Fanny Nagun.

17 Avril 2017.

Aujourd'hui je vais assisté au match d'Arsenal, l'équipe où joue mon meilleur ami, contre Chelsea.

Le défenseur des Gunners, Calum est mon ami depuis le lycée. Je l'aidais à faire certains devoirs car il avait du mal à suivre entre le foot et les études, c'était compliqué pour lui. Nous nous retrouvions les soirs après les cours à bossé, cela nous à rapprocher au point qu'aujourd'hui nous sommes meilleurs amis lui et moi. C'est rare que je loupe des matchs de son équipe, je m'entends même très bien avec ses coéquipiers.

Je suis dans les tribunes à la même place que d'habitude, j'observe les deux équipes s'échauffer. Rapidement mon regard se pose sur mon ami. Je l'admire en train de se préparer pour le match, entouré de ses amis. Je l'ai toujours soutenu de son premier club professionnel jusqu'à aujourd'hui. Je suis fière qu'il joue pour l'une des plus grandes équipes du pays. Mon sourire disparaît quand je remarque dans les tribunes, une amie à Calmun si on peut appeler comme ça. Je ne la sens pas cette fille, elle et celui que je considère comme mon meilleur ami se fréquente depuis que ce dernier joue de plus en plus avec l'équipe d'Arsenal. Je préfère me méfier de ce genre de filles, on sait jamais leurs intentions.

Le match commence, les Gunners ont du mal à ce mettre dans le jeu, mais il va bien le falloir si ils veulent gagner face à l'équipe de Chelsea. Et durant cette première mi-temps je suis vraiment en stress, comment les nombreux supporters j'attend un but de l'équipe qui joue à domicile mais c'est l'équipe adverse qui ouvre le score malheureusement. A peine le temps de me faufiler parmi les nombreux supporters pour aller me chercher une boisson que je suis déjà de retour à ma place. J'observe cette fille, la fréquentation de Calmun, le peu que je l'ai regardé lors de cette première période elle était sur son téléphone et jusqu'à présent elle a pas souvent levée la tête. Dans ce cas à quoi ça sert qu'elle soit là, je ne comprend pas.

Je me reconcentre sur cette deuxième mi-temps, en attendant avec impatience que l'équipe de mon ami égalise. Je regarde tout ça en piochant dans mon paquet de M&M'S que j'avais dans mon sac. À chaque match, j'emmène toujours un petit truc à grignoté avec moi. Il faut bien que je calme mon stress, je vis chaque match de foot à fond. Enfin les Gunners se reprennent, et arrive enfin à trouver le chemin des filets. Il ne faut pas qu'ils se relâchent si ils veulent la victoire au bout de ses quatre-vingt dix minutes de jeu. Et c'est a quelques secondes de la fin que l'équipe adverse inscrit un nouveau but. Même si je suis déçu pour eux qu'ils aient perdu ce match, ils se sont quand même battu jusqu'à la fin.

J'attend dans les tribunes comme à mon habitude, un petit moment avant de descendre rejoindre le couloir où sorte les joueurs. Je vois Calum, ce qui est bizarre en temps normal il vient jamais me voir ici. Alors que je croyais qu'il venait vers moi, en faite il va juste vers cette fille qui est venu le voir aujourd'hui. Il vient même pas me voir, ni même un signe en ma direction, sympa. Un peu énervée face à la situation, je préfère quitter les tribunes.

Je commence à me rendre vers la sortie, quand je passe près des accès où j'aurais du rejoindre celui que je considère être comme mon meilleur ami. Je continue ma route quand j'entends quelqu'un m'appeler, je me retourne et je découvre que c'est Olivier Giroud, je m'entends bien avec lui. Il m'a aidé à approfondir mon français que j'avais besoin de savoir parlé pour mes études.

"- Qu'est ce que tu fais ? Tu ne vas pas attendre Calum ?" Me demande le français.

"- Non pas aujourd'hui." Lui répondu-je, un peu énervée.

"- Houla, il se passe quelque chose entre vous, non ?

- Non tout va bien.

- J'ai du mal à te croire ma chère, ça serait bien une première que tu l'attende pas, surtout si il se passe rien entre vous.

- Il faut bien une première à tout mon chère.

- C'est impossible vous connaissant vous deux.

- Comme quoi tout peut arrivé.

- Arrête de faire genre que tout va bien, il c'est forcément passé quelque chose pour que tu l'attende pas.

- Mais je te dis qu'il y a rien Olivier !" Lui dis-je en soupirant.

"- Fanny tu peux tout me dire.

- Juste que Calum est allé dans les tribunes à la fin du match, chose qu'il ne fait jamais en temps normal. Il est allé vers une fille avec qui il traine depuis quelques temps et il m'a pas du tout calculé.

- J'en suis sûr qu'il a pas fait ça pour te blessés ou quoi que ce soit. Tu sais il parle tout le temps de toi, il y a pas un jour sans qu'il le fasse."

Je soupire simplement. Et Olivier me prend dans ses bras pour essayer de me calmer et me rassurer. Je me détache de cette étreinte, prête à partir pour de bon cette fois ci. Mais alors que j'ai fait à peine quelques pas, j'entends la voix de Calum m'appeler. J'hésite entre m'arrêter ou continuer mon chemin. Je me décide de m'arrêter enfin je n'ai pas vraiment le choix vu que mon ami et pile en face de moi.

"- T'étais bien proche d'Olivier, dis donc !" Me dit il.

"- Si t'es venu pour me dire ça c'était pas la peine de te déplacer !

- Qu'est-ce tu as ?

- Rien.

- Je te connais par cœur Fanny, et je sais que quand tu es comme ça c'est parce qu'il y a quelque chose qui te chagrine.

- Mais j'ai rien.

- C'est à cause de Madison.

- Je ne sais même pas qui c'est.

- C'est mon amie.

- Ah elle, non il y a pas de problème.

- De toute façon il se passera jamais rien avec elle.

- Si tu le dis.

- Je te jure.

- Ah bon ?

- Oui je m'intéresse à une autre qui a première vue n'a pas l'air de s'intéresser à moi."

Je ne lui dit rien, je suis un peu jalouse au fond. J'aimerais tellement être à la place de cette fille.

"- Dis quelque chose.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise Calum ?

- Je ne sais pas. Laisse tombé de toute façon tu ne comprends pas !

- Comprendre quoi ?

- Que c'est toi que j'aime ! Que c'est toi que j'ai envie comme petite amie !"

Je reste bouche bée face à ce qui vient de me dire. Je me sens ridicule à être là et être incapable de lui dire quoi que ce soit alors que je ressens quelque chose pour lui.

Au bout de quelques secondes toujours aucun mot a réussi à sortir de ma bouche. Du coup Calum s'en va et enfin mon cerveau se réveille, je me retourne et lui court après tout en l'appelant. Il s'arrête, mais il reste dos à moi, je stoppe ma course afin de reprendre ma respiration pour lui parler.

"- Calum je t'aime, si tu savais mais comme une idiote je n'ai jamais osé te le dire."

Il se retourne, me regard un instant avant de s'approcher de moi. Il vient délicatement déposer ses lèvres contre les miennes. À ce moment là un million de papillons laisse explosé leurs joie à l'intérieur de mon corps.

OS pour miss2912 ♡