« Dit moi, Mia, quel mec t'intéresse ici ? Je veux dire, hormis le capitaine ! »

La brune regarda son amie, cherchant à comprendre pourquoi cette question ? Ne trouvant pas, elle soupira.

« Personne ne m'intéresse et surtout pas le capitaine. »

« Surtout pas ? Qu'est-ce qu'il a fait pour te fâchée ? »

« C'est pas tes affaires Rangiku. »

« Oh aller Mia ! Je pensais qu'il t'intéressait moi ! »

« Bah tu te trompe. Et arrête de boire, je vais devoir te ramasser une fois de plus ! »

« Dit moi pourquoi le capitaine ne t'intéresse pas et j'arrête de boire ! »

Un nouveau soupire s'est échappé des lèvres de la brune.

« Continue de boire en faite, j'en ai rien à faire. »

« T'es pas gentille. »

Elle haussa les épaules, se moquant de l'opinion de son amie complètement bourrée. A force la rousse s'est endormie à terre. Son amie eut un rire amusé en la voyant ronflé par terre, alors qu'elle quitta la pièce, elle tomba nez à nez avec son capitaine.

« Matsumoto est là dedans si tu la cherche. »

Elle n'attendait pas une réponse de sa part, elle voulait juste le prévenir et fuir. Mais est-ce que le capitaine allait la laisser faire ? Certainement pas.

« Où tu vas ? »

« Voir Renji. »

« Abarai ? Pourquoi ? »

« Ça ne te regarde pas, capitaine. »

Le blanc soupire et se poussa de son chemin. Elle le fuyait depuis maintenant deux semaines, à cause d'un malentendu mais elle ne voulait rien savoir. Elle et Toshiro étaient amis depuis longtemps mais ils avaient fini par se rapproché jusqu'à qu'une personne vienne se mettre entre eux.

| FLASHBACK |

La jeune brune souriait à l'idée de retrouver son capitaine, ce dernier devait l'entraîner aujourd'hui et elle aimait ces entraînements, elle les attendait avec impatience à chaque fois. En ce rendant sur le lieu de rendez-vous, elle cru qu'on lui arrachait son cœur. Le capitaine de la dixième division était là, avec la vice capitaine d'Aizen et ils s'embrassaient. Elle voulut partir discrètement mais elle avait trébuché sur cailloux.

« Putain. »

Elle avait attiré leur attention, le capitaine s'était précipité vers elle mais elle l'avait repoussé.

« Mia, c'est vraiment pas ce que tu crois... »

« Elle t'a pas forcé, j'ai tout vu, Toshiro. »

« Je t'assure.... »

« Je veux rien savoir, je pense que je suis dispensé d'entraînement aujourd'hui. »

« Vu l'état de ta cheville c'est préférable. »

« J'ai pas besoin de ton avis. »

Malgré la douleur qu'elle pouvait ressentir à sa cheville, elle quitta les lieux. Cette douleur n'était rien face à celle qu'elle ressentait au niveau de son cœur.

| FLASHBACK |

Depuis elle s'entraînait avec Renji, ça l'aidait à pensait à autre chose. Il ne l'a ménagé pas et c'est de ça dont elle avait besoin. Durant leur entraînement la jeune femme s'était mal réceptionné et failli tombé du haut du rocher où elle se trouvait mais le rouge l'avait rattrapé et elle se trouvait tout près de son visage, les mains posées sur son torse.

« C'est comme ça que tu l'entraînes, Abarai ? »

En entendant le capitaine de la dixième division, ils se séparèrent maladroitement, leur visages rouge de gêne.

« Capitaine Hitsugaya c'est pas... »

« Je prend le relais, tu peux partir. »

Il lança un regard désolé à son amie et s'éclipse, ne voulant s'attirer les foudres du capitaine.

« De quoi tu te mêle Toshiro ? »

« Vous étiez proche. Beaucoup trop. »

« Ça te regarde pas. »

« J'aime pas ça. »

« Pardon ? »

« Aucun homme n'a le droit de s'approcher aussi près de toi. »

Elle se mit a soupirer.

« J'allais tomber, il m'a seulement rattraper, ce que tu as vue n'étais pas ce que tu pouvais penser. »

« Il allait t'embrasser. »

« Qu'est-ce que tu en sais ? »

« Ça se voyait, il allait le faire. »

« Ça ne te va pas d'être aussi jaloux, Toshiro. »

Il fronça les sourcils mais ses joues étaient tout de même rosies.

« C'est Hinamori qui m'a embrassé, j'étais surpris mais je l'ai repoussé. »

« Après tout, tu fais ce que tu veux, tu n'as aucun compte à me rendre. »

« Mais je ne veux pas perdre celle qui me plaît pour un stupide malentendu. »

Il avait détourné le regard, il l'avait dit à voix haute mais il n'aimait pas le faire. Il fallait qu'elle le comprenne alors il s'était lancé.

« Celle qui te plaît ? Tu l'avoue enfin ? » Dit-elle toute souriante.

« La ferme. »