Skeeter et placard à balais
Snarry: (Harry Potter × Severus Snape)
"Non, c'est pas vrai !"
Ce cris du désespoir fut hurlé par le célèbre Harry Potter, à l'annonce de ses amis Ronald Weasley et Hermione Granger.
"Je sais que tu ne l'aime pas Harry mais tu n'as pas le choix. C'est Dumbeldore qui l'a dit." Dit cette dernière, sous le regard dépité d'Harry.
"C'est vrai." Renchérit Ron. "Tu sais, moi non plus je ne l'aime pas beaucoup... En plus la façon dont elle s'acharne sur toi..."
Hermione donna un coup de coude à son ami roux. Ils étaient sensés le réconforter, pas l'enfoncer.
Ron et le tact, parfois.
"Merci, Ron. Ça m'aide beaucoup. Mais c'est vrai ! Je ne peux pas supporter ce cafard ! Elle écrit toujours des trucs faux sur moi !" Se plaignit Harry.
"Tu sais Harry, elle vient écrire un article sur Poudlard, plein de monde sera interrogé." Résonna Hermione. "Eh puis tu es obligé, parce que c'est-"
"C'est Dumbeldore qui l'a dit, on sait." La coupa Ron, en levant les yeux au ciel, sous le regard réprobateur de son amie.
"Mais Hermione a raison ! J'ai entendu McGonagall dire que Snape allait se faire interviewer. Haha !"
Cette remarque décrocha un sourire à Harry. Connaissant le professeur Snape, il aura tôt fait d'envoyer la non désirée journaliste de La Gazette du Sorcier , Rita Skeeter, sur les roses.
Il suivit en soupirant et en traînant des pieds ses amis vers la grande salle, dans le but de prendre son petit déjeuné, où les occupants de Poudlard allaient devoir accueillir une équipe de journaliste, dirigée par cette si bien aimée Rita.
Dumbeldore avait cru bon d'autoriser La Gazette du Sorcier à venir faire un article sur Poudlard, élèves, enseignants et elfs de maison compris.
"Très chers élèves et très chers enseignants, accueillons ensemble l'équipe de journalisme de La Gazette du Sorcier, dirigée par la très célèbre Rita Skeeter !"
L'équipe fit une entrée majestueuse, Skeeter en tête, et commença même à interroger les personnes en train de manger, ce qui ennervair la plupart du monde. Dumbeldore semblait heureux, jusqu'à ce qu'il se faisse lui aussi assaïr de questions en tout genre.
"Quel âge avez-vous ?"
"Êtes-Vous satisfait de vos enseignants ?"
"Vous êtes plutôt menthe ou grenadine ?"
"Qu'est-ce que ça fait de se faire interviewer ?"
"Quelle marque de shampoing utilisez-vous ?"
Soudain, Rita Skeeter eu comme une lumière dans son esprit, et se désinteressa totalement de la personne qu'elle était en train d'interroger, pour hurler à travers la grande salle:
"OÙ EST HARRY POTTER ? JE VEUX INTERVIEWER HARRY POTTER !"
Ce dernier sursauta, et commença à paniquer. Alors, avant que tout le monde se tourne vers lui et qu'il ne soit donc trahi, il dit, avant de partir en courant.
"Désolé Hermione, je peux pas."
Harry franchi la porte de bois de la grande salle juste à temps, avant qu'un flot d'élèves traîtres ne le dénonce. Il couru aussi vite qu'il le pu, entendant vaguement Hermione crier:
"HARRY JAMES POTTER ! REVIENS ICI TOUT DE SUITE !"
Il voulu rejoindre la tour gryffondor, mais au détour d'un énième couloir, il se fit presque repérer par Rusard, et il ne comptait pas avoir une retenue pour se balader dans les couloirs, tout le monde étant sensé être dans la grande salle à ce moment précis.
Rusard arrivait droit sur lui, et il ne pouvait plus faire demi tour, la possibilité que Skeeter le trouve étant terrifiante.
Alors il fit ce qu'il pensait être la dernière solution, il ouvrit la porte d'un petit placard à balais et s'enfourna dedans, referma la porte et souffla de soulagement.
"Dégagez, Potter, c'est ma cachette." Lui souffla une voix pas très aimable.
Harry sursauta et s'apprêtait à pousser un cri, mais une grande main s'abatit sur sa bouche juste à temps.
"C'est ça, faites nous repérer tant que vous y êtes." Dit la voix.
"Professeur Snape, c'est vous ?" Demanda Harry, un grand sourire aux lèvres.
"Rhaaa, c'est pas vrai, taisez-vous Potter, ou je vous jette dehors."
"Vous aussi vous vous cachez de Skeeter ?" Demanda Harry, en ignorant l'exigence de Snape.
Ce dernier soupira,avant de répondre avec agacement:
"Je me cache, dans ma cachette que j'ai trouvé moi d'abord. Alors est-ce que vous auriez l'obligeance de bien vouloir sortir ?"
"Non. Je peux pas."
"Et si je vous fait sortir de force ?" Demanda le professeur de potion.
"Si je sors, je dis à tout le monde sur vous êtes planqué dans un placard à balais."
"C'est du chantage."
"Non, de la survie."
Snape abandonna en soupirant une nouvelle fois.
"Vous avez dut remarquer que Rusard fait sa ronde juste devant ?" Demanda Snape.
"Ah oui, c'est pourquoi je suis ici. Tout comme vous, je suppose."
Snape se contenta d'hocher la tête et resta immobile quelques minutes. Puis, Harry commença à gigoter, car vu l'étroitesse du placard, les deux hommes avaient à peine la place pour rentrer à deux.
"Potter, arrêtez de bouger."
"Désolé professeur, j'ai des fourmis dans les jambes."
Malheureusement, le pied du gryffondor dérapa et allé s'écraser contre la hanche de son professeur de potion.
"OUTCH! "
"Oh ! Je suis désolé... Je vous ai fait mal ?" Demanda Harry, confus.
"Oh, autant que si je m'était pris un cognard en pleine jambe. Vous avez un sacré coup de pied, dites moi !"
"Pardon... Je suis assez coicé." Dit Harry, comme si de rien n'était.
Un troupeau d'anges passa. Un léger malaise s'installa entre les deux hommes, et on pouvait clairement entendre Rusard passer au dehors du placard avec sa fidèle compagne.
Cette fois ci, ce fut Snape qui brisa le silence, pour la plus grande surprise du gryffondor.
"Vous ne l'aimez pas beaucoup, Skeeter, n'est-ce pas ?"
"Tout autant que vous." Répondit Harry. "Il suffit de lire l'article qu'elle a écrit sur moi en quatrième année pour le comprendre."
Severus Snape hocha imperceptiblement la tête, impressionné par la modestie du Survivant, même s'il ne l'avouerai sans doutes jamais. Beaucoup de personnes se seraient ventées d'avoir étés inteviewés, alors que lui évitait lesdites interviews. Et c'était quelque chose qu'il respectait.
Sauf qu'il n'aimait pas du tout la manière dont gigotait le gryffondor dans tout les sens à l'instant présent.
"Monsieur, je peux vous poser une question ?" Demanda Harry, visiblement gêné.
"Vous venez de le faire Potter." Plaisanta Snape, sans grand humour.
"Euh... ça vous dérange si... si j'allonge mes jambes ? J'ai vraiment des fourmis..." Demanda prudemment Harry, rouge de honte de devoir demander une telle chose.
Severus ouvrir de grand yeux, néanmoins amusé par le gêne d'Harry. Il ne voyait pas grand chose dans l'obscurité du placard, mais il savait très vie que si il répondait à l'affirmatif, il devrait enlever des propres jambes pour faire de la place à celles du gryffondor.
Puis il répondit, Harry ayant vraiment l'air mal à l'aise, et un léger sourire ornant ses lèvres, que le Survivant ne remarqua pas:
"Vous avez cinq minutes, Potter."
"Oh, merci."
Harry allongea donc ses jambes, soulagé. Il ignorait d'ailleurs la gêne de son professeur, qui regrettait déjà d'avoir accepté, ayant les jambes du gryffondor juste sous son nez. Snape bénissait la pénombre à cet instant précis.
"Je peux vous poser une autre question ?" Demanda encore une fois l'élu.
"Oui..." Répondit Snape, lentement, en poussant un long soupir d'exaspération qu'Harry ignora volontairement.
"Je vous vois souvent sur la carte des maraudeurs à faire les cents pas, dans vos appartements la nuit. Vous êtes insomniaques ?"
Severus ouvrit encore une fois de grands yeux. Il savait que le gryffondor possédait une telle carte, et à quoi elle servait, pour lui avoir déjà confisqué. Mais cette carte restait la propriété d'Harry, elle n'était pas illégale et donc il n'avait pas le droit de lui la prendre définitivement.
"Ça ne vous regarde pas, Potter." Répondit-il, en repensant à ses nombreux rêves qui le réveillait en pleine nuit, contenants un certain gryffondor aux yeux verts un peu trop présent à son goût.
Harry ne répondit rien et posa une multitude d'autres questions dans le genre, essayant de faire la conversation alors que Snape n'en avait pas envie.
Au bout d'un moment, il en eu marre, et dit, avec l'objectif d'enfin avoir la paix:
"Potter, bon sang, vous ne pouvez pas vous taire deux secondes ?"
Harry se tut, sous la demande du professeur, ce dernier commençant à respirer de contentement. Soudain, Harry avait une autre question qu'il jugea importante, et en oublia la grève de paroles imposée par le professeur.
"N'empêche que si-..."
Snape rouvrit les yeux, en grognant. Il l'aura voulu.
"Taisez-vous, pour une fois."
Sur ces paroles, le potionniste se pencha vers l'avant et écrasa ses lèvres contre celles du gryffondor, qui, coupé dans sa phrase, émit un "mmpfh" pas très crédible.
"Voilà, c'est mieux." Dit Snape en reprenant sa place initiale, pas gêné le moins du monde, sous l'air ahuri et rêveur d'Harry.
Reprenant ses esprits, ce dernier dit, avant de fondre lui même sur les lèvres de Snape:
"Je ne parlerai plus jamais professeur, promis."
Fin
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