Reus x Lewandowski
1/3 : Cama X Aurel
2/3 : celui-ci !
3/3 : Rodrygo x Militão
(lemon !)
C'est fini. En effet, le club de Marco venait de perdre la finale de la ligue des champions. Il ne pourrait donc jamais la remporter. Ses yeux parcourent ses coéquipiers, en particulier Adeyemi. Celui qui avait le plus tenter de marquer, mais aussi celui qui avait le plus rater. Il se dirigea vers lui en premier, ils lui serra les épaules.
- Je suis désolé, murmura le métis.
- Moi aussi, déclara Marco.
Marco était ailleurs lors de la remise des médailles, il n'avait pas envie de penser au futur, pas envie de se rendre compte de son échec, pas envie de voir les fans déçus. Pas envie de décevoir ses amis. Il n'avait pas envie d'affronter la vérité, il savait qu'il aurait toujours le soutien inconditionnel que lui apportait les fans de son club.
Simplement, il les avait déçu, lui et son équipe. Et c'est une sensation que Marco déteste, l'inachevé, ça lui rappelle une relation avec un de ses anciens coéquipiers. Présent en Allemagne, plus précisément dans le stade. Il espérait de tout peur qu'il ne viendrait pas le voir.
Mats s'approcha de Marco pour le serrer une nouvelle fois dans ses bras, juste avant que Marco ne se faufile dans les vestiaires, il n'avait pas le force de regarder cette remise de trophée. Même si tous ses partenaires étaient resté. Il poussa la porte des vestiaires et eu un sursaut quand il aperçu qui était à l'intérieur. Bordel, il songea. Il fit comme si il ne l'avait pas vu, Robert Lewandowski.
- Je suis désolé, dit le polonais tout en se relevant de la place qu'il occupait auparavant.
Marco ne lâcha pas un mot, comment le polonais osait-il venir jusque dans ses vestiaires ? Et qui l'avait laissé faire ? L'attaquant allemand lâcha un soupir d'exaspération quand Robert s'approcha de lui.
- Laisse-moi tranquille, déclara l'Allemand.
- Non, rétorqua immédiatement le polonais.
- Tu joues à quoi ? Tu te casses du club, tu m'abandonnes et tu reviens comme une fleur quelques années plusieurs fois.
Un silence passa, juste le temps que Marco retire son maillot et son short, il avait l'impression de se mettre à nu, en se montrant si faible, devant celui qui était à présent son ex-amant. Car oui, après un match comme celui-ci, il se serait laissé aller dans les bras du polonais. Il enfila un jean, toujours sous les yeux du polonais, qui fixait tout sauf le corps de l'allemand.
- Tu peux sortir ? prononça difficilement Marco, les yeux remplis de larmes.
Il n'avait aucune envie de craquer devant le polonais, non seulement car il ne devait pas savoir qu'il lui manquait, mais aussi parce qu'il n'aurait pas du assister à ce match, ni être dans ses vestiaires.
- Tu en es sûr ?
Marco le regarda pour la première fois dans les yeux.
- Je ne compte pas te laisser dans cet état, Marco.
- Ça ne t'a pas dérangé de le faire il y a quelques années pourtant.
- Je sais, j'ai fait de la merde, je me suis excusé, pleins de fois. Tu ne m'as jamais répondu.
- Arrête de retourner la situation ! s'exclama l'allemand, comme si c'était moi le problème ici ! Tu es dans mon vestiaire, dans le vestiaire du club que j'aime plus que tout au monde. Et tu gâches tout, il se mordit les lèvres pour ne pas laisser ses sanglots couler.
Robert s'avança un peu plus vers l'allemand, sans pour autant le toucher.
- Je suis désolé, sincèrement Marco, et je sais que quoi que je dise tu ne me pardonneras pas, et je te comprends. Mais je ne peux pas changer le passé, si je le pourrai je l'aurai fait.
- Et t'aurais fais quoi ?
Marco s'assit sur le banc, il s'attendait à ce que son équipe arrive bientôt, mais a sa grande surprise, quand il attrapa son téléphone, Karim lui avait envoyé un message pour lui dire qu'il restait jusqu'à la fin des célébrations du Réal. Ça aurait du être nous, songea-t-il.
- Je serai parti, sûrement...
Cette révélation fit mal à Marco, mais il le savait, après son départ, Robert lui avait toujours rappelé, par message, qu'il avait fait le bon choix pour sa carrière. Et ça, Marco ne pouvait pas lui en vouloir.
- Mais je ne t'aurai pas laissé m'ignorer. Surtout après ce qu'on avait commencé à construire. Je sais que c'est trop tard, mais tu me manques. Mais je comprends totalement que tu veuilles que je parte, j'avais simplement besoin de te le dire. Au revoir Marco.
L'allemand regarda le polonais partir en direction de la porte mais quand il abaissa la poignée de la porte, il se leva d'un bond.
- Non, reste, dit-il en attrapant sa main.
- Tu es sûr de toi ?
Marco hocha la tête, Robert ferma la porte et se tourna vers lui.
- Des mots, je veux que tu parles, Marco.
- Oui, je veux que tu restes.
Ils se fixèrent quelques instants, le regard du polonais dévia sur le torse toujours nu de l'allemand. Merde, songea ce dernier en commençant à se détourner pour attraper sa veste.
- Non, tu peux rester comme ça, c'est pas dérangeant...
Marco laissa échapper un petit sourire, il reposa son vêtement et remarqua comme les yeux de Robert faisait ses allers retours entre ses yeux et ses lèvres.
Il fit un pas dans sa direction et attrapa la main du polonais pour la poser sur sa hanche. Il le regarda dans les yeux pendant ce temps, mais le polonais le fuyait, se concentrait sur l'arrière des vestiaires qui semblait être devenu très intéressant.
Mais il le savait, son âme appartenait à Marco, son corps aussi. Il désirait cet homme plus tout.
Il surplombait l'autre homme de quelques centimètres, il savait jouer sur ça. Alors, avec son autre main, il attrapa la nuque de l'allemand pour l'approcher de lui.
- Embrasse-moi, demanda celui-ci.
Sa demande surprit légèrement le polonais, pour autant il s'exécuta dans les quelques secondes suivantes. Ses lèvres donnant d'abord un chaste baiser à celles de son ancien coéquipier.
Ce dernier, pressa ses hanches contre celles de l'attaquant barcelonais, Robert ne se fit pas prier et colla leurs deux corps. Le baiser fut approfondi et quand ils arrêtèrent de s'embrasser, à cause de leurs souffles, Robert regarda son ancien amant, il le contempla, épousant du regard son corps.
Les yeux de Marco étaient remplis de désir, il avait du mal à le cacher, pourtant au fond de lui il avait peur, peur du futur, mais au fond, si il ne saute pas ? Il se passera quelque chose, alors autant qu'il se passe quelque chose tout en sautant. Il passa ses bras autour du cou du polonais.
À la recherche de toujours plus de contact, pendant leurs années où ils jouaient ensemble, ils passaient toutes leurs soirées ensemble. Re découvrant le corps de l'autre des millions de fois. Robert vint embrasser le cou de l'allemand, déposant doucement ses lèvres sur la peau douce de Marco.
- Je peux te toucher ? murmura-t-il dans le cou de ce dernier.
- Oui.
Marco avait l'impression que son corps fonctionnait à l'envers. Il allait se laisser toucher par cet homme, qui l'avait déjà fait des millions de fois, et qui est parti sans même une pensée pour lui. Il arrêta de réfléchir quand il se rendit compte que sans réfléchir, il avait posé ses mains sur le torse de Robert.
Le polonais parsemait son torse de baisers, tandis que ses mains descendaient de plus en plus bas, vers le pantalon de Marco, il frissonna et passa ses mains autour du corps du polonais, sa tête vint se loger dans son cou, camouflant du mieux qu'il le pouvait ses soupirs à chaque mouvement de l'attaquant barcelonais.
- Touche-moi, murmura-t-il dans un soupir.
- Tu es sûr ?
- Oui, s'il te plaît.
Robert déboutonna le jean de Marco, tout en continuant d'embrasser chaque parcelle de peau de son cou. Laissant parfois des marques. Tant pis, songèrent-ils le maquillage existe. Les mains du plus grand touchèrent le sexe de l'autre à travers le tissu, celui-ci poussa Robert contre la porte, pressant son bassin contre les mains de l'autre.
- Tes mots, murmura le plus grand.
- Tu sais très bien ce que je veux, grommela-t-il.
- Non, fit-il tout en arrêtant ses mouvements.
- Continue, sans les tissus.
Robert sourit, Marco retira son jean tandis que le plus grand enleva son tee-shirts. Le polonais s'agenouilla devant le plus petit, ce dernier frissonna, cette vision lui avait manqué. Et les sensations aussi. La main habile de Robert ne lui facilitait pas la tache de ne pas faire de bruit. Il abandonna quand le polonais ajouta sa bouche.
Marco était certain qu'on l'avait entendu dans tout le stade. Il savait aussi que ces coéquipiers allaient bientôt arriver, mais il était si proche du septième ciel qu'il ne demanda pas au polonais d'arrêter. Au contraire, les mains de Marco retrouvèrent les cheveux de son ancien coéquipier. Et très vite, Marco sentait ses limites de dérober.
- Je vais..., annonça-t-il sans pouvoir finir sa phrase.
Robert se releva quelques minutes plus tard, Marco fondit dans ses bras, le corps tremblant.
- Je suis certain qu'on t'as entendu dans tout le stade, se moqua le polonais.
- Tu leur expliqueras, ils seront ravis, sourit-il.
Robert leva les yeux au ciel et embrassa le front de son ancien amant. Qui, qui sait pourrait redevenir le sien ?
Hello !
Premier lemon de ce recueil, j'espère qu'il vous a plu !😭🫶🏻
À bientôt 🫶🏻
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