Supernaturel
Ceci est, comme le titre l'indique, un Destiel. J'ai changé quelques petits choses pour le bien de mon os. Castiel,qui s'était enfuit du Paradis,a dû y revenir, forcé par les anges.

Il faisait beau. Un soleil brillait dans le ciel sans nuage, les oiseaux chantaient, la vie remplissait la Terre. Une fenêtre était ouverte, donnant sur une chambre d'Hôtel. Deux lits si trouvaient. Ils étaient à deux hommes, deux frères, qui vivaient sur les routes dans une Impala noir. Ils allaient et venaient, la route étant leur maison, et plus aucune famille les retenant.

La chambre était vide. Celui au cheveux longs, Sam, était parti faire des cours, et l'autre, Dean, était actuellement dans la salle de bain, en train de se laver.

La fenêtre était donc ouverte, laissant entrer le soleil dans la pièce, et sur son rebord était posé un oiseau.
C'était le plus étrange et le plus beau des oiseaux qui puisse exister. Il possédait des plumes d'un noir qui semblait absorber toute lumière, de petites serres argentées et un bec long et dorée. Ses yeux, d'une beauté époustouflante, étaient d'un bleu où il semblait se mélanger le ciel et la mer.

Il regardait les lits défaits, en penchant légèrement la tête, d'une manière qui aurait fait fondre le cœur de n'importe qui, surtout celui du jeune homme dans la pièce d'à côté.

Le drôle d'oiseau reporta ses yeux sur la porte de la salle de bain, comme s'il attendait quelque chose, ou quelqu'un.
On entendait le clapotis de l'eau qui coulait, et la voix de l'homme, étouffée, qui chantait.

L'oiseau releva la tête, apparemment dans un grand débat intérieur.
Il n'aurait pas dû se trouver là, il le savait. Si les anges l'apprenaient, que ce passera-t-il ?
Blesseraient-ils l'humain ? Sans doute.
Mais il avait tant besoin de le voir, de se plonger dan ses magnifiques yeux verts, de respirer son odeur, d'embrasser sa bouche.

Cela faisait trois mois que les anges l'avaient forcés à revenir « chez lui », sous peine de blesser, ou même de tuer son humain, et l'oiseau savait qu'il ne pourrait supporter qu'il lui arrive malheur. Il avait donc dû quitter la Terre, si vive et si plein de vie, pour rentrer dans l'endroit froid et dénudé d'une once de chaleur et d'amour, qu'était le paradis.

Il avait dû le quitter, lui, et retourner près de ses « frères », qu'il haïssait maintenant. Il avait été enfermé dans une pièce vide et n'était libre de la quitter que si on avait besoin de lui, pour compter et classer les âmes qui mourraient.

Il ne pouvait accéder à la Terre pour faire des miracles comme il le faisait autrefois et avait tout simplement ordre de ne parler a aucun ange.
Les autres le détestaient, chuchotant sur son passage que c'était l'ange de la disgrâce, qu'il avait aidé un humain à arrêter l'apocalypse, qu'il avait tué des anges, ses propres frères, qu'il les avait trahit pour cet humain, et que par-dessus tout, il en était tombé amoureux. Un ange n'était pas sensé ressentir des émotions, et encore moins de l'amour. Pour un humain. Et surtout pas pour Dean Winchester.
Il avait également noué des liens avec l'archange Gabriel, Le déchut, qui avait abandonné sa famille. C'était un mauvais ange.

L'oiseau ne devait pas être là.
Il ne pouvait pas être là.

Il avait vu Dean s'effondrer quand il était parti, le lien qui lui permettait de le voir en toute circonstance marchant toujours depuis le paradis. Il l'avait vu pleurer, hurler, murmurer son nom, d'enfermer dans sa chambre pendant des jours, tuant toutes créatures non-humaines qui lui passait sous la main, détruisant chaque objet qui se trouvait à sa portée.
Et son frère était beaucoup trop occupé à pleurer la perte de son propre archange pour calmer son frère.

L'oiseau n'avait pu se résoudre à le laisser seul, à l'abandon, et malgré le danger, réussissait à descendre la nuit pour souffler à Dean de magnifiques rêves, chassant les cauchemars.

L'oiseau devait partir, mais il ne pouvait si résoudre. Si personne ne savait qu'il était là, les anges ne pourraient pas le savoir.
Peut-être que Dean ne le reconnaîtra pas ? Il chassa cette idée improbable. Dean le reconnaîtra, il le reconnaîtrait n'importe où, sous n'importe quelle forme.

Le bruit de l'eau s'arrêta.

Ses yeux se voilèrent de tristesse, et il s'enfuit.

Ne laissant derrière lui qu'une plume noir.

J'espère, comme d'habitude que ce os vous a plu.
Si vous avez des ships en particulier à me proposer, ne vous gênez pas dans les commentaires.
Et j'espère que vous allez bien
Bisous 😘