Cicatrices
- Ok, OK ! Attend !! Dit Remus en repoussant Sirius qui l'embrassait dans le cou. Le Black n'était pas doué pour cacher ses intententions. Mais il se recula tout de même, frustré.
Le sorcier et le loup était dans le lit de Remus. Le soir était tombé et la pluie battait doucement contre les carreaux du dortoir. Tout le monde célébrait les vacances dans la salle commune, seul les deux amoureux faisait exception.
Ils se trouvaient dans un environnement bien plus romantique : jalousière les isolant de l'extérieur, à l'aide d'un petit sort d'insonorisation. Des petites leds étaient posées autour d'eux, et un disque vinyle tounait seul dans le vide, diffusant sa douce musique en bruit de fond.
Ils étaient allongés côtes à côtes et jouait à se poser des questions, rigolant, échangeant des baisers... La soirée parfaite !
- Tu aaaaas....commençait le loup, combien de cicatrices ?
Sirius se redressa et arrêta de l'embrasser l'oreille pour le provoquer. Il soupira. Remus en avait une cinquantaine à lui seul, et lui pouvait les compter sur les doigts de la main.
- Euuuh, est-ce que le nombril compte ? demanda Black.
Remus le fuya du regard et sa bonne humeur disparu. Il se sentait coupable pour avoir poser cette question, et rompre leur moment. Il gâchait toujours tout, stupide, stupide Remus !!
- Hey, non, Remus ! Regarde-moi !
De sa douce main, Sirius attrapa son menton pour l'obliger à le retourner vers lui. Il attrapa de sa main libre ses doigts et les guida sous son t-shirt. Remus pu sentir une peau mal cicatrisée, qui fromait une bosse sur son flanc droit.
- Comment tu t'ai fais cela ?
Sirius ricanna tout seul et commença à conter son histoire.
- Alors un jour, on a eu une fromidable idée avec James. On avait préparé un coup, mais tellent parfait pour ces serpents.. Je me souviens, on s'est levé dans la nuit, je t'ai embrassé bonne nuit,
- Attend...quoi ? Interrompis le loup en rigolant.
- Sérieux Remus ? Dans tout ce que je t'ai dis c'est ça que tu retiens ? Franchement, je suis déçu, je m'attendais à tellement mieux de ta part...A croire que tu ne mérites pas d'entendre ma sublissime histoire.
- Nooon Sirius !! Dit Remus en se penchant pour l'embrasser. Mais ce dernier tourna sa tête, bras croisés pour montrer qu'il boudait. Le loup lui carressa le bras, l'embrassa ou joua avec ses cheveux, mais rien à y faire.
Sérieux Sirius, tu es juste dramatique !!
- Comment oses-tu m'appeler par mon deuxième prénom ? continua Sérieux Black.
- Pleeeeaaaase !!!
- Bon...Mais c'est juste parce que je suis le meilleur.
- Wuiii, tu es le meilleur, Sirius. Dir Remus et l'embrassant sur la joue.
- Où en étais-je...
- Tu m'a embrassé bonne nuit. Lui rappella-t-il.
- Bon, qui est le narrateur ici ? Le pauvre Remus ne répondit pas, et donc l'animagus pu continuer sa narration.
Comme je le disais, on s'est ecclipsé avec la cape d'invisibilité, et on est aller dans les couloirs. Seulement, on était en première ou deuxième année, donc on avait pas de carte du Marauder ou d'expérience ! On était des petits oiseaux qui regardaient le sol, hésitant à sauter !
- Sirius !
- Oui oui, j'y arrive. Si tu es si impatient, on a jamais atteint les dortoirs des Slytherins.
- Ah ?
- Non parce que James s'est pissé dessus et je me suis fais aggresser par un chat affolé qu'une élève avait perdu.
- Non !! Fit Remus en explosa de rire, ne pouvant plus s'arrêter à présent.
- Et !! ET, continua Sirius, cédant également au rire, le chat effrayé a sauté sur moi et a planté ses griffes dans ma chaire. Pas agréable, vraiment pas agréable du tout. Et le pire, c'est qu'on a même pas été punis, puisqu'on avait retrouvé le chat perdu !! James et moi on s'est fait passer pour des héros, alors qu'on allait inonder la chambre des Slytherins ! Mais bien sûr, personne n'est au courant, donc tu devras garder ta boucher fermée, Lupin.
- Je crains que tu ne doive m'y forcer Black... dit Remus en s'approchant de Sirius en l'embrassant tendrement. Et ils rirent.
Désolé, mais je viens de m'imaginer James se pissant dessus. dit Remus en riant de bon cœur. L'animagus avait encore réussi à lui remonter le moral.
- How...romantic.
Remus regardant le profile de Sirius vit une petite cicatrice sur sa paumette gauche.
- Et celle-là, c'est aussi la faute du chat ? Est-ce que c'est pour ça que tu hais tant les félins ? continua le loup en riant. Mais ne voyant pas son petit-ami partager son hilarité, il se tu. Sirius chassa ses mèches de cheveux bouclés derrière ses oreilles, dans un tique nerveux.
- Non.. Celle-là date de quand j'ai quitté ma maison... Ma, hem, ma mère m'a lancer un chandelier dessus et m'a entaillé la joue...
- Oh Sirius...Je suis si désolé, je ne savais pas, je-
Remus se pencha et embrassa furtivement sa cicatrice. Sirius savait toujours quoi dire pour remonter son morale, mais lui en retour le rendait de mauvaise humeur et lui faisait repenser à tout ce qu'il voulait éviter.
- Et toi ? Tu en as combien ? Demanda Sirius au bout d'un moment.
- Oh je ne sais pas, est-ce que le nombril compte ? Répondit Remud en souriant tristement.
Sirius pencha sa tête et le regarda de ses yeux bleu amoureux.
- Ok. J'en ai 23..
L'anomagi ne dit pas un mots de plus et enleva le pull ainsi que la chemise de Remus, sous son regard étonné. Mais le loup ne commenta pas. Il se contenta de frémir lorsque ses mains froides entrèrent en contact avec sa peau chaude de torse.
Du bout des doigts, Sirius suivit deux grandes balafres qui transcendsient son corps du Nord-Ouest au Sud-Est. Elles n'étaient plus pronfondes, mais assez prononcées pour lui rappeler ce qui habitait en lui.
- Sirius-
- Chuuut...
L'animagi continua de regarder son torse en silence. Il le fit tourner, de sorte à avoir accès à son dos. Remus sentait son regard sur lui, et se sentit mal à l'aise.
Mais son touché était si délicat et bienfaiteur que Remus en frissonait. C'était comme si une brise la carressait, seulenent qu'on avait enlevé le "r". En effet, le lycanthrope sursauta lorsqu'il reconnu la douce texture des lèvres de Sirius sur sa peau.
- Montre les moi... fut ses derniers mots prononcés.
Sirius voulait remplacer ces images de douleur par celle d'amour. C'était presque comme un devoir, ils s'entraidaient, malgré les hauts et les bas. Ils se crééaient leurs propres débuts, et construisaient le décors de leur romance avec ce qu'ils avaient.
Des larmes, des rires, des bises et des cicatrices.
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