Os pas très joyeux - Brigrim
On se promenait, main dans la main à travers les allées qui formaient le marché de Noël dans lequel on était allé. Je regardais partout, mes yeux étaient attirés par le moindre petit bibelot. Certaines personnes nous regardaient de travers mais on laissait couler. Depuis sept mois que l'on était ensemble, on avait prit l'habitude. Les personnes comme eux étaient malheureusement très nombreuses, surtout que les mauvais commentaires attiraient plus l'attention que les gentils. De toute façon, leur avis nous importait peu, on avait toute notre famille et nos amis pour nous soutenir. D'ailleurs, on croirait pas mais les fangirls et fanboys nous sont aussi d'une grande aide, à crier au Brigrim sur tout les toits. Je vous assure !
Je faisais mon gamin, comme d'habitude, gravant encore et toujours un sourire joyeux sur les lèvres de mon Grim. C'était la raison principale pour laquelle je faisait tout le temps le gosse : pour le voir rire et sourire. On l'oublie souvent mais voir sourire la personne que l'on aime est l'une des plus belles choses du monde. C'est une des choses qui vous rendent heureux instantanément.
-Grim, je peux avoir un chocolat chaud ?
-T'en a déjà eu un tout à l'heure, Bri...
-S'il te plaiiiit !
Je lui fit ma tête de chien battu. Celle où il ne peut jamais résister.
-Tu me désespère Bri... Viens, on va en chercher un.
Je le pris dans mes bras et l'embrassa doucement. Décidément, j'adorais la période de Noël !
On se dirigea joyeusement vers le stand des chocolats chauds et quelques minutes plus tard, je me retrouvai avec un verre en plastique remplit de ma boisson préférée. Grim aussi en avait prit un, soit disant pour se réchauffer. En vrai, je sais qu'il adore le chocolat, lui aussi !
Une bonne heure plus tard, lassés de regarder des petits objets inutiles, on eu la même idée en même temps.
-Et si on allait à la patinoire ?
On éclata de rire et on se dirigea vers la patinoire, qui était à l'autre bout du marché. Arrivés sur la place où nous voulions aller, on entendit un vrombissement de moteur et un long hurlement.
-HALLAH OIGBAR !(je sais pas comment ça s'écrit)
L'instant d'après, un gigantesque camion fonçait dans la foule, à l'endroit où il y avait le plus de monde. Heureusement, nous n'étions pas là où la foule était la plus dense.
Des hurlements étaient poussés partout autour de nous, des personnes accouraient, c'était la panique totale. Je me sentais trembler de tout mon corps. Tout ce cirque n'était qu'un rêve... Pas vrai ?
On se dirigea doucement vers l'endroit où le camion était passé, cherchant des explications. Ce ne pouvait pas être réel. Un attentat... Ici ? En pleine période de fêtes ? Je ne pouvais pas y croire. Je ne voulais pas y croire.
Ce que l'on vit nous sidéra. Une dizaines de cadavres, plongés dans une mare de sang. Certaines personnes qui se sont faites renversées qui était sur le côté étaient encore conscientes, agonisant pour certaines. Cette vision d'horreur me térorisait. Un bon nombre de personnes était en train d'appeler les urgences. D'autres encore pleuraient le sort d'amis, de personnes qui leur étaient proches et qu'ils ne pourraient plus jamais voir.
Comme si assister à tout ça ne me faisait pas assez souffrir, je le lis à imaginer Grim à leur place. Son corps sans vie au milieu de tous les autres... Au milieu de tout ce sang... Je n'en pouvais plus et fondais en larmes. Ces pauvres personnes ne méritaient pas de mourrir comme ça. Les terroristes, qu'est-ce qu'ils diraient si on faisait ça à leur communauté ? Ces assassins n'étaient pas capable de réfléchir ? Tuer n'est-il pas interdit par les religions, autant que par la loi ?
Je ne pouvais plus supporter cette vision d'horreur.
-Grim, s'il te plaît... On peut partir ?
Il me répondit d'un signe de tête signifiant son accord. Lui aussi semblait dépassé par les évènements. On avait besoin de calme, de nous changer les idées. On marcha lentement jusqu'à la maison et une fois chez nous on se serra dans nos bras. On se soutenait mutuellement. On devait se calmer. On avait peut-être vu la scène mais on était beaucoup moins touchés que les personnes ayant perdu un ou des proches. Je ne me sentais pas de continuer ma vie comme si de rien était, après avoir vu toutes ces personnes mourir, souffrir... Je ne me vois pas vivre ma vie dans la joie et le bonheur alors que des gens n'ayant rien demandé se sont fait arrachés une partie d'eux même. Grim aurait été parmi eux, je ne sais pas ce que je serais devenu. Je ne serais que l'ombre de moi même. Une coquille vide, sans sentiments autre que la tristesse, le désespoir, la détresse, le manque. Son absence me rongerait l'esprit et la culpabilité d'être là et pas lui me détruirait et je ne résisterai pas longtemps à la tentation de la rejoindre. Mais je n'ai pas à m'en faire, il est là et on s'aime. Jusqu'au ce que la mort nous sépare.
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Hey les chelou ! Petit os parce que j'en avais besoin. Avant-hier, y'a eu un autre putain d'attentat en Allemagne et j'ai voulu m'exprimer à travers un os. Si vous êtes tristes, écoutez ça :
xD 🍏🍍🍎
Bref, Tchüss bande de tardos !
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