitté. Je l'ai suivi jusqu'en Angleterre où il joue pour le club de Tottenham. Je suis fière de son parcours, je suis tellement fière de lui. Je n'aurais jamais pu imaginé mieux comme père pour mon bébé après tant d'années passées ensemble lui et moi. J'aime Hugo du plus profond de moi même, je suis si heureuse de partager sa vie.

Hugo a match aujourd'hui et un autre dans quelques jours, je n'ai aucun doute sur lui et l'équipe pour assurer leurs deux matchs. Ma sœur, Salomé, me rejoint aujourd'hui pour que je ne sois pas toute seule, ce qui rassure vraiment mon compagnon sachant que je suis en fin de grossesse. Salomé n'a pas pu me rejoindre avant puisqu'elle travaillé et elle va arrivé tard dans la soirée à cause des grèves d'avions et de trains. Hugo a peur que j'accouche pendant qu'il ne sera pas là, j'espère que bébé attendra sagement que son papa revienne à la maison. Puis je crois que je me sentirais vraiment pas capable d'accoucher sans Hugo, j'ai vraiment besoin de lui à mes côtés.

Je passe la journée devant la télé, en mangeant un pot de glace c'est une des mauvaises habitudes que j'ai pris durant ma grossesse. Mais bon le bébé a l'air de bien aimé ça alors je ne peux pas m'en empêcher. J'ai eu plusieurs contractions durant l'après-midi, plus que ces derniers jours. Au dernier rendez-vous avec le gynécologue, il m'a dit que j'en aurais quelques unes avant le jour J alors j'essaye de ne pas trop m'inquiéter.

Je suis au téléphone avec Hugo, qui va joué dans quelques heures au stade de France contre la Colombie. Nous nous appelons en FaceTime, comme avant chaque match Hugo me dit que ça l'apaise de voir ma tête avant de jouer. Nous parlons un moment lui et moi, il est concentré pour le match de ce soir et complètement prêt à affronté les colombiens. Alors que nous sommes en pleine conversation lui et moi, à un moment donné je grimace à cause d'une contraction un peu plus douloureuse que les précédentes.

« - Hey Elina ça va ? Qu'est-ce qui se passe ? » Me demande mon compagnon inquiet.

« - C'est une contraction. » Lui dis-je en me remettant tout juste de la douleur que ça vient de me procurer.

« - C'est la première que tu as eu ?

- Ne t'inquiète pas, tout va bien.

- Elina je ne rigole pas, est ce que c'est la première que tu as eu ?

- Non, j'en ai déjà eu plusieurs dans la journée mais pas aussi fort que celle que je viens d'avoir.

- Tu devrait allait prendre un bain avant que le match commence, ça te détendra un peu. »

Je vois qu'il a bien retenue se qu'on nous a dit lors des cours de préparation à l'accouchement.

« - Je vais le faire. » Dis-je à Hugo.

Mon compagnon et moi nous parlons encore un moment ensemble, je lui répète plusieurs fois ne pas s'inquiéter et qu'il doit se concentrer sur son match.

Après cette conversation téléphonique, je vais prendre un bain bien chaud comme me l'a conseillé Hugo. Ça fait du bien et ça aide à me détendre, surtout à passé les douleurs des dernières contractions que j'ai eu. J'en profite et je reste un long moment dans le bain.

Après en être sorti je vais m'installer devant la télé avec de quoi manger en attendant que le match de l'équipe de France commence. Au moment où les deux équipes rentre sur le terrain pour entonner les hymnes nationales, je ressens une contraction super douloureuse. J'essaye de souffler pour calmer la douleur que je ressens. Ma sœur n'est toujours pas là et mon compagnon s'apprête à joué un match. J'essaye tant bien que mal d'appeler Salomé mais aucune réponse de sa part. Alors que le coup d'envoi du match est donné au bout de quelques minutes je sens une nouvelle contraction toujours aussi douloureuse. Et c'est comme ça pendant de nombreuses minutes, je n'en peux plus. J'ai enfin réussir à avoir ma sœur au téléphone, elle vient d'atterrir elle ne devrait pas tardé à arrivé.

Je suis toujours devant le match, à essayé de gérer du mieux que je peux les contractions qui sont de plus en plus rapprochés. Je ne peux pas accouché maintenant alors que Hugo n'est même pas là. Ça fait tellement longtemps qu'on attend de vivre ce moment là, c'est impossible qu'il loupe ça.

Quand j'entends du bruit dans l'entrée, je me lève je me doute que ce soit ma sœur qui vient d'arriver. A peine elle a mis un pied dans le salon qu'à ce moment du liquide coule entre les jambes, je comprends tout de suite que je viens de perdre les eaux. Je me met à paniqué d'un coup, ma sœur s'approche de moi, elle met ses mains sur mes épaules et elle essaye de me calmer.

« - Respire, ça va allé. Je vais t'emmener à l'hôpital. » Me dit Salomé.

« - Je peux pas, Hugo n'est même pas là !

- Calme toi, où la valise de maternité ?

- Dans la chambre du bébé. » Lui dis-je difficilement à cause d'une nouvelle contraction.

Ma sœur me laisse quelques secondes, elle redescend rapidement avec la valise de maternité. Ensuite elle m'aide à rejoindre la voiture, où nous prenons la route direction l'hôpital. Sur la soute, entre deux contractions, j'essaye de joindre Hugo ou quelqu'un qui pourrait se trouver au Stade de France avec lui mais je n'arrive à joindre personne. Après plusieurs essais, je tente de joindre les femmes de joueurs qui pourraient être au stade ce soir. Je tombe sur Erika, la femme d'Antoine Griezmann, qui me confirme qu'elle est bien au stade. Je luis explique la situation et qu'il faut a tout prix qu'elle prévienne Hugo que je suis sur le point d'accoucher.

« - Je vais le faire ne t'inquiète pas. Tout va bien se passer, respire. » Me dit Erika.

Je la remercie rapidement, elle et moi nous nous éternisons pas plus au téléphone. J'espère que mon compagnon pourra être là, auprès de moi, pour la naissance de notre enfant.

Arrivé à l'hôpital je suis rapidement prise en charge, après m'avoir examiné on m'annonce que je risque d'en avoir pour plusieurs heures. J'ai le droit à la péridurale pour clamer la douleur et heureusement que j'ai ça. Je suis allongée sur un lit, ma sœur est là à mes côtés. J'essaye de joindre Hugo mais je n'y arrive pas. C'est ce soir que notre bébé a décidé de pointer le bout de son nez, j'espère vraiment que Hugo sera là.

Le temps passe et toujours rien, je suis en train de marcher dans les couloirs de l'hôtel comme on me l'a conseillé. Ma sœur est toujours avec moi et heureusement qu'elle est là ça me permet de ne pas être seule. Au bout d'un moment je suis de retour dans la chambre et ça depuis quelques minutes déjà. J'ai l'impression de sentir le bébé vers le bas, je pense qu'il me reste plus longtemps avant de donner naissance. Et je ne me trompe pas, puisque que quand la sage femme m'examine elle me dit qu'il est temps de se mettre en place pour accueillir mon bébé. Mais je ne peux pas, je ne veux pas tant que Hugo n'est pas là. Je panique à l'idée que mon compagnon ne soit pas là, à mes côtés. Je n'ai pas le choix il faut que bien que j'aide mon bébé à sortir maintenant même si j'ai besoin de l'homme que j'aime.

« - Ne t'inquiète pas Hugo va arrivé. » Me dit ma sœur.

Si seulement, mais pour l'instant j'écoute les instructions des sages-femmes. Je tiens la main de ma sœur, qui au bout d'un moment me lâche je ne comprends. Mais quand je tourne la tête je découvre mon cher et tendre à la place de ma sœur, je laisse échappé quelques larmes, heureuse de voir Hugo a mes côtés, à cet instant précis. Immédiatement je sert sa main, alors qu'il m'embrasse le front. Hugo m'encourage et me donne toute la force dont j'ai besoin.

Au bout de plusieurs minutes, les premiers cris de bébé se font entendre. On me pose mon bébé sur moi, je regarde ce petit être comme si c'était la huitième merveille du monde. Je pleure de joie et Hugo aussi, il m'embrasse avec tant d'amour.

« - Tu as fait du bon boulot mon amour. Je suis fière de toi. Je t'aime. » Me dit mon amoureux.

« - Je t'aime tellement. »

Une sage femme s'approche de notre bébé qui est toujours sur moi enroulé dans une sorte de serviette.

« - On va voir si un petit gars ou une petite fille. » Nous dis la sage femme.

Nous sourions avec Hugo, nous avons hâte de savoir.

« - C'est une petite fille. » Nous annonce-t-elle.

Nous sommes tellement heureux d'avoir une petite fille.

« - Qu'elle est le prénom de cette petite puce ? » Nous demande la sage femme.

Je laisse Hugo répondre puisque si c'était une petite fille c'était à lui de décider le prénom.

« - Anna-Rose. » Répond-t-il avec un grand sourire.

Un jolie prénom pour notre petite princesse. Je suis tellement heureuse à ce moment-là. Notre bébé dans les bras, Hugo et moi nous sommes tellement heureux d'être parents. Nous pouvons pas nous empêché de regarder notre fille en souriant. C'est le plus beau jour de notre vie.


Imagine pour AnissaAmaouch

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