Confinement


Les Marauders, comme tous les élèves de Hogwart d'ailleurs, avaient prévu en leur dernière année d'études, de s'amuser le plus possible. Finit les révisions pour les examens, ils les avaient tous passés l'année dernière. Et puis, à présent ils étaient officiellement adulte dans les deux mondes, sorciers et muggle. Enfin, à eux le château, les soirées interminables dans les salles communes et les mauvais coups aux Slytherin. La belle vie quoi...

Mais c'est à peine que l'année avait commencée, qu'on leur annonçait une nouvelle étrange... Un nouveau virus s'était développé chez les Muggles, et s'étaient répondu chez les sorciers aussi. Il eut une vague d'enfant qui repartirent chez eux, et une autre qui restait ici, étant persuadé qu'avec la magie, tous se passera bien. Pas vrai ?

Et bien non. La magie était ancienne, les sorts n'étaient pas nés de la deuxième pluie. Et jamais, les sorciers avaient dû traité avec un tel virus virulent et ravageur. Les potions, mélange après mélange, rien ne marchait. Les sorts non-plus d'ailleurs. Et ce ne fut que quand l'infirmerie fut pleine à craquée, en extension dans la serre qu'on envoya les premiers élèves à St-Mangouste, pour les soins intensif. Et Dumbledore du annoncé la fin des cours jusqu'à nouvel ordre.

On aurait pu les renvoyer chez eux, certain vont dire, mais c'est que le taux de contaminations était tel que le directeur n'eu pas le droit de les renvoyer. C'est ainsi, que tout le monde fut en confinement, dans sa maison respective. Interdiction de mélange, et il fallait éviter de sortir dehors.

À ce moment là, Sirius et James tentèrent de relativiser. Ils n'allaient pas perdre leur dernière année à cause de cela. Au contraire, ce serait mieux encore ! Tous les Marauders réunit pour une année, plus d'obligation, juste le plaisir. Imaginez, se lever à l'heure que vous voulez, puis manger du steak si vous avez envie au petit-déjeuner, et faire des jeux débiles tous ensemble et organiser de grandes fêtes dans les salles communes. Bien sûr qu'ils seraient un peu à l'étroit, mais MC Gonagall allait passée jetter un sortilège d'agrandissement, et ils auraient tous plus d'espace. Quelle joie ! Pensèrent alors les deux amis.

Et c'est ainsi que le lundi suivant, à l'heure où les couloirs de l'école étaient les plus bondés habituellement, les couloirs étaient vides. Pas même une chouette volaient, ou un fantôme passait. Et c'est ici que l'histoire commencent réellement...

Jour 1:

James sortit de sous la cape d'invisibilité avec Sirius. Ils étaient tout courbés, le tissu étant trop petit à présent. Dans leurs chambres de quatre, ils laissèrent tomber de leur bras et de sous leur pulls et poches, des friandises, des bouteilles d'alcool de Hogsmeade, ou encore d'autres nourritures pas très bonne pour la santé.

Peter quitta son livre, un oeil intéressé par ce qui se passait. Si effectivement le confinement commençait ainsi, il allait très bien se passé.

James et Sirius, fiers d'eux, regardèrent leur butin. Puis ils constatèrent qu'il manquait quelqu'un pour leur réjouissance : Remus.

Sirius s'avença et ouvrit les pans à baldaquin du lit de son ami. Quelle horreur de le constater, en boule, un regard effrayé sur le visage.

- Moony- ! Lâcha Sirius. Qu'est-ce qu'il y a ?

- Non, tout n'est pas génial Sirius. Tu as pensé à ma lycanthropie, comment je vais faire moi, hein ? Si ce n'est pas le virus qui vous tuera, ce sera moi !

Et le loup retira les rideaux pourpre, et s'isola des autres, seul dans son malheur.

Sirius, James et Peter se regardèrent. Dans leur préparatif, ils n'y avaient pas pensé. Et c'est ainsi que tous les trois, formant un sol de coussin travaillèrent durement, toute la nuit pour trouver une solution.

Jour 2 :

Le lendemain, Black et Potter se réveillèrent. Derrière eux, les rideaux étaient toujours fermés sur le lit de Remus. Mais a leur côté, il n'y avait plus Peter. Pas dans la salle de bain, pas dans son lit. James attrapa ses lunettes en quatrième vitesses et chercha sa cape d'invisibilité ainsi que la carte du Marauder. Mais elles avaient toutes les deux disparues !!

James s'affola. Il aurait dû se méfier de ce traître. Il passait beaucoup trop de temps avec Severus, Lucius et Bellatrix. Si ça se trouvait, il était aller leur donner la cape et la carte ! Si ces objets tombaient entre de mauvaise main, les Gryffondor allaient souffrir. Il fallait absolument retrouver ce sale rat.

James sortit alors, laissant Sirius ici au cas où Peter revenait. Il prit le reste de la fiole d'invisibilité et partit en courant en dehors de la maison.

Le tableau n'était pas censé laisser sortir des élèves, mais James était bien renseigné avec ses horaires de sommeil, et donc il sortait chaque fois qu'elle dormait. Heureusement qu'elle n'était pas fine d'oreille. Au contraire même, la dame du tableau ronflait en réveillait tout la monde la nuit. Mais bon, grâce à ce lourd sommeil, ils pouvaient sortir alors personne ne se plaignaient.

Revenons à James. Il arriva vers les Slytherin.

- Hey là, monsieur, où est-ce que vous allez comme ça ?

- Tu peux me voir ? Demanda intrigué James.

- Non bêta, mais je te sens à essayer d'ouvrir ma porte là. Qu'est-ce que tu veux encore. T'as pas compris le terme 'confinement' ? Si tu entre ici et que tu reviens dans ta maison après, tu prend le risque de contaminer et ici, et chez toi. Alors dégage.

Définitivement un Slytherin ce tableau, pensa James. Mais ces paroles le touchèrent. C'est vrai que c'était risqué.

- Ok, j'entre pas, mais est-ce que tu peux me dire si Peter Pettigrew est entré ici.

- Et qu'est-ce je gagne à te répondre moi ?

Parfois, James oubliais à quel point les Slytherins pouvaient être dur en négociation...

- Tu protèges tes élèves ?

- Je pourrais juste te dénoncer tu sais ?

James réfléchit. La potion ne durerait pas éternellement, il fallait qu'il se presse !

- Dis-moi ce que tu veux en échange.

Le tableau sourit. Le personnage masculin du tableau montra en face de lui un autre tableau. James tenta de trouver lequel, vu qu'il y en avait plein, en plissant des yeux.

- Mais si, celui avec un jeune homme, beaux, aux boucles brunes délicates là !! En face !! Ta vue est vraiment minable, tu n'es d'aucune aide dis-donc ! Compleigna le tableau.

- Tu crois pourquoi que j'ai des lunettes ?! Lui répondit le Gryffindor. L'adolescent plissa des yeux et trouva enfin le 'fameux' tableau'. Et bien, qu'est-ce que tu veux que j'en fasse ?

- Je voudrais un date avec ce jeune homme.

James ricana. Il ne s'y attendait vraiment pas.

- T'es vraiment un flemmard alors où au courant de rien, parce que les personnages de tableaux peuvent voyager entre eux.

Le gardien de la maison verte ne répondit rien et cligna plusieurs fois des yeux.

- T'es soit con, soit vraiment aveugle. Je suis enchaîné sur ce tableau ! Je peux pas partir !!

James se tut et rangea son sourire. Soudain il sentit la peine du personnage. Il lui raconta comment pendant 50 il regardait l'homme en face, derrière les escaliers opposé, comment il l'écoutait chanter sa solitude sans qu'il puisse aller le voir. Mais ils étaient si loin, et personne autour de lui ne l'appréciait donc personne ne voulait lui rendre cette faveur, de le demander de venir avec lui dans son tableau. James pleura un peu, et remercia son invisibilité, car quelque part il savait que le tableau se serait moquer de lui.

Aussitôt l'histoire finie, James partit en courant.

- Bonjour monsieur ! Cria James

- Bonjour jeune homme. N'es-tu donc pas censé ne pas être ici ?

- Si mais- longue histoire. Le monsieur là-bas souhaiterais vous inviter dans son tableau. Mais malheureusement il est enchaîné et ne peux pas se déplacer.

Le brun peint regarda en face et vit le gardien des Slytherin lui faire 'coucou'. Au plus grand soulagement du Gryffindor, le tableau rougit et accepta.

- Merci jeune homme. Ton ami n'est pas entré ici. Mais il est passé devant. Si tu le vois, dis-lui qu'il n'est pas discret. On voyait ses pieds.

James n'eut pas le temps de le remercier que les deux hommes s'embrassaient déjà. C'était bien rapide mais ils les laissa et partit de nouveau en courant.

Le Gryffindor n'eut pas le temps de prendre le virage qu'il cogna contre quelque chose. Mais lorsqu'il regarda, il n'y avait personne. Jusqu'à ce qu'un mouvement se dessiner, et qu'apparaisse Peter.

- Peter ? Demanda James.

- James ? Cria en retour l'adolescent, reconnaissant sa voix.

- Peter ! Cria le brun. Il l'attrapa par le col de chemise et le plaqua contre le mur. Où est-ce que tu es allé, sal traître !!

- James, lâche-moi, tu me fais mal ! Et ton 'traitre' est partit toute la nuit parce que vous vous êtes endormis, et à trouvé une solution pour Moony.

L'adolescent, hors d'haleine relâcha son emprise.

- Oh... Je suis désolé.

Mais il vit dans son regard que Peter ne le pardonnerait pas aussi facilement.

- Ouais, c'est ça. Dès que j'ai le dos tourné je suis le traître, le lourdos, le con. Tu crois que j'entends pas les rumeurs ? Méfis-toi James, parce qu'un jour, tu me voudras avec toi, mais je ne serais plus dans ton camp.

Peter lui plaqua sur le torse la carte et la cape et partit sans les couloir. Ce n'était pas prudent, mais à ce moment là, personne ne s'en préoccupait.

Jour 16 :

C'était enfin la pleine lune. Sirius, Remus, Peter et James se rendirent sous la conduite de Peter jusqu'à la fameuse salle.

- C'est bien drôle tout ça, mais c'est un mur. Rit Sirius.

- Tais-toi Sirius. Lui ordonna James. Black haussa un sourcil, normalement, il l'aurait rejoins dans ses moqueries. Mais il ne chercha pas.

Sous leurs regards ébahis sortit du mur un porte en bois, collant parfaitement avec la taille de Peter, 1m69 tout précisément.

- Wow... Lâcha Sirius.

Peter sourit.

- Les gars, elle vient d'apparaître sur la carte ! Dis Remus.

Tous les quatres, ils rentrèrent, les trois se penchèrent, mais sans peine ils arrivèrent dans une pièce, vide, et noir. Même les lumos n'éclairaient rien, comme si le noir, si dense, absorbait toute les lueurs.

- Donne-moi de la lumière. dit Peter. Il aimait voir les regards impressionnés de ses amis. Je l'ai appelé la 'Salle sur Demande' parce qu'il suffit de demander quelque chose qu'elle apparaît.

- Donne-moi une forêt. Dis Remus. Et tout autour, les garçons virent le paysage changer. Comme si quelqu'un dessinait et avait gommé pour recréer un tout autre univers.

- Woah...Peter, c'est... exactement ce qu'il me fallait. Merci. Dit Remus.

Peter rougit et Sirius croisa ses bras, jaloux. Mais, leur moment de paix fut interrompu. Remus eu un frisson, et commençait à se transformer. La lune était particulièrement influente, et il était mieux pour Sirius, James et Peter de ne pas jouer aux animagi ce soir là.

- Sortez s'il vous plaît ! Cria presque Remus, sentant le contrôle lui couler entre les doigts.

Sirius ne bougeait pas. James du le tirer par le col de chemise. Remus, totalement en loup frappa contre la parois du mur, et crééa un creux assez inquiétant.

Quand James tira finalement Sirius, béa, de la salle, Black eut le temps de croiser le regard de Remus, perturbant. Il était encore humain, et dans son pelage sous ses yeux s'étaient logés des larmes. Les derniers mots prononcés furent: 'Qu'il ne puisse pas sortir tant que nous venions pas le chercher'. Et Sirius se lova contre ses amis, secoué de grands sanglots.

Tomber amoureux n'était pas drôle.





Vous voulez la seconde partie ?
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Et au cas où vous n'aviez pas lu mon billet dans les conversations, aujourd'hui ça fait un an que ce recueil d'OS existe. Je voulais vous remercier pour tous votre amour, et j'espère avoir su vous divertir, faire rire et peut-être même pleurer (?) avec mes drôles de récits.
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555 vues pour mon premier chapitre, + de 6k de lectures et + de 600 votes, merci beaucoup et à la prochaine !
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