La sonnerie retentit et Harry se sentait incroyablement con. Con de ne pas avoir été la voir alors qu'il avait encore du temps pour le faire. Con de ne pas avoir eu le courage d'aller lui dire bonjour. Con de ne pas avoir eu le courage d'avoir été la voir. Con de avoir su ce qu'il aurait bien pu lui dire. Con de n'avoir fait que l'observer. Con d'avoir été trop absorbé que pour voir le temps passé. Con ne pas l'avoir retenu non plus après. Pour la jeune fille, c'était la confirmation que leur « relation » allait se limitée à celle-ci. Une fois comme ça, il la regarde et puis après, il retournera à sa vie banale et elle à la sienne et cela ne durera jamais.

Ce dont elle avait peur était entrain de se réaliser. Alors ne se tarda pas à rejoindre sa classe, s'il n'avait pas été lui parlé avant, pourquoi le ferait-il maintenant, surtout qu'il n'avait pas eu l'air d'avoir tilté qu'il venait de sonné et qu'il devait retourner en cours s'il ne voulait pas avoir de problèmes. La jeune fille courra presque jusqu'à son local d'art pour ne pas qu'Harry la rattrape après qu'elle ait remit son livre dans son sac en cuir qu'elle déposa à la hâte sur son épaule gauche avant que celui-ci ne vienne se posé contre sa hanche droite étant donné que c'était un sac en bandoulière.

Harry se remit en tête d'aller lui parlé un de ces jours, parce qu'elle perturbait assez pour le moment que pour qu'il laisse une fille comme elle partir comme ça alors que pendant plusieurs minutes il ne faisait que la fixer. Quand elle c'était levée, Harry se retrouvait dans un tout autre monde que celui dans lequel il était depuis qu'il avait croisé son regard. Elle c'était levée avec tellement de grâce qu'Harry ne croyant que ce n'était pas possible, elle c'était empressée de ranger ces affaires et de courir vers son cour, mais elle malgré qu'elle faisait tout rapidement, elle le faisait avec une telle grâce et une telle délicatesse qu'Harry ne saurait se la sortir de la tête avant longtemps et il le savait déjà à l'avance.

Il était tellement perdu dans ce spectacle qu'il n'en avait pratiquement oublier qu'il devait lui aussi aller en cours, mais il est clair qu'il n'aura pas du tout la même grâce que la jeune fille à la longue chevelure dorée, brillante au soleil, qui tombe en cascade dans son dos avant que ces mèches tombent juste au dessus de ses fesses. De belles fesses diraient Harry, sûrement un expert en matière de derrières féminins. Elle marchait avec une telle élégance qu'Harry se sentait se fragilisé petit à petit, il sentait son cœur perdre l'équilibre.

Même en marchant vite, la démarche de la jeune fille ne perdait aucunement son élégance et ça, Harry adorait. Même s'il ne l'avait jamais remarqué, il vit qu'elle avait une démarche de reine et se critiquait lui-même de ne pas avoir accordé plus d'attention au monde autour de lui. Mais il était en couple, alors aller voir ailleurs n'était pas vraiment une bonne idée non plus, surtout si c'était avec Cara qu'on était.

Harry allait à son cours, sans pour autant se presser contrairement à la jeune fille. Il ne voyait pas pourquoi il devrait se dépêcher pour des mathématiques qui lui donnaient encore plus mal de tête. Surtout qu'il n'avait pas non plus la tête à faire des mathématiques, ayant la jeune fille qui l'occupait. Il arriva en retard à son cours de mathématiques, comme toujours, alors le professeur ne fut pas étonné et lui demanda juste de s'asseoir là où c'était libre. Harry avait toujours la tête vers la jolie fille de tout à l'heure, alors que les minutes défilaient.

Il se demandait bien comment elle avait fait pour lui faire ça alors qu'elle était tellement loin de lui, qu'il se demandait si elle l'avait vraiment vue comme lui il l'avait vu. Le professeur n'était pas étonné du comportement d'Harry, c'était habituel qu'il ne suive pas le cours et le professeur se demandait même comment il faisait pour être au dessus de la moyenne sans suivre une seule fois le cours. Harry était au dessus de la moyenne, c'était tout ce qui comptait pour lui, alors qu'il pourrait faire beaucoup plus d'après sa génitrice, mais Harry dit que c'est déjà mieux que rien.

La jeune fille était concentrée sur son œuvre, même si sa tête était occupée de manière omniprésente depuis tout à l'heure par la personne qu'est Harry. Il ne la lâche pas et c'est presque si elle ne lui en veut pas de ne pas la laissée tranquille, mais il n'y peut rien Harry s'il est dans la tête de la jeune fille. Elle fait du mieux qu'elle le peut pour ne pas déviée sur son dessin, même si c'est avec du crayon, elle pourrait gommée, mais elle n'aime pas gommée non plus. La jeune fille fait de son mieux, mais elle se sent comme même déviée, elle voit le contraste dans son œuvre et elle ne l'aime déjà pas ce « contraste ». Pourtant, quand sa professeure d'art plastique passe, elle est aime l'idée de faire un contraste dans le dessin, cela rend le dessin tellement plus beau et plus présentable d'après elle.

La jeune fille se sent minuscule d'un seul coup, quand la professeure montre son croquis à tout le monde. Elle se sent tellement misérable qu'elle aimerait se cachée dans un petit trou de souris et ne plus jamais en ressortir. Elle n'aime pas quand les professeurs la complimentent devant tous les élèves. Elle n'aime pas l'esprit de supériorité que donnent les prix, les oscars, les awards et tout ce qui s'en suit, les coupes, les médailles et les récompenses comptent aussi. Pour elle, c'est injuste puisque tout le monde devrait se trouver sur la même longueur d'ondes. Cela donne une mauvaise image d'elle aux yeux des autres aussi, puisqu'elle est aimée des professeurs. Alors elle se met dans ses petits souliers et tentent d'être la plus discrète possible. Mais cela ne fonctionne pas toujours, comme cette fois-ci.

La journée de cours se finit, et malgré qu'ils soient tous les deux dans la tête de l'autre depuis que leurs regards se sont croisés, quand ils sont passés en même temps dans le couloir, avec la grosse masse d'étudiants pressés de rentrés chez eux, ils ne remarquent même pas que l'une de ces personnes est l'autre. Mais avec la foule d'étudiants qui se pressent, c'est compréhensible. Harry savait déjà qu'elle serait encore dans sa tête, demain, lorsqu'il se réveillera, il avait déjà oublié Cara mais cette fille-là, il sent qu'il n'est pas près de l'oublier de si tôt. Jamais il n'aurait cru que Cara s'effacerait aussi vite de son esprit, mais pourtant, c'était comme si sa conscience et sa vie avait mit, ensembles, cette fille pour lui faire oublier Cara rapidement.

La jeune fille savait qu'Harry lui tournerait tellement dans le crâne qu'elle finirait par le dessiner ce qui lui procurera un pincement au cœur mais elle n'avait pas vraiment le choix, puisque son monde de rêve est souvent lié avec celui de l'art et de ce dont elle est capable juste avec ces petits doigts. Elle a un talent pour l'art qu'elle se refuse d'acceptée. Elle se dépêche de rentrée chez elle, pour après avoir été cherché son petit frère à l'école primaire, faire la cuisine, le ménage, le repassage, faire faire les devoirs à son petit frère et libéré la nourrice du bébé.

C'était à ça que se rythmait les journées de la jeune fille, s'occupée de tout le monde, prendre soin de toutes les personnes qui l'entourent et s'oublier au passage, parce que c'est mieux que de se souvenir qu'en faisant tout cela, on se détruit à petit feu. Sans oublier que la journée ne se finit seulement que quand sa mère qui rentre très tard du travail soit à la maison. Elle est courageuse et n'a pas beaucoup de temps pour elle, alors qu'Harry est assit sur son lit se demandant ce qu'elle fait en ce moment.