« Je ne regrette rien, Yuji. »

C'est le sourire aux lèvres que la brune s'écroula devant son petit ami, anéanti.

« Hana.. »

Elle ne bougeait plus, il ne voulait pas y croire, pas elle.

« Pas toi.. »

Il était perdu dans ce qu'il ressentait, la rage, la tristesse...

|FLASHBACK|

« Yuji ! »

La belle brune arriva près de lui en attrapant son bras.

« Je ne vois toujours pas ce que tu peux lui trouver Hana. » Lâche Nobara, blasée.

« Et moi je comprend pas que tu ne sois pas intéressée. Yuji est adorable. »

Son amie avait levé les yeux au ciel tandis que son petit ami rougissait.

« Bon moi je vous laisse. »

Ils regardèrent la jeune fille s'en aller, la brune sentit que son petit ami avait légèrement lâcher sa main.

« C'est vrai. Pourquoi tu es avec moi ? »

« Yuji ? »

« Je suis pas le petit ami le plus parfait, en plus... y a Sukuna. »

« Car tu es celui qui me fait rire. Tu es compréhensif, ne doute jamais de toi, Yuji. »

« C'est sûr je te mérite pas. »

Elle lui offre un sourire rassurant, c'était un sourire contagieux car lui aussi s'était mis à sourire.

« Je t'aime. C'est tout ce qui compte idiot. »

« Je t'aime aussi Hana. Je ne supporterais pas de te perdre. »

« Tu ne me perdra pas, Yuji. »

|FLASHBACK|

Elle avait menti, il l'avait bel et bien perdue finalement. Ce fléau avait eu raison d'elle, il savait qu'elle n'aurait jamais dû venir, il ne voulait pas que ça arrive...

« Putain... »

|FLASHBACK|

« Tu ne dois pas venir Hana. »

« Pardon ? Je suis autorisée à y aller ! Toute aide est la bienvenue ! »

« C'est trop risqué ! Et je ne veux pas te perdre ! »

« Tu ne me perdra pas Yuji ! »

« Tu n'en sais rien, ces gars là sont fort et sans pitié ! »

« Écoute... »

« Je ne m'en remettrais pas, si tu meurs. »

« Je ne vais pas mourir Yuji. »

« Encore une fois tu ne le sais pas ! »

Le fait qu'il élève la voix l'avait surprise mais elle comprenait son inquiétude.

« Je ferais attention à moi, c'est promis. »

« S'il te plaît Hana... »

« Je ne peux rester les bras croisés pendant que vous serez tous là-bas. »

Il colla son front au sien, ses yeux étaient fermés. Elle ressentait toute l'inquiétude de son petit ami mais.. elle devait y aller. Elle voulait les aider.

« Fais très attention à toi. Je t'en prie. »

« Tu as ma parole. »

|FLASHBACK|

Elle n'avait pas fait attention à elle, une erreur d'inattention, c'est sur ça que tout s'est joué. Il tenait le corps de sa bien aimée dans ses bras, les larmes sont finalement arrivées.

« Putain Hana.. tu aurais dû m'écouter.. »

« Tu veux la rejoindre ? »

C'était la phrase de trop, ce putain de fléau qui l'ouvrait après lui avoir enlevé celle qui comptait le plus à ses yeux.

« Ferme la. D'abord Nanami, maintenant tu m'enlèves Hana. Je vais te tuer. »

« J'att... »

Le fléau n'avait pas pu finir sa phrase que Yuji s'était déjà attaqué à lui. Il n'était plus le même, il voulait le tuer, tuer celui qui lui avait pris sa copine. Voyant la rage en Itadori, le fléau a préféré s'enfuir. Il a réussi à fuir de justesse. Tout s'écroulait autour de lui, il n'avait plus le goût de vivre...

« Hana.. »

Il eu un espoir quand il vit la main de la jeune fille bouger. Il s'est précipité vers elle.

« Tu.. tu es... vivante ? Je t'en prie sois le ! »

Elle avait réussi à s'agripper à la manche de son petit ami, cela lui a valu être un énorme effort en vu de son état mais ça avait suffit à son petit ami à lui redonner espoir. Il l'a porta doucement et commença à chercher Shoko Ieiri.

« Tiens bon Hana, on va te soigner. »

Quand il la trouva enfin, il avait rapidement expliqué ce qui s'était passé, tout en suppliant Ieiri de la sauver.

« Laisse la moi je m'en occupe. »

« Sauver la je vous en prie. »

Après l'avoir ausculté, elle avait rassuré Itadori, lui disant qu'elle allait s'en sortir, de justesse, mais sa vie n'était plus en danger. Grâce à un sort de protection, l'attaque de Mahito n'avait pas pu avoir l'impact que le fléau désiré, c'est ce qui l'avait sauvé. Le rosé souffla de soulagement.

« Putain j'ai eu si peur de la perdre.. »

« C'est beau l'amour. » Souffla Shoko. « Tu peux y aller, je veille sur elle. »

Le rosé acquiesce. Il embrasse le front de sa belle, rassuré.

« Je reviendrais, alors attend moi ma belle. »