La découverte au clair de lune
Voici un autre extrait de mon prototype de livre que je n'ai jamais finis. Ce n'est pas une suite des deux chapitres le précédent. Je vous avertis que c'est (un peu) gore. En gros y a du sang et des blessures.
Désolé ! Bref, bonne lecture.
Il suivait les noms qui quittaient maintenant l'enceinte de Hogwart et descendaient la colline.
Sirius décida de glisser sur les embardes des escaliers pour y arriver plus vite.
A sa surprise, les escaliers ne bougeaient pas tant que ça la nuit, et il n'eus pas beaucoup de problème à atteindre le rez-de-chaussé.
Prenant quelques secondes pour jeter un coup d'œil à la carte et pour reprendre son souffle, il remarqua que l'infirmière s'était stoppée et rebroussait le chemin tant dis que Remus continuait sa route. Son allure n'avait pas diminué pour autant, il marchait dehors en pleine nuit, en direction des escaliers menant vers la forêt interdite. Que venait-il fabriqué ici ? Chaque fois que James et lui faisait la compétition de celui qui irait le plus loin dans la forêt, il était le premier à leur faire la morale que c'était un endroit dangereux et un jeu insensé ! Cette nuit décidément, c'était le monde à l'envers. Le préfet sage qu'il connaissait fraudait la nuit, et James et lui restant dans leur draps avec Peter qui ronflait légèrement à cause de son stupide rhume.
Le souffle un peu récupéré, Sirius remerciait les entraînements de Quidditch qui l'avait rendu plus endurant à la course ou à toute activité sportive, et reprit sa course après Remus. Une fois dehors, le batteur regretta de ne pas avoir pensé à prendre un manteau également, la nuit étant fraîche en ce soir de pleine lune. Il marcha rapidement jusqu'en haut de la colline où il cru apercevoir la silhouette de Remus, marchant également rapidement vers la forêt. Il était presque à la lisière, la forêt était si sombre, ses feuillages denses semblaient retenir les rayons de lune.
Alors Sirius avait raison...c'était un petit cachottier. Un peu déçu que Remus ne veuille pas partager un secret avec eux, il décida de descendre la colline et de profiter de la descente pour accélérer.
- Remus ! Remuuuus !!! REMUS !
Celui-ci qui semblait ne pas l'avoir entendu se retourna enfin. Ses yeux jetèrent un rapide coup d'œil au ciel, comme si il checkait la lune comme une chose à cacher, puis, lors que ses yeux clair revenir sur son ami, il sortit sa baguette magique, à la surprise de Sirius.
- Jambeencoton ! Lâcha-t-il avec une rapidité qui montrait son implication en classe.
Le sorcier prit au sort tomba au sol et glissa sur quelques marches avant de se stopper. Pourquoi avait-il fait ça ? Il ne comprenait plus rien. Mais, les cours d'auto-défense, étant un des seul cours qu'il suivait à plein temps, il réussit à se libérer du maléfice, avec un effort extrême, et reprit son ascension vers son ami qui courait, la tête plongée vers le sol.
- Stupéfix ! Cria le Black pour regagner enfin les quelques mètres qui les séparaient.
- Libère-moi, Black ! Maintenant. Ou dégage !!
- Non, tu dois m'expliquer d'abord !
- Non, tu dois me faire confiance sur le coup, dégage de lààAAAAAAAHH !
Malgré me maléfice, sous les yeux effrayé de son ami, le gryffindor se recroquevilla sur lui-même en tremblant.
- Dégage...s'il te plaît.
Sirius eu un mouvement de recul lorsque le cri de son ami se transforma en un hurlement à arracher la tête. Le corps de Remus tremblait comme une feuille, et son sort s'était totalement brisé à présent. Remus commença à s'agripper les omoplates opposées, tout en tirant sur son polo gris et sa chemise, comme s'il tentait de les déchirer. Ses ongles avaient poussés et déchirait le tissu, il voulait l'aider, l'empêcher de se faire mal mais le jeune homme était pétrifié de peur. Le visage de son ami visage montrait une peine évidente, et Sirius s'approcha de lui, ne sachant pas quoi faire. De quoi souffrait-il, il voulait tant l'aider ! Pourquoi souffrait-il ainsi, quel mal le rongeait-il ? D'une main hésitante, mitigé entre la peur et l'intrigue, il lui toucha le dos. Mais Remus, tel un animal, fit un mouvement de corps et dégagea sa main. Tout ses muscles étaient tendu et les veines ressortaient sur son visage, il semblait se retenir de quelque chose..Et lorsqu'il ouvrit ses yeux, ce n'était pas les siens qu'il vit. Sa pupille avait rétrécit considérablement. C'était toujours la même couleur, mais plus le même regard.
- Sirius, laisse-MOI !! comme pour illustrer ses propos, le préfet le chassa de son bras avec un coup d'une violence inouïe. Sirius avait peut-être évité le coup, mais les ongles du garçon ne l'avaient pas louper et l'avaient griffé sous les yeux. Par réflexe, le batteur toucha l'endroit en question et sentit avec horreur un liquide chaud sous ses mains : du sang ! Il ne reconnaissait pas Remus. Pourquoi personne ne lui expliquait ce qui se passait !!
- Laisse-moi t'aider ! Proposa tout de même Sirius, en ignorant sa douleur, pensant encore que son ami souffrait tout simplement.
- S'il te plaît, PART !
Quand le visage tendu de Remus se tourna vers le siens, il vit des larmes. Et lors qu'il cligna des yeux, juste la milliseconde d'après, ses yeux avaient prit un éclat jaune surnaturel.
Qui était-il devenu ?
A contrecœur, Sirius laissa parler sa peur qui l'ordonna de rebrousser son chemin. A peine venait-il de quitter son ami, qu'il entendit un second hurlement déchirer la nuit. Le Black du s'arrêter pour se boucher les oreilles, son cri résonnait encore des secondes après dans sa tête comme un message de souffrance. Tout son corps vibrait, mais il se souvenait qu'il devait courir et s'enfuir. Mais, trop curieux, il se retourna, et vit ce qu'il n'aurait jamais du voir.
Son ami regardait la lune et des veines ressortaient sur son coup. Sa tête s'était allongée et sa chemise avait craquée sous son buste qui s'était considérablement élargit pour découvrir sa peau tracée de cicatrices, se recouvrir d'une fourrure grise.
- Non...C'est pas possible. Murmura Sirius.
Remus, le préfet sage qui avait le chocolat comme son pécher mignon était en fait un loup-garou.
Comment avait-il pu le lui caché tout ce temps ?
Les rayons de la lune éclairait toute l'herbe au sol, et la fourrure qui recouvrait Remus le loup-garou se dressa. Violemment, il tourna la tête pour croiser son regard avec Sirius, son regard qu'il ne reconnaissait plus, sauvage et animalier, se plaça sur lui. Ses yeux ne couvait plus de larmes, essoufflé, la bête semblait ne plus souffrir, à deux pattes, son ombres recouvrait le petit corps de Sirius, et cachait la lune, seul témoin de cette horreur. Sirius était pétrifier. Que faire maintenant ? Ses jambes refusaient de le répondre, et son cerveau de marcher. Sa langue était devenue pâteuse et inutile et sa baguette magique semblait peser une tonne dans sa poche.
Tant de révélations en une nuit..., voilà pourquoi Remus sursautait toujours lors que l'on évoquait les loup-garous, ou ses cernes, ou pourquoi il était si incollable sur ce sujet et sur les phases de la lune...
Le corps désormais animal de Remus pencha sauvagement vers le garçon. Son buste était incliné en avant, en position de chasse, ses griffes étaient ressortit et sa taille imposante. Il ne voulait pas même l'imaginer courir, ou tuer des biches ou il ne savait trop quoi encore.
- Remus...C'est moi, ton ami, Sirius ! Tenta-t-il sans conviction.
A ces paroles, il eu un moment de latence entre les deux, où personne ne bougeait, le gryffindor pensait l'avoir calmer et qu'il l'avait reconnu, mais il sursauta quand la bête montra ses babines en ouvrant grand sa gueule au dessus de lui. Ce qu'il avait devant lui n'était qu'un animal, sans mémoire, ce que vivait Remus de son côté ne le concernait point.
Sirius comprit qu'il était temps de courir., maintenant ou jamais. Rassemblant son courage et chassant les larmes de frayeur qui coulaient d'une manière incontrôlable brouillaient sa vue alors qu'il tentait de remonter la colline, s'aidant de ses mains pour y parvenir, ressentant le danger de mort à ses trousses.
Mais la créature ne l'avait pas abandonnée, loin de là. Le joueur de Quidditch sentit un tacle le propulser vers le sol. Sa tête cogna dangereusement et il ne crut ne plus jamais pouvoir la relever. Il voulait se boucher les oreilles pour se protéger de cette acouphène remplissant son cerveau et chassant toutes pensées cohérentes, mais ses épaules étaient plaquées contre l'herbe par un poids. Sirius sentit des griffes transpercé sa peau dans ses épaules. Il lâcha un hurlement de douleur tant dis que le loup-garou se joignait à lui. La blessure pulsait sous sa chemise rouge sang, et quand il ouvrit à nouveau ses yeux, le gryffindor vit une énorme gueule grande ouverte au dessus de lui, la bave coulant sur lui. Les yeux de la...chose était fou.
Utilisant ses dernière ressources, sortit sa baguette. Sans réfléchir que la bête était Remus au fond, et réagissant à l'urgence, diffinito fut le premier sort qui lui passa par la tête, et avec soulagement, le loup-garou y réagit. Le sortilège servant à couper des choses forma une grande plaie rouge vive tranchant son pelage de torse. La créature toucha son sang, étonné, semblant comprendre que c'était le sien, et la rage redoubla dans son expression. Boosté par l'adrénaline, Sirius, bien que terrifié, se leva. Alors qu'il s'apprêtait à courir, il fut doublement surprit de voir James et Peter, en pyjamas, baguettes à la main, descendant la colline vers lui.
- James ! Peter ! Remus ! Loup-garou !!! s'exclama Sirius .
Les deux adolescents, se regardèrent rapidement et se posèrent devant Sirius, en position de défense et Peter jeta un sortilège dans la forêt qui attira l'attention du loup-garou qui s'enfuya dans les bois à la poursuite du bruit.
Les deux amis prirent le troisième sur leur épaules et mirent la cape d'invisibilité sur eux avant de gravir les escaliers menant vers le haut.
- Attendez...qu'est ce que vous faites, il faut faire quelque chose ! Dit Sirius, semi dans les vapes.
- Oui, t'emmener à l'infirmerie Sirius, tu es gravement blessé !
- Je voulais dire...faire quelque chose pour Remus, on peut pas le laisser là, il risque de se blessé, je l'ai vu se griffer le dos pendant sa transformation....Pourquoi ce petit con prétentieux n'a rien dit ?! Cracha-t-il presque en se concentrant sur la marche.
James et Peter se regardèrent par dessus Sirius qui pendait dangereusement en avant, les forces le quitta. Il cracha, cette fois-ci littéralement, un mélange de sang et de salive.
- Si tu veux aider Remus, c'est en ne faisant rien. C'est ce qu'il nous a demandé de faire. Si on n'essaye pas de l'aider, il ne blesse personne et ne se sent pas coupable. Il a griffer Peter une fois, on a faillit perdre Remus, il refusait de nous regarder. Il est très sensible à ce sujet... l'informa James avec une pointe de tristesse dans la voix. Et qu'est ce que tu faisais avec Remus d'ailleurs, tu aurais pu mourir !!
- Vous voulez dire que vous êtes au courant ??
- Si tu n'avais pas décider de jouer au preux héros, il serait dans la cabane hurlante, et-
- Plus tard !! leur coupa Peter qui surveillait la carte depuis tout à l'heure.
Tous abdiquèrent, après tout, l'urgence était de soigner Sirius...
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