•~🌹🥀🌹~• (part II)

Le lendemain, Francis, Ron et Hermione furent convoqués dans le bureau de Mc Gonagall. Ces temps-ci, elle aussi était débordée, et elle ne s'attendait surtout pas à ce que Ron soit au creux d'un problème si...mondain. Enfin, en dehors d'aider Harry et Hermione à battre Voldemort, on n'entendait pas trop parler de lui.

- Bon. Qui à tapé qui ? demanda la vieille femme en soupirant et attrapant un parchemin.

- C'est lui qui m'a frappé le bouffon !

- C'est lui qui m'a provoqué ! répondirent les deux jeunes hommes en même temps.

La veille femme enleva ses lunettes. Même chez les sorciers, où la magie et les créatures les plus extraordinaire existaient, les hommes n'avaient pas besoin d'être des loup-garous pour se comporter comme des bêtes "alpha".  Et c'était franchement juste épuisant.

- Pourquoi ne me racontez-vous pas chacun votre version, l'un après l'autre. ajouta-t-elle, en soulignant bien la fin de sa phrase. Francis, commencez.

- Hé bien, Ron parlait d'Hermione à Harry, il lui demandait s'il l'avait déjà galoché et-

La conversation fut coupé des visages choqués de la professeure et de Hermione. Comment osait-il parler d'elle comme cela, son amie !

- Et j'ai donc ajouter mon avis en disant qu'heureusement qu'elle avait une forte poitrine sinon elle aurait vraiment personne-

Mc Gonagall enleva ses lunettes et le coupa court.

- Je vous arrête ici Mr. Vous n'avez même pas la dignité de mentir pour vous sortir d'affaire. Vous admettez vos propos, ce qui me fait encore plus peur. 50 points de moins à Gryffindor et attendez vous à venir en détention tous les jours pendant ces prochaines semaines. Excusez-vous auprès d'Hermione.

Ce dernier soupira et se tourna vers Hermione, les yeux écarquillée. Et dire qu'elle avait pris sa défense hier !

- Je suis désolé. Pour avoir dit ce que j'ai dit.

La jeune fille ne répondit pas.

- Alors ? demanda Francis.

- Je ne t'excuses pas. répondit Hermione. En la connaissant on verrait à travers les rides lisses de son visage la déchirure de son âme.

Ce dernier se révolta mais Ron lui barra la route.

- Ce sera tout, vous pouvez quitter le bureau Mr. Et j'en toucherai un mot avec votre mère.

Ils attendirent en silence que la porte ne se ferme, et une fois seul, le regard des deux femmes se posèrent de nouveau sur lui. Le jeune homme s'enfonça dans ses épaules et avala difficilement sa salive.

- Vous aussi Ronald. Je crains de devoir vous coller.

- Mais ! Vous n'avez même pas écouter ma version !

La vieille femme inclina sa tête.

- Je n'ai même pas besoin de vous écouter pour savoir ce que les garçons de votre âge pense des filles.

- Madame !! Je vous jure ! C'est juste que- enfin Hermione et moi on s'est- enfin bref, je demandais conseil à Harry au sujet d'Hermione car je pense être- enfin !! Il s'est ajouté à la conversation comme ça, alors qu'on ne lui parlait même pas ! Et il a dit ces choses...horribles sur elle alors je lui ai donné un coup. C'est partit tout seul, je vous jure ! Et si Harry n'aurait pas été là pour calmer le jeux, je pense que j'aurai pu frapper plus fort...

Ron baissa ses yeux. Il sentait le regard d'Hermione sur lui, mais surtout, lorsqu'il releva les yeux, il vit le visage rouge de colère de Mc Gonagall. Cela la replongeait dans sa propre adolescence, où les hommes traitaient déjà les femmes comme des objets, et que, même dans l'enceinte de Hogwart, les femmes n'avaient pas le droit de jouer au Quidditch, ou d'assister à certaines matières. Bien qu'avec Dumbledore ils avaient changer les choses, cela la mettait en rogne qu'on entende les même remarques, même 100 ans après.

- Qu'a-t-il dit.

- Oh, je ne pourrais pas le dire, madame. Encore moins devant Hermione.

La directrice adjointe regarda Hermione et la congédia du regard. Une fois dehors, Ron lui dit ce que Francis avait osé dire. Il chuchota et eut du mal à le dire, tellement ces mots étaient violents. Jamais il ne les aurait prononcés.



Le rendez-vous se termina enfin et Ron pu sortir du bureau. Il ferma doucement la porte et quand il se retourna, il fut surpris qu'il y avait une Hermione qui l'attendait, inquiète.

- Alors ? Attend, avant que tu ne me réponde. Je voulais te dire que j'étais désolée pour hier. Je n'aurais pas dû prendre sa défense, et l'écouter lui, au lieu de toi, mon ami, mon- mon...

Elle leva sa tête vers Ron, avec son même air que la veille et Ron la contourna.

- Ron !!

- Quoi ?? Je t'aimais Hermione, parce que tu n'étais pas comme toute ces filles qui ne sont que préoccupées par leur image et désireuses d'être aimées. Je t'ai bien vu hier, s'il t'avais proposé de t'embrasser, tu aurais dis oui. Et maintenant que j'ai révélé sa véritable image, tu cours de nouveau dans mes bras. Voyons, ai un peu de respect pour toi même ! Tu mérites mieux que ça ! Tu n'es pas un objet à vendre au plus grand offreur ! Alors, n'essaie pas de m'amadouer avec tes- beaux yeux là et laisse-moi passer.

Ron regardait le sol et avait les joues rouges d'émotions. Quant à Hermione, elle était figée sur place, ses longs cils battant doucement. Il trouvait ses yeux... beaux ? Elle qui pensait qu'il ne l'appréciait que pour son intellect. Enfin, d'abord ses dents trop grandes et désordonnées, et puis sa tignasse folle où les enfants de primaires s'amusaient à y cacher leur chewing-gum. Et sa tendance à ne pas savoir la fermer, à vouloir prouver au monde qu'elle connaissait la réponse. Il aimait...ça ?

- Ron...

Elle s'approcha de lui, comme il l'avait si bien fait la veille, et elle se jura que, s'il acceptait son baiser elle ne s'enfuirait plus.










100e CHAPITRE LES GENNNNNNSSS !!!!!!!!! MERCI POUR TOUT !

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