Elle était triste et en colère à la fois. Pourquoi il fallait que les mecs soient si... cons ? Elle était amoureuse, elle lui avait prouvé mainte fois. Il avait pas compris ? Ou alors il s'en foutais ? Elle soupire d'agacement. Crétin..

« Salut Mia, comme d'habitude ? » Lui sourit la jeune femme.

« Oui, merci Toka ! »

Elle lui avait rendu son sourire même si elle n'en avait pas forcément l'envie.. une fois sa tasse de chocolat entre ses mains, elle avait pris la décision de ne plus parler à ce garçon qui ne faisait que la faire souffrir. La voyant pensive, la jeune femme aux cheveux violet s'approcha.

« Mon frère te fait des misères ? »

« Si tu savais... »

Elle ria doucement.

« Ne lui en veux pas trop. Il n'a jamais était doué pour montrer ses sentiments ou même les comprendre. »

« J'ai remarqué. »

« Ça va aller Mia, t'en fais pas. »

C'était plus facile à dire qu'à faire. Elle paya et s'empressa de rentrer chez elle, elle voulait que cette journée pourri se termine enfin. En rentrant chez elle, elle entendit du bruit, elle avança doucement tout en aillant peur. Arrivant au salon, elle vit une touffe violette. Elle avait sursauté même si elle avait reconnu la personne.

« J'ai une porte Ayato. C'est plus simple et moins flippant. »

Il sourit.

« Mais moins drôle. »

« Pourquoi t'es là ? » Demanda la brune en soupirant.

« Je voulais te voir. »

« Arrête de te foutre de moi Ayato. »

« Je ne me fou pas de toi. »

« Bien sûr que si. Je t'ai prouvé que je t'aimais et toi tu t'en moque. Tu veux juste qu'on couche ensemble. Mais ça n'arrivera plus. Va-t-en, je dois prendre ma douche. »

Mais il ne bouger pas. Elle abandonna et se dirigea vers la salle de bain mais fut vite plaquée contre le mur. Elle le regarda dans les yeux, avec incompréhension.

« Ayato... »

« Tu n'entendras pas ces mots de ma bouche. Désolé ma belle. »

« Ça je le savais. »

« Mais ça ne veux pas dire que je ne ressens rien pour toi. »

« Tu... »

« Oui. Tu es à moi. J'ai.. » Il soupire. « J'ai des sentiments pour toi, idiote. »

Son sourire avait illuminé son visage et il aimait voir ça. Jamais il ne l'avouera mais la voir sourire suffisait à son bonheur, cette fille l'avait rendu fou mais il ne l'admettra pas devant elle ou qui que ce soit d'autres. Trop de fierté mais c'est cette fierté qui avait fait fuir sa belle.

« Il était temps Ayato.. »

« Ne t'habitues pas à ça. C'est pas mon genre. »

« Une fois de temps en temps.. ça me va. »

« On verra bien. »

Elle l'embrassa en mettant ses mains autour de son cou. Il répondit à son baiser et l'entraîna dans sa chambre. Finalement sa journée n'était pas complètement pourri..