Tout avait commencé lors d'une partie de loup garou entre amis. Il y avait Siphano, Brioche, Rosgrim, Blondie, Unster, Newtiteuf, Léo et moi. J'étais un villageois. Rôle très important dans le jeu (#ironie). Le tours passaient et des personnes perdaient. Quand ce fut au tour de mon ami Léo, Grim qui était le meneur nous annonça que je perdais aussi car nous étions désignés par Cupidon. Léo... Moi... Couple... Je croyais être passé au dessus de tout ça mais non. Le monde ne voulait pas me faire passer à autre chose. Je sentais des larmes me monter aux yeux. Prétextant une envie pressante, je fonçai m'enfermer aux toilettes. Tout ces éléments du passé, ces souvenirs affluaient dans mon esprit, me submergeant de rage, de tristesse, de désespoir. Les larmes coulaient à flots.
Je me souvenais comme si c'était hier du jour où je lui ai dis. Ces simples mots qui peuvent changer le cour de votre vie. Un simple "je t'aime". C'est si simple mais si compliqué en même temps...
Il avait joué avec mes sentiments. Il m'avait fait croire qu'il m'aimait et au bout d'environ un mois, je l'ai retrouvé en train d'embrasser quelqu'un. Quand je suis allé le voir pour des explications, il m'a dit qu'il ne m'aimait pas, qu'il ne m'avait jamais aimé. Qu'il me trompait depuis le début. J'étais son plan cul, mais il s'était passé de moi. J'étais en quelque sorte son jouet, il se servait aussi de moi pour éloigner les fangirl ou autres. Je n'avais rien dit aux autres de peur qu'ils ne m'abandonnent. Je ne voulais pas me montrer faible, lâche. Depuis cet incident dans ma vie, je ne suis plus le même. J'ai perdu ma joie de vivre et me cache derrière un faux sourire qui trompe tout le monde, du moins, à ce que je sache. Je n'ai même pas eu le courage de dire à mes amis que Léo et moi n'étions plus ensemble. Je suis juste faible... Lâche.
Je me calme, sèche mes larmes et remets mon perpétuel faux sourire. Je sais que j'ai les yeux rouges mais je ferais comme si de rien n'était en espérant que ça ne se voit pas.
Je reviens voir mes amis et aperçois un Léo me regardant sadiquement, un sourire effrayant aux lèvres. Il sait. Que je pleure. Que je suis faible. Que je souffre. Qu'il m'a fait du mal. Je reste impassible et attends la fin de la partie en silence, me retenant à grand peine de craquer. Je commençais à avoir des vertiges, des élancements de douleur me traversaient le crâne. Ma vue se faisait trouble tendis que je me prenais avec rage la tête entre les mains. Je sentais toujours la présence des autres à mes côtés se rassemblant autour de moi. Je tombais au sol, secoué de convulsions. J'entendis une voix crier d'appeler les urgences et je sombrai dans l'inconscience.

Quand je me réveilla, J'étais dans une chambre d'hôpital, mes amis autour de moi. Je fis le tour de la salle du coin de l'oeil et l'aperçus. Léo était là. Il me regardait fixement, un sourire de psychopathe encré sur ses lèvres. Je panisua, me redressant d'un coup dans le lit, faisait sursauter mes camarades.

-L... Léo, sors s'il te plaît.

-Comme tu veux Dortossounet.

À l'entente de se surnom, je fondis en larmes. Mes amis me regardaient tous avec incompréhension. Je me décida alors de tout leur expliquer. Au fur et à mesure, leurs visages exprimait le dégoût.

-Si... Si vous voulez partir...

-Dortos ! Tu crois vraiment qu'on va te laisser tomber après se qu'il t'a fait ?! Tu est fort de garder tout ça pour toi pendant autant de temps. Maintenant, on va te redonner goût à la vie !

Au fil des semaines, un vrai sourire prenait place sur mon visage, faisait tomber se foutu masque qui cachait ma douleur. Je sais maintenant que je ne pourrai jamais me passer des mes amis, je sais maintenant toute l'importance que je leur accorde et enfin, je sais aussi que sans eux, je ne serais rien.