Pedri, un bras sur les épaules de Ferran, accourait vers Pau. Ce dernier célébrait la victoire avec Araujo et Éric Garcia. Ferran rejoignit son copain et le fit tournoyer dans les airs.

PDV Ferran Torres

Les yeux marrons de mon copain posé sur moi, uniquement sur moi, alors que je le fait tourner parmi mes coéquipiers.

- Je suis fier de toi !

Le sourire de mon copain depuis maintenant 298 jours s'étire. À côté de moi, Pedri se moque de moi mais je le vois nous prendre en photo, avec je ne sais quel téléphone qu'il a récupéré.

- Je t'aime tellement ! déclare-je avec un énorme sourire aux lèvres tout en le reposant.

Raphinha a rejoint le petit groupe à nos côtés, ainsi que Frenkie.

- Cucu ! Cucu ! Cubarsi !

Le dit Cucu, est mort de rire, un éclat de soulagement brillait dans ses pupilles. Je vérifie autour de moi si les journalistes sont présents mais ce n'est pas le cas. Je passe un bras autour des épaules de mon copain et déclare fièrement :

- Éric Garcia Martret Torres Garcia. Auteur d'un but qui permet d'offrir au minimum le nul à son équipe !

- Ça fait beaucoup de Garcia, me fait remarquer Pedri.

- Va retrouver Gavira, toi.

- Touché, chuchote-t-il.

PDV Ansu

Encore une fois non convoqué, j'observe mes coéquipiers célébrer leur victoire bien mérité. Je ne me sens en aucun cas concerné. Le coach a fait son choix. Alejandro me rejoint sur le banc et m'enlace.

- Vestiaires ? me propose-t-il.

- Ça ira, je souris. Promis.

- Alors tu viens avec moi !

Il m'entraîne derrière lui en me tenant subtilement la main.

Tout est subtil entre les couples de ce club. Un petit clin d'œil, un fortement de mains, un baiser sur la tempe. En réalité, j'adore ça. Mais c'est flippant. Nous jouons malheureusement tous nos carrières...

PDV Pedri

Un seul coup d'œil à Pau me sert à comprendre qu'il cherche Hector parmi tous nos coéquipiers. Ses yeux bleus rencontrent ceux de ses coéquipiers les plus jeunes mais jamais ceux d'Hector.

En effet, le plus jeune n'est plus ici. Il est déjà rentré dans les vestiaires.

L'anniversaire de Pau est dans moins d'une heure et il tenait à terminer l'organisation avant son arrivée. Notre coach acceptait seulement à la condition de notre victoire.

Nous avons tout donné aussi pour ça. Pour eux, car ils me rappellent Pablo et moi. Au tout début. Parce que leur amour mérite d'être vécu de la plus belle des façons.

Je vois du coin de l'œil Hansi et Pau discuter, à sa tête dépitée, je comprends que notre coach lui a annoncé le prétendu « rhume » de son copain.

- C'est tellement drôle, me fait remarquer Pablo qui arrive à mes côtés.

Je l'attire vers moi avec une main sur sa hanche.

Il dépose sa tête sur mon épaule alors que nous contemplons notre équipe, même si nous la connaissons par cœur.

Éric et Ferran, dont les petits doigts sont enlacés de manière plus ou moins discrète discutent avec animation en compagnie de quelques membres du staff et de notre capitaine.

Raphi, à quelques pas de là, félicite tous ses joueurs. Un éclat de fierté fait briller ses yeux. Comme les miens. Cette équipe va réaliser de grandes choses, j'en suis certain.

- On rentre ?

- C'est parti !

Nos doigts se rejoignent et se croise, je ferme les yeux à ce simple contact. Tous mes organes sont à nouveau contractés, mais plus par l'adrénaline du match. Mon cœur bat à 100 à l'heure et manque de s'échapper de ma poitrine.

- Mhh ? demande-t-il en captant mon regard dans le coin de ses yeux.

- Rien, je t'aime.

D'un baiser discret sur mon épaule, il me répond que lui aussi. La journaliste qui m'a demandé mon numéro avant le match nous fixe, éberluée.

Ouais, personne rivalise avec mon Pablo.

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Skksksks le comeback d'un coup ??

Par moment je suis très motivée et j'espère que cet os aura une suite (je pense !)

Vos avis ?

À bientôt !