Bellingham x Haaland

PDV Jude :

Entouré par mes coéquipiers, nous célébrons la victoire de notre club pour les demis finales de la ligue des champions. Rejoindre ce club a été certainement le meilleur tournant de ma carrière. Je suis fier de jouer ici !

- On y va ?

Je me tourne vers Aurélien, un bras passé au dessus des épaules de son copain.

- Ou ?

- Saluer les autres, il pouffe.

- Et ton mec accessoirement, indique Eduardo avec un regard vers le grand blond, en pleine discussion avec Kévin et Jack.

- Chut, je marmonne.

- Pas certain que quelqu'un nous entende, rétorque-t-il.

C'est vrai que de là où nous sommes, devant les supporters madrilènes, le bruit est présent et recouvre toutes les discussions. C'est vraiment une bulle hors du temps. Je suis les deux français jusqu'aux cityzens. Je discute quelques minutes avec mes coéquipiers d'équipe nationale que je vais bientôt retrouver pour disputer l'Euro puis j'attends devant l'entrée qui mène aux vestiaires. Erling semble plongé dans sa discussion avec son coach et son gardien, bien qu'il soit plus captivé par le premier.

- Tu rentres pas ?

Je me tourne vers Luka, la tête dans son téléphone, c'est à peine s'il prête attention à nos coéquipiers qui passent à côté de lui.

- J'attends...

- Ton copain, oui. Je comprends, à demain !

Et bah ?

Moi qui pensait que seuls les deux français étaient au courant. En réalité, on ne cherche pas vraiment à être discret. Tous les coéquipiers du norvégien sont au courant, et même si les miens ne l'admettent pas. Je sais que ce sont de véritable fouines et qu'ils ont déjà dû cuisiner Aurel et Ed'.

Enfin, mon copain et son coach entrent dans le stade. Pep m'adresse un bref signe de tête que je lui rends. Erling s'arrête à côté de moi, ses cheveux blonds sont toujours attachés et quand ses yeux se posent sur moi. Je ne sais pas quoi dire. J'ai peut être un peu trop pensé à mon propre bonheur sans prêter attention au fait qu'il vivrait mal la défaite.

- Je suis désolé, j'arrive à dire.

- Non non, je ne veux pas qu'on en parle, c'est le foot, c'est comme ça, il hausse les épaules, je suis heureux pour toi.

Je le serre dans mes bras, déposant ma tête sur son épaule.

- Tu peux toujours rentrer demain ?

- Bien sûr.

- Je t'attends sur le parking alors, il sourit.

Je le laisse avec ses coéquipiers et suit Vini, probablement le dernier à rentrer.

- C'est mignon l'amour, il me tape l'arrière de la tête.

- Jaloux ?

- Même pas, il sourit en poussant la porte des vestiaires.

Nous nous installons à côté du couple de français, au téléphone avec le frère du plus jeune. Je ne sais pas comment ils s'entendent avec tout le monde qui est agité, chante et danse. À l'exception du croate, un écouteur dans son oreille, il parle certainement avec son copain, Sergio, vu son sourire.

- En fait si, bougonne le brésilien.

Je ris et retire mon maillot puis attrape une serviette pour aller à la douche.

- T'es si pressé ?

- J'ai quelqu'un à rejoindre, moi, je le taquine.

Il lève les yeux au ciel et quelques minutes plus tard, alors qu'ils sont encore tous en train de célébrer la victoire, je sors des vestiaire et discute quelques instants avec mon coach. Je sors du stade et retrouve le norvégien, déjà installé dans sa voiture.

- Ça va ? Je demande quand il ne parle pas, même plusieurs minutes après avoir commencé à conduire.

- Parfaitement.

- Orhhh, je râle, je sais que c'est pas la défaite. Alors dis moi ce qu'il se passe.

- Rien, Jude, ça va parfaitement.

Je me tourne vers lui, dépose une main sur sa cuisse. Il m'adresse un petit regard mais reste concentré sur la route.

- J'ai fait quelque chose ? je l'interroge.

- Non.

Son téléphone vibre, lui et sa manie de ne jamais le mettre en ne pas déranger.

- Réponds si tu veux, il hausse les épaules.

Je sors son mobile de son sac et le déverrouille, c'est assez pratique d'avoir ma tête dans ses Face ID.

nouveau message de Eder ⚽️.

Eder comme Eder Militão ?

Eder ⚽️ : Désolé pour les blagues des autres, j'avais pas prévu que ça finisse comme ça.

Je relis le message plusieurs fois sans comprendre.

- Heuuuu, c'est Eder, qui s'excuse des blagues des autres ?

- Oh, putain.

- Eder comme Militão ?

- Oui bien sûr, il pouffe, je partage mes vestiaires avec lui, c'est vrai. Non, Eder comme Ederson.

- Et ? J'insiste.

- Et quand tu t'es allongé sur lui pendant le match, les autres ne font que en parler, c'est tout.

Il descend de sa voiture et je le suis jusqu'à chez lui. Je laisse mes baskets dans un coin et retiens son bras.

- Eh, je suis désolé. J'étais juste crevé. Je ne lui ai jamais parlé en plus !

- Je sais, c'est juste les autres qui m'énervent, il se tourne vers moi, enfin pas tous, mais t'as compris, il sourit.

- Dis leur, ou je le fais si tu veux ?

Il hausse les épaules et sort deux verres d'un placard.

- Erling, je suis sérieux. Je peux leur dire. Tu me donnes juste ton téléphone et ton accord.

- Non non, ils se calmeront, tu veux boire quoi ?

Je choisis un truc au pif et sors mon téléphone, effectivement, la photo tourne déjà partout. C'est fou comme ça va vite.

- Arrête de regarder ça, il bougonne.

- Attends ! Mais en fait t'es jaloux ?

Il s'assoit à côté de moi sur le canapé, bois une gorgée de lait puis me regarde.

- Même pas.

Je ris et m'assois sur ses genoux.

- Tu sais que c'est pas un... c'est quoi sa nationalité ? je pouffe.

- Brésilien, il répond en passant une main dans mes cheveux.

D'habitude je déteste qu'on me fasse ça, mais quand c'est lui, tout va bien.

- Bah ! C'est pas un brésilien qui va me faire changer mes sentiments à propos d'un certain norvégien ? Si ?

Il secoue la tête, je lui souris avant de l'embrasser.

- Je t'aime, je déclare en détachant ses cheveux.

- Moi aussi, Jude, plus que tu ne le penses.

Et voilà !

J'espère que ça vous a plu 🤭 ça faisait longtemps que j'avais pas écris sur eux !

À bientôt 🫶🏻

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top