Coming back (part 2)

Hélas, il était déjà lundi.

C'était un joli jour d'été, une lumière clair et un vent un peu frais venaient rafraîchir les habitants de la cité. Lily se contemplait dans un miroir, impatiente de partir. Elle se souvenait encore fraîchement du gentleman qu'elle avait croisé. Ensemble, ils avaient passés la soirée à virevolter, et il la raccompagna même ! Quel gentleman tout de même !

La jeune femme avait passé le reste de ses nuits à penser à ce mystérieux jeune homme et à compter les jours d'ici le début de la semaine prochaine. Son visage lui rappelait quelqu'un, si on lui ajoutait une chevelure plus longue et quelques centimètres en moins, Miss Evans était sûre de l'avoir connue dans son enfance.

Elle aurait pu, vous diriez, demander à son cousin, ou aux habitants de la ville, pour que quelqu'un puisse élucider son identité, mais Lily était une grande amatrice d'aventure, et souhaitait le futur décider de son sort. Et puis Remus avait passé le reste de ses journées enfermée dans sa serre ou dans son atelier à dessiner. Elle n'avait pas osée le déranger, de peur que la situation se referme sur elle.

Mais aucun des deux ne pouvaient le nier, et le temps avaient passé.

Lundi arriva donc bien trop précipitamment au goût de l'un, et bien trop lentement aux yeux de l'autre. Les deux se retrouvaient en un clin d'oeil,dans une calèche, avec un silence pesant, en route vers les Potter. Lily souriant beaucoup trop au goût de Remus, et Remus ne souriant pas assez au goût de Lily. C'était vrai que depuis leur rencontre avec Mr. Black, ce dernier semblait pensif, et point dans son était naturel. C'était presque comme s'il n'avait pas dormi, comme elle, mais lui ça se voyait, car pour elle, l'amour cachait toute trace. La rousse avait même réussi à ignorer les murmures sur son passage, ou les ragots. Tout simplement, ça tête n'y s'y prêtait pas.

Lily avait pensé plusieurs fois à l'interroger sur  ces sois-disant "réputations" qui le poursuivait, lui et le jeune Black, mais à voir sa tête juste quand elle le saluait le matin l'avait grandement découragée. Dans ses souvenir, Remus n'était pas un homme si sombre...

Mais bref, le cheval hennit et signa leur arrivée. La portière s'ouvrit sur un jeune Potter, de très bonne mine et enchanté, qui tendit volontiers sa main pour aider à faire sortir la "jeune dame". Sirius arriva en second et tendit sa main pour aider Remus qui avait des capacités d'un vieil homme à sortir, mais ce dernier repoussa sauvagement sa main, à la plus grande perplexité du dernier. Il n'avait jamais connu quelqu'un, qui soit homme ou femme qui n'eut résister à ses charmes.


James et Lily ouvrait la route, et de peu derrière se trouvait Black qui souriait de son air "agaçant", et qui se retournait soucieusement vers son dessinateur. Si Lily avait le teint colorie et une sourire exquis aux lèvres, Remus traînait des pieds et avaient les bras croisés, tel un petit garçon à qui on avait privé de dessert. Mais même dans son désarrois, ce serait mentir de ne pas se sentir impressionné par la demeure.

La maison était tout simplement grandiose. Un énorme manoir blanc, avec une cour avec petit cailloux, un jardin coupé qui se plongeait vers une forêt. Des étangs habités par de petits poissons exotiques, des labyrinthes coupés minutieusement, imitant les palais à la française... Il y avait même une balançoire, tout y était pour la plaisance ! Et l'intérieur était bien plus impressionnant encore. Déjà pour la hauteur du bâtiment, mais également pour son architecture. C'était clair que la famille Potter était aisée. Deux escaliers montaient et se croisaient à chaque palier. Un lustre pendait gracieusement sur plusieurs mètres, et les exclamations que poussaient Miss Evans raisonnait dans toute la bâtisse.

- Qu'en pensait vous, Mr. Lupin ? demanda Mr. Black en le voyant, nez en l'air, tout de même impressionné malgré son antipathie.

- Vous avez...une bonne acoustique. dit-il.

Son regard rencontra celui de Mr. Black qui cligna plusieurs fois des yeux avant de se laisser gagner d'un sérieux rire. Il lui tapa amicalement à l'épaule et pencha sa tête en arrière, exposant sa paume d'Adam, et laissant la pièce se remplir de son rire. Malgré tout ses efforts, Lupin ne put s'empêcher de ressentir une chaude et réconfortante sensation se propager de l'endroit où le Black le touchait. Il espérait juste que son cas n'était pas trop désespéré.



De leur côté, Evans entremêlait délicatement son bras avec celui de Potter, et les deux marchaient tranquillement vers la forêt après avoir visité la bibliothèque. Des étagères sur plusieurs étages, de haut en bas. La collection était évidemment grande, mais le plus impressionnant était qu'il n'y avait pas de trace de poussière, et que James Potter semblait connaître le connu de chacun de ses possessions.

Dehors, l'herbe sentait le fraîchement coupé, et les jardins étaient somptueux. Des petites abeilles troublaient le silence avec les chants de oiseaux, d'ailleurs-

- Il me semble que c'est un gaie moqueur qui honneur notre balade Miss Evans.

Des fontaines coulaient gentiment et Lily détourna sa tête, profitant d'un courant d'air pour cacher ses rougeurs aux joues.

- L'entretient doit vous demander tant de travail ! rétorqua Lily, sérieusement impressionnée par toutes ces variétés de fleurs différentes, et de ces arbres. La serre de Lupin, malgré tout son dur labeur n'égalerait jamais ces jardins.

- Le saviez-vous, que l'on produit notre propre miel ?

- Oh ! C'est exquis.

Les deux continuèrent à parler, bien que la conversation restait superficielle, les deux semblaient vivre dans un rêve. Un beau rêve qu'ils ne souhaitaient pas quitter.

Leur marche les amenèrent inévitablement à la lisière de la forêt. Alors que James se retournait pour lui cueillir une fleur, lorsqu'il se retourna de nouveau, c'était pour rencontrée une Lady enlever ses chaussures, et entremêler ses oreilles avec l'herbe fraîche. Sa peau si pâle était recouverte d'un peu de terre, et ses cheveux couleur feu lui rappelèrent les bois. Et lorsqu'elle se retourna vers lui de ses yeux de biches et se mit à courir, James Potter ne pu se retenir de rire. Et bien sûr qu'il la joignit dans ses gamineries, ignorant pour une fois son entêtement à convenir à la société, oubliant son rang, rien que pour un instant.

En lui courant après entre les arbres, le jeune homme s'imagina un toute autre vie. Ils étaient un homme et une femme, vivant de leur travail. Lui travaillant autant qu'instituteur dans une université remarquable, Lily à ses côtés, pourraient enseigner également, dans un seuil d'égalité et elle profiterait des salles de sciences pour disséquer toutes les plantes qu'elle voudrait. Dans leur petite maison, un foyer chaufferait la pièce principale ou un garçon et une petite fille- non un garçon et deux petites filles dormiraient, amoureusement balancée dans leur berceaux. Lily chanterait, avec sa douce voix et ses vif cheveux déployés autour d'elle. Elle serait magnifique. Et les soirs, les deux jeunes parents sortiraient, autant amoureux qu'à la première seconde de leur mariage, mais avec un sentiment de confort et d'habitude en plus, dans un restaurant étoilés...

- Alors, vous vous fatiguez ?

James sourit vicieusement et accéléra avant d'attraper Lily par la taille qui poussa un petit cris de surprise. Ils roulèrent sur quelques mètres, et avaient des fleurs et des brindilles plein les cheveux. Puis, doucement, leur regards se sentit attirés, l'un par l'autre. Comme un mouvement qui fut inscris des décennies auparavant, ils s'embrassèrent, enflammant tête et cœur.



Sirius Black ouvrit sa chambre et laissa Remus Lupin entrer en premier. Sa "fausse" galanterie énervait beaucoup l'invité. 

Ce dernier le dévisagea d'abord, encore pas remis de son fou rire partagé au début. Depuis quand lui, le balafré, le belliqueux, l'oublié de la société venaient chez la famille la plus notable esquisser un croquis dans la chambre de Sirius Black ? Si sa réputation pouvait être plus salie, c'était bien maintenant. Un loup-garou, comme l'appelait les villageois, chez une tante, pédéraste, d'après les affirmations des villageois, encore une fois. Voilà ce qu'ils étaient.

Les reculés de la société, les oubliés.

Le seul problème était que Remus, lui, n'avait pas la sécurité d'un ami plus au classé et respecté. Lily était, au désarrois de la société, une femme et ne pouvait l'aider à cause de son manque d'autorité. Lupin ne doutait pas de ses qualités, mais c'était à peine si elle avait main sur sa propre vie. Elle ne pouvait pas l'aider, et c'était la triste vérité.

- Mr. Lupin ? demanda Black en le sortant de ses songes.

Remus se pris la tête dans ses mains et procéda à une petite pression sur ses yeux pour se réveiller. C'était qu'il ne pensait pas clair depuis qu'il était entré dans cette chambre. Les lourds volets rouge pourpre étaient tirés. Sur un bureau défais se trouvait cartes et croquis, reproduction de fleur ou bien encore de la correspondance entamée. Le lit cassait cette sensation de bordel. Et Lupin fut prit par une folle envie de peindre cette chambre. Il y avait quelque chose de touchant, de poétique, de triste. Comme si cette pièce était un refuge d'une âme éclatée. Finalement, il se pouvait que les deux hommes avaient plus en commun.

- Non merci, je ne bois pas. répondit Remus à l'invitation du jeune homme.

- Et moi je ne vais pas vous empoisonner. insista Sirius en lui tendant un verre empli d'un alcool jaunâtre. Sirius le posait sur lui un regard pénétrant. Remus gêné, passa une main dans ses cheveux alors que Black se vautra dans son divan. Un plateau d'échec entamé, gisait sous une couche de poussière.

Lupin s'assit après que l'on ai invité. Il essuya ses mains moites sur son pantalon et regarda partout sauf vers Sirius, même quand il lui adressa la parole.

- Saviez-vous que- hem, qu'il y a des particules de peau dans la poussière ? lui demanda-t-il, voulant se gifler et mourir plutôt que d'assumer sa question.

- Vous êtes un loup solitaire Lupin, peut-être un peu trop. lui répondit Sirius et souriant.

Lupin se leva subitement et s'éloigna vers le bureau où il attrapa encrier, papier et stylo.

- Tant que je suis ici, autant exécuté votre demande.

Sirius enleva tout de suite sa chemise et s'installa en appui sur son coude. Sa peau était pâle presque comme un vampire dans cette obscurité que leur offrait la pièce. Remus fit gratter son crayon contre le papier dans un silence seulement perturbée par leur respirations et leur cœur en arrière plan.

- Comment voulez-vous me dessiner si vous ne me regardez pas ? ria Sirius au bout d'un moment, en s'asseyant, s'en fichant de son travail de poseur, et s'approchant dangereusement de Remus. Ses doigts ne tardèrent à attraper son visage pour le forcer à le regarder, et dans un bruit sec, le stylo que Lupin avait empreinte se cassa. Une énorme tâche d'encre ne tarda pas à recouvrir le papier, qui absorbait avec mal la quantité d'encre déversé.

- Je, hum, vous rembourserais. dit-il en s'éclaircissant la gorge et s'enfuyant. Il porta ses main à son visage et soupira. Vous...vous devriez remettre votre chemise, Mr. Black. l'invita l'invité, en l'ignorant du regard.

- Juste, regardez-moi et ne dites pas que vous n'en avez pas envie.

Les deux hommes se tut et Sirius ne pu s'empêcher de constaté que la contrariété le seyait drôlement bien. Ces épais sourcils froncé, et toutes les cicatrices qui couvraient les passerelles de sa peau. Ses yeux parcouraient un point invisible de gauche à droite. On pouvait facilement imaginé les rouages de son cerveaux chauffé. Tout cela le rendait si mystérieux, et il était le premier à aimer les mystères...

Remus rompit le regard et s'enfuya, la tête basse, laissant un Sirius désespéré.



Lorsque Mr. Lupin arriva, c'était après avoir failli fondre en larmes, se prendre toutes les marches, puis partir en oubliant sa cousine.

Lorsqu'il arriva, Potter et sa cousine était au piano. Ou plutôt, James observait la rousse jouer et chanter. D'ailleurs, elle avait les pieds nus ?

- Miss Evans, nous nous en allons.

- Si tôt ? Quand pourrais-vous revoir ? demanda- t-elle, la seconde question adresser à l'autre homme dans la pièce.

- Jamais. répondit Remus.

Sur ces mots, Mr. Black arriva à l'entrée de la porte, vêtue d'un costume noir de la tête au pied, le regard triste. Pendant une fraction de seconde, de l'électricité se produisit entre les deux jeunes hommes, puis les inviter partirent précipitamment.

Ce n'est qu'une fois dans la voiture que l'homme se permit de respirer.

- Que s'est-il passé cousin ? demanda la rousse, inquiète.

Remus feignit que le bruit de la calèche avait recouvert sa question et l'ignora.






Je me suis rendue compte que nous étions déjà à 2200 mots voir plus donc je m'arrête ici. Je pensais le faire en deux parties, mais tant pis. Voulez-vous une suite ? Si oui, qu'espérez-vous voir dedans ? Avez-vous des suggestions ? (et ne vous inquiétez pas, vous aurez le droit à du Wolfstar (très) prochainement)

Passer une bonne journée / nuit / après-midi

Une auteure qui espère vous avoir satisfait !


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top