Camavinga x Tchouaméni
1/2
2/2 -> Barcola x Zaire-Emery
Le retour aux vestiaires était triste, les joueurs osaient à peine se regarder entre eux. Camavinga traversa le couloir qui menait aux vestiaires sans même regarder autour de lui, il jeta tout de même un regard envers Griezmann, qui avait dû rejoindre la conférence de presse, Kylian attendait derrière lui. Il s'installa à sa place dans les vestiaires et le madrilène commença à retirer ses crampons. Quand leur coach arriva quelques secondes après eux.
- Les gars, gardez la tête haute, malgré cette fin d'euro ici, vous avez été à la hauteur. Chacun d'entre vous avait à apporter à ce groupe. Je suis fier de vous !
Le discours fut applaudit par les joueurs, et Kylian, Antoine et Warren ré apparaissent dans les vestiaires.
PDV Camavinga :
Je regarde vaguement mes coéquipiers s'installer dans le vestiaire, j'ai juste envie d'être dans le bus, avec mes écouteurs sur les oreilles et pouvoir être dans ma bulle. J'aurai tellement pu faire mieux.
- Ed' ? m'interpelle Ibrahima, son drapeau français donné par un fan toujours sur les épaules, je me tourne vers lui, il est changé, son sac dans la main.
- Ouais ?
- On t'attend là bas, avec Marcus.
Je hoche la tête, n'ayant pas envie de faire la conversation, je range mes quelques affaires dans mon sac et me dépêche de sortir du vestiaire. Dehors, je prends une bouffée d'air frais.
J'attends quelques secondes, espérant qu'un de mes coéquipiers arrive, mais je suis un des premiers à être parti, les autres prennent leur temps. Alors, je passe tête basse, seul, devant les journalistes et monte dans le bus.
Seuls Brice et Alphonse sont déjà dans le bus, ils sont assis séparément au devant du car. Le nez plongé dans leurs mobiles et leurs casques sur leurs oreilles, je rejoins le fond du bus. Ces cinq places où nous sommes d'habitude installés, Aurel, Ibrahima, Marcus, Adrien et moi. Je rejoins celle du fond, les deux acolytes se sont posés près de la fenêtre et eux aussi, casque sur les oreilles, ne parlent pas.
Quelques minutes après, le bus commence à se remplir, je ne fais pas attention à qui entre, sauf quand Bradley et Warren s'installent devant moi. Leurs deux capuches sur leurs têtes, ils discutent à voix basse de je ne sais quoi et je me désintéresse d'eux quand mon copain arrive avec son meilleur ami. Je retire mon casque juste pour lui, et le silence du bus me fait grimacer.
- Coucou mon cœur, il me sourit.
- Coucou.
Fatigué, je pose ma tête sur son épaule et il dépose un baiser sur ma tempe, j'essaie de ne pas penser au match, mais je fais l'erreur d'écouter légèrement la conversation des deux jeunes devant moi, Bradley répétant sans cesse au parisien qu'il aurait du faire mieux et le plus jeune qui ne réussit même pas à la couper dans son monologue. Aurélien discute à voix basse avec Jules, j'en profite pour me relever et rejoindre les deux jeunes. Je manque de tomber sur Youssouf et me rattrape tant bien que mal à Ousmane.
- Bradley, c'est en aucun cas ta faute, tu n'as pas à penser ça, je lui dis, on est un collectif, on perd ensemble ou on gagne ensemble. C'est tout.
- Merci ! Je ne fais que lui dire ! Me dit Warren.
Je lui souris, et je ne manque pas de remarquer la petite main de Warren posée sur la cuisse du plus âgé. Je reprends ma place au fond du bus, toujours sur l'épaule de mon copain et je finis par m'endormir.
PDV Tchouameni :
- Ed ?
Je tente de réveiller mon copain depuis que nous sommes arrivés, c'est à dire cinq bonnes minutes. Marcus pouffe de rire derrière moi, Warren en profite pour prendre une photo de mon copain qui dort.
- Je te l'enverrai, il dit avant de quitter le bus pour suivre son meilleur ami.
- Mon cœur ? je chuchote en caressant doucement sa joue.
C'est alors qu'il ouvre enfin les yeux, il se frotte ceux-ci et je trouve ça absolument adorables.
- À toute, me dit Jules, une main sur mon épaule.
- Oui ?
Je fonds devant sa voix, j'adore cette dernière, particulièrement quand il vient de se réveiller.
- On est arrivés.
- Oh.
Il prend conscience du fait que nous soyons seuls dans le bus et il rit.
- Désolé !
Nous passons devant les petits groupes qui discutent, mais un détail ne passe pas inaperçu.
- Eh ! je m'exclame, mais c'est Paul !
Je me tourne vers le petit salon et pointe du doigt le brun qui a sa main autour de la taille d'Antoine, les deux en pleine discussion avec N'Golo et Olivier.
- Tu crois qu'ils sont encore ensemble ?
- Je pense qu'ils ne se sont jamais quittés, je hausse les épaules, on y va ?
Mon copain attrape ma main, et nous traversons les couloirs pour prendre l'ascenseur et atteindre nos chambres. Nous passons d'abord dans celle d'Ibrahima, où, sans surprise, sont comme d'habitude regroupés une bonne partie des joueurs de l'effectif. Youssouf, Ousmane, Marcus, Adrien, Jules sont assis autour de la petite table de la chambre, leurs téléphones tous allumés et posés sur la table.
- Eh ? Il se passe quoi ? Moi aussi je veux les potins !
Je regarde mon copain retrouver petit à petit le sourire qu'il avait perdu après le match, pas que je ne sois pas déçu, ni triste, ni que je ne pense pas qu'on aurait du faire mieux, surtout moi. Loin de là, je pense juste à son bonheur avant tout. Et je n'ai pas envie de le voir triste à cause de moi.
- On est sûrs qu'il va se passer quelque chose entre Warren et Bradley cette nuit ! déclare Marcus.
- Et bah... je m'assois à côté d'eux, toi qui nous avait détesté quand on avait enquêté sur toi et Adri, t'es très enthousiaste.
- La ferme, il croise les bras sur son torse, c'est un autre contexte ! Bref !
- Oh ! Vous avez la photo ! Je devais vous le raconter.
J'observe le téléphone de Jules où une photo de mon copain, en pleine conversation avec Bradley et Warren est affichée, je ne vois pas tout de suite la main du plus petit posée sur la cuisse du parisien. Je soupire, c'est au moins la cinquantième photo d'eux où ils agissent comme un couple mais nous n'avons rien de concret. Et ça m'énerve ! Je veux savoir ! J'essaie de reprendre le fil de la conversation mais ils parlent tous en même temps et j'entends juste mon copain bailler alors je lui demande s'il veut aller dormir, ce à quoi il me répond en haussant les épaules, c'est une super réponse ça !
- Les gars, on va y aller, tenez nous au...
Je m'arrête quand je réalise qu'ils sont tous trop pris dans leurs enquêtes et nous quittons la pièce sans même qu'ils nous remarquent.
Nous entrons dans ma chambre, malgré les chambres individuelles, nous arrivons quand même à dormir ensemble toutes les nuits. Comme à Madrid et tant mieux car je n'aurai pas supporter être seul en le sachant juste à côté de moi, un seul mur nous séparant. Eduardo retire l'élastique qui retenait ses tresses en haut de sa tête, j'adore quand elles sont comme ça, j'aimerai qu'il les gardent plus souvent détachées, mais je suis content d'avoir le privilège de les voir comme ça pour moi tout seul !
- T'es magnifique mon cœur, je lui dis tout en me déshabillant.
Il rougit légèrement et je trouve ça adorable, nous entrons dans la douche quelques instants plus tard. Nous nous embrassons quelques fois mais rien de plus. Je lui enroule une serviette autour de son corps, aucun de nous deux ne parlent et en réalité c'est souvent comme ça après une défaite, mais je fais tout mon possible pour qu'il ne pense pas au match.
- Tu penses qu'il se passe quoi entre eux ? je lui demande tout en parlant des deux parisiens.
Je fouille dans le placard et sort deux boxers. Je lui en donne un, enfile le mien et efface la buée du miroir en attendant sa réponse.
- Comme nous, ils doivent pas oser, c'est souvent ça, il sourit, mais je suis content pour eux !
- T'as probablement raison mon cœur ! Tu veux un tee-shirt ?
Il hoche la tête et je sors un de mes maillots, Eduardo est tout fier en le mettant, j'adore le voir porter mes maillots. J'en profite pour faire une photo de nous après avoir mis des shorts. Celle-ci partira en fond d'écran !
Je dépose nos téléphones sur la table de nuit et m'allonge aux côtés de mon copain, il se blottit contre moi et j'enroule mes bras autour de lui comme pour le protéger.
- Je t'aime, mon cœur, je dépose un baiser sur son front, t'en as fais assez aujourd'hui, dors bien.
- Moi aussi je t'aime mon ange, toi aussi, t'as été incroyable comme toujours, Aurel, bonne nuit.
Il embrasse mes lèvres et j'adore ce contact, je veux embrasser une seule personne toute ma vie. Eduardo.
———
Hello ! Je m'excuse d'avance s'il y a des fautes, je relierai plus tard mais je tenais à vous le poster, j'espère qu'il vous aura plu et à très vite pour la partie deux :) 🫶🏻
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