C'est le soir et encore une fois je pense à toi... À ton visage entouré de lumière, à ton sourire franc, à tes joues tintées de gêne. Combien de fois je me suis moqué de toi ? Combien de fois on a ri ensemble ?

Tu m'avais promis de ne jamais m'oublier, mais comment savoir si c'est vrai ? Tu es un assassin après tout...

Je me rappelle quand je venais te chercher le matin. Je me moquais de toi avec tes cheveux détachés mais j'adorais te voir comme ça. Après on présentait ensemble. Tu étais toujours aussi gentil. Tu aimais te plier aux règles pour donner le meilleur de toi même. Tu pensais toujours aux autres et tu étais capable de faire de grand sacrifice pour les aider. Tout le contraire de moi.

Je me souviens de ta voix douce... Quand on parlait pendant la pause de midi. On parlait de tous et de rien. On était devenu meilleur ami même si tout le monde ne comprenait pas comment un élève parfait et un psychopathe pouvaient s'apprécier... Mais nous on s'en fichait.

Je me souviens de ton contact sous ma peau. Je me souviens de toutes les soirées où on discutait de la personne qu'on était vraiment... Tu étais le seul qui pensait, à ce moment, que j'avais un cœur... Que je n'étais pas qu'une simple brute égoïste ! Je crois même que c'est toi qui me l'as appris... On avait appris à se connaitre... On avait appris à s'aimer...

Je me souviens de la douceur de tes lèvres... La première fois que je t'avais embrassé t'étais énervé. Tu me disais que je m'amusais avec les sentiments qu'Okuda avait pour moi. Pour t'interrompre je t'avais embrassé... Au départ tu ne voulais pas mais petit à petit tu avais fini par succomber à ton désir. Tu avais approfondi le baiser et ce fut un des moments les plus beaux de ma vie...

Je me souviens de tes caresses maladroites pendant des nuits qu'on passait l'un contre l'autre accroché l'un à l'autre comme à une bouée de sauvetage... Une bouée qui nous périmait d'avoir un repère au milieu de l'océan de la vie...

Je me souviens de quand on m'avait annoncé que tu étais malade... Je m'inquiétais tellement que j'avais perdu gout aux bagarres et aux blagues. Même mettre du de la moutarde dans le pif des gens ne m'intéressait plus...

Je me souviens de toutes ses visites à l'hôpital... Tu me promettais que quoiqu'il arrive tu ne m'oublierais pas. Je te promettais de rester jusqu'à la fin. Chaque fois que j'étais obligé de partir on pleurait comme si on n'allait plus jamais revoir l'autre...

Je me souviens du 14 septembre à 13h51... J'étais à côté de ton lit te tenant la main... Tu m'as fait promettre d'être heureux, que même si je ne t'oubliais pas il fallait que je sois heureux avec un autre. Je te l'ai promis. Puis ce fut le dernier battement de ton cœur, ton dernier souffle, ton dernier sourire...

Je me souviens que pendant huit ans je ne vivais presque plus... Ton souvenir me hantait. Chaque nuit que voilaient tes couettes bleues. Je ne voulais plus accepter personne...

Mais un Akabane tient toujours ses promesses !

J'ai recommencé à être sadique et manipulateur, à avoir des objectifs et à vivre comme je le veux.

J'ai créé la plus grande entreprise du Japon (même si elle est en grande concurrence avec celle d'Asano) et je suis maintenant marié.

Je relève brusquement la tête et vois le regard neutre d'Itona me fixer.

– Le p'tit pleure, me dit-il

– C'est parce que t'es un mauvais père, dis-je d'un ton "sérieux".

Il baisse le regard. Il a bot être froid et distant mais il s'est attaché à ce petit.

– Je rigole, dis-je avec un sourire en coin. C'est bon j'y vais...

Je sors de ma chambre pour aller dans celle de mon fils. Enfin c'est pas vraiment le mien, c'est celui d'Itona et de la mère porteuse mais c'est ton comme. Il a les cheveux bleu glace presque blanche d'Itona et les yeux rouge. Je le prends dans mes bras et lui murmure :

– Alors comme ça Nagisa on fait des manières.

Je lui appuie sur la joue avec mon doigt. Le bébé ferme la bouche et ouvre grand les yeux. Il est trop mignon.

Je suis passé à autre chose mais je ne t'ai pas oublié. Même si j'aime un autre de n'est pas pour te remplacer. Itona n'est pas toi et je l'aime pas pour les mêmes raisons que je t'aimais.

Je ne t'oublie pas Nagi-chan.

Bonjours ^^

Vu que ses derniers temps j'hésite entre karmagisa et karmitona j'ai mis un peut des deux ^^"

Personnellement je trouve le karmagisa trop croupi et j'espère que l'OS est à l'auteure du couple !

N'hésiter pas à passer commande !!!