Dorian Gayyyy

Par où commencer... je suis fier•ère de mon jeu de mot 😂😭 Et J'aurais dû savoir que lire Dorian Gray ne serait pas bien pour moi. Vertuchou, que ce livre est ✨gay✨ ! Je félicite néanmoins l'audace d'Oscar Wilde pour avoir publié ce livre à cette époque de l'existence humaine (bien qu'il a été censuré et que chaque fois que le mot ''amant'' aurait dû être employé il y a écrit ''ami''). Enfin bref. Pourquoi je parles de ça, me demanderiez-vous ? Et bien, la description amoureuse du physique de Dorian m'a inspiré à imiter les grands-maîtres (bien que la vision qu'a Oscar Wilde des femmes est assez sexiste). Donc voilà un OS inspiré de : The Picture of Dorian Gray.

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Vous voilà donc transporté dans un Londres sombre. Non, il ne fait pas nuit, mais bien jour. La révolution industrielle a, avec le progrès technique, apporté la construction de plusieurs usines, et de machines à vapeurs, qui rendaient cette atmosphère si...particulière, à la ville durant l'époque Victorienne.

Imaginez-vous...cette fumée épaisse, planant au-dessus des toits, favorisant la capacité de la ville à faire perdre la notion du temps. Dans les deux sens du terme. On en revenait souvent à se poser les questions : faisait-il gris ou grand soleil ? Bon Dieu, était-ce déjà midi ?

Dans ce Londre, donc, bien particulier, un jeune homme sortait d'une calèche. Et bon sang, ce serait mentir que de ne dire qu'il était beau. C'était probablement cette caractéristique qui le rendait si abordable à tout le monde. De plus, issus d'une noble famille, il était charmant, et savait courtiser les femmes, qui en devenait rapidement folles. Elles le comparaît à un dessert : doux comme une crème et pâle comme tel.

Les hommes se moquaient souvent de leurs comportements, accusant la ''faiblesse de leur sexe''. Mais c'était avant de voir ce fameux garçon.

Soit. Il était jeune mais son visage était de cette particularité intemporelle qui convenait à toutes les générations. Il était venu en ville les mains vides et maintenant, il n'avait plus besoin qu'on ne l'annonce pour que les gens sache qui entrait. Sur son passage, après ses pas feutrés, les regards le suivait. Et ce qu'il y avait de plus impressionnant, peut-être, était qu'il le savait.

Mr Sirius Black était un homme de stratégie. Il avançait prudemment sur son échiquier, de sorte que tout se passe comme il le veuille. La désolation de la nature humaine ne l'avait pas encore entraîné dans les clubs londoniens, et il conservait cette virginité attractive de l'innocence. En effet, Mr. Black était entre deux âge : celui où l'innocence infantile le protégeait encore, et l'âge à laquelle les jeunes hommes pénétraient dans l'âge adulte.

- Ah ! Mrs. Wallcounter. Dit Sirius en s'arrêtant à quelques pas du canapé du salon. La femme était déjà passée depuis longtemps dans l'oublie londoniens, mais avec l'arrivée de cet nouvel homme dans sa vie, son salon s'était de nouveau fait connaît, et la gente dame, semblait perdre 10 ans.

- Sirius !

Ce dernier ouvrit grand ses bras et avant de lui prendre sa main et de la baiser d'une manière galante et charmante. Qui ne craquerai pas pour ce rayon de soleil ?

- Comment se passe les affaires ?

- Oh ! Si je savais que vous m'aviez invité pour me discuter affaire, je ne serais pas venu...

La femme sourit. Elle le laissa une place et le laissa choir mollement à ses côtés. Elle aimait la compagnie de cet homme, cette brise de jeunesse. Plus il restait, plus elle oubliait la tristesse de l'âge. Sirius ne connaissait pas encore le monde, et avait le bonheur de ne pas savoir encore qu'on ne pouvait pas vivre de rencontres et conversations futiles et artificielles. Elle ne lui dit rien alors, ne voulant pas rompre ces derniers mois de conscience libre.

- Avez-vous des nouvelles pour moi ? Demanda enfin Sirius, une fois confortablement installé aux côtés de son amie. Peut importait qu'elle avait deux fois son âge ou qu'on pense qu'elle le payait pour qu'il soit son amant. Les deux, faisaient la paire.

- Oh ! Maintenant que vous m'en parler... Il y a ce peintre qui pense vous avoir aperçu au South Kensington Museum, dans la semaine. Est-ce possible ? En tout cas, il m'a demandé si vous aimeriez poser pour lui un de ces jours.

Lui ? Poser pour un peintre ? Il avait conscience de sa beauté. Mais il n'avait jamais imaginé qu'un peintre aurait pu le repérer, parmi tant de gentleman à la tête brune comme lui, jusqu'à le retracer au salon de son amie.

- D'ailleurs le voilà qui arrive. C'est un honneur Sirius, normalement il ne daigne jamais de se montrer. Malgré toutes les invitations que je lui envoie.

Mais Sirius se tu. Il n'avait connu personne de plus attirant que son reflet. Et encore une fois, le monde londoniens lui prouvait le contraire. Cet homme, baptisons-le 'le peintre' pour l'instant, semblait plus âgé de quelques années que Sirius. Ça ne devait pas être sa première saison. Ou alors c'était la vie qui l'avait plus malmené que lui. Mais ces cheveux bruns clair, sec et lui tombant comme des aiguilles de foins devant ses yeux, vertes olives ajoutait ce zeste...sauvage. Une attirance bestiale presque, contrairement à la sienne qui était magnétique, envoûtante. Lui, avait ses orbites bien enfoncées, et des sourcils froncés, bien dessinés qui offrait cette balance, cette équilibre à la couleur clair de sa tignasse. Puis ces lèvres... Pour un peintre, il semblait lui-même tiré d'une peinture.

- Bonsoir dit-il d'une voix rauque. Puis il se racla la gorge et s'inclina d'abord devant son amie, puis, avec étonnement pris la main de Sirius dans la sienne et la porta à ses lèvres. C'était notamment le sort réservé aux femmes, mais Sirius ne s'en trouvait pas ridiculisé. Au contraire, son cœur semblait vouloir s'envoler de sa poitrine.

Le peintre conservait son regard insistant sur lui tout le temps du baiser, puis de la conversation qui s'en suivit. Les joues de Sirius se colorèrent d'un rose plaisant, flatté. La femme, hôtesse du salon, se rendit compte que quelque chose clochait. Son Sirius n'était jamais silencieux bien longtemps, encore moins...intimidé devant quelqu'un.

- Mrs. Wallcounter a pris le soin de me dire que vous étiez peintre, Mr...

- Mr. Lupin. Compléta le peintre en souriant.

- Oh. Et moi je suis-

- Sirius Black. Je sais qui vous êtes, ce serait mentir que de ne dire que vous faites un curieux effet dans les salons récemment. Partout où je vais, j'entends parler de vous. Pas que ça ne me déplaise, au contraire. Mais il faut le reconnaître que ça fait plaisir de mettre enfin des noms sur les têtes. Madame ici présente m'a tant parlé de vous.

Sirius pencha sa tête sur le côté et sourit à son amie, puis revint vers les yeux chaleureux du peintre. Chaque fois qu'il détournait le regard il sentait le sien sur lui. C'était comme s'il était en train de le peindre mentalement.

- Mr. Lupin, êtes-vous marié ? Demanda directement Mrs. Wallcounter, coupant court leur échange de regard.

- Hem...pardon ?

- Fabuleux ! Je vais vous chercher ma fille. J'espère que vous n'avez rien contre les femmes un peut plus âgée. Mais vous verrez, avec son teint clair on a toujours l'impression qu'elle est cette petite poupée...

La femme partie à la recherche de sa fille, partant avec la conversation. Mr. Lupin s'approcha, les mains dans le dos, tout sourire de Sirius.

- Est-elle toujours ainsi ?

- Oh ne la blâmez pas. Elle n'a jamais pu profiter de sa jeunesse, étant contrainte d'épouser son mari comme elle se retrouvait en charge de son enfant... Ce n'est que depuis le décès de ce dernier qu'elle a reprit les clubs. Faites-moi confiance, elle n'est pas méchante.

- Alors pourquoi tâchez-vous votre visage de cette grimace ? Demanda Remus à la plus grande surprise de Sirius.

- Comment formuler cela... Sa fille, en revanche, est...moins ravissante.

Lupin se tourna vers son camarade et pris la coupe que tenait Sirius de ses mains pour la poser sur un meuble à côté.

- Que diriez-vous de partir alors. Mon atelier ? Je pourrais prendre un croquis de vous au passage et commencer ma peinture.

- Votre peinture ? Demanda Sirius surpris que tout aille si rapidement entre eux.

- Venez, vous comprendrez.

- Attendez ! Dit Sirius. Est-ce que monsieur a un prénom ?

- Remus.

Sirius lui sourit...

- Enchanté Remus Lupin.

...et se laissa entraîner.













Partie II ? (Je vous demande pas en fait, je m'en vais de ce pas l'écrire, let's go lesbians, let's gooo)

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