OS4- Les explorateurs- 1

TW : sexe

Equipage d'Explorateur 1 :

Jason Tiersen – Colonel - chef de mission

Marcus Dallambert – Colonel – Pilote, armement

Luca Manela – Colonel – Pilote, stratégie

Navigateur : Poste vacant


─ Bienvenue sur Terre, Exploreur 1. Autorisation de franchir les barrières, annone la voix métallique de l'IA.

Nous avons patienté plusieurs heures, le temps que les drones de contrôles vérifient que nous ne ramenons pas d'entité étrangères.

Les anneaux spatiaux flottent majestueux à la limite de la stratosphère. Ils sont visibles depuis toute la new Pangée. Le seul continent qu'il nous reste.

L'ingénieur Patayah, qui a inventé ce procédé au vingt et unième siècle était une sacrée tronche. Il a réussi à reproduire le mécanisme des trous noirs, la porte nous permettant d'explorer les autres galaxies dans des délais raisonnables.

En ce moment même, une cinquantaine de missions d'exploration recherchent désespérément notre nouvelle planète -Terra2, celle qui pourra nous accueillir. Le cahier des charges, oxygène, luminosité, eau, sécurité, fait que beaucoup trop de planètes sont recalées.

Nous revenons de l'exploration d'une nouvelle candidate qui semblait prometteuse et c'est encore une mauvaise pioche, car sans eau malgré des atouts, elle sera inhabitable.

Marcus amorce la descente, en prenant les commandes après avoir coupé le pilotage automatique. Les biceps relâchés tranquille, le costaud brun n'a jamais froid aux yeux, l'avoir à ses côtés est une bénédiction.

Jason ne dit pas un mot, il lit des comptes rendus de l'état-major. Une avarie de matériel nous oblige à revenir plus tôt que prévu. Nous allons devoir faire de la politique, assurer des conférences, le temps des réparations. Les populations sont friandes de nouvelles sur l'avancée de nos recherches.

Marcus et Jason ricanent, ils se foutent de moi qui boude !

Marrez-vous les gars, on verra bien qui rigolera le dernier !

Nous allons devoir nous cacher aussi.

Quelques heures plus tard nous foulons le sol de la base de Calgary. Le Réchauffement climatique sur la Terre a rendu toutes les zones autour de l'Equateur inhabitable, les pôles ont fondu et l'eau est montée conformément aux prévisions de tous les scientifiques. Nous sommes revenus à une nouvelle terre unique, la new Pangée, entourée des déserts brulants de magma.

En vue de l'altiport, nous découvrons que nous ne sommes pas les seuls à être rentré au bercail. Les vaisseaux Explorateur 12, 14 et 16 et surtout Explorateur 2 sont au sol.

Je grimace en regardant nos concurrents depuis toujours. Il est rare que nous soyons de retour en même temps qu'eux.

Nous nous affrontions déjà à l'occasion des sélections, il y a de cela six ans. La compétition n'a jamais cessé, dans tous les domaines : nos célébrités, le nombre de planètes, les découvertes.

C'est un peu un jeu de celui qui a la plus grosse sans le dire. Nous sommes E1, ils ont eu le chiffre d'après, par contre ils sont quatre et nous trois.

Une malédiction fait que nous n'arrivons pas à garder nos navigateurs. Déjà deux ans que nous avons perdu le dernier et nous nous en passons très bien.

Marcus installe ses lunettes anti UV et Jason discute avec le chef de la maintenance pour expliquer notre panne. Ça a collé tout de suite entre nous trois et nous sommes devenus les premiers, les meilleurs.

Jason est le chef qui en impose même vis-à-vis des Extra-Terrestres que nous avons rencontrés. Marcus est un tacticien hors pair, un putain de pilote et un tireur de génie, quant à moi, selon leur dire, je serais le chien fou de l'expédition.

Á l'occasion de notre première mission, nous étions partis depuis trois mois, perdu dans l'espace et nous venions d'échapper à un groupe de Kirokss des hommes araignées. L'adrénaline de la bataille n'était pas passée. Je me suis dirigé vers ma cabine, résolu à me branler comme un malade, quand Jason m'a embrassé avant d'attraper Marcus pour l'attirer contre nous.

Monsieur voulait baiser !

Ces gars avec qui je vis, que je dois couvrir en mission, chacune de nos décisions engagent nos vies, et bien je les avais dans la peau. Ce n'était pas une surprise pour moi, je suis gay et Marcus était bi. Jason était persuadé d'être hétéro, cependant il n'a pu citer aucune copine au prétexte qu'il s'entrainait pour rejoindre l'académie spatiale. On s'est foutu de lui comme des malades.

Notre quotidien aurait pu détruire le mythe, mais ces mecs valent de l'or, ils ne m'ont jamais déçu et je suis bêtement tombé amoureux.

Marcus quand il réfléchit en slip c'est une tuerie. Jason réussit à rendre sympa n'importe quel moment.

Je ne leur ai pas avoué mes sentiments, une étrange pudeur me retient. Je préfère jouer le rôle du mec qui veut de la baise, en réalité je mourrais pour eux et je ne veux que leur bonheur.

Je ne veux qu'eux !

La maison commune – Jason Tiersen raconte

Notre statut de Colonel nous donnait droit, à chacun un appartement de deux pièces en zone sécurisé, ce qui n'est pas rien car chaque mètre carré vaut de l'or. J'ai convaincu mes équipiers de nous regrouper pour obtenir une maison. Nous prétendons donc partager une colocation.

La réalité, c'est que je ne voulais pas les quitter, nous trois cela a collé tout de suite. Pendant longtemps il n'y a pas eu de sexe, juste une osmose. Puis, le sexe est arrivé et n'a rien gâché, il a tout consolidé. Je les ai dans la peau mes deux mecs. J'aime les prendre et j'aime quand Marcus joue avec sa grande queue et Luca est notre ciment.

L'homosexualité est admise depuis longtemps sur Terre. Cependant, comme nous sommes un équipage d'exploration notre trouple ne passerait pas. Les détracteurs nous accuseraient de perdre du temps au lieu de remplir notre mission. Surtout par un coup du sort, nous avons déjà perdu deux navigateurs, les rumeurs les plus folles courent sur cette malédiction. Je ne l'ai pas dit aux autres, mais je suis convoqué par l'état-major et nous repartirons à quatre que je le veuille ou non.

Luca va gueuler !

La procédure d'arrivée a été longue, nous sommes désormais dans un taxi-robot qui nous ramène chez nous. À l'extérieur, les paysages paraissent plus arides encore, je découvre de nombreuses zones détruites, des orages ou des météorites ont pilonné les quartiers non protégés. Pauvre humanité !

Luca lit une revue scientifique, adorable et sexy avec ses lunettes. Marcus discute sur Intracom avec Mélina notre gardienne. Nous passons les sécurités de notre zone protégée sous dôme, puis nous arrivons et le robot descend nos bagages. J'admire notre maison blanche, couverte de panneau solaire avec des murs végétalisés. Certes nous avons un jardin ridiculement petit, mais nous avons surtout une piscine qui rafraichit la maison.

Nous sommes dans la zone protégée Sud, une des plus sures, à proximité de new Angeles. La cité reproduite d'après des quartiers du Hollywood rasé par un tremblement de terre.

Nous franchissons la porte activée par nos gênes. La maison est fraiche, Mélina, y a veillé et a rempli le frigidaire pour nous. La piscine est à recyclage photosphoré, une technique spatiale. L'eau est d'un magnifique turquoise, c'est un des rares trucs de la Terre qui me manque dans notre navette.

Les gars sont déjà occupés à dévaliser le frigidaire et je retire mes fringues pour me retrouver nu sous le soleil brulant, dire qu'il y a cent ans il y avait de la glace ici.

Après une douche rapide, je plonge avec délice et fait quelques longueurs. Sur le dos en étoile de mer, mon sexe au repos, ma main fait écran et me permet d'admirer le soleil si dangereux.

Les deux autres me regardent gourmands en sifflant des bières. Ils choquent leurs bouteilles.

En mission, nous n'avons le droit qu'aux rations végétales de survie. Au bout de dix mois d'exploration, boire de l'eau filtré et bouffer de la salade devient un vrai calvaire.

Ils bavardent de notre dernière mission dans un Eden aride sans une goutte d'eau. L'endroit était sûr, mais invivable. Ce n'est pas la planète idéale. Nous pouvons encore avoir le luxe d'être exigeant, mais pour combien de temps ? Où se trouve Terra 2 ?

Luca rigole, Je l'admire, le beau blond sexy. Notre clown de service, celui qui dit souvent tout haut ce que nous pensons tout bas. Luca m'a tapé dans l'œil le premier jour, comme il a plu aux trois quarts des candidats. Un mec aussi mignon et déterminé ne passait pas inaperçu. Je ne voulais qu'être digne de lui.

Quand nous sommes sur Terre, je me demande toujours si cela ne vaudrait pas le coup de tenter de donner un autre sens à ma vie, par exemple, en cherchant une épouse qui pourrait me donner un rejeton. J'y pense quoi, trois minutes avant de secouer la tête, il n'est pas question de lâcher mes mecs.

Je sens du mouvement, ils m'ont rejoint dans la piscine. Marcus vient m'enlacer dans le dos et Luca se glisse entre mes bras. Ils me prennent en sandwich dans l'eau. Je prends la bouche de Luca, puis celle de Marcus, heureux de les avoir contre moi.

Nos queues sont déjà raides, douloureuses, je sens que Marcus impatient me prépare déjà et Luca se trémousse contre moi, me faisant comprendre qu'il veut le même traitement. Quand Marcus rentre en moi, je rentre en Luca,

Je souris contre sa bouche, mordillant des lèvres. Sa queue d'une belle taille me comble alors que moi je comble Luca qui se trémousse sous mes mains.

Ils sont si bon tous les deux et nous nous abandonnons dans cette merveilleuse extase, une bonne partie de baise dans un endroit sûr.

Ils sont insatiables, car nous avons baisé déjà en attendant le passage dans les anneaux.

Plus tard, Luca nous prépare le diner, nous avons la peau plissée d'avoir trop trainé dans l'eau.

─ J'adore l'eau, marmonne Luca ça m'avait trop manqué. L'eau c'est la vie.

Normalement, s'il y a un danger nous le découvrons assez vite. Les prédateurs ne sont jamais patients. Notre mission est justement de repérer les dangers et de collecter les premiers échantillons de préparer le terrain pour les équipes de scientifiques qui suivront après que nous aurons déminé le terrain.

Le seul défaut du fait que nous n'ayons pas d'ingénieur de navigation, c'est que nos données ne sont pas analysées en temps réel, elles ne le seront qu'après notre retour sur Terre.

Je referme la piscine pour préserver l'eau. Le toit avait été enlevé par Mélina pour nous souhaiter la bienvenue. Les pièces de vie sont souterraines permettant de conserver une fraicheur bienvenue puisque les climatisations et autre appareil consommateur d'électricité sont prohibés. Nous avons des chambres aériennes, c'est un luxe fou et un peu inutile comme le lit extérieur. Des privilèges que nous devons à notre statut de spationautes.

Nous décidons de rester un peu sur le lit extérieur, malgré la chaleur de la nuit, histoire de vivre un peu à l'air libre, dont nous avons trop été privé dans le vaisseau.

Je hume l'air parfumé chaud, cela sent le sable et le souffre. Les volcans ont envahi les planètes depuis que le manteau terrestre est instable.

Dès que je m'allonge, Luca vient s'allonger contre moi mettant son nez dans mon aisselle. Marcus s'installe derrière lui et caresse mes cheveux par-dessus la tête de Luca. Je les embrasse l'un après l'autre, admirant la nuit étoilée que nous ne trouvons qu'ici sur Terre, en tout cas aussi belle. 

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