Dédié à Si_Grimm

PDV Christopher

Je me réveil tôt ce matin. Vous savez quel jour on est ? On est le 18 avril. Et aujourd'hui, c'est notre anniversaire de mariage à Marco et moi. Le deuxième. Marco et moi, ça avait tout de suite été le coup de foudre. Au bout de 3 mois nous étions en couple, 5 mois on emménageait ensemble et 11 mois on se fiançait. Marco, c'était l'homme parfait. Toujours un petit mot doux, toujours une petite intention, toujours un petit cadeau. Lorsqu'on se disputait, on se réconciliait dans l'heure.

Quand je descends, je m'attends à retrouver mon mari dans la cuisine entrain de me préparer un bon petit plat. Mais rien. Il n'y a personne. Je l'appel dans toute la maison mais toujours rien. Il n'est pas là. Le jour de notre anniversaire de mariage. Je l'appel au téléphone mais il décroche pas. Il est sérieux là ?

Je déjeune de mauvaise humeur, m'habille puis pars à l'entraînement.

Quand j'arrive au camp des loges, je rentre dans les vestiaires. Ma première réaction est de chercher mon mari du regard. Il est même pas là. Il est pas là purée d'artichaut. Je vous jure, si il arrive pas dans les 2 minutes qui suivent je lui coupe les membres, l'étrangle et le cache dans un frigo.

Je salue mes coéquipiers et me change. Il est toujours pas là. Tuchel rentre et se rend compte que Marco n'est pas encore arrivé.

-Où est Marco ?

Tout les regards se braquent sur moi. Il m'énerve.

-J'en est aucune idée. Il était pas là ce matin.

-Ça sent la rupture, lance Layvin

Je me fige. Mais qu'est-ce qu'il raconte. Marco et moi sommes loing de nous séparer. Nous sommes plus amoureux que jamais. Enfin, c'est ce que je pense. Son absence me fait peur.

On part s'entrainer. C'est un entraînement intense. Je me donne à fond, ça m'aide à me détendre et à oublier le temps d'un moment. Marco arrive enfin, à 5 minutes de la fin de l'entraînement. Pas un regard, pas un mot, rien. À la fin, Tuchel demande à mon chéri de rester. On rentre tous aux vestiaires. Je me dépêche de me changer, et au moment où je sors, Marco lui rentre. Je le bouscule et avance vers ma voiture. Je monte et ferme les portes. Marco arrive. Bah tient, il a pas une voiture lui. Quand il va pour ouvrir la porte passager, ho bah quelle surprise, elle est fermée. Je rigole.

-Chéri tu fais quoi, ouvre la porte.

Je lui fais un doigts soiris et démarre la voiture.

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Je suis rentré chez moi. J'ai pleuré et je me suis mit devant la télé. Je me suis enroulé dans un plaid et je mange du nutella.

La porte s'ouvre. C'est pas trop tôt. Marco vient se mettre à côté de moi. Il me prend dans ses bras.

-Qu'est-ce qui va pas chéri ?

Ce qui va pas ? Donc il a vraiment oublié notre mariage.

-Pourquoi tu es triste Christo ? Aujourd'hui, pourtant, tu devrais être heureux mon amour.

Je le regarde. Il a pas oublié ?

-Joyeux anniversaire mon mari me dit il en m'embrassant.

Je l'aime. Il n'y a pas un jour qui passe sans que je pense à la chance que j'ai d'avoir un mari comme lui. Il est amoureux, intentionné, gentil, beau, bon joueur, bon mari, bon cuisinier, bon amant et 100% gay. Je ne regreterais jamais de l'avoir épousé. C'est l'homme parfait et l'amour de ma vie.

-Pourquoi tu étais pas là ce matin ?

-J'ai eu un petit problème de dernière minutes.

-Tu me dirais si c'était grave ?

-Bien sur mon coeur.

-Ok, je te fais confiance bébé.

-En attendant va te changer, je t'emmène dîner.

Je monte et me douche. Après, je m'habille d'une chemise et d'un jean classe. Je met ma chaine. Celle que m'a offert Marco. C'est une chaine en or, toute simple, mais sur le médaillon se trouve un C et un M avec la date de notre rencontre. Puis je descends. Marco est là, dans son costard BOSS de couleur noir. Je m'approche de lui et l'embrasse. Putain que je l'aime.

On monte dans sa voiture, et, au bout de 25 minutes de route, on arrive au restaurant. On se présente à l'accueil et le serveur nous amènes à notre table sur le toit avec vu sur les toits de Paris et la tour Eiffel qui brille. Il me connait vraiment par coeur. Tout le long du repas on se tient la main et se regarde dans les yeux.

Au moment du dessert, je décide de lui offrir mon cadeau. Je lui tend et il sourit. Il l'ouvre et tombe sur 2 billets d'avions en provenance des Seychelles. Il fait le tour de la table et vient m'embrasser.

-Je t'aime me chuchote il à l'oreille.

-Moi aussi.

Il part se rassoir et me tend une petite boîte noir. Je l'ouvre et tombe sur une clef. Je le regarde incrédule.

-Enfaite, ton cadeau il se trouve pas ici. Viens avec moi.

Il me prend la main et pars payer l'addition. On remonte dans sa voiture et il nous conduit devant une villa.

-C'est ça ton cadeau.

C'était pour ça les clefs. Je lui saute au cou. C'est fou comme je l'aime. J'ouvre la porte et la villa est juste WHAOU. Je n'en reviens pas. Il me fait visiter. 2 étages, 2 cuisines, 2 immenses salons, une salle à mangé, 5 chambres, 5 salle de bain, un immense jardin, piscine extérieur, piscine intérieur avec sauna, jacuzzi et hammam, salle de sport et salle de jeu. Je monte ensuite dans notre chambre. Il y a une pièce que je n'ai pas encore visité à côté. Je rentre dedans. C'est une chambre de bébé. Rose. Je m'avance et je vois un bébé dormir paisiblement dans le berceau.

-MARCOOOOOOOO

Il se dépêche de monter me rejoindre.

-Il y a un bébé dans le berceau.

-Oui, c'est le notre.

Je le regarde les yeux écartés. Non mais il va pas bien, il est tombé sur la tête. Il a fumé quoi lui.

-Marco, on a pas d'enfant.

-Si, maintenant on en a un. Une petite fille, je l'ai adopté.

Je crois que j'ai beugé. Je me met à rire. Quand je vois qu'il ne rigole pas, je perd mon sourire. Alors c'est sérieux, il a vraiment adopté une petite fille.

-Tu as pas l'air heureux ?

-Si... Si, si. C'est juste que c'est soudain. On en a parlé qu'une seule fois. Je pensais pas que tu le ferais aussi vite, surtout sans m'en parler.

-Mais tu voulais bien un enfant.

-Oui, c'est ce que je voulais le plus au monde. Et je suis content que se soit le notre.

-Je t'aime dit il en venant me prendre dans ses bras. On reste un moment comme ça, devant le berceau. Jusqu'à ce que notre fille ouvre les yeux. Avec son doudou et sa tétine, elle est magnifique.

-Je peux la prendre je demande doucement, hésitant.

-Bien sûr mon coeur. C'est notre fille. Tu peux la prendre dans tes bras si tu le souhaites.

Je la prend doucement dans mes bras et la colle contre mon torse. Je souris en voyant son pyjama. Mon papa c'est le meilleur du monde. Dans les deux cas, cette phrase est vrai.

-Elle a que 5 jours, sa mère a accouché sous x. C'est pour ça que j'étais absent ce matin. J'ai été réglé les derniers papier et je suis allé la chercher.

-Elle s'appelle comment ?

-Elle a pas encore de prénom. C'est à nous de lui en donner un...

-Que dirais-tu d'Annabella ?

-Et bien alors, bienvenue Annabella Veratti Nkunku...