Libre comme la mort
Il fait froid, je grelote. La neige tombe en s'accrochant à mes cils. Mes jambes nues sont glacées me fond mal, mais je dois avancer. L'air glacial me rougit les joues. Trois jours que je suis partie, trois jours que cette interminable tempête blanche me suis telle une malédiction. Aurais-je dû attendre l'été ? Non, c'était maintenant où jamais. S'il m'a fallu du temps pour revoir ce plan d'évasion ce n'est pas pour abandonner maintenant. Une telle occasion ne se serait jamais représenter et mieux vos mourir libre comme l'air glacer qui m'entour milieu la neige que j'aime tant et en plus tôt que d'attendre plusieurs années en agonisant avant de mourir de solitude dans un endroit que je déteste absolument et en plus de cela enfermer alors que j'ai toujours eu besoin d'espace pour pouvoir me sentir bien.
Bon d'accord j'avais tué, mais la raison était-elle suffisante pour enfermer jusqu'à ma mort dans une pièce sans fenêtre avec comme seule nourriture un bout de pain par jour. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé dans cette pièce où même bouger un bras était impossible. J'ai rapidement perdu la notion du temps dans ce noir trop profond.
Je me fais tirer de mes réflexions par le froid du contacte de la neige. J'ai flanché et je me retrouve les genoux à terre. J'ai plus de force de me relever et plus rien n'a mangé. Je sers ma tunique de prisonnier avec laquelle je suis vêtue autour de moi passant mes jambes à l'intérieur pour tenter de me réchauffer un peu. Il fallait si attendre : peine perdue les bourrasques de vent glacial la traverse comme si elle n'avait jamais existé.
Mes souvenirs défilent devant mes yeux commencent par des balades en forêt avec ma famille c'est-à-dire mes parents et ma sœur. Puis viennent les délires que j'avais avec ma meilleure amie, j'entends toujours son rire. Ses remarques de quand on parlait de Fuku, cette fille que j'aimais. Puis c'est elle que je vis. Je me souviens encore de son regard pétillant dans ses grands yeux bruns. Des souvenirs si heureux, mais qui me paraissaient si lointains maintenant...
C'est là que débutait le plus horrible moment de ma vie... Je ne le savais pas encore quand, assise dans ma chambre j'avais créée une sorte de maladie qui avait recouvert ma plante de bouton rouge puis je l'avais soignée avec l'antidote prévu à cet effet. Je ne m'en doutais pas non plus quand Ginko cette saleté d'homophobe m'avait voler mes constatations alors que je les examinais à l'école. Non, je l'avais sue que quand ma mère, mon père, ma sœur, ma meilleure amie et la fille de mes pensées c'était retrouver à l'hôpital prit de convulsion et recouvert de boutons couleur tomate. J'avais beau dire au docteur que j'avais l'antidote et que c'était Ginko qui avait fait ça, car elle me déteste pour le fait que je sois lesbienne, rien à faire ils ne m'écoutaient pas. À l'école tout le monde m'insultait juste, car je n'étais pas hétérosexuel et quand les cinq personnes à qui je tenais le plus étaient mortes j'avais craqué. Je l'avais tuée elle et ses aires de supérieures. Puis s'en suivit une tentative de suicide. Mais alors que je me vidais de mon sang, on m'avait retrouvé soigné et mis en prison.
Je me sens partir le froid glacial à réussir à m'abattre. Ma tête tombe en arrière emportant le reste de mon corps dans sa chute. Je prends une dernier boucher d'air et utilise le peux de force qui me reste pour articuler difficilement :
— Je ne regrette rien.
Puis je sombre dans la mort où enfin je pourrais revoir les cinq personnes auxquelles je tenais tant.
Coucou ^^
C'est un os que j'ai écrit en octobre donc elle n'est pas ressentez, mais j'y tiens beaucoup.
J'espère que ça vous a plu ! N'hésitez pas à faire une commande !
À+
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top