Un Noël chez les Lupins
Bonjour sorciers et sorcières, ou juste intéressés.
Pour cette partie, il me doit de vous donner du contexte.
J'ai écris cette partie, ainsi qu'une suite, en vu d'écrire une fanfiction résumant une année entière consacrée aux Marauders à Hogwart. Mais vu que je ne l'ai jamais finit, j'ai des petits bouts par-ci par-là, et celui-ci me paraissait adorable. Donc voilà le contexte : Sirius viens de fugué de chez sa famille le jour du réveillon de Noël, normalement il ne pouvait pas aller chez les Lupins, là où Peter et James passent Noël pour profiter de leur ami Rémus, mais aussi pour contrôler ses métamorphoses. C'est pour ça qu'il y aura des pluriels, parce que Sirius et Remus ne sont pas seul dans la maison. Aussi, Sirius est envoyé chercher des nappes mais il ne sait absolument pas où ça se trouve.
Bonne lecture !! <3
Sirius longeait le couloir qui séparait la salle à manger et la cuisine du salon. C'était tentant pour lui d'utiliser le sort tant réputé pour son efficacité, accio, mais Remus leur avaient bel et bien expliqué de limiter la magie avec ses parents, qui ne s'y connaissaient pas trop. Son père était, à vrai dire, toujours peu ouvert à la possibilité qu'un monde magique puisse exister et que son fils était bel et bien un loup garou.
Cela le peinait un peu à voir, lui, ayant toujours été élevé dans un monde où la magie avait un rôle premier. Mais d'un autre côté Sirius l'enviait, car cela signifiait par "ne pas être élevé avec la magie", que ses parents avaient fait l'effort de s'occuper de lui, seul, de changer ses habits où de le nettoyer, de tout lui expliquer ou de jouer avec lui. Car le Black n'avaient comme souvenir d'enfance que l'hideux visage des elfes de maisons, claquant leurs doigts pour les faire endormir lors qu'ils étaient insupportables, lui, son frère et sa cousine, où pour bercer le berceau, les laissant seuls dans la pièce, lançant parfois des sorts de bouches cousus lorsqu'ils pleuraient et réclamaient leur parents.
Mais l'heure n'était pas à ces pensées, l'heure était aux festivités. Donc Sirius se gratta la tête avant de rassembler ses cheveux en un chignon pour éviter que ça puisse le gêner dans ses mouvements.
Il se pencha d'abord regardant sous la table basse du salon, puis sous le tapis, il ne se doutait absolument pas d'où pouvait-on ranger des nappes. Dans sa maison, les elfes claquaient des doigts et les couverts, assiettes et le nécessaires pour leur grande table apparaissaient pour se ranger seul. Jamais il n'avait eu le besoin de les chercher dans les meubles, il était appelé pour le petit-déjeuner, et tout était prêt, comme pour le déjeuner et le dîner. Il n'avait jamais cuisiner, il n'avait rien fait en fait !
Le jeune Gryffindor s'attaqua ensuite au meuble de bois collé au mur avec mille et un tiroirs, et portes.
Dans les tiroirs du haut se trouvait de la vaisselle de valeur ainsi que des couverts incolores et oxygéner, ce qui prouvaient qu'ils étaient fabriqués en un matériau non-précieux. Il y avait également des serviettes de tables brodées.
Il ouvrit un tiroir en dessous, en s'accroupissant. Lors qu'il ouvrit le placard du bas, un nuage de poussière l'accueillit et il éternua plusieurs fois, jusqu'en avoir les larmes aux yeux, puis quand il vit l'intérieur, il n'y avait pas de nappes. Il y avait juste des chandeliers allongés et des bougies déjà entamées ainsi qu'un gros carton ouvert. Sur ce carton était écrit grossièrement cinq lettres, Remus.
Si Sirius n'était déjà pas émotif du rejet de ses parents, plus de venir dans la maison de son amour secret, entrer dans son intimité lui provoquait une tachycardie.
Sans vraiment réfléchir, le jeune homme, dans un dernier espoir de trouver les nappes ici, tira sur une anse du carton qui se déchira et tout le contenu se déversa sur lui.
- Oh shit... jura-il en reniflant
Le carton étant totalement fichu, il entreprit alors de ramasser le tout et de le remettre dans le placard, comme si tout avait toujours été ainsi. Vu que ce placard ne semblait pas avoir été ouvert depuis des années, peut-être qu'il ne le sera toujours pas avant quelques unes ? Les Lupins étaient très gentils et attentionnés, mais jusqu'à où allait leur hospitalité ? Il n'allait pas tout casser déjà à sa première venu, non ? Alors que le jeune Black ramassait tous les papiers lisses rectangulaires, ses yeux s'arrêtèrent sur un en particulier. Il y avait des dates sur tout les feuilles, au derrières, mais le pauvre Sirius ne comprenait pas ce que c'était. Lors qu'il en retourna une, il vit que c'était des clichés développés. Curieusement, les personnages sur les photographies ne bougeaient pas, et Sirius eu une frayeur d'une seconde qu'il les avait cassées, puisqu'elles ne bougeaient plus. Mais heureusement, le jeune Gryffindor se souvint de ce que Remus lui avait dit, que les images n'étaient pas animés chez les muggles. Alors, avec soulagement, il reprit son rangement quand ses yeux l'interrompirent. Sur un cliché se trouvait un petit garçon, la photo, sûrement prise en hâte était un peu flou, mais on voyait bien la bouche grande ouverte dans un grand éclat de rire immortalisé, et ses petits yeux familièrement gris plissés... Le petit garçon était sur un tapis et dans un pull gris, ses petits cheveux roux semblait si doux. Attendrit, Sirius se laissa tomber sur le sol et relâcha toutes les photos qui croulaient dans ses bras. Derrière la photo développé se trouvait une date : Remus lors de la galette des rois, janvier 1962. Alors ce petit garçon était Remus... Il devait avoir deux ans, ou presque à ce moment là. Il n'avait pas besoin de comprendre quelle drôle de fête était la "galette des rois" pour ressentir les festivités et la joie de cette photo. Les sentiments allèrent droit à son cœur, et le pauvre se sentit misérables de jamais avoir connu cela avec ses parents, ou même dans son foyer.
Comme envoûter, ses mains retournèrent toutes les photos, et ses yeux s'arrêtèrent sur chaque images, lisant tous ce qu'il y avait à lire, et regardant tout ce qu'il y avait à voir. Il passait maintenant à un Remus âgé de quatre ans, qui était en bord de mer, dans un pull vert aux motifs régulier et avec une première cicatrices sur le bord du visage. Cela devait être la première fois qu'il allait à la mer, vu comment son regard était happé par l'immensité bleue. Ses cheveux s'était un peu ternit en son visage rond avait un peu maigris. Puis les années passaient, clichés sur clichés, il avait maintenant sept ans et faisait de la balançoire en mangeant une glace, au chocolat évidemment. Puis il y en avait une dernière, celle d'un Remus avec déjà beaucoup de cicatrices sur son visage mais le teint souriant pour la photo malgré la fatigue visible, tenant sa lettre pour Hogwart dans les mains.
- C'est une des dernières photos, vu qu'après je passe tout mon temps à Hogwart, mais t'inquiètes, ils ont sortit l'appareil pour ces vacances.
- Remus ? Sursauta Sirius, se redressant presque.
- Oui, c'est moi. Mes parents s'interrogeaient sur ton absence. Je me demandais si t'étais en train de planifié la mort de notre chat, Gingernuts, je sais que le courant ne passe pas très bien entre vous. Tu l'aurais pas vu d'ailleurs ?
- J'en suis horriblement allergique, pourquoi Merlin je saurais où est ce traître !!
Ils rigolèrent un moment, puis leurs yeux revinrent sur le clichés qui dépassait de la poche de Sirius.
Remus s'assit à ses côtés, et Sirius se surprit en train d'apprécier l'odeur des gâteaux à la cannelles que dégageait son ami. Doucement, le lycanthrope tira le cliché de la poche de Sirius, et le batteur du avouer s'inquiéter un peu, il n'avait pas envie qu'on le prenne pour un voleur alors que les Lupins s'étaient montrés si bienveillant et accueillants envers lui. Quand il se tourna pour guetter la réaction de son ami, il vit un sourire triste et ses yeux briller légèrement avec le faible éclairage de la pièce.
- Je venais juste de me faire mordre... il s'essuya son nez avec sa manche de son pull de Noël avant de reprendre : Pourquoi tu voulais la garder ?
Sirius pensa « Ne dis pas une truc stupide, ne dis pas un truc stupide ! », et au final rien ne sortit pendant de longues secondes juste percées par le tique taque de la pendule dans le salon.
- Tu es si mignon dessus, regarde moi-çà, tu étais roux avant ? Et tu as ta tête de fasciné comme quand tu lis un roman où regarde la neige tombé. L'homme à côté de lui rougit. Tu peux pas le nier Rem, je sais que tu adores la neige, je te vois goutter les flocons.
Sirius reprit son sourire en coin et ria légèrement tant dis que Remus fit une chose inattendue. Il lui prit la main où il lui confia le cliché.
- Tu peux la garder.
- Ça ne va pas gêné tes parents ?
- Non t'inquiètes, ça fait longtemps qu'ils n'ont pas regarder ces photos, au pire je leur expliquerais.
Ils se sourirent respectivement alors que le fils des Lupin jetait quelques rapides coup d'œil à ses yeux bleu. La lumière de la cheminée du salon se reflétait sur son visage et dansait d'une manière chaleureuse. Son visage allongé et déjà marqué par la puberté, son pull de laine noir, il ne se l'avouerait jamais de vouloir se lové contre contre lui. Car ce qu'il admirait chez Sirius, c'est qu'il savait regarder lui, et uniquement lui, pas la bête. Il s'en foutait de ce qu'il devenait chaque mois, il s'est fichait de la laideur de ses cicatrices ou son inaptitude à se donner de l'amour propre. Le loup-garou se demandait parfois s'il l'aimait, bien que cela n'était qu'hypothèse impossible, vu que Sirius s'intéressait aux femmes, allez voir combien tournaient autour de lui à Hogwart, jamais il ne ferait attention à lui, jamais il ne le remarquerait de cette façon. Remus se stoppa dans ses pensées quand il vit le regard de Sirius, levé vers le plafond. De ses yeux gris, il suivit le sien et vit des douces feuilles vertes pendre vers le bas ; des feuilles de guies.
Leurs regard se recroisaient. Tout deux avaient les yeux écarquillés, ne sachant pas quoi faire.
- Je...On peut le faire si tu veux, enfin, on est juste des potes quoi...fin' si t'es gêné parce qu'on est des gars on peut ne pas le faire, enfin tu vois.. commença l'invité
- Non ! Dit le lycanthrope avec un peu trop de hâte, peut-être. Je veux dire, hem.. C'est pas grave, c'est la tradition, non ?
- Ouais. Oui, cool.
Les deux jeunes hommes semblaient mourir d'embarras, Sirius se grattait la tête, un toque qu'il avait lors qu'il était gêné et Remus regardait le sol. Il entendit son ami se rapprocher au sol de lui, de sorte que leur genoux se touchent et il entendit également les cartes tomber au sol à cause de son changement de position.
- Tu...Tu veux fermer les yeux ? Lui demanda-t-il tout doucement
Remus ne savait tout simplement plus ce qu'il voulait.
Il voulait à la fois que ce moment se finisse tout comme il ne se finisse jamais.
Le souffle de Sirius contre son visage, contre ses lèvres avide de ce baiser, ses yeux si près des siens et imposant, ses cheveux si doux et soigneux, avec ces quelques mèches rebelles qui filaient toujours devant son visage, oui, bien sur qu'il voulait ce baiser.
Remus se pencha en avant pour juste l'embrasser rapidement sur les lèvres, mais lors que leur peau se toucha, il fut surprit de sentir les mains chaudes du garçon qu'il aimait en secret s'accrocher à son polo pour le rapprocher de lui. Sans demander, l'aîné des Black approfondissait le geste et ses doigts se frayèrent un chemin parmi les vêtements pour parvenir jusqu'à son coup, puis jusqu'à ses cheveux. Pris d'émotions, l'autre ne savait pas où se mettre, ses pensées si ordonnées et cohérentes habituellement s'étaient éteintes dès que le vœux du guis s'était produit.
Ses doigts sentant la poussière des clichés tremblaient légèrement et osait qu'après de précieuses secondes se poser maladroitement sur la hanche de Sirius. Il mourait d'envie de parcourir ses cheveux et de toucher d'avantage ces lèvres, mais vint le temps de se décoller pour pouvoir respirer, et vivre à nouveau... Leurs têtes bourdonnaient d'amour et de messages incompréhensible, les hormones d'amour les vibrants dans chaque parties de leur corps, les poussant à se rapprocher..
- Remus ? Sirius ? Demandait une voix féminine dans le couloir.
D'un mouvement paniqué, Remus s'écarta rapidement sur le planché lors qu'il reconnu la voix de sa mère se rapprocher de la pièce où ils se trouvaient. Lors qu'elle les trouva au sol, le souffle coupé et rouge, les clichés les entourant, elle ne comprit pas très bien se qu'il se passait. Son fils évitait son regard et se pencha très maladroitement derrière son ami avant de prendre la la parole.
- Non. Les nappes ne sont définitivement pas ici.
- Mais tu sais très bien qu'elles sont dans notre chambre chéri ! Lui répondit-elle calmement.
La bouche de son fils se transforma en un "o". Pourquoi semblait-il si perdu ?
- Oui..bien sur, suis-je bête hahahaha. Hem..Tu viens Sirius ? Demanda le jeune sorcier en se levant tout en se raclant la gorge.
- Ça ne sert à rien, ton père est déjà partit les chercher, je venais vous prévenir que l'on allait manger.
- On arrive maman !
Remus lui sourit d'un sourire étrange qu'elle n'avait jamais connue avant. Serait-il en train de lui cacher quelque chose ?
- OK... fit-elle. Je vous laisse.
Puis elle reparti aussi rapidement qu'elle était venue, sans se poser trop de question, les garçons adolescents étaient étrange après tout.
Les deux garçons, de leur côtés s'autorisèrent à respirer à nouveau, et rangèrent tout d'un coup de baguette magique, en se regardant en souriant, mais sans rien évoquer. Cela resterait leur secret de Noël. Puis ils partirent rejoindre les autres.
Dites en commentaire si vous voulez la suite de cet OS, car j'avais écris la suite.
Bisous !! ❤
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