Pourquoi pas, Malefoy
Harry mis pied à terre. Il soupira d'aise en reconnaissant le paysage écossais tout autour de lui. Et, tout d'un coup, il avait à nouveau une dizaine d'années et sentait l'excitation d'une nouvelle année scolaire s'emparer de son ventre.
Le train siffla, et Harry, ou plutôt, Monsieur Potter maintenant, descendit complétement. Il toussa puis sourit lorsque la fumée du train à vapeur, au grès du vent, fuma dans son visage.
Contrairement aux élèves, les professeurs voyageaient dans les premières cabines des wagon, entre autre avec les préfets, et devaient porter leur valise jusqu'au château. Cela au moins lui permettait poliment d'échapper aux "c'est Harry Potter !!!" ou encore "où est sa cicatrice ?". Bien que quelques choses avaient changés : étant professeur, les élèves n'osaient pas l'approcher, et aussi, certains ne réagissaient pas quand ils passaient à côté d'eux. Alors que toute sa scolarité, tout le monde murmuraient sous son passage et se retournaient. Il s'y était tellement habitué que maintenant ça lui faisait bizarre qu'il n'y ait plus ça. Bien que ce n'était qu'un plus petit nombre qui ne s'intéressait pas à cette "légende vivante".
Harry réceptionna sa valise et sourit en voyant les sombrales tirer les calèches, il trouvait ça triste que tout le monde ne puisse pas les voir, et d'autant plus triste qu'il fallait que la mort nous ait approchée pour pouvoir voir ces majestueuses créatures.
Enfin bref, il secoua la tête et se mis en route. Une professeure lui proposa gentiment de monter dans une calèche mais il la remercia. Après tant de temps, il voulait fouler cette terre qui lui avait à la fois sauvé de chez lui, qui l'avait rendu quelqu'un, et qui l'avait fait tant souffrir. Parfois il lui arrivait de penser : et si je n'avais jamais reçu cette lettre, et si personne n'était venu me chercher ? Il se demandait si tout ce carnage se serait fait, comment l'histoire se serait déroulée, que serait-il devenu chez les muggles ? Cette paria qui accomplissait des actes inexplicables ? Quelqu'un à la risée de tous, sans accroches, ni amis, ni famille ?
Harry dû serrer son poing moite pour tenir la mallette de sa valise. Il ne voulait pas penser à tous ces morts qui s'étaient sacrifiés, ces corps qui avait il y a 20 ans parsemés ce sol, ce sang, tout ce sang versé qui se trouvait dans les racines de ces arbres... C'était fou que tout avait changé sans avoir changé. Les arbres étaient les mêmes mais quelque chose de différent raisonnait en Harry. Comme si cet endroit, qui avait été sa maison pendant si longtemps n'était plus...qu'un vaste foyer.
Il arriva à la grille, et secoua la tête en se souvenant de Luna qui lui avait réparé son nez. Il fit une grimace en se souvenant de sa rivalité avec Malefoy qui lui donna un arrière goût de fer, presque comme du sang dans sa bouche. Et puis Snape, qui le supervisait pendant toutes ces années... Chaque endroit avait sa dose de bons et mauvais souvenirs.
Il inspira profondément et sentit la couche magique englobant le château/école Hogwart comme une boule souvenir muggle, couler sur sa peau. Il se trouvait maintenant dans l'enceinte délimitée de l'école, et il sentit une émotion de paix et plénitude l'envahir. Certain ressentit ne changeaient pas au cours du temps. Il s'attendait presque, en tournant la tête, à voir Hermione et Ron à ses côtés, se chamaillant tout en le regardant, inquiet comme à l'aube de leur 4e année.
- Attention ! cria une voix.
Harry se poussa sur le côté et une calèche passa à côté.
- Harry !
Un corps se leva de la calèche sans toit et sourit à grande dents, tout en saluant du bras Harry qui diminuait au loin. C'était Néville ! Harry avait totalement oublié qu'il était professeur de botanique maintenant à Hogwart !
Il se souvenait, pour la coupe des trois sorciers, Néville, livide et pâle comme s'il avait déjà "tué Harry Potter", lui passant cette plante dont il avait oublié le nom mais point le goût. C'était fou ce qui était légale dans leur jeunesse que les générations futures ne connaîtront pas. Le monde sorcier, bien que conservateur au niveau de leur tradition, se mettait à changer. Les noms de noblesses tombaient, des mariages entre "différents sang" étaient mieux vus, et même le chemin de travers n'était plus aussi flippant. Harry se souvenait toujours de son premier essaie à la poudre de cheminette, chaque héros avait bien ses débuts. D'ailleurs, Harry n'oubliait pas sa promesse de rendre justice à tous ces héros de guerre, vivants et morts que l'histoire oubliait. Néville en était un, modeste alors qu'il avait décapité le dernier horcruxe, timide alors que la prophétie aurait pu parler de lui, humble alors que lui aussi avait perdu ses parents.
Harry leva un bras et sourit en saluant Néville. Il faudrait qu'il passe le voir lorsque l'année scolaire aura commencer.
Le sorcier, nouveau professeur, continua sa route, et il aurait juré voir volé au-dessus de lui et de ces arbres centenaires, un phénix.
Lorsque Harry passa la grande porte aux milles serrures, il s'étonna qu'elle restait ouverte à présent. Il s'arrêta dans le hall, et se rapatria près des murs quand les hordes de jeunes sorciers, certains se déplaçant avec plus d'aise car ce n'était plus leur première année, arrivèrent. Les grandes portes du banquet s'ouvraient, les nouveaux élèves, plus accompagné par Mc Gonagall devenue directrice maintenant, mais par une nouvelle professeure inconnue de Harry dont les cheveux changeait de couleur, tenta d'instaurer le silence.
Harry sourit à nouveau nostalgiquement. A ce moment là, des décennies plus tôt, oh ce qu'il paraissait vieux à parler comme ça, il avait déjà Ron à ses côtés, et à ce moment il ne savait pas qu'il serait son compagnon jusqu'à la fin. Il se souvenait aussi d'avoir été célèbre, et pas qu'à cause de son nom et prénom, pour avoir rejeter la main de Malefoy. Naissance d'une adversité inutile qui causa bien trop de problèmes qui auraient pu être épargnée.
D'ailleurs, Harry ne savait pas ce qu'était devenu le blond. Il présumait qu'ils étaient en paix depuis la bataille de Hogwart, quand il l'avait sauvé du feu, quand il avait dit à sa mère qu'il était vivant. D'ailleurs, quand Draco s'était retourné alors qu'il partait, s'enfuyait avec ses parents, il aurait juré qu'en un coup d'œil, ils s'étaient compris et pardonnés. Au final, Malefoy était juste un garçon comme lui pour qui la chance avait tourné du mauvais côté.
Dans ses premières années d'aurores, il se souvenait du chaos du ministère de la magie. Les assemblées débattant : faut-il faire des procès aux mangemorts, faut-il lancer des recherches pour les trouver et les emprisonner ?
Harry voulait juste la paix avec ces histoires. Et bien que les traques de mangemorts étaient illégales, plusieurs s'y mirent, et certains civiles sorciers sans aucun permis, de même les tuer. Ce qui entraîna un énorme déséquilibre. Alors Harry avait quitté après quelques années le ministère de la magie, et s'était réfugié avec Ron au terrier, avant de commencer ses études pour devenir professeurs.
Ron et Hermione y vivaient, bien qu'Hermione, elle, montait les échelons au ministère, s'y plaisant, Harry faisait le chemin inverse, et profita de ces quelques mois pour souffler réellement, et commencer à se reconstruire, comme le Harry-juste-Harry, sans lunettes et sans cicatrices.
- Harry Potter...
Quoique son nom de famille et sa renommée ne le quittait jamais vraiment.
Le prénommé fit un sourire crispé. Cette voix qui lui avait été ennemie des années auparavant raisonna dans le hall parmi les pas hâtés des quelques élèves qui entrèrent dans un bruissement de porte dans la salle à manger.
- Malefoy.
L'homme aux yeux verts se retourna et mis ses mains derrière son dos, comme il l'avait fait des années auparavant, refusa la poigne amicale du blond.
- Touché, dit Draco.
Il avait de plus en plus de ressemblances avec son père, bien qu'il y avait quelque chose de plus glaciale encore, fin et délicat, comme sa mère, s'y était additionné.
- Que veux-tu Malefoy ?
Harry s'étonna à la familiarité de cette phrase. Combien de fois avait-il dû la répété au cours de leurs années scolaire.
- Harry Potter sans lunettes et sans cicatrices... Ça fait bizarre.
- Et encore, tu n'es pas la personne qu doit se voir dans le miroir comme ça.
Draco pinça ses fines lèvres rosées, et Harry secoua la tête, il connaissait ses expressions faciales par cœur. Étrangement...
- Si tu es venu juste pour me faire la remarque que mon physique a changé, je vais me congédier-
Malefoy descendit rapidement les quelques marches de marbres et l'attrapa par son poignet.
- A vrai dire... Je voulais juste te proposer de prendre du thé, dans mon bureau. Un jour.
Harry se débarrassa du contact puis regarda Malefoy. Ce n'est que maintenant qu'il réagissait: bureau ? Malefoy ? professeur ?? ici ??? Depuis quand ?
La main de Draco glissa le long de son bras avant de pendre dans le vide. Il y avait toujours cette tension électrique entre-eux, comme s'ils étaient à deux doigts de se sauter à la gorge.
- Je n'y vois pas pourquoi je m'y opposerai.
Le blond passa une main dans ses cheveux plaqués à l'arrière, ils étaient plus long qu'avant et lui arrivait aux épaules. Il sourit, mais ce n'était pas un sourire de joie, non, c'était un sourire de rancoeur.
- Merlin, tu ne peux jamais me dire oui Potter, n'est-ce pas ?
Harry se dit qu'il était alors fou, mais dans ce moment il revoyait le petit Malefoy en colère que Potter n'avait pas pris sa main. Cet acte qui les suivaient jusqu'aujourd'hui. Il se demandait, parmi tant d'autres questions, qu'est-ce qui se serait passé s'ils avaient été ami. Alors il lui prit la main, et la serra, bien qu'il avait l'impression de passer un pacte avec le diable.
- Je viendrais, tu me diras juste quand.
Harry lâcha sa main, et il frissonna, il faisait froid dans ce hall ? Il continua dans les couloirs et passa par la porte sur le côté des professeurs qui donnait directement sur l'estrade où mangeaient les professeurs.
Il s'assit et vit Néville en bord de table qui lui sourit, puis, il vit qu'il restait une place à côté de Mc Gonagall, il se leva donc, la salua et s'assit. Par l'autre porte en bout de table arrivait Malefoy qui le dévisagea, l'air troublé. Il s'assit et défroissa son habit si noir qu'on avait l'impression que ce n'était qu'un seul même bout de tissu. Il avait l'air encore plus pâle. Et, devinant sa place à côté de Néville, qui était professeur de botanique, cela signifiait qu'il était...sans aucune surprise en fait, professeur de potion.
- Harry, mon petit Harry, interrrompit Mc Gonagall dans ses réflexions, les larmes d'émotions lui montant aux yeux.
- Madame.
Elle rit à sa politesse, et Harry ne pu s'empêcher d'être marqué par la vieillesse qui frappait le visage de son ancienne professeure.
- Vous auriez pu devenir être directeur !
- Je dois dire que j'apprécie le fait de pouvoir monter les échelons à un rythme normal. Peut-être un jour... si le jour et l'envie vient...
- Albus serait content.
Voilà pourquoi il n'aimait pas parler avec les gens du passé, parce que le passé ressurgissait toujours, et qu'il se sentait malade. Il sourit et regarda le spectacle qui se déroulait en face de lui à la place.
Mc Gonagall se leva, légèrement tremblante mais toujours aussi forte et majestueuse dans l'ensemble, et prononça la fameux discours de bienvenu.
Harry se retourna rapidement et vit que Malefoy le fixait, qui, voyant qu'il l'avait vu, se retourna prestement et noya son regard dans sa coupe de jus de citrouille. Potter décida d'ignorer cet événement, et en fait tous les souvenirs qui lui montait en tête depuis son arrivée. Il se dit qu'il écrirait à Hermione et Ron, comme quoi Hogwart n'était pas pareil sans eux. Peut-être qu'il aurait leur fille en cours aussi. Et en pensant à cette lettre il se souvint de sa vieille et première amie du monde magique Hedwig et se servit du vin.
Qui l'aurait cru que sa prochaine rencontre avec Malefoy aurait été aussi tôt ?
Le lendemain, alors que c'était un jour férié pour les élèves, et permettant aux professeurs de finir les préparatifs de leur cours, Harry courut presque jusqu'au cachot où il présumait que se trouvait le bureau des professeurs de potions.
- Malefoy, potion-
- Bonjour, répondit le blond qui arrosait ses plantes, qui bougeaient et firent un petit bruit en sentant l'eau dans leur pots.
- Oui, désolé. Salut, répondit l'élu, le souffle court. Tu aurais quelque chose contre la gueule de bois ?
Malefoy posa son arrosoir avec attention puis fit volte-face.
- Ce n'est pas une de tes pharmacies muggle ici !
- Wow, tu sais ce qu'est une pharmacie !
Draco baissa la tête et espéra que le fait qu'il se trouve devant la fenêtre fit que Potter, en gueule de bois ne le regarda pas à cause de la lumière et de ce fait, ne vis pas qu'il rougit à cette remarque. Si seulement il savait qu'il avait vécu 15 ans à fuir de ville en ville chez les muggles pour échapper aux inquisiteurs illégaux le traquant par son passé mangemort ? S'il savait seulement ce qu'il avait vécu alors que lui probablement vivait la douce et belle vie sans ennemie mortel à ses trousses ! Et qu'à son arrivée à Hogwart, combien de lettre de parent, des gravures, des boulettes de papiers il avait reçu ?
Par un tique, le blond passa ses mains dans ses cheveux, déjà aplatit, et tira sa manche vers le bas. Harry remarqua ses gestes mais ne dit rien. En essayant de le regarder, sa tête tambourinait comme s'il avait encore sa cicatrices, et les larmes venaient.
- S'il te plaît.
Malefoy soupira et se tourna, puis alla dans ces étagères qu'Harry avait toujours aimé observer. Des centaines de flacons, de fioles, d'ingrédients plus étranges les uns que les autres, rangés dans ce meuble spécialement conçu. Et toutes ces étiquettes écrites et rangées avec soins. À l'entendre penser on pouvait se demander pourquoi il n'était pas devenu professeur de potion.
- Tiens. Mais seulement trois gouttes dans du thé ! l'effet se produit sous 6 à 24 minutes. C'est contre les maux de tête mais ça marche, parfois, aussi pour les gueules de bois.
- Malfoy a déjà été bourré en temps de travail ?
- Ne me charrie pas où je reprend cette fiole et te dénonce. Quelle mauvaise image du héros alcoolique tu pourrais avoir. Pour son premier jour en tant qu'enseignant en plus...
Harry soupira.
- Et si on essayait d'être cordial, l'un avec l'autre ? demanda l'homme aux yeux verts en se servant une tasse de thé, et versant religieusement trois gouttes qui tombèrent comme de l'huile sur de l'eau, créant une tâche jaunâtre dans le liquide sombre.
Malefoy, de son côté se retint pour ne pas répondre d'une remarque cinglante.
- Bien. J'accepte.
Harry bût la tasse d'un coup et se brûla. D'un côté Draco était content de voir qu'Harry Potter restait Harry, qu'il avait des mauvais jours et était maladroit.
- Merci.
Ils se regardèrent pendant un moment, et Harry aurait juré voir le regard de Draco s'attendrir. Ne supportant pas cette ambiance tamisée, presque intime, Harry se sauva. Draco soupira avant de retourner à ses plantes qui s'enroulèrent autour de ses doigts, éprouvant de l'affection pour le pauvre cœur de l'ex antihéros.
Harry soupira face à ses élèves. Non seulement se faire respecter en tant que professeur était complexe, mais des élèves qui n'avaient pas la pression des examens en fin d'année et qui savaient tous qu'il était le Harry Potter, n'arrangeait pas les choses. Quand il demandait à la fin d'une explication si quelqu'un avait des questions, toutes les mains presque étaient levées. Et quand il demandait lesquelles étaient en rapport avec le cours, plus aucune n'étaient levées. Alors, à 15 minutes de la fin d'une longue séance de deux heures avec des secondes années, Harry abdiqua, s'assit sur le bureau et accepta de répondre leur question.
- Avec quel sort avez-vous tué...vous savez...
Harry remarqua comment, même après sa mort, personne n'osait prononcer le nom de Voldemort. Comme s'il reviendrait encore les hanter.
- Si votre question est avec un des trois sortilèges interdits, la réponse est non.
- C'est vrai que vous n'avez pas fait vos sept années à Hogwart ?
- Oui. Ça ne veut pas dire que vous pouvez en faire autant.
Les élève semblaient déçus qu'il ne veuille pas élaborer d'avantage. Mais ce n'est pas parce qu'il avait refusé toutes les interviews pour différents journaux, ou encore des auteurs voulant lui écrire une biographie qu'il allait leur confier plus parce qu'ils étaient ses élèves.
- Apparemment vous aviez des lunettes et une cicatrices en éclaire ? Elles sont où ?
- Qu'est-ce qui s'est passé avec les reliques ?
- Vous avez une compagne monsieur ?
- Est-ce que vous vous souvenez de Liliana Lloyd ? Ma mère m'a dit que vous lui aviez promis un rencard en cinquième année et que vous l'aviez jamais fait, est-ce que c'est vrai ?
- Qu...oi ?
- Pourquoi vous êtes plus aurores ?
- Vous êtes le maître de la baguette de sureau ?
Le professeur soupira, et la sonnerie retentit.
- Le cours est finit pour aujourd'hui ! J'espère que la prochaine fois que nous nous verrons, vous aurez plus de question sur le cours. Tenez, en devoir vous devez me trouver trois questions chacun sur le cours d'aujourd'hui.
Les élèves sortirent déçus une fois de plus, et, une fois sûr d'être seul, Harry se laissa s'effondrer dans sa chaise qu'il avait regagné.
Il commençait à se dire que peut-être c'était une mauvaise idée de revenir professeur ici. Mais s'il partait il continuerait la tradition des professeurs de défense contre les forces du mal, poste d'un an seulement. Et il ne voulait pas, car il se souvenait comment les élèves sentaient que quelque chose allait mal à voir chaque année un nouveau professeur.
Soudain, la porte s'ouvrit et Harry se redressa.
- Les élèves parlent, tu aurais lancé un sortilège interdit pour tuer Voldemort ? Ils seraient déçus en apprenant que c'était un simple expelliarmus, sortilège de première année, qui a retourné le propre sortilège de mort du seigneur des ténèbres ?
Harry fut surpris que Draco osa prononcé le nom "Voldemort". Il avait gagné en audace, lui qui ne le regardait pas même dans les yeux jadis.
- Comment tu sais ça ?
- J'ai mes sources.
Malefoy accompagna ses dires d'un petit sourire sec, typique de sa famille.
Harry retomba sur son bureau, vidé d'énergie.
- Comment faire pour qu'ils arrêtent de poser des questions et qu'ils s'intéressent au cours ! Ils verront un chapitre en sixième année sur la bataille de Hogwart en plus, j'ai lu le programme, Hermione a trop d'emprise sur moi.
- Au moins ce sont des questions qui te mettent en valeur, moi, on m'a demandé si on pouvait voir ma marque des ténèbres.
Harry se redressa une nouvelle fois et regarda Malefoy, il traînait distraitement entre les tables et touchant le bois, plein de gravure et d'histoire.
- Je suis désolé...
- Chacun son fardeau.
Un silence remplit la classe et la sonnerie retentit encore une fois.
- D'ailleurs-
- Vas-y, pause ta question, tu as le droit de savoir, le coupa Malefoy.
- Qu'est-ce qui est advenue de...tu sais quoi.
Harry n'était pas du type de parler en sous entendu, mais il n'avait plus la force de se battre.
- La marque des ténèbres ?
Malefoy déboutonna deux boutons d'argent de sa veste rigide et la plia avec soin pour découvrir son avant bras.
- Deux fois par semaine, j'applique une potion de filets du diable avec des gouttes de felix felicis pour atténuer la douleur, qui savait que cette potion avait une autre faculté que celle de chance ?
Harry cilla mais tenta de rester neutre en voyant la peau de Malefoy brûlée et cicatrisée, en boucle.
- Tu devrais arrêter.
- Et vivre avec cette marque tous les jours à la vus des gens ? Je ne pense pas non.
- Il n'y a pas d'autres moyens ?
- Crois-moi, j'ai tout essayé. Et je ne suis pas le seul à avoir essayer de l'effacer. Mais elle réapparaît, à chaque fois. Même après sa disparition, il continue à nous pourrir la vie
Il semblait avoir pâli encore, et Harry préféra ne pas penser aux moyens qu'il avait employé pour en arriver à celle-ci. Malefoy reboutonna sa veste et fit demi-tour.
- Tu n'es pas un monstre, Draco.
- Tu n'es pas parfait non plus, Harry.
Certains auraient pu être vexé, mais Harry sentit une pression diminuer sur ses épaules.
Puis il fut seul dans sa salle de classe, et il se laissa retomber sur son bureau.
Les mois passèrent sans que Malefoy et Potter eurent d'autres sérieuses conversations. Ils se croisaient bien entendu, mais à part se saluer, ils ne se dirent pas grand chose. Pourtant, ils sentaient leur regard l'un sur l'autre. Par exemple, Harry était devenu professeur de la maison Gryffindor, et Malefoy était déjà professeur référant de celle Slytherin, et ils se croisaient lors des réunions mensuelles des quatre maisons.
Ou encore, Malefoy souriait en observant discrètement avec ses jumelles le professeur Potter crier dans les rangs pour l'équipe de Quidditch de sa maison. Étant ex-joueur de Quidditch, mais aussi étant le dernier plus jeune attrapeur, le jeu était dans son sang, et il passait la plupart des jeux debout, à crier des encouragements et des conseils au vent. Peu importait la météo, quand les professeurs étaient dans leurs loges, derrières les commentateurs, lui était, à nouveau comme élève, en train de chanter avec ses élèves qui se riaient gentiment de leur professeur.
Quant à Harry, lorsqu'il descendait rendre visite à Hagrid, et qu'est-ce que ça faisait du bien de pouvoir sortir la nuit tombée sans cape d'invisibilité, il diminuait d'allure toujours lorsqu'il passait devant la serre botanique, où Malefoy faisait des échanges avec Néville pour les plantes dont il avait besoin pour son cours. Le soleil couchant lui créait des reflets cuivrés dans ses cheveux blonds platines. Et il y avait quelque chose de fichtrement élégant chez lui. Mais il passait sa route et rejoignait Hagrid.
D'ailleurs, quelle avait été sa surprise lorsqu'il y a croisa Malefoy une fois, en train de prendre le thé avec Hagrid !
Il était entré sans toquer, comme à son habitude, un jeudi soir, et y trouva le blond y buvant du thé, qui posa sa tasse avec élégance et se levant, comme s'il avait interrompu un moment honteux et illégal.
- Et bien...merci pour...enfin... Je vais vous laisser.
Il était clair que le blond l'évitait. Harry le regarda partir et s'assit.
- Quelle mouche l'a piqué ? demanda Hagrid.
- Je ne sais pas.
- Il vient souvent te voir ? continua Harry en observant distraitement par la fenêtre Malefoy qui partait sans se retourner.
Malefoy s'était alors réconcilier avec Hagrid ? Depuis l'incident de Buck, il semblait que les deux ne s'appréciaient pas. Après Malefoy était à Hogwart en tant que professeur depuis plus longtemps que lui, beaucoup de choses avaient pu se passer. Déjà qu'il avait l'air en paix avec Néville, qui avait pourtant toujours l'air de le craindre un peu, il était fort possible qu'il fut de même avec le demi-géant.
- Non, juste une fois par semaine pour les- Oh ! Harry ! Même après 30 ans je n'arrive toujours pas à garder les secrets.
Il rit de son gros rire et soupira d'aise en remettant de l'eau à bouillir.
Lui n'avait pas changé, toujours fidèle à lui-même, il lui demandait des nouvelles d'Hermione et Ron, et Harry devait un peu inventer car il avait honte, mais il n'avait toujours pas répondu à Hermione qui lui écrivait une fois chaque deux semaines. Il craignait de recevoir une beuglante d'Hermione, le grondant de ne pas les répondre. Elle se faisait toujours un sang d'encre pour lui. D'ailleurs, elle devait sûrement le savoir de sa fille, mais il l'avait en cours, et elle était très forte dans cette matière. Ça lui avait fait rire en voyant que contre les épouventards, elle avait la même peur héritée de Ron des araignées. Et il devait dire que la manière dont elle avait pris sur soi et jeter le sort de Riddikulus avait été incroyable, ça avait marché du premier coup ! Comme sa mère, un vrai mélange Granger-Weasley.
Ce soir, alors qu'Harry rentrait dans sa chambre, proche de la maison Gryffindor où il saluait le tableau protecteur de l'entrée, il vit une petite lettre, qui, quand elle la toucha s'ouvrit seule.
Mr. Draco Malefoy vous convie à prendre le thé ce vendredi à 17h tapante dans son bureau.
Harry sourit, et pour une fois, la semaine passa assez rapidement.
Vendredi, Harry se sentit un peu nerveux. Il ne savait pas pourquoi, ce n'était rien pourtant ! Il croisait souvent Malefoy dans les couloirs, et bien qu'au début leur échange était froid et distant, ils avaient commencé à se sourire. Et ça devenait agréable, bien qu'ils évitaient de se parler.
Harry se regarda dans le psyché et se sentit nerveux comme avant le bal de Yule. Il secoua sa tête en lissant sa chemise d'un coup de baguette magique et faisant son nœud de cravate. Il réussit à se déstresser en se souvenant de l'allure de Ron - désolé Ron - dans son costume. Il s'était senti mal que sa famille lui offrait tout ces jolis habits et que lui , leur propre fils, devait se taper, endurer l'héritage de sa famille, bien qu'au fond c'était mignon, mais aussi que cela donnait une bonne occasion à leur dortoir masculin Gryffindor de le charrier. Puis surtout, se rappelant qu'il voulait danser avec Hermione, qui était sortie tout droit d'un conte de sorcier, et qu'il avait finit par la faire pleurer... Cette soirée avait été n'importe quoi.
Il se souvenait de lui, minable sur le banc à regarder Cho et Cedric danser, souhaitant aux étoiles qui parsemaient le faux ciel au-dessus de lui, que c'était lui.
Cedric...
Harry inspira profondément, regarda sur sa table de chevet, hésita, puis pris une goutte de la fiole. Il savait que ce n'était pas bien, mais il ne voulait pas de pensée envahissante pour cette soirée.
Harry salua les élèves passant et souriant, et les entendit murmurer dans son dos. Puis, après s'être perdu à cause de ces fichus escaliers qui ne respectaient personnes, pas mêmes les directeurs, il arriva dans le couloir, face à l'aigle d'or qui menait vers le bureau de Dumbledore, enfin, de Mc Gonagall.
Heureusement qu'il était sorti en avance car quand l'aigle tourna et l'incita à monter dedans, il ne su résister.
Il monta dans l'aigle qui l'avait accueilli sans mot de passe. Dumbledore lui avait expliqué il y a longtemps maintenant, que parfois, la magie, ce n'était qu'une question de volonté.
Le bureau était pénétré de rayon lumineux par toutes les fenêtres. Il y avait toujours le nichoir de Fumsek, des bonbons sautillant dans un bocal en argent, les tableaux des vieux directeurs et vieilles directrices prenant un petit somme...
Harry huma l'air des livres poussiéreux et admira ce bureau, qui n'avait pas changé. C'était son encrage dans ce château. La dernière fois qu'il y avait mis les pieds, c'était en de bien bonnes différentes consistances.
Un chat familièrement rayé sauta du bureau et se changea en vieille sorcière.
- Harry ! dit Mc Gonagall en écartant les bras.
- Ça m'impressionne toujours autant.
- Chacun ses petits tours dans son sac. J'ai toujours trouvé le sommeil plus agréable en tant que chat.
Elle lui fit un clin d'œil à la manière de Dumbledore qui fut suivit de son rire, propre à sa personne.
- Est-il là ?
- Nous allons l'appeler.
L'ex professeure retourna derrière le bureau et cogna de sa canne le cadre doré autour de la peinture. Quelques instants après, Dumbledore apparu.
- Harry...
Le prénommé voulu pleurer.
17 heures tapantes sonnèrent sur la petite horloge du bureau, et Malefoy soufflait sur son thé, la jambe tremblante nerveusement. Cinq minutes passèrent et le blond, se sentant quelque humilié posa sa tasse et regarda la fenêtre.
Bien sûr qu'Harry Potter ne voudrait pas venir boire du thé avec lui. Pourtant c'était lui qui avait suggéré quelques mois plus tôt, à la rentrée, d'être civile et cordial.
- Désolé du retard.
Malefoy se retourna subitement et fit trembler le thé sur sa petite table. Il avait presque envie de lui répondre "ce n'est pas grave", mais il ne voulait pas se donner l'air désespéré.
- Tu es en retard.
- Oui, désolé, j'accompagnai une élève à l'infirmerie.
Comment en vouloir à Potter alors que tous ses retards étaient toujours noblement excusés.
- C'est joli...la...table.
- ...merci.
Malefoy fronça des sourcils, il ne le comprenait pas parfois. Il regarda par la fenêtre et soupira, en reprenant sa tasse et soufflant dessus pendant que Potter se servait du thé.
- Comment vas-tu ? lui demanda l'homme aux yeux verts au bout d'un moment.
- Comment voudrais-tu que j'aille ?
- Bien ?
Merlin, pourquoi ne pouvaient-ils pas être naturels ?
- Tant mieux alors.
Les plantes s'agitèrent derrière Harry et se mirent à le gifler.
- Du calme ! dit Malefoy d'un ton autoritaire qui ressemblait à son père. Les plantes se rétractèrent sur elles-mêmes.
- Elles t'obéissent bien.
- Ce sont des bébés filets du diable. Il faut bien leur apprendre à obéir pour éviter que-
Ils burent leur thé et le silence retomba.
- Quelqu'un est allé dans la salle Sur-Demande depuis l'incendie ?
- Je ne pense pas, répondit Draco.
Un nouveau silence.
- Merlin, on y arrivera jamais, déclara Harry, défaitiste.
- Où est le héros qui se bat jusqu'au bout ?
- Enterré avec la hache de guerre.
Draco leva un sourcil.
- Une expression muggle.
Le blond hocha la tête.
- Essayons encore un peu, veux-tu ?
Harry leva la tête. Malefoy voulait vraiment qu'ils soient amis alors. Il le regarda. Il y avait toujours cette lumière clair qui faisait mal au yeux, qui illuminait juste leur coin table près de la fenêtre avec toutes les plantes qui avaient besoin de lumière. Les cils de Draco était presque blanc translucides. Une mèche de cheveux glissa, ses cheveux étaient moins plaqués, plus décontractés, et il sentait les potions...
- Tu sentais quoi dans l'amorentia quand tu étais plus jeune ? demanda Harry, souriant en repensant à Ron et Hermione. Comment avait-il pu était si aveugle face à l'amour de ses deux meilleurs amis ?
- Moi ? Je ne sentais rien.
- Ah ? Je pensais qu'on sentait une odeur, même de quelqu'un qu'on n'avait pas rencontré encore.
- Et toi ?
- Je sentais l'odeur de la liberté.
Malefoy le regarda et cligna plusieurs fois des yeux avant de poser sa tasse. Pour son plus petit lui, il fallait qu'il le fasse, il le savait, il fallait qu'il se libère de ce poids, que ce putain d'Harry Potter le sache, pourquoi il le haïssait tant.
- A vrai dire, je sentais quelque chose.
- Mhm ?
- Je sentais la sueur des matchs de Quidditch, une odeur fraîche comme le vent et quelque chose qui rendait le tout chaud, réconfortant.
Harry ouvrit sa bouche pour mieux respirer. Est-ce que Malefoy était vraiment en train de lui dire que pendant tout ce temps, alors que lui regardait ailleurs, il l'avait aimé ?
- Tu comprends pourquoi je t'étais si désagréable...
D'une famille pure-sang, l'anti-héros amoureux de l'héros, le garçon malchanceux qui était amoureux de celui qui avait tout ce qu'il voulait. Alors qu'Harry, d'un côté enviait Malefoy pour avoir une famille, Malefoy le jalousait, jusqu'au point qu'il le haïssait. Le clair obscure, la lumière et la nuit, bien qu'Harry était bien parsemé de tâche aussi.
- Je pensais que... Je pensais que tu me jalousais.
- D'un côté oui, je te haïssais même. Tu avais tout ce que je voulais, un nom qui imposait respect, fortune, amis, maison en haut de l'échelle de Hogwart, des bons résultats bien que tu ne travaillais pas, chef et attrapeurs de l'équipe de Quidditch, les professeurs dans ta poche, et tu étais du bon côté du combat. Tu avais tout, des amis, les filles...les garçons même.
- C'est vraiment comme ça qu'on me voyait ?
Harry posa sa main sur celle de Malfoy et il sentait qu'il tremblait sous lui. Ce que Draco avait envie de retirer sa main, et à la manière du petit garçon qu'il était à l'intérieur, de repousser ses sentiments très loin.
- Mon père avait été si déçu quand je lui avais dis que je n'avais pas réussi à te faire mon ami. Il m'avait dit alors : si tu ne t'en fais pas un ami, fais-toi en un ennemi.
Encore pire, si Lucius s'était douté qu'il l'aimait... Ou peut-être qu'il le pressentait, et c'est pour ça qu'il était si stricte avec lui, car il savait que Malefoy ne pourrait jamais-
- Tu sais, Draco, que moi je ne te détestais pas ? Jamais. Je t'enviais quelque part, d'avoir une famille. Et j'ai toujours été persuadé, bien que tu me l'as fais douté quelques fois, que tu étais bon au fond. Quant à moi, je tenais grâce à Hermione qui faisait parfois mes devoirs à ma place, ma bonne humeur je la tenais à Ron qui faisait des imbécilités pour me faire rire, et sans tout le monde, je n'aurais jamais gagner. Tu ne sais pas à quel point j'avais envie de me laisser tomber par terre et pleurer à jamais. Dis-toi que tout le monde n'est qu'une façade. On est jamais ce qu'on montre.
Draco essuya de sa main valide une larme qui avait coulée.
- Merlin, je suis ridicule.
Draco savait qu'il ne l'était pas, mais il n'avait pas pu s'empêcher de le dire. C'était si incrusté en lui, que les sentiments étaient synonymes de faiblesses, bien que c'est pour ça que ses parents avaient fuis.
Harry posa ses deux mains chaudes autour de ses joues.
Le thé fumait en dessous, et Draco pensait que si Harry avait toujours ses lunettes, elles se seraient embrumées.
- Tu sais, quand ta mère était allée vérifier si j'étais mort, elle avait vu que je respirais. Et la première chose qu'elle me demanda c'était si tu étais en sécurité, toujours vivant. C'est grâce à elle, ta mère, que je suis en vie aujourd'hui. Elle aurait très bien pu dire à Voldemort que j'étais vivant, après que je lui avais répondu, mais au risque de sa vie, elle lui a dit que j'étais mort.
Malefoy baissa les yeux et Harry essuya ses larmes, bien que les siennes coulaient aussi.
- Elle ne me l'avait jamais dit.
Et soudain cela frappa en plein dans Harry, que Malefoy était aussi orphelin à présent. Sa mère était morte peu après la fin de la guerre, et le père de Malefoy avait été envoyé à Azkaban aux dernières nouvelles.
- Les mères font tout par amour, dit Harry en souvenir de la sienne.
Après la guerre, il avait arrêté de rêvé de sa mère et de son cri strident qui l'avait réveillé presque tous les soirs durant son adolescence. D'un côté il était soulagé, d'un autre côté, il était triste qu'il n'arrivait plus à rêver d'elle.
Puis, de nul part, les lèvres de Malefoy vinrent se poser sur les siennes, le sortant de ses réflexions. Son haleine fraîche du thé sentait les plantes, et bien qu'à ce moment là il ne pensait pas être amoureux de Draco, ça ne lui déplaisait pas non-plus.
Ils se séparèrent assez rapidement, et leurs larmes avaient cessées de couler.
- Je comprends ce que toutes les filles disaient après avoir embrassé l'élu maintenant.
- Oh tais-toi, dit Harry et rigolant. Il n'y en avait pas tant que ça en plus...
Il rit, et le silence retomba, bien que ce n'était plus gênant maintenant.
- Tu n'es plus avec Ginny d'ailleurs ?
- Je pense, bien que ce n'est pas comme ça qu'elle me l'a dit, qu'elle était attirée surtout par Harry Potter, et non par Harry. Ne me regarde pas comme ça, je ne lui en veux pas, on a eu notre histoire, et je la comprend. Ce n'est pas facile, on est facilement trompé.
Malefoy se mordit la lèvre et se retint. Il n'avait jamais hésité, lorsqu'ils s'étaient la dernière fois regardé le jour de la bataille de Hogwart, il ne l'avait jamais trouvé aussi charmant que tout simplement en étant lui-même. Car le vrai héros se trouvait en lui, et non en sa cicatrice et ses lunettes.
Il aurait aimé aussi savoir être lui-même.
- Me ferais-tu alors l'honneur de m'accompagner à la prochaine sortie Prés-au-Lard ?
- Wow, invité par Malefoy, je verrais enfin le luxe de Pansy.
- On est jamais sortis ensemble.
- Jamais ?
Draco hocha négativement la tête.
- Mais on a été fiancé.
Un sourire se craqua sur son visage normalement si dénué d'expressions. Harry rit. Il posa sa main sur celle Malefoy.
- Pourquoi pas alors, Malefoy.
Wow, j'adore revenir après un mois et pondre le plus long OS de mon recueil. Enjoy le drarry, même si je n'en fais pas souvent. Dites-moi si vous avez aimé, ou si vous avez des suggestions, de scènes comme de ship ! Stay magical ! 🌟
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