(l'image n'a rien à avoir, j'avais juste envie de vous passer une petit message d'amour)
Remus et Sirius sont en première ou seconde années, mais pas plus vieux de cela dans ce chapitre.

Ettttttt 1,3 k de lecture les gens !!!!!!!!!

Avec une foule de Gryffindor épuisés, Remus entra dans la salle commune de sa maison.

Il ne faisait pas très beau aujourd'hui, le temps tempétueux était épuisant, et la journée venait enfin de se terminer. Le dîner ne serait que dans une heure maximum à présent, et Remus espérait pouvoir se frayer un chemin jusqu'à son lit pour pouvoir s'écrouler et dormir un peu.

Après une bonne vingtaine de minutes à esquiver les gens pour se frayer un chemin à travers la salle bondée, vu qu'il faisait moches, personne ne sortait, et il arriva aux escaliers, soupirant. Il gravit donc les marches et arriva en face de son dortoir. Pensant qu'il n'y avait personne, il laissa tomber son sac et se laissa tomber, aussi lourdement, sur son lit qui grinça de mécontentement.

Alors que le sorcier laissait enfin un sourire sur ses lèvres et que le silence et le calme l'enveloppait doucement dans ses doux bras,  des sanglots se firent entendre.

Comment n'avait-il pas remarquer avant que quelqu'un pleurait ?

Le jeune garçon se leva et inspecta les lieux à travers l'obscurité. Si il y avait bien un point, et bien un seul point positif à être loup-garou c'était que quand la pleine lune approchait, il lui devenait plus facile de voir dans le noir et était plus fort. Aussi il pouvait manger autant qu'il voulait sans grossir d'un gramme. Mais bon, à quoi l'utilité quand on était un élève studieux et maigre comme un clou ?

Remus ne se permettait tout simplement pas de marauder la nuit comme James et Peter lui avaient proposé une fois, il fallait qu'il honore la clémence de Dumbledore pour lui avoir permis de venir dans cette école de sorcellerie, et de lui permettre de garder le secret ainsi que d'avoir des soins et assistances chaque 29,4 jours.

Mais là n'était pas le sujet.

- Il y a quelqu'un ? demanda une voix pré-muée.

Pas de réponse. Les sanglots avaient pratiquement stopper, mais un reniflement trahis la présence. Le petit Remus sortit de son lit et marcha, regardant chaque lit, en dessous des couettes, derrière et sous les lits. Puis, c'est au coin du dortoir qu'il trouva une silhouette assise à côté de la fenêtre, la tête dans ses genoux, les dos courbés et ses cheveux longs et noirs retombant autour de lui, tel une tente. Il avait cru à une fille aux début, mais la logique ne se suivait pas : une fille dans les dortoirs des garçons. Mais vu que son visage n'était pas visible, il gara l'hypothèse de la fille. Peut-être parce que ça le choquerait moins de trouver à quel point cette tristesse seyait à cette personne, à quelle point ce tableau était émouvant : la lune croissante sur elle, et ses doux sanglots, ses cheveux tombant en cascade bouclés. Au mon dieu, il était tombé amoureux sans voir même son visage, c'était encore pire que l'amour au premier regard puisque la personne ne l'avait pas même regarder !

- Go away !

Remus, la bouche ouverte, sidérer s'approcha tout de même et s'assit à côté, plaçant doucement un bras autour de la silhouette tremblante.

- Ch'uis pas une pédale, dégageuh !! cria la personne, qui était donc un garçon. Ah.

Révélation, il n'était peut-être pas aussi hétéro qu'il le pensait.

- Excuse-moi de te déranger, mais le terme "pédale" n'est pas très bien employé.

- Mais dégageuh !! continua le petit garçon, pressant sa main contre le visage d'un Remus bouleversé pour le faire partir de ses côtés.

- Tout de même. Pédale vient de pédéraste, qui, pour faire cour, est un pédophile. Et je pense que ça se voit que je ne suis ni professeur, ni adulte.

Le petit garçon aux yeux bleus larmoyant regarda Remus, ses iris bleues ressortant à la lumière de la lune.

- Mais tais-toi en fait !

Remus ne le regarda plus et se contenta de son battements du cœur et de la présence à côté de lui, qui ne faisait que renifler à présent.

- Sirius.

- Pardon ?

- C'est mon prénom.

- Remus. C'est le mien.

Il avait donc un prénom. C'était bizarre mais son cerveau était si déconcentré que l'idée qu'il en aie un ne l'avait pas traversé l'esprit.

- T'es con. Je t'ai demander de partir, et t'es resté.

- Tu es en peine. Et moi qu'en je suis en peine, j'aimerai avoir quelqu'un pour être là, mais vu que non, j'ai- il s'arrêta et sortit de la poche de son pantalon de velours une tablette de chocolat, à peine fondue, j'ai ça.

Il enleva le sachet couleur or et cassa deux petits carreaux, et en donna un à Sirius, puis un à lui-même. Puis, la moitié d'une tablette s'écoula avant que l'un des deux ne parles.

- Pourquoi tu pleurais ?

- Je me suis cogner un orteil contre la poutre de mon lit.

- Ha ha ha. fit-il avec  un faux rire. Non. Je demandais sérieusement.

- Mais, I am always Serious, it's my middle name! dit-il en faisait un clin d'œil et en faisant des fingerguns  à Remus qui se retourna pour ne pas montrer son sourire amusé.

- Okay, mais si je te dis la raison, tu me dis pourquoi tu ne veux pas filer en douce avec James et Peter le soir mais tu le fais en solitaire chaque trente jours.

- Ok ! J'aime bien les mystères finalement !

Ils mangèrent le reste de la tablette en silence et finirent par s'endormir sur l'épaule de l'autre.